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Re: Emerald Freedom - Mission #4
Lun 13 Juin 2016 - 23:10
Vous quittez les lieux pour vous rendre dans une nouvelle supérette, se trouvant un peu plus loin. Une petite dizaine de minutes de marche, et vous tombez dessus. Il semble pour l'heure que les rôdeurs aient été attirés ailleurs, car vous ne faites pas de mauvaise rencontre. Un corbeau solitaire, perché en haut d'un poteau électrique, lance un appel en vous observant, avant de prendre son envol. Cette fois, vous avez de la chance, les portes du magasin sont ouvertes. Du verre brisé macule le sol. Inutile de chercher comment entrer, en revanche cela veut peut-être dire que les lieux ont été visités avant votre arrivée.
Vous entrez prudemment, en tâchant de ne pas faire de mauvaise rencontre. Rien ne bouge alors que vous atteignez les rayons. Vos pronostics ne vous ont pas trompés, les lieux ont déjà été visités et largement pillés. Tout ce que vous pourrez tirer de là sont quelques bouteilles d'eau, une ou deux conserves de poisson, et des articles d'hygiène. Une pêche encore plus misérable que précédemment. Sans doute vaut-il mieux quitter les lieux sans attendre, ne pas perdre de temps, et fouiller ailleurs. Vous ressortez un brin dépités, en emportant peut-être deux ou trois choses utiles.
Finalement, c'est presque par hasard que vous tombez sur une épicerie. Les lieux semblent sains, et par miracle la porte est ouverte. Vous entrez donc prudemment. Là, sous vos yeux émerveillés, des rayons pratiquement pleins apparaissent dans la semi-obscurité. C'est comme découvrir enfin le jardin d'Eden. Il y a de quoi faire des provisions en abondance, les rayons regorgent de produits de longue consommation et de boisson ! La raison de cette aubaine ? Une feuille collée à la porte, signalant un départ en vacances des propriétaires qui ne sont jamais revenus. Et le petit endroit a fini oublié par les pillards, pour le moment du moins.
Vous êtes prêts à fondre sur les rayons quand du bruit vous attire plus loin. Vous en rejoignez la source, méfiants, quand vous découvrez deux adolescents, un garçon et une fille. Un brin sales et efflanqués, ils se figent en vous découvrant, intimidés. Ils doivent avoir une quinzaine d'années, et leurs sacs sont déjà pleins de denrées qu'ils viennent de récupérer... Personne d'autre n'est à déclarer.
♦ Vous bénéficiez de deux réponses chacun : une pour décrire votre fouille de la supérette vide et déserte, et un autre pour vous adresser aux deux adolescents.
Deux options s'offrent à vous :
1- Vous pouvez tenter d'engager le dialogue. Essayez d'en savoir plus sur eux, de les rassurer par rapport à votre présence... Tâchez de voir ce que vous pouvez tirer d'un dialogue ! Pour le moment, ils resteront muets jusqu'à la prochaine intervention MJ, visiblement intimidés.
2- Adopter une attitude plus offensive, et les menacer. C'est la jungle dehors, alors qui dit que vous ne pouvez pas jouer les gros bras avec ces adolescents ? Peut-être pour récupérer le butin qu'ils ont déjà amassé...
♦ Lorsque vous aurez posté deux fois (une pour la fouille de la supérette vide, une pour la discussion avec les adolescents), venez le signaler ici. Ce type de mission nécessite une grande consultation de groupe ! Pour communiquer, vous pouvez utiliser votre sujet de demande.
♦ Rappel : à partir du moment où débute votre tour de post, vous avez sept jours maximum pour enchaîner ! Sans quoi votre tour sera passé.
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Re: Emerald Freedom - Mission #4
Sam 25 Juin 2016 - 9:20
Jaden lâcha un léger rire en écoutant Trey, fidèle à lui-même, commenter la revue pour adultes. Une rire qui s'éteignit bien vite dès lors que sa femme devint le sujet de la plaisanterie. Mouais. Ils impliquaient quoi ces propos là ? L'ancien marine préférait ne pas savoir. C'était certainement mieux pour tout le monde. Surtout pour Cassidy. Sous sa douceur apparente, Maxine était une lionne, sa lionne, pas un petit chaton. Si elle apprenait ce que l'afro-américain avait sous-entendu, il aurait plutôt intérêt à courir aussi vite qu'une gazelle pour ne pas se prendre un gros taquet derrière la tête. Il avait tout de même raison sur un point : rester ici plus longtemps ne servirait à rien. Ils avaient fait le tour. Hormis le Glock récupéré par Tom et les maigres vivres déjà fourrés dans leur sac, il ne restait pas grand chose. Et le bruit provenant de la ruelle qu'ils avaient emprunté pour rentrer dans la supérette ne faisait que confirmer que le quatuor ferait mieux de ne pas trop s'attarder sur les lieux.- Tenez-vous prêts, on sait jamais, rappela l'homme en dégainant son pistolet semi-automatique qu'il avait rangé avant de fouiller les lieux.
Devaient-ils s'inquiéter ? Wade semblait le penser. Le léger barouf n'était pas des plus rassérénant. En soi, il avait été trop faible pour qu'il puisse s'agir d'un large groupe d'infectés ou mais c'était peut-être là le signe annonciateur d'une emmerde bien plus grande. Reprenant la tête du groupe, l'ancien marine sortit le premier, prêt à parer au moindre danger et... Non. Ce n'était pas un petit chaton pour le coup mais un matou au poil grisâtre, à l'oreille fendue et à la peau sur les os.*Pauvre bête* pensa le blond en voyant l'animal.
