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Re: Can't Kill Us
Sam 27 Aoû 2016 - 23:55
Faire le tour, s'assurer qu'aucun infecté ne se baladait dans la pharmacie... Jusque là, pas de problème majeur.
Même si il eut l'envie de proposer de récupérer un stock de préservatifs, il s'en abstint grandement. Pas sûr que Dwight apprécie qu'il ne se foute de la gueule d'un des deux jumeaux qui regardait Nathaniel comme si il portait une tenue de soubrette. Haussant les épaules, il vérifia son propre côté sans croiser de cadavres, ni de rôdeurs. Bien, il semblait que tout soit bon de ce côté ci.
Ce fût Levia qui le tira de ses pensées, alors qu'il tournait la tête vers elle. Elle avait d'abord commencé son speech en hébreu avant qu'il ne comprenne enfin, fronçant les sourcils.
Deux femmes. A son tour, il s'approcha de la fenêtre pour observer, songeur.
Ouais bah c'est deux nanas qui font leur shopping, elle vont pas venir nous coller un flingue sur la tempe. Fit-il remarquer en haussant les épaules, toujours persuadé qu'une femme offrait une menace moins potentielle qu'un type comme ceux qu'ils avaient croisé à l'université lors d'un ravitaillement. Sûr que Levia n'allait pas apprécier la remarque, aussi rajouta t-il précipitamment.
T'as vu le profil ? Si elle se mettent de côté en tirant la langue on lles confonds avec des fermetures éclairs, y'a plus flippant comme survivant sérieux. Tant qu'elles viennent pas nous attaquer, j'vois pas en quoi on devrait les considérer comme des menaces. Y'a pas que des connards qu'ont survécu, regarde Dwight.
Bah quoi ? C'était la vérité après tout ! Dwight était un peu devenu leur Moïse des temps modernes, depuis qu'ils les avaient ramené dans son sanctuaire avec des lits, de la bouffe et de l'eau fraîche. Il avait encore du mal à supporter les jérémiades des mômes, mais al vie était carrément plus agréable la bas que tout ce qu'ils avaient pu vivre en solitaire par le passé Levia et elle.
Se détournant de la fenêtre et des deux inconnues, il fouilla un instant la pièce du regard sans trouver quelque chose de susceptible à mettre dans son sac, avant d'observer les deux autres qui le fixaient presque avec un air traumatisé de le voir aussi peu méfiant.
Après si vous voulez allez leur proposer de boire le café et faire des nattes dans vos cheveux vous gênez pas hein.
Mais lui, ici, il était bien.
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Re: Can't Kill Us
Ven 23 Sep 2016 - 18:28
Il était temps de mettre en application ce que lui avait appris Adam. Progresser lentement, l'arme pointée devant elle, le dos droit et le doigt prêt à enfoncer la queue de détente. La joue plaquée contre le métal froid de son arme, Michaela avançait pour rejoindre le bâtiment qui renfermait encore des tonnes de trésors. Convaincue que si elles se débrouillaient bien, le pillage de cet ancien hôpital de fortune ne prendrait que quelques minutes, l'arrivée d'un cadavre la fit soupirer de lassitude.« A toi l'honneur... » Lança elle alors que Daphne balançait déjà sa machette dans la gueule du connard. Elle laissa sa coéquipière s'occuper de celui-ci, gardant quand même les deux autres dans son viseur. Une fois que l'ancien patient s'écroula au sol, définitivement mort, et que Daphne fut de retour à ses côtés, la brune lâcha son arme pour récupérer son couteau, initialement attaché à sa ceinture.
