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Re: Can't Kill Us
Mar 5 Juil 2016 - 23:03
Diwght souriait. Visiblement, l’expédition avec les deux nouveaux se déroulait plutôt bien. Noah avait récupéré sa bonne humeur ce qui était déjà un gros point positif. Il se demandait tout de même ce que faisait Juliane à ce moment présent. Il chassa rapidement ses pensées pour se concentrer sur la route. Le chemin était long jusqu’à la ville et il ne fallait pas se faire avoir. Heureusement, ils pouvaient compter sur les deux autres pour l’aider à trouver un itinéraire adapté. Tout le monde s’était armé convenablement, le norvégien n’avait pas peur de ce qui pouvait les attendre là-bas.
Il espérait qu’il n’y aurait pas des pillards ou des personnes mal intentionnées dans les parages. Il en avait déjà rencontré et n’avait pas vraiment apprécié. Il s’était retrouvé la première fois avec du plomb dans le corps et la seconde avec du sang sur les mains. Enfin, il prendrait sur lui et agirait en conséquence sans la moindre hésitation, mais s’il pouvait ne pas passer par la case ennui, il serait quand même super content. Dwight ne put s’empêcher de sourire quand Levia parler de leurs derrières, il avait parfaitement compris ou elle voulait en venir, mais Noah ne put s’empêcher de la reprendre. Il comprit bien rapidement qu’il s’agissait d’une sorte de jeu entre eux.
- Le jour où Levia s’occupe de ton cul, promis on partira à la recherche de ton prince charmant.
Il fit un clin d’œil à Noah, c’est vrai que c’était marrant d’entendre des étrangers parler l’anglais. Cependant, il n’osait pas vraiment se moquer de sa copine simplement parce qu’elle parlait déjà tellement de langue parfaitement que c’était dommage de se moquer d’elle pour une question d’expression, surtout que le norvégien avait l’habitude de travailler avec des Britanniques par le passé, entre leurs accents stupides et leurs expressions de tapette, il avait été servi. Il finit par couper le moteur à quelques pâtés de maisons de la destination. Il n’avait pas eu le temps d’en parler que Noah l’avait déjà proposé. Il n’avait donc pas eu besoin de se justifier.
- On doit en avoir pour cinq à dix minutes jusqu’à l’entrée. On va essayer de ne pas se faire repérer tant qu’à faire.
Il sauta alors du véhicule le premier. Il se rééquipa correctement en attendant que les autres sortes pour pouvoir fermer le véhiculent. Il appuyait sur le bouton de la clé, après le plus caractéristique du verrouillage automatique, il pouvait partir. Il n’avait pas entendu des commutateurs en action depuis longtemps et il en était presque nostalgique. Enfin là n’était pas la question, il devait se concentrer sur la route et les sjeler. Rester sur en alerte, le moindre bruit pouvait représentait un danger de mort.
Il n’était pas sorti sur Seattle depuis un long moment maintenant, il était bien content de pouvoir compter sur le soutien de Noah et Levia qui avait vécu dehors bien plus longtemps que lui dans des conditions bien plus horribles que la survie à Northern Creek. Par simple réflexe, il avait tout de même armé son arbalète, c’était bien plus prudent. Il faisait de son mieux pour avoir une démarche rapide et silencieuse. Il n’avait pas envie de rester en terrain découvert trop longtemps.
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Re: Can't Kill Us
Sam 9 Juil 2016 - 0:59
C'est ça, moquez-vous, vous ferez moins les malins que je vous raboterais le cul.
C-C-Combo des mauvaises expressions enchaînées à la suite ! Levia était en forme ce matin pour dire des conneries, elle avait bien dormi fallait dire. Chez Dwight, tout allait à merveille, elle avait l'impression que son lit était parfait, que la fin du monde n'avait même pas lieu d'être, que Noah était même agréable au réveil ! Des miracles s'opéraient tous les jours, à chaque fois un peu plus surprenant que la veille. Cette vie, la petite brune aurait pu l'épouser cent fois, milles fois, comparé à ce qu'elle laissait derrière. Elle n'avait plus faim, ni soif, ni sommeil. Elle s'épanouissait doucement mais sûrement chez le norvégien qui les avait accueilli, son petit miracle tant espéré.