Peut-être était-il un ancien pacha se prélassant sur le canapé du salon, allant se frotter contre les bas de son humaine pour réclamer quelques caresses. Et peut-être pas, peut-être avait-il toujours vécu dans la rue. Deux choses étaient certaine en revanche. La première, depuis que la pandémie s'était déclarée, sa vie était assurément devenu beaucoup, beaucoup plus compliquée. La seconde, il ne représentait pas vraiment une menace et devait probablement avoir plus peur d'eux que eux de lui. Ce qu'il ne tarda pas à prouver, feulement à l'appui, avant de disparaître sans doute aussi rapidement qu'il était arrivé. Jaden soupira et rangea une nouvelle fois son Five-seveN dans son holster.
Ce fut en silence que Preston retira les palettes que Tom et lui avaient disposé de manière à bloquer les containers poubelles. En silence, qu'il dégagea l'impasse avec l'aide des autres. En silence, qu'il se remit en route. Ils avaient le temps, la journée était loin d'être terminée. Ils finiraient bien par toucher le jackpot. Ils devaient toucher le jackpot, dans l'intérêt du camp. Trop concentré sur son environnement, Jaden n'écouta que d'une oreille distraite ce que les autres racontèrent durant la marche, ne réagissant que par de brèves interventions aux quelques mots échangés par ses trois coéquipiers du jour. La route était étrangement déserte. Aurait-il été paranoïaque, l'ancien caporal aurait trouvé cela suspicieux mais non. Il se disait simplement que Dame Chance était de leur côté et qu'ils se devaient d'en profiter et d'avancer rapidement. Une idée qui le quitta lorsqu'ils arrivèrent devant la seconde supérette sur leur trajet. Jaden contempla un instant la devanture saccagée et les bris de verre au sol.
La chasse ici ne s'annonçait pas des plus fructueuses.
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Re: Emerald Freedom - Mission #4
Sam 25 Juin 2016 - 22:10
Et dire qu'on a tergiversé sur l'option à prendre : retirer les planches et passer par devant ou faire le tour par l'entrée de service. Tout ça pour même pas trouver de quoi nourrir deux gaillards et demi pour la journée. Merci Trey de nous avoir éviter de perdre du temps. On part presque aussi vite qu'on est entré. Conserves malheureuses et Glock dans le sac. Pas de quoi me briser le dos en somme. En même temps, la chance de trouver la caverne d'Ali Baba dès la première supérette croisée relève du miracle. Ca fait un bout de temps que je crois plus aux miracles. On se remet en route. Jay qui rouvre la marche, avançant et sortant de l'endroit comme il avait sûrement l'habitude de le faire dans son boulot. Arme en main, paré à tirer en cas de pépin. Pépin soulevé par Wade qu'a entendu un bruit. Il a encore une bonne ouïe. Pour un vieux je veux dire. Ahah. Pépin c'est peut-être le nom de ce chat qui se sauve à notre vue. Animal qu'est devenu la proie d'un demi million de rôdeurs. Comme nous autres. Je sais pas où ils sont tous ces trucs mais c'est une bonne chose qu'ils soient pas dans le coin. Avec ses sacs hyper lourds, c'eut été difficile de partir en courant. Ou pas. Touchons du bois. Ce que je fais en aidant Jay à virer les palettes. L'opération faite, on reprend la route.
« Si un jour on m'avait dit que je serais en train de marcher au milieu de cette route sans qu'il y ait des centaines de mecs pressés qui arrêteraient pas de klaxonner j'l'aurais jamais cru. Homme pressé dont je faisais parti hein je vous rassure. Comme la fois où on est resté bloqué dans un embout' à cause d'un putain d'accident. Quarante minutes au point mort. Moteur à l'arrêt même. On était prêt à faire le reste de la route à pied. Quitte à faire trente-huit allers-retours pour apporter les meubles. Mais un kilomètre aller plus un kilomètre retour avec une baignoire, une armoire, un lit ou des cartons on s'est dit que c'était pas génial. Et quand on est arrivé, ENFIN, à l'appart et qu'on s'est rendu compte qu'on avait pas les clés, pas besoin de vous dire de qui c'était la faute hein, Je fais un grand coucou de la main, je vous dit pas l'humeur des collègues. Mais je me suis bien rattrapé en leur disant que le concierge devait avoir les clés. Le concierge avait les clés. Ouf. »
Fin de l'histoire. On marche et on aperçoit un nouveau magasin. Un connard de piaf haut perché nous souhaite la bienvenue. Nan en fait je sais pas si c'est un connard. Je sais pas pourquoi j'ai dis ça. Un corbeau. Noires ailes, noires nouvelles. Merde. Voilà pourquoi c'est un connard. Il décolle. P'tet qu'il sent pas la mort en nous finalement. Touchons du bois. Marteau ! Ok. Vu l'état de l'échoppe on se fait pas d'illusion.
« On jette quand même un œil ? Si on trouve autant de trucs que dans celui d'avant c'est un miracle. A ce rythme là il va nous falloir dix-huit magasins pour remplir le sac ...»