Poliment, elle laissa l'ancien médecin pour Daphne. Le militaire était extrêmement tentant. Tout bêtement parce qu'elle les détestait depuis son séjour au stade. Une belle bande d'incapable. Du pied, elle enfonça le genou du mort. L'os du tibias qui, désormais, prenait l'air à l'arrière de son mollet, fit basculer l'homme au sol.« Tu sais. » Commença Michaela en tournant autour du cadavre, à la recherche du meilleur angle pour le tuer.« J'ai toujours pensé que l'industrie pharmaceutique... » Elle se coupa, le temps d'enjamber le militaire pour se positionner au dessus de lui. Évidemment celui-ci chercha à lui agripper la cheville pour en approcher les dents.« C'était la plus belle arnaque du monde. » Michaela papotait. Véritablement, elle causait à Daphne comme si elle était en train de faire du shopping ou comme si elle était en train de se balader dans une galerie d'art.« Mais quand je vois.. mais. RAH.» Elle grogna en repoussant le rôdeur qui venait d'essayer de se redresser. Puis, elle enfonça finalement la lame dans l’œil de l'ancien soldat.« Qu'ils ont rien pu faire pour ça. » Elle rangea son couteau.« Je me dis que je les ai peut-être mal jugés. » Termina l'analyste en haussant une épaule, l'air ingénue.
Sans prendre la peine de se saisir de son arme, Michaela se remit en marche jusqu'au bâtiment. Elle jeta un coup d'oeil par dessus son épaule, de l'index elle désignait la porte et demandait confirmation à Daphne.« Là ? » Le hochement de tête du médecin lui donna la réponse. Une fois arrivée devant la porte métallique, Michaela récupéra son arme. Elle passerait la première. Simplement parce qu'elle l'avait décidé, voilà. Le bout de son pied calé dans l’entrebâillement de la porte, elle réussit à l'ouvrir sans y mettre les mains qui, de toutes façons, étaient bien trop occupées à tenir fermement son arme. Le temps que ses yeux s'habituent à la pénombre environnante, Michaela progressa lentement. Face à elle, rien. A gauche, rien non plus. A droite, trois personnes. Dans un réflexe brusque, Michaela pointa directement son arme vers eux puis elle resta immobile, à les fixer, interdite. Mais qu'est ce que c'était que ces trois couillons ? Qu'est ce qu'ils venaient faire ici. Elles étaient deux, ils étaient trois. Avec un peu de chance, ils n'avaient pas vu leur voiture et donc leur chargement. Sans prévenir Daphne, Michaela écarta les doigts, laissant tomber son arme qui fut retenue par la sangle. Directement, elle leva les mains en l'air, signe qu'elle n'était pas hostile.
Et elle fit de son mieux pour cacher son envie de tous les buter directement, là. Et de voler ce qu'ils avaient sur eux en plus de tout ce qu'il y avait dans cette pièce.
Il fallait la jouer plus fine que ça.
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Re: Can't Kill Us
Sam 24 Sep 2016 - 18:10
Daphne tourna son regard inexpressif vers le jeune infirmier quand elle comprit qu’il serait sa victime. L’espace d’un instant, elle évalua ses bras tendus, ses traits dénaturés, ses yeux vides, avant que sa lame ne vienne violemment lui lacérer le visage. Les chairs putréfiées volèrent, le mort protesta dans un grognement guttural. Esquivant la poigne morbide qui voulut se refermer sur son épaule, l’urgentiste se plaça vivement sur le côté pour retenter sa chance. Un coup. Toute une partie du crâne éclata sous le choc, libéra la bouillasse nauséabonde qui était censée être les restes du cerveau. Elle attrapa alors le rôdeur par le col de sa blouse pour le tenir en place, prit son élan, et frappa sans état d’âme. La lame s’était enfoncée de quasiment toute sa largeur dans ce qui restait de la tête du jeune homme.
Enfin, elle put tourner ses yeux froids vers Michaela, qui discutait comme si de rien était. Est-ce qu’elle avait envie de se lancer dans un débat sur le bien fondé de l’industrie pharmaceutique ? Non, pas spécialement. En tant que médecin, Daphne était plus que la mieux placée pour voir les énormités que celle-ci pouvait pondre à l’année. Surtout aux Etats-Unis tient, les champions du monde pour créer des psychoses sur des pathologies qui n’étaient en fait pas si graves/dramatiques/meurtrières – rayer les mentions inutiles. Les médicaments, les vaccins, les campagnes de prévention fonctionnaient presque comme des effets de mode… heureusement, c’était surtout le rôle de ces incapables de généralistes de gérer les patients paniqués et mal informés.