Sur nos gardes, armes en main, on entre. Les vitrines sont explosées, du verre plein le sol. Heureusement les grosses godasses permettent de pas se soucier de l'état du sol ou des débris qu'ils peuvent traîner. Sauf si c'est un clou qui pointe vers le haut. T'imagines le truc de con. Rentrer plus tôt à Emerald, sans rien dans les sacs, parce que l'un de nous s'est planté le pied sur un clou. Et ça fait mal en plus. Ouais ça m'est déjà arrivé ! Au tout début où je travaillais. On s'est foutu de ma gueule pendant un petit moment. Jusqu'au jour où un autre incident s'est produit et que du coup, toutes les moqueries et commentaires se sont tournés vers ce nouvel incident. Nan c'est pas marrant. Bon ouais ok c'est drôle. Un petit repérage des milieux qui confirme deux choses. Il n'y a personne. Bonne chose. Il n'y a plus rien. Mauvaise chose. On se balade quand même dans les rayons. Au cas où. Quand je dis qu'il y a plus rien c'est presque vraiment le cas. Je suis tombé dans le rayon beauté, hygiène, etc. Le truc est vide. Pourtant quel est l'intérêt de choper du savon, du démaquillant, du dentifrice et tout ça ? C'est la putain de fin du monde. Tu vas te faire chier à te faire belle pour aller te faire bouffer dans la rue ? Pimpante ou pas ils s'en foutent les trucs. Il reste quand même deux trois trucs. Même si ce que je trouve nous servira à rien véritablement. Une demi boite de coton-tige. Comme si l'hygiène des oreilles étaient une priorité. Et une autre chose qui nous servira encore plus à rien à nous les hommes. Une boite de tampons. Je prends quand même. C'était pas sur la liste mais si on ne trouve rien, autant charger le sac quand même. De retour à l'entrée de l'endroit j'y vais de mon petit commentaire.
« Y'a encore moins de trucs que dans l'autre magasin. Par contre, je montre ma magnifique découverte, on est armé si les anglais débarquent. Ahah. »
Quelle expression quand même. Je sais pas d'où ça vient mais je la trouve pas mal. Puis bon on peut se permettre d'être décontracté. Il y a aucun danger. Pour le moment hein, pour le moment. Pas mettre la charrue avant les bœufs. Au rythme où ça va on va devoir vagabonder pendant au moins quatre heures. Si on croise rien durant ce temps on pourra se qualifier comme bénis. En vrai je sens bien qu'on accumule le danger. Petit à petit il grandit il grandit et il va nous péter à la gueule au moment où l'on s'attendra le moins. Autant déconné un peu. Si ça se trouve d'ici la fin de l'aprem on est mort. Ou transformé. Ouais là aussi je déconne. J'ai pas envie de crever.
Et on se remet en route. Encore.
« Si un jour on m'avait dit que je serais en train de marcher au milieu de cette route sans qu'il y ait des centaines de mecs pressés qui arrêteraient pas de klaxonner j'l'aurais jamais cru. Homme pressé dont je faisais parti hein je vous rassure. Comme la fois où on est resté bloqué dans un embout' à cause d'un putain d'accident. Quarante minutes au point mort. Moteur à l'arrêt même. On était prêt à faire le reste de la route à pied. Quitte à faire trente-huit allers-retours pour apporter les meubles. Mais un kilomètre aller plus un kilomètre retour avec une baignoire, une armoire, un lit ou des cartons on s'est dit que c'était pas génial. Et quand on est arrivé, ENFIN, à l'appart et qu'on s'est rendu compte qu'on avait pas les clés, pas besoin de vous dire de qui c'était la faute hein, Je fais un grand coucou de la main, je vous dit pas l'humeur des collègues. Mais je me suis bien rattrapé en leur disant que le concierge devait avoir les clés. Le concierge avait les clés. Ouf. »
Fin de l'histoire. On marche et on aperçoit un nouveau magasin. Un connard de piaf haut perché nous souhaite la bienvenue. Nan en fait je sais pas si c'est un connard. Je sais pas pourquoi j'ai dis ça. Un corbeau. Noires ailes, noires nouvelles. Merde. Voilà pourquoi c'est un connard. Il décolle. P'tet qu'il sent pas la mort en nous finalement. Touchons du bois. Marteau ! Ok. Vu l'état de l'échoppe on se fait pas d'illusion.
« On jette quand même un œil ? Si on trouve autant de trucs que dans celui d'avant c'est un miracle. A ce rythme là il va nous falloir dix-huit magasins pour remplir le sac ...»
Sur nos gardes, armes en main, on entre. Les vitrines sont explosées, du verre plein le sol. Heureusement les grosses godasses permettent de pas se soucier de l'état du sol ou des débris qu'ils peuvent traîner. Sauf si c'est un clou qui pointe vers le haut. T'imagines le truc de con. Rentrer plus tôt à Emerald, sans rien dans les sacs, parce que l'un de nous s'est planté le pied sur un clou. Et ça fait mal en plus. Ouais ça m'est déjà arrivé ! Au tout début où je travaillais. On s'est foutu de ma gueule pendant un petit moment. Jusqu'au jour où un autre incident s'est produit et que du coup, toutes les moqueries et commentaires se sont tournés vers ce nouvel incident. Nan c'est pas marrant. Bon ouais ok c'est drôle. Un petit repérage des milieux qui confirme deux choses. Il n'y a personne. Bonne chose. Il n'y a plus rien. Mauvaise chose. On se balade quand même dans les rayons. Au cas où. Quand je dis qu'il y a plus rien c'est presque vraiment le cas. Je suis tombé dans le rayon beauté, hygiène, etc. Le truc est vide. Pourtant quel est l'intérêt de choper du savon, du démaquillant, du dentifrice et tout ça ? C'est la putain de fin du monde. Tu vas te faire chier à te faire belle pour aller te faire bouffer dans la rue ? Pimpante ou pas ils s'en foutent les trucs. Il reste quand même deux trois trucs. Même si ce que je trouve nous servira à rien véritablement. Une demi boite de coton-tige. Comme si l'hygiène des oreilles étaient une priorité. Et une autre chose qui nous servira encore plus à rien à nous les hommes. Une boite de tampons. Je prends quand même. C'était pas sur la liste mais si on ne trouve rien, autant charger le sac quand même. De retour à l'entrée de l'endroit j'y vais de mon petit commentaire.