-Ne les absous pas tout de suite , suggéra-t-elle en s’acharnant, sans aucune délicatesse, sur le crâne de l’infirmier pour déloger la lame de sa machette, un jour on va peut-être apprendre que tout ça, c’est de leur faute.
A vrai dire, elle n’en serait même pas étonnée. Que ce soit parce qu’une entreprise travaillait sur un virus expérimentale qui s’était échappé, ou bien parce que la surenchère – et la surconsommation - de médicaments avait engendré la mutation d’un autre. A cette pensée, la trentenaire poussa un soupir. Théoriquement, ce ne serait pas si difficile de comprendre l’apparition de cette maladie. Trouver le patient zéro, le mode de transmission initiale, analyser l’environnement et les habitudes de ce malade… un sujet intéressant en fait. Elle abandonnerait mille fois sa vie au commissariat pour se lancer dans cette recherche. Pas pour le bien de l’humanité, juste pour sa satisfaction personnelle – et la reconnaissance.
Daphne hocha la tête quand Michaela lui demanda confirmation de leur destination et elle se remit en marche, non sans redoubler d’attention. Ce bâtiment, collé à l’église comme une racine parasite mais bien plus grand, appartenait à l’école Saint Matthew. C’était une suite de salles de classe, sur deux étages. La plupart communiquaient entre elles et un couloir séparait les deux rangés. Au rez-de-chaussée, quasiment toutes les pièces avaient des accès direct vers l’extérieur, ce qui s’était avéré très pratique du temps où l’urgentiste « travaillait » ici.
Laissant sa cadette prendre les devants, le médecin accrocha sa machette à la boucle prévue à cet effet sur sa ceinture et dégaina le Beretta fixé à sa cuisse. Elle préférait garder l’arme lourde, enroulée autour de ses épaules avec une bandoulière, pour plus tard. A la suite de l’analyste, elle pénétra le petit couloir entrouvert, redécouvrant les lieux dans un nuage de pénombre. Occupée à assurer leurs arrières, Daphne ne comprit pas tout de suite pourquoi sa complice baissait son arme en levant les mains. Oh tiens, elles n’étaient pas seules. Elle les détailla d’un bref coup d’œil : deux hommes, une femme. Impossible de se cacher. Inutile d’échanger avec Michaela pour savoir qu’elles étaient sur la même longueur d’onde à ce sujet : ils étaient morts.
L’aînée était consciente aussi que jouer la carte de l’agressivité n’était pas la plus maligne des entrées en matière, mais ranger son flingue ? Non. Pas maintenant. Ils pourraient très bien, eux aussi, les voir comme deux proies, et à ce titre, elle n’entendait pas se laisser faire. Ses yeux marron-vert ne cessaient se bondir d’un inconnu à l’autre, puis dans les zones d’ombre qui les entouraient. Et s’ils étaient plus que ça ? Et si des rôdeurs débarquaient ? Et si… le canon légèrement baissé, en signe de trêve, Daphne lança :
-Oh… visiblement, je ne suis pas la seule à avoir eu une bonne idée . Pas de sourire, pas encore, mais elle feignit l’inquiétude en demandant : il n’y a que vous ? On ne pensait pas rencontrer des « gens »…
Discrètement, elle essaya de trouver le regard de sa complice. Jusqu’où devaient-elles jouer la comédie ? Jusqu’où il convenait de dévoiler leur vie ? Quand le mensonge cesserait d’être utile ? Pour l’instant, l’urgentiste préférait ne pas trop en dire. Moins il y avait de paroles, plus la vérité était facile à altérer…
Enfin, elle put tourner ses yeux froids vers Michaela, qui discutait comme si de rien était. Est-ce qu’elle avait envie de se lancer dans un débat sur le bien fondé de l’industrie pharmaceutique ? Non, pas spécialement. En tant que médecin, Daphne était plus que la mieux placée pour voir les énormités que celle-ci pouvait pondre à l’année. Surtout aux Etats-Unis tient, les champions du monde pour créer des psychoses sur des pathologies qui n’étaient en fait pas si graves/dramatiques/meurtrières – rayer les mentions inutiles. Les médicaments, les vaccins, les campagnes de prévention fonctionnaient presque comme des effets de mode… heureusement, c’était surtout le rôle de ces incapables de généralistes de gérer les patients paniqués et mal informés.
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A vrai dire, elle n’en serait même pas étonnée. Que ce soit parce qu’une entreprise travaillait sur un virus expérimentale qui s’était échappé, ou bien parce que la surenchère – et la surconsommation - de médicaments avait engendré la mutation d’un autre. A cette pensée, la trentenaire poussa un soupir. Théoriquement, ce ne serait pas si difficile de comprendre l’apparition de cette maladie. Trouver le patient zéro, le mode de transmission initiale, analyser l’environnement et les habitudes de ce malade… un sujet intéressant en fait. Elle abandonnerait mille fois sa vie au commissariat pour se lancer dans cette recherche. Pas pour le bien de l’humanité, juste pour sa satisfaction personnelle – et la reconnaissance.
Daphne hocha la tête quand Michaela lui demanda confirmation de leur destination et elle se remit en marche, non sans redoubler d’attention. Ce bâtiment, collé à l’église comme une racine parasite mais bien plus grand, appartenait à l’école Saint Matthew. C’était une suite de salles de classe, sur deux étages. La plupart communiquaient entre elles et un couloir séparait les deux rangés. Au rez-de-chaussée, quasiment toutes les pièces avaient des accès direct vers l’extérieur, ce qui s’était avéré très pratique du temps où l’urgentiste « travaillait » ici.
Laissant sa cadette prendre les devants, le médecin accrocha sa machette à la boucle prévue à cet effet sur sa ceinture et dégaina le Beretta fixé à sa cuisse. Elle préférait garder l’arme lourde, enroulée autour de ses épaules avec une bandoulière, pour plus tard. A la suite de l’analyste, elle pénétra le petit couloir entrouvert, redécouvrant les lieux dans un nuage de pénombre. Occupée à assurer leurs arrières, Daphne ne comprit pas tout de suite pourquoi sa complice baissait son arme en levant les mains. Oh tiens, elles n’étaient pas seules. Elle les détailla d’un bref coup d’œil : deux hommes, une femme. Impossible de se cacher. Inutile d’échanger avec Michaela pour savoir qu’elles étaient sur la même longueur d’onde à ce sujet : ils étaient morts.
L’aînée était consciente aussi que jouer la carte de l’agressivité n’était pas la plus maligne des entrées en matière, mais ranger son flingue ? Non. Pas maintenant. Ils pourraient très bien, eux aussi, les voir comme deux proies, et à ce titre, elle n’entendait pas se laisser faire. Ses yeux marron-vert ne cessaient se bondir d’un inconnu à l’autre, puis dans les zones d’ombre qui les entouraient. Et s’ils étaient plus que ça ? Et si des rôdeurs débarquaient ? Et si… le canon légèrement baissé, en signe de trêve, Daphne lança :
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Discrètement, elle essaya de trouver le regard de sa complice. Jusqu’où devaient-elles jouer la comédie ? Jusqu’où il convenait de dévoiler leur vie ? Quand le mensonge cesserait d’être utile ? Pour l’instant, l’urgentiste préférait ne pas trop en dire. Moins il y avait de paroles, plus la vérité était facile à altérer…
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Re: Can't Kill Us
Dim 25 Sep 2016 - 14:07
Dwight étendait tendu. Il restait sur la défensive. Il gardait son sang-froid ses doigts serrés sur son arme. Il savait que son arbalète était plus discrète qu’une arme à feu, mais comme les deux autres avaient une arme à feu, il décida qu’il était temps de la remplacer par son arme de poing. Il tendait l’oreille à l’affut du moindre mouvement. Pour le moment ils étaient en sécurité, mais il savait que ce ne serait que de courte durée. Il sentait que quelque chose n’allait pas. Il avait presque un sixième sens qui lui criait le danger. Levia était la plus réactive du lot et elle confirma ses doutes en parlant de deux femmes.