« Y'a encore moins de trucs que dans l'autre magasin. Par contre, je montre ma magnifique découverte, on est armé si les anglais débarquent. Ahah. »
Quelle expression quand même. Je sais pas d'où ça vient mais je la trouve pas mal. Puis bon on peut se permettre d'être décontracté. Il y a aucun danger. Pour le moment hein, pour le moment. Pas mettre la charrue avant les bœufs. Au rythme où ça va on va devoir vagabonder pendant au moins quatre heures. Si on croise rien durant ce temps on pourra se qualifier comme bénis. En vrai je sens bien qu'on accumule le danger. Petit à petit il grandit il grandit et il va nous péter à la gueule au moment où l'on s'attendra le moins. Autant déconné un peu. Si ça se trouve d'ici la fin de l'aprem on est mort. Ou transformé. Ouais là aussi je déconne. J'ai pas envie de crever.
Et on se remet en route. Encore.
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Re: Emerald Freedom - Mission #4
Dim 3 Juil 2016 - 10:42
C'était juste un chat. Le regard apeuré, le poil sale et hérissé, aussitôt qu'ils avaient passé la tête par la porte, qu'il s'était enfui et avait disparu de l'autre coté du barrage de fortune. Tout compte fait, il n'y avait rien à signaler et il expira l'air de ses poumons, à demi rassuré. L'histoire de Tom en chemin lui arracha un sourire et quelques souvenirs qu'il avait enfui dans un coin de sa mémoire. Il avait aussi connu ça les embouteillages, à défaut de ne pas avoir la possibilité d'obtenir un jet privé... Et ça lui manquait terriblement de râler pour des péripéties aussi futiles.
Pas de bruits sur le chemin, pas un cadavre déambulant dans les rues. Il se sentait pas plus détendu. C'était pire même. Il avait l'impression d'être observer sans que rien n'entre dans leur champ de vision. Devait-il se contenter comme les autres de l'étrange absence de ces choses ? Ils avaient dû être retenu ailleurs. Mais de ne pas les voir ni les entendre, ça le rendait encore plus nerveux. Il ravala sa salive avant se suivre le groupe et de tomber sur un nouvel endroit vide. S'ils se mettaient à faire tous les magasins de cette façon, la pénurie alimentaire allait s'éterniser... Ça devenait urgent. Aucun magasin ne semblait vouloir répondre à ce besoin.
Wade n'avait pas prononcé un mot lorsqu'ils étaient rentrés dans ce magasin dévalisé.
« Pas sûr qu'on est le temps de faire autant de magasins. À partir d'un moment, il va falloir qu'on remettre les pieds au bercail. »
Sauf s'ils crevaient en chemin. Il n'y aurait pas de retour possible là.
Wade glissa rapidement son regard sur les étagères et repéra quelques bouteilles d'eau laisser à l'abandon. Il glissa les deux petites bouteilles dans son sac avant de rejoindre une partie du groupe devant la porte d'entrée fracasser. Les débris de verre émettaient un crissement désagréable sous ses chaussures au point de l'obliger à marcher le plus lentement possible. Personne. Pas de rôdeurs ici non plus. À quand le prochain arrêt ? Pas de surprises, pas de choses à ramener. Mais ces bonbons allaient peut être ramenés un peu de joie sur le visage des enfants et surtout du siens. Pour oublier la crampe qu'il lui tenaillait le ventre, c'est ce qu'il avait trouvé pour s'occuper l'esprit. L'idée que son fils allait retrouvé un peu le sourire en goûtant à ces bonbons. Ça allait nourrir personne, mais c'était un aussi bon médicament que les blagues de Tom qui leur avait montré une boîte de tampon en fouillant ce deuxième endroit. « Ça pourra peut être servir à l'infirmerie qui sait. »
Pour l'heure, valait mieux passer au suivant. Ils étaient déjà sur le départ.
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Re: Emerald Freedom - Mission #4
Dim 31 Juil 2016 - 8:16
Jay hocha silencieusement du chef lorsque Tom demanda si ils devaient tout de même jeter un œil au magasin. La question était certainement rhétorique et le signe de tête, inutile. Ils savaient tous qu'ils devaient rentrer là-dedans. Pour la tranquillité de l'esprit plus que pour autre chose. Pour ne pas rentrer bredouilles avec des "Et si" en tête. À ce stade, ils n'avaient de toute façon plus le luxe de se montrer regardant. Les quatre avancèrent et les bris de verres ne tardèrent pas à crisser sous leur pas. En terme d'alarme, c'était plutôt spartiate mais au moins, si quelqu'un, vivant ou mort, devait se pointer dans leur dos, ils l'entendraient venir. Imitant les autres, Jay s'engagea dans le premier rayon qui se présenta en face de lui. Conserves. Un an plus tôt, ça aurait certainement été le passage obligatoire de toutes personnes désireuses de remplir ses armoires. Comme quoi les choses n'avaient pas nécessairement changé. Les gens étaient venus faire leur course, oui. Que ce soit l’œuvre d'un individu ou d'un groupe comme le leur, le blond n'aurait pas su le dire, mais venus, ça oui, c'était certain. Sauf que maintenant qu'il n'y avait plus de réapprovisionnement continu, le rayon était complètement vide. Enfin presque. La lumière naturelle s'engouffrant par la vitrine démolie aidait à peine à y voir quelque chose mais ce fut suffisant pour qu'il distingue, quelques boîtes dénigrées par les précédents visiteurs du lieu. Deux en fait. L'agent spécial en attrapa une d'une main et tourna l'étiquette vers la source de lumière pour voir de quoi il s'agissait. Du maquereau, trempant certainement dans un bon bain de conservateurs. C'était toujours ça de pris. Une phrase qu'il répétait malheureusement de plus en plus souvent dorénavant.
Ils sortirent quelques minutes plus tard, à peine plus chargé qu'à leur entrée. Wade avait mis la main sur quelques précieuses bouteilles d'eau. Tom les avait gratifiés d'une autre de ses remarques, tout aussi précieuse que l'eau. C'était important, le moral. Des types comme Trey et Tom, ils en avaient besoin dans un groupe. Leurs blagues pouvaient parfois être bien nulles ou tomber lamentablement à l'eau, elles avaient le mérite de détendre l'atmosphère, de les faire rire. Et le rire faisait encore partie de ce qui les distinguait le plus des rôdeurs. Des rôdeurs justement, ils n'en croisèrent de nouveau aucun. Étrangement, Jaden le sentait de moins en moins désormais. Il y avait quelque chose dans le fait de ne pas les voir, de ne pas les entendre, qui commençait sérieusement à le déranger. Une drôle de sensation, comme si quelque chose n'allait pas. Ce n'était pas comme d'habitude. Parce que oui, aussi malheureux que ça le soit, voir des marcheurs sillonner les rues, écouter leurs râles morbides, salir de leur sang noirâtre la lame de son couteau, tout ça était effectivement devenu habituel. Ils avaient eu de la chance jusqu'à présent oui, mais la chance était connue pour tourner rapidement.
Quand au détour d'une ruelle, les quatre hommes aperçurent de concert l'enseigne d'une épicerie et s'y dirigèrent, l'agent spécial pressa légèrement le pas, croisant intérieurement les doigts pour qu'ils trouvent de quoi nourrir le camp pendant plusieurs jours. Et cette fois, ils n'auraient même pas à forcer de barricades, la porte ouverte les invitait à entrer. Le trentenaire jeta un bref coup d’œil sur l'écriteau laissé par les propriétaires. Départ en vacances. Peu importe l'endroit paradisiaque où ils s'étaient rendus, leurs vacances de rêves avaient dû virer au cauchemar. Un autre regard, vers ses camarades cette fois-ci.. Il aurait pu leur leur répéter de se tenir prêt à toute éventualité mais c'était inutile. Ils savaient tout autant que lui ce qu'ils risquaient de trouver à l'intérieur. Les deux mains sur la crosse de son Five-seveN, Preston passa la porte et observa rapidement le décor. Il n'en croyait pas ses yeux. Il en aurait presque sauté de joie. Presque. Jaden s'apprêtait à ouvrir la bouche mais avant qu'ils aient pu faire le moindre commentaire, un bruit résonna entre les rayons. Réactif, la main gauche de l'ancien marines se leva immédiatement pour signaler aux autres de garder le silence. Les conserves, boissons et autres denrées qui s'étalaient devant eux avaient soudainement perdus tout intérêt à ses yeux, remplacées par la source du son qu'ils avaient entendu. À pas de loups, Jay s'avança dans un couloir avec une seule question en tête : vivant ou mort ?
Vivants. Deux. Des adolescents, un garçon et une fille. Dans un état pitoyable. Et seul. C'était peut-être ça qui le dérangeait le plus. Les trouver ici, c'était la concrétisation de cette foutue impression que quelque chose ne tournait pas rond. Une épicerie pleine de vivres, sans aucune barricade d'aucune sorte donc prête à être dévalisée sans avoir à fournir d'autres efforts que celui de remplir leur sac et à l'intérieur seulement deux adolescents d'apparence complètement inoffensive ? C'était presque trop beau pour être vrai. Jaden s'écarta légèrement et jeta un coup d’œil vers l'entrée.- Je n'aime pas ça, lâcha l'homme, tout bas.Garde un œil sur l'entrée, veux-tu ? fit-il sur le même ton à l'intention du joueur de football.
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Re: Emerald Freedom - Mission #4
Lun 1 Aoû 2016 - 20:44
On marche. C'est cor un truc auquel on est bon ça. Marcher. Trouver de la bouffe c'est une autre histoire. Ce qui est dommage parce que c'est ce pourquoi on est sorti. Chopper des provisions. On est ressorti de ce deuxième magasin bredouille. 'Fin on a bien trouver un truc, un truc et demi mais voila. Si on débarque à Emerald avec seulement ça on va se foutre de notre gueule. Encore ça je m'en fous. C'est surtout qu'on va crever de faim. Ca je m'en fous moins tu vois. Déjà que les réserves de graisse de tout le monde ont chuté. Y'a pas à dire, l'apocalypse c'est putain d'efficace pour perdre du poids. Un peu radical j'admets mais efficace. Ca fait combien de temps qu'on a pas entendu une gonzesse se plaindre ? « Je me trouve trop grosse ». Poouuuh au moins ça.