Dwight serra les dents, il n’avait pas l’intention d’accueillir tous les survivants du monde chez lui. Il avait été gentil avec les deux, uniquement parce qu’il sentait qu’il avait besoin d’aider et qu’ils étaient plutôt sympas, il avait eu le temps de les observer un peu. Mais il ne savait rien des deux femmes qui étaient présentes, ni leurs intentions, ni si elles étaient armées. Ils avaient l’avantage numérique, mais est-ce que ce serait suffisant pour avoir l’ascendant psychologique…
- Je doute qu’elles soient ici par pur hasard, maintenant la question est de savoir si elles sont armées et dangereuses. Merci du compliment Noah, mais des connards y en a quand même…
Il avait envie de raconter ses mésaventures dehors, entre la balle qu’il avait eue dans l’épaule l’hiver dernier et celle qui lui avait traversé le bras il y a quelques mois de ça. C’était justement depuis qu’il avait appris à devenir un petit peu plus méfiant. Le monde était loin de tourner rond depuis que les morts étaient absolument partout sur la surface de cette planète.
- Levia, elles viennent vers nous ? On attend alors, on se tient prêt, si elles passent cette porte on les tient en joue et on leur pose des questions.
Réfléchir avant d’agir c’était une chose que l’apocalypse lui avait apprise. Il pouvait remercier sa sœur pour ça. Elle avait toujours été géniale avec lui et maintenant, elle était morte enfin ça faisait déjà presque un an. Il n’avait pas le temps de réfléchir plus avant, que la poignée de la porte pivotait. Visiblement, les deux femmes venaient dans leur direction. Il pointait l’arme devant lui et les regardait avec précision. Elles étaient armées, Dwight voyait bien qu’elles savaient ce qu’elles étaient en train de faire. Elles n’avaient pas visité les lieux au hasard, elle avait sans doute prémédité leurs coups.
La première levait les mains en l’air, c’était assez pour que Dwight n’y voie rien de suspect. Il n’était pas du genre à se méfier trop longtemps. Il espérait pouvoir compter sur les deux autres qui avaient sans doute un meilleur aperçu des survivants que lui. La question de la seconde arrivée le laissa perplexe, demandait directement s’il n’y avait qu’eux. C’était typiquement le genre de question qu’on pouvait poser si on avait quelque chose à se rapprocher. Il se rappelait avoir posé exactement la même question à son otage sur le bateau. C’était la première qu’il avait posée même.
- Vous venez d’où ? Vous êtes à la recherche de quoi ? Et pourquoi ?
Sa voix était froide et dure. Il n’y avait pas de peur sur son visage, peut être juste un peu de haine envers les vivants. Il n’avait plus croisé de survivant depuis longtemps et c’était tout aussi bien. Maintenant, il voulait des réponses, comprendre leurs intentions, si les réponses lui convenaient, il baisserait son arme, mais pas avant d’avoir le cœur net qu’il ne craignait rien.
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Re: Can't Kill Us
Dim 25 Sep 2016 - 14:45
Levia était tombée des nues devant la réaction de Noah. L'air de ne pas comprendre ce qu'il était en train de lui faire. C'était que deux nanas qui faisaient leurs shoppings, oui, et alors ? Il ne se souvenait pas de la fois à l'université où un type masqué s'était pointé, les avait suivi, et avait toute une bande derrière lui ? Il ne se souvenait pas qu'il avait fini avec une épaule démise et une Levia hystérique qui avait démonté la voiture ensuite ? Est-ce qu'elle avait envie de revivre ça ? Alors bon, elle ne dit rien mais elle le fixa avec de gros yeux surpris de voir ça sortir de sa bouche ! D'habitude, le moindre pigeon le faisait vriller, il le suspectait de vouloir le tuer et refusait de se laisser approcher. Là, ça allait, c'était que deux nanas ! Oh bon sang, elle avait envie de lui tirer dans la jambe pour lui rappeler que les gens pouvaient être des idiots parfois...