Arrivé au carrefour on se décide à tourner à droite. Pourquoi là plutôt qu'à gauche ou continuer tout droit ? Parce que le chef a repéré ce qui semble être une petite supérette. Une épicerie. Il a pas été le seul d'ailleurs. Wade aussi a remarqué. Moi j'ai plus été attiré par une moitié de cadavre. Moitié basse. Et quand je dis 'attiré' c'est par curiosité. Parce que certes y'a des talons au bout des jambes mais ça a rien de sexy. Alors je cherche du regard la moitié haute. Que je trouve genre huit mètres plus loin. J'hausse à peine les épaules. Bizarre. Mais pourquoi pas. Pas le truc le plus dingue qu'on ait vu. Donc on marche. Derrière le chef qu'a passé la cinquième. On a le temps. On est tombé sur deux endroits pourris. Tu sais ce qu'on dit. Jamais deux sans trois. J'active le pas quand même. S'agirait pas qu'il se retrouve seul face à une putain de horde.
On arrive devant. Journée porte ouverte. Pas besoin de faire un dessin du coup. Quelqu'un est passé par là. Quelques uns. Non beaucoup en fait. On pari sur quoi cette fois-ci ? Un seul paquet d'oréo ? Des m&ms ? Serait cool. Meilleur qu'une boite de petits pois. Pas suffisant mais cool. Je suis le regard de Jay qui se pose sur une affiche. « Partis se dorer la pilule au soleil avant que tout ne parte en couille ». Il fait pas écrit ça évidemment. Y'est pas marqué « Venez connaître votre avenir » sur l'enseigne. Mais ça m'a fait penser à ça. Tout le monde qui se regarde. Bah quoi ? On rentre ou bien ? Boss qui prend le lead, arme en main. Bonne idée. Alors je fais pareil. Mais je prends pas mon Glock. Je garde le marteau. Il se croit encore au travail notre agent. Un pur réflexe. Comme la dégaine qu'il a en entrant dans le magasin.
Après un premier pas pour pénétrer l'endroit. Sur ses gardes. Déjà à moitié dépité parce qu'on va cor tomber sur des rayons vides, poussiéreux. Avant d'ouvrir les yeux. En grand. En méga grand. En méga méga. Bon ok. Put… Pas le temps de terminer le mot que Jay lève la main pour nous dire vos gueules. Surtout pour me le dire à moi. Même si Trey aurait tout aussi bien pu nous gratifier d'un commentaire dont il a le secret. Ou Wade nous donnant une explication rationnelle – note l'emploi du mot – du pourquoi l'endroit à pas été tout retourné. Pourquoi nos gueules ? Parce qu'il y a du bruit. Pas vraiment beaucoup. Sûrement un mort qui déambule. Allez quatre maximum. Ca fera un chacun. Pas de jaloux. C'est con. C'est sacrément con parce que le seul truc auquel je pense là c'est « JACKPOT !! ». Suivi d'un petit pas de danse de la joie. Mais c'est bon j'ai compris. Un coup de marteau dans le truc qui nous emmerde là actuellement et puis après la danse de la joie.
Je leur fais signe disant que je m'engage dans l'allée parallèle à celle de Jay. Diviser pour mieux régner. Je marche doucement. Silencieusement. Je regarde où je mets les pieds. Mais je regarde aussi les étagères. Les étagères pleines à craquer que même ça paraît déborder à certains endroits. Oh putain tu la vois la scène là ? Nous quatre. Marchant vers le lycée. On passe la porte. Tirant la gueule. « On est désolé … Y'avait plus de chair à saucisse. Par contre on a trouvé CINQUANTE KILO DE PATE ET DE RIZ ! ». Ouvrant les sacs. Les retournant même. Comme si c'était cinquante millions de dollars. Ou non. Mieux. On débarque à Emerald. En camion ! Camion rempli à ras-bord. Si on trouve un camion. Me souvient déjà plus si y'en avait un dans la rue. Tout le monde sourire aux lèvres. Le retour des héros. Les quatre fantastiques. Euh ouais le bruit. J'avance à pas feutrés. Pourquoi on dit 'à pas feutrés' en fait ? Elle vient d'où cette expression ? Euh ouais le bruit. J'aperçois la source. Deux gamins. On dirait qu'ils ont rempli leur sac. Doit y'avoir un gars et une fille. Cheveux courts, cheveux longs. Comme ça que je sais. L'âge à Kaycee en gros. Plus vieux peut-être. Je pousse un ouf de soulagement. Ils ont bien failli nous faire peur ces cons. Du calme, c'est qu'une façon de parler. Je me remets bien droit. Décontracté. Je sais pas où en sont les autres. Se sont perdus dans le rayon eux aussi ? Ouais 'aussi' parce que mon esprit a bien failli s'égarer. Du coup j'avance à la rencontre des ados. Me raclant la gorge pour annoncer mon arrivée. Une main en l'air pour les saluer. La main qui tient pas le marteau évidemment. Ca ferait trop film d'horreur sinon.
« Salut vous deux. J'ai failli vous prendre pour un de ces trucs qui se serait perdu dans un rayon. Ca baigne ? Vous venez d'où comme ça ? »
Ils avaient touché le gros lot eux aussi parce qu'à les voir ils font pas vraiment bonne figure. Un peu maigrelet sur les bords. Les temps sont durs. Ils ont de la chance d'avoir atterri ici. Autant de chance que nous. Tiens parlant de 'nous'. Ils sont où les autres 'nous'. « Les mecs c'est bon, pas de rôdeurs c'est juste deux gamins ! ». J'aurais pu le gueuler mais j'attends que les jeunes me répondent en fait. Vous allez pouvoir vous remplumer avec tout ça dites-moi. Mais attends … Ca vous tente de nous rejoindre ? On a un camp de réfugiés au lycée Gardield. Ouais c'est génial y'a des tas de gens. Des ados de votre âge. Ouais venez c'est super cool. Sécurisé. On a de la bouffe. Bon un peu moins maintenant mais c'est pourquoi on est ici … Y'a déjà tout un dialogue qui se forme dans ma tête. La famille s'agrandit.
Ils ont eu un sacré coup d’œil les gars avec cette épicerie ...
Arrivé au carrefour on se décide à tourner à droite. Pourquoi là plutôt qu'à gauche ou continuer tout droit ? Parce que le chef a repéré ce qui semble être une petite supérette. Une épicerie. Il a pas été le seul d'ailleurs. Wade aussi a remarqué. Moi j'ai plus été attiré par une moitié de cadavre. Moitié basse. Et quand je dis 'attiré' c'est par curiosité. Parce que certes y'a des talons au bout des jambes mais ça a rien de sexy. Alors je cherche du regard la moitié haute. Que je trouve genre huit mètres plus loin. J'hausse à peine les épaules. Bizarre. Mais pourquoi pas. Pas le truc le plus dingue qu'on ait vu. Donc on marche. Derrière le chef qu'a passé la cinquième. On a le temps. On est tombé sur deux endroits pourris. Tu sais ce qu'on dit. Jamais deux sans trois. J'active le pas quand même. S'agirait pas qu'il se retrouve seul face à une putain de horde.
On arrive devant. Journée porte ouverte. Pas besoin de faire un dessin du coup. Quelqu'un est passé par là. Quelques uns. Non beaucoup en fait. On pari sur quoi cette fois-ci ? Un seul paquet d'oréo ? Des m&ms ? Serait cool. Meilleur qu'une boite de petits pois. Pas suffisant mais cool. Je suis le regard de Jay qui se pose sur une affiche. « Partis se dorer la pilule au soleil avant que tout ne parte en couille ». Il fait pas écrit ça évidemment. Y'est pas marqué « Venez connaître votre avenir » sur l'enseigne. Mais ça m'a fait penser à ça. Tout le monde qui se regarde. Bah quoi ? On rentre ou bien ? Boss qui prend le lead, arme en main. Bonne idée. Alors je fais pareil. Mais je prends pas mon Glock. Je garde le marteau. Il se croit encore au travail notre agent. Un pur réflexe. Comme la dégaine qu'il a en entrant dans le magasin.
Après un premier pas pour pénétrer l'endroit. Sur ses gardes. Déjà à moitié dépité parce qu'on va cor tomber sur des rayons vides, poussiéreux. Avant d'ouvrir les yeux. En grand. En méga grand. En méga méga. Bon ok. Put… Pas le temps de terminer le mot que Jay lève la main pour nous dire vos gueules. Surtout pour me le dire à moi. Même si Trey aurait tout aussi bien pu nous gratifier d'un commentaire dont il a le secret. Ou Wade nous donnant une explication rationnelle – note l'emploi du mot – du pourquoi l'endroit à pas été tout retourné. Pourquoi nos gueules ? Parce qu'il y a du bruit. Pas vraiment beaucoup. Sûrement un mort qui déambule. Allez quatre maximum. Ca fera un chacun. Pas de jaloux. C'est con. C'est sacrément con parce que le seul truc auquel je pense là c'est « JACKPOT !! ». Suivi d'un petit pas de danse de la joie. Mais c'est bon j'ai compris. Un coup de marteau dans le truc qui nous emmerde là actuellement et puis après la danse de la joie.
Je leur fais signe disant que je m'engage dans l'allée parallèle à celle de Jay. Diviser pour mieux régner. Je marche doucement. Silencieusement. Je regarde où je mets les pieds. Mais je regarde aussi les étagères. Les étagères pleines à craquer que même ça paraît déborder à certains endroits. Oh putain tu la vois la scène là ? Nous quatre. Marchant vers le lycée. On passe la porte. Tirant la gueule. « On est désolé … Y'avait plus de chair à saucisse. Par contre on a trouvé CINQUANTE KILO DE PATE ET DE RIZ ! ». Ouvrant les sacs. Les retournant même. Comme si c'était cinquante millions de dollars. Ou non. Mieux. On débarque à Emerald. En camion ! Camion rempli à ras-bord. Si on trouve un camion. Me souvient déjà plus si y'en avait un dans la rue. Tout le monde sourire aux lèvres. Le retour des héros. Les quatre fantastiques. Euh ouais le bruit. J'avance à pas feutrés. Pourquoi on dit 'à pas feutrés' en fait ? Elle vient d'où cette expression ? Euh ouais le bruit. J'aperçois la source. Deux gamins. On dirait qu'ils ont rempli leur sac. Doit y'avoir un gars et une fille. Cheveux courts, cheveux longs. Comme ça que je sais. L'âge à Kaycee en gros. Plus vieux peut-être. Je pousse un ouf de soulagement. Ils ont bien failli nous faire peur ces cons. Du calme, c'est qu'une façon de parler. Je me remets bien droit. Décontracté. Je sais pas où en sont les autres. Se sont perdus dans le rayon eux aussi ? Ouais 'aussi' parce que mon esprit a bien failli s'égarer. Du coup j'avance à la rencontre des ados. Me raclant la gorge pour annoncer mon arrivée. Une main en l'air pour les saluer. La main qui tient pas le marteau évidemment. Ca ferait trop film d'horreur sinon.