Et puis, peut-être était-elle une fille pleine d'optimisme, mais elle se rappelait qu'ils étaient en terrain hostile. Vu la manière dont elles arrivaient à dégommer du zombie sans se faire avoir, elles avaient l'habitude du dehors mais... Levia ne savait pas. Elles étaient trop propres pour être vraiment que toutes les deux ou en train de simplement « survivre ». Il y a quelques mois de ça, quand Noah et elle s'étaient retrouvés dehors, à errer, ils étaient beaucoup moins parfumés et vaillants que ça. Ils avaient un sac, des provisions qui s'amenuisaient, un abri à protéger, ça avait été un avant goût du véritable enfer, mais ils avaient réussi.
Alors là... Là, elle était décontenancée par l'attitude de son compagnon, mais sans réussir à l'exprimer. Elle reprit ses esprits seulement quand Dwight lui posa des questions, et donna les ordres. Elle l'écouta avec attention, hocha la tête, lui répondit, et leva son arme quand elle leur expliqua qu'elles allaient rentrer par une porte un peu plus loin qui finirait par donner sur eux. A peine les eut-elle averti que c'est ce qu'il se passa, et Levia arma simplement son fusil en gardant une mine impassible. Et elle les vit, de plus près. Deux grandes brunes (t'façon à côté d'elle, tout le monde était grand, il fallait pas se faire d'illusion), une plus vieille que l'autre à l'évidence.
La plus jeune aux longs cheveux raides eut le bon réflexe de laisser tomber son arme pour montrer qu'elle n'était pas hostile. Oui, bon réflexe. Parce que Levia pour sa part n'avait aucunement l'envie d'être aussi gentille pour l'instant. Même si elle appréciait Dwight, ce moment où elle l'avait rencontré, ils étaient dans le besoin et Noah aux portes de la mort. Elle aurait fait le dos rond pour n'importe quoi, et son ami norvégien avait été un miracle, une véritable chance, plus qu'autre chose. Là... C'était différent. Elle n'était pas dans le besoin, il n'y avait pas d'urgence, et elle voulait prendre le temps d'estimer ces deux personnes avant d'accorder sa confiance.
Et quand l'autre haussa la voix, Levia eut comme un frisson. Bon. Ok. Ça ne lui plaisait pas. Dwight prit le relai et posa directement les bonnes questions. D'ou venaient-elles, que cherchaient-elle, pourquoi. La juive en avait cinquante milles à poser, mais elle était peut-être bien moins ferme que pouvait l'être Dwight en la matière. Elle, son timbre de voix n'avait rien de fermé, dur, ou quelque chose du genre. Elle était petite, maigrichonne, et avait un visage presque trop aimable pour qu'on la prenne vraiment pour une méchante. Mais bon...
« Vous avez d'autres armes sur vous ? »
La question sortit toute seule. Mais comme elle ne voulait pas les croire seulement sur paroles, elle leur fit un geste du doigt. Elles devraient tourner sur elles mêmes pour qu'elle puisse voir correctement leurs ceintures. Est-ce que c'était négociable ? Non. Et elle comptait sur Noah pour être plus ferme qu'elle à ce sujet.
Et puis, peut-être était-elle une fille pleine d'optimisme, mais elle se rappelait qu'ils étaient en terrain hostile. Vu la manière dont elles arrivaient à dégommer du zombie sans se faire avoir, elles avaient l'habitude du dehors mais... Levia ne savait pas. Elles étaient trop propres pour être vraiment que toutes les deux ou en train de simplement « survivre ». Il y a quelques mois de ça, quand Noah et elle s'étaient retrouvés dehors, à errer, ils étaient beaucoup moins parfumés et vaillants que ça. Ils avaient un sac, des provisions qui s'amenuisaient, un abri à protéger, ça avait été un avant goût du véritable enfer, mais ils avaient réussi.
Alors là... Là, elle était décontenancée par l'attitude de son compagnon, mais sans réussir à l'exprimer. Elle reprit ses esprits seulement quand Dwight lui posa des questions, et donna les ordres. Elle l'écouta avec attention, hocha la tête, lui répondit, et leva son arme quand elle leur expliqua qu'elles allaient rentrer par une porte un peu plus loin qui finirait par donner sur eux. A peine les eut-elle averti que c'est ce qu'il se passa, et Levia arma simplement son fusil en gardant une mine impassible. Et elle les vit, de plus près. Deux grandes brunes (t'façon à côté d'elle, tout le monde était grand, il fallait pas se faire d'illusion), une plus vieille que l'autre à l'évidence.
La plus jeune aux longs cheveux raides eut le bon réflexe de laisser tomber son arme pour montrer qu'elle n'était pas hostile. Oui, bon réflexe. Parce que Levia pour sa part n'avait aucunement l'envie d'être aussi gentille pour l'instant. Même si elle appréciait Dwight, ce moment où elle l'avait rencontré, ils étaient dans le besoin et Noah aux portes de la mort. Elle aurait fait le dos rond pour n'importe quoi, et son ami norvégien avait été un miracle, une véritable chance, plus qu'autre chose. Là... C'était différent. Elle n'était pas dans le besoin, il n'y avait pas d'urgence, et elle voulait prendre le temps d'estimer ces deux personnes avant d'accorder sa confiance.
Et quand l'autre haussa la voix, Levia eut comme un frisson. Bon. Ok. Ça ne lui plaisait pas. Dwight prit le relai et posa directement les bonnes questions. D'ou venaient-elles, que cherchaient-elle, pourquoi. La juive en avait cinquante milles à poser, mais elle était peut-être bien moins ferme que pouvait l'être Dwight en la matière. Elle, son timbre de voix n'avait rien de fermé, dur, ou quelque chose du genre. Elle était petite, maigrichonne, et avait un visage presque trop aimable pour qu'on la prenne vraiment pour une méchante. Mais bon...
« Vous avez d'autres armes sur vous ? »
La question sortit toute seule. Mais comme elle ne voulait pas les croire seulement sur paroles, elle leur fit un geste du doigt. Elles devraient tourner sur elles mêmes pour qu'elle puisse voir correctement leurs ceintures. Est-ce que c'était négociable ? Non. Et elle comptait sur Noah pour être plus ferme qu'elle à ce sujet.
- Casey Maverick-Summer
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Re: Can't Kill Us
Sam 1 Oct 2016 - 11:41
Vive la paranoïa. C'était pas non plus Chuck Norris et Rambo qu'ils avaient en face d'eux, mais une deux gonzesses bien fines, presque frêles, dont une qui avait lâché son arme. Si l'autre semblait avoir un sacré menhir dans le rectum, il n'empêchait qu'aucune des deux ne se montrait hostile, alors que la discussion s'engageait enfin. Ouais effectivement, ils avaient eu la même idée. La question de Dwight lui dit lever les yeux au ciel d'exaspération, avant qu'il ne fasse remarquer.
Tu veux qu'elles foutent quoi, ici ? Un ping pong ?
Mais bon. Il avait beau dire, il n'avait pas lâché son arme, comme le lui avait ordonné big boss un peu plus tôt, histoire d'être quand même du côté de son groupe, mais bon. Ca le fatiguait d'avance, de devoir taper la causette à deux nana paumées qui devaient chercher une pilule contraceptive et des compléments alimentaires, ou un truc du genre.
Et les questions fusaient à nouveau, d'un groupe à l'autre. N'y avait-ils qu'eux, avaient t-elles d'autres armes ? Pour sa part, il n'avait aucune question à poser. c'était pas son problème, ce qu'elles venaient foutre là. Ils avaient bien remarqué depuis le temps, qu'ils restait encore deux trois clampins qui avaient survécu à tout ce bordel, non ? Même Cody et Dean qui étaient pas les hommes les plus doués de la planète avaient réussi à s'en tirer alors bon.
Y'en à d'autre, oui. Lâcha t-il à madame pas aimable 2016, sans pour autant préciser si les autres en question étaient ici dans le coin, ou en train de se la couler douce dans la petite maison dans la prairie...
Ca ne les concernait pas, dans un sens, même si il comprenait qu'elles puissent vouloir éviter un rencontre fortuite, tout comme eux.Et on pensait pas rencontrer des gens bla bla bla. Elles allaient dire quoi après, que c'était super cool comme approche ? Brr.
C'toujours moins flippant que les rôdeurs hein... Marmonna t-il pour lui même.