« Salut vous deux. J'ai failli vous prendre pour un de ces trucs qui se serait perdu dans un rayon. Ca baigne ? Vous venez d'où comme ça ? »
Ils avaient touché le gros lot eux aussi parce qu'à les voir ils font pas vraiment bonne figure. Un peu maigrelet sur les bords. Les temps sont durs. Ils ont de la chance d'avoir atterri ici. Autant de chance que nous. Tiens parlant de 'nous'. Ils sont où les autres 'nous'. « Les mecs c'est bon, pas de rôdeurs c'est juste deux gamins ! ». J'aurais pu le gueuler mais j'attends que les jeunes me répondent en fait. Vous allez pouvoir vous remplumer avec tout ça dites-moi. Mais attends … Ca vous tente de nous rejoindre ? On a un camp de réfugiés au lycée Gardield. Ouais c'est génial y'a des tas de gens. Des ados de votre âge. Ouais venez c'est super cool. Sécurisé. On a de la bouffe. Bon un peu moins maintenant mais c'est pourquoi on est ici … Y'a déjà tout un dialogue qui se forme dans ma tête. La famille s'agrandit.
Ils ont eu un sacré coup d’œil les gars avec cette épicerie ...
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Re: Emerald Freedom - Mission #4
Jeu 11 Aoû 2016 - 11:59
Négatif. Cette zone était vide aussi. La prochaine le serait probablement. À croire que des rats étaient déjà passés dans tous les magasins, lui aspirant le reste de bonne volonté qui lui restait. Wade était d'un naturel pessimiste, et lorsque les échecs se succédaient, il avait un peu de mal à voir du bon.
Un soupire lasse s'était malencontreusement échapper de sa gorge alors qu'ils quittaient ce deuxième magasin avec ses bouteilles d'eau. Pour nourrir le régiment, il allait falloir plus... Peut être serait-il mieux de partir sur les routes longtemps pour aller chercher directement dans les usines de fabrication ? Les mauvaises rencontres seraient plus nombreuses, mais ils auraient peut être plus de chance que au coeur de cette ville. Alors que le groupe rasait les murs à l'affût du moindre bruit suspect, son coeur s'arrêta une seconde lorsqu'ils entrèrent dans une nouvelle boutique. Rayon plein. C'était ça chéri, pleins, pleins à craquer. Il allait pouvoir faire de vrais courses et revenir à la maison avec des sacs en plastique remplit de nourriture. Ses yeux pétillaient au point qu'il en oublia cette menace qui planait au dessus d'eux. Pouah. Des zombies ici ? Aucune raison ! Un coup d'oeil à ses camarades alors qu'un large sourire tout en dents tiré ses lèvres et il dévoila son envie de sautiller dans tous les rayons.
Le pied. Ça allait être bien ce soir lorsqu'ils rentreraient tous victorieux. Bon. Bon. Bon. Il aurait peut être droit à des petits bonus avec sa femme.
On est bon là. On est bon. Lâcha t-il avant qu'un bruit n'attire l'attention du groupe. La main du patron s'était levé devant eux au même moment, intimant le silence. Wade ferma ses lèvres puis se glissa à son tour dans les rayons, l'arme au poing. Il s'était presque habitué à ce calme plat. Et maintenant qu'ils avaient l'occasion de nourrir tout le monde avec des cagettes de pâtes et de conserves, un nouveau problème apparaissait. Enfin, un problème. La silhouette de deux adolescents tremblants et méfiants leurs faisaient face. Des enfants dans un état pitoyable, leurs habits maculés de sang et de crasses témoignaient d'un long périple dans les rues. L'état de ces enfants lui rappela qu'eux n'était pas si mal lotis et qu'il devait remercier les têtes pour avoir fait d'Emerald un lieu quasi sur. Tom, comme à son habitude, amena dans l'atmosphère un peu de joie alors que le temps s'était figé. Jaden était méfiant, et il avait sans doute raison. Le footballeur a l'affût d'une éventuelle entrée non désiré. Et lui, Wade Lockharts, à se demander s'il devait se ranger du coté de Tom l'agréable, ou de Jaden le précautionneux.
Il faut peut être se méfier, mais ça reste des enfants dans un état déplorable. Siffla t-il avant de s'approcher d'un pas, les mains en l'air et libéré de leurs armes. Il prenait sans doute le risque de ne pas s'armer et de ne pas pouvoir réagir assez vite à une éventuelle attaque, mais si les adolescents vivaient dehors, ils étaient sûrement pas en état de discuter si ils avaient des armes en main. L'approche pacifiste. Allez. ça allait marcher. Aucune raison qu'ils tombent dans un guêpier sans non. Z'avait déjà eu assez de poisse comme ça... Tom allait être très bon dans son rôle, il allait peut être réussir à décrocher un sourire apaisé sur les lèvres des ados. Pas de gestes brusques, on est tous dans la même galère. Vous voyez, aucune raison qu'on attaque qui que ce soit... Accord tacite. Vous voyez. Cool. Vous êtes seul, accompagné ? Dans tous les cas, on peut discuter, simplement, essayez de voir ce qu'on peut faire pour que tout se passe bien... Ce serait dommage de ne pas se serrer les coudes quand on est tous devenu le gibier pour ces cadavres ambulants là-dehors. Pour joindre le geste à la parole, il avait pointé le pouce en arrière, comme pour montrer les vitres de la boutique derrière. Allez... Aucune raison que la situation déborde hein... ? Il s'efforça de ne pas tourner la tête en direction de Jaden, Tom ou Trey pour garder ce fil de confiance... Il se passerait quoi, dans la caboche de ces jeunes ? Il était très probable que dehors, ils aient fait face à des groupes hostiles... Des pillards, des hommes pourris jusqu'à la moelle, des ressortissants, des gens qui étaient normaux et qui ont perdu des neurones en route. Va savoir. Quand on sait pas, choisir les bons mots étaient toujours plus difficile quand on ne savait rien de l'autre...
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