Tournant son regard vers Dwight et Levia, il tenta tout de même.
Bon... On va pas non plus passer l'aprem à discuter ? Elles ont qu'à fouiller un coin du batiment, et nous l'autre et voilà c'est réglé on en parle plus ?
Il craignait plus ça, qu'une possible embuscade. Devoir taper la causette à des inconnues qui voudraient savoir ou ils vivaient, combien ils étaient, et peut-être même si elles pouvaient squatter. Merci, mais non merci pour lui.
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Re: Can't Kill Us
Mer 26 Oct 2016 - 20:03
Cette sortie ne devait pas finir comme ça. Comment était-il encore possible de tomber au même moment sur un groupe ? Quand on voyait le nombre de jour où parfois ils restaient enfermés à l'intérieur du commissariat, il fallait une sacré dose de malchance pour se décider à fouiller l'église le jour même qu'une belle brochette de débiles. Les mains toujours en évidence, Daphne derrière elle, Michaela croisait les doigts pour que celle-ci marche dans le même jeu qu'elle. En toute logique c'était ce que ferait le médecin. Difficile de faire autre chose lorsque vous tournez la tête et que vous vous retrouvez face à trois personnes, armes braquées vers vous. Pourtant, la brune n'avait pas prononcé un mot. Ce n'était pas elle qui braquait les autres d'un côté. Ce n'était donc pas vraiment à elle de lancer la conversation.
Mais Daphne s'aventura la première pendant que Michaela elle, se lançait dans un parfait jeu d'actrice. Une mine inquiète et presque paniquée, elle dévisagea les deux hommes et ce qui devait être...une femme. Ou un bout de femme. Quoi qu'il en soit, il devait en manquer un bout. Impossible d'être aussi petite...à moins d'avoir treize ans.
Il y avait un grand blond assez costaud et un brun qui, visiblement, n'était pas super content d'être là. L'analyste ouvra la bouche pour répondre aux questions que lui posait l'espèce de viking mais elle fut coupée par l'adolescente et enfin par le brun. D'après ce qu'ils racontaient tous, ils n'étaient pas seul. Bluff ou pas ? Michaela n'aurait su le dire pour l'instant. Trop tôt, trop peu d'informations à leur sujet. Mais ce qui était important à remarquer était qu'ils n'avaient pas l'air d'être tous sur la même longueur d'onde. Le saoulé semblait plutôt d'avis de les laisser partir. Qu'ils se partagent l'endroit et que chacun rentre chez soit à la suite. C'était le moment pour elle de prendre la parole.
Les mains toujours en l'air, elle fit quelques pas vers l'avant. Les armes braquées vers elle suivirent ses pas.« Je ne vous dirais pas d'où nous venons et vous ne nous direz pas non plus d'où vous venez. » Son petit air apeuré s'était envolé, laissant place à une mine fermée mais pas pour autant aussi hautaine que d'habitude. Il fallait encore un peu jouer le jeu.« On va faire comme il a dit. » Les mains toujours en l'air, elle pencha tout de même le poignet pour pointer le brun de l'index.« On va récupérer nos armes, ce qu'on est venu chercher et après ça, vous récupérez vos autres copains et chacun rentre chez soit. » Elle tourna la tête vers le blond.« Pour te répondre, on est venues chercher des exemplaires de la bible. Ça nous manquait terriblement. » Il était un peu débile lui non ? Qu'est ce qu'elles venaient faire dans un camp médical ? Faire un tennis ? D'ailleurs elle ne se cacha pas de faire une moue qui voulait clairement dire « Es-tu vraiment stupide à ce point là ? » En même temps qu'elle parlait, Michaela baissa les mains. Elle allait pas rester pendant des heures comme ça. Doucement, en se tournant vers l'adolescente, elle replaça les mains sur son arme.« A ton avis ? » D'un coup de menton, elle désigna l'arme de l'étrangère.« Tu te promènes qu'avec ça toi ? » . Et elle ajouta une moue, encore, pour dire que la réponse était plutôt évidente.
Claquant des mains, elle jeta un coup d’œil vers Daphne.« C'est ok pour tout le monde ? »
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