La route passa rapidement, jusqu'à ce que Dwight coupe le moteur et ne les invite à descendre. La petite brune ne se fit pas prier, se mettant sur ses jambes dès qu'elle sortit du véhicule. Son arme à portée, entre ses mains, un sac sur le dos qui contiendrait probablement une partie du butin, elle fit une queue de cheval assez haute pour ne pas être embêté par ses cheveux lors de cette petite expédition. Prenant la tête du groupe, avançant d'un pas rapide et motivé, suivi de près par ses compères, elle se tourna finalement vers eux :
Dean a fait une liste de ce qu'il fallait ? demanda-t-elle doucement en se tournant vers les deux autres. Et si oui, est-ce que sa liste est lisible ou pas ?
Les rumeurs sur l'écriture des médecins n'étaient plus à vérifier. Elle en avait consulté quelques uns lorsqu'elle en avait eu besoin avant tout ça, et avait été assez fasciné par les pharmaciens qui arrivaient à décrypter cette langue étrange qu'était celle des toubib. Des vagues, de traits, des points placés à cinquante kilomètres (à peine exagéré) et des noms plus compliqués les uns que les autres. Elle se doutait que Dean n'était pas assez courageux pour les accompagner jusque là, même s'ils auraient eu besoin de ses talents en déchiffrage de sa propre écriture.
A défaut de Dean, ils pourraient compter sur la chance. Un hopital tombé depuis un moment, déserté depuis autant de temps, vidé probablement de sa vie. Ni Noah, ni elle, n'avaient eu l'idée de l'approcher avant. Pas avec ce qu'ils avaient comme matos à l'époque. Mais avec Dwight, tout semblait possible. Avec un peu de chance et une bonne organisation, ils devraient pouvoir s'en tirer à bon compte. Tout du moins, Levia attendait un nouveau miracle, aussi leva-t-elle les yeux au ciel en adressant un sourire. Elle comptait sur Lui, mais si aujourd'hui il décidait de se reposer, elle pouvait aussi comprendre. A défaut, elle compterait au moins sur Noah.
Ils avancèrent jusqu'à l'accès des urgences, fermés par une grille. Tous trois se plantèrent devant, jusqu'à ce que la petite brune ne regarde un peu plus le tout : l'endroit semblait parfaitement abandonné depuis longtemps, les véhicules traînaient ça et là, mais l'entrée était visible. Pas un chat, pas un bruit, rien du tout. Les morts au sol semblaient bien morts, ce qui était une « bonne » nouvelle. Elle se tourna et vit un monticule suspect non loin, noirâtre également, comme si un bucher avait eu lieu là. La brune ne réalisa pas l'horreur de ce que ça signifiait, sans doute trop naïve pour y croire.
Allons y.
Elle fit glisser la grille pour leurs laisser un accès. Une fois les trois à l'intérieur, elle referma derrière elle par réflexe. Aucune envie que tout Seattle s'invite à la boom qu'elle organisait.
C-C-Combo des mauvaises expressions enchaînées à la suite ! Levia était en forme ce matin pour dire des conneries, elle avait bien dormi fallait dire. Chez Dwight, tout allait à merveille, elle avait l'impression que son lit était parfait, que la fin du monde n'avait même pas lieu d'être, que Noah était même agréable au réveil ! Des miracles s'opéraient tous les jours, à chaque fois un peu plus surprenant que la veille. Cette vie, la petite brune aurait pu l'épouser cent fois, milles fois, comparé à ce qu'elle laissait derrière. Elle n'avait plus faim, ni soif, ni sommeil. Elle s'épanouissait doucement mais sûrement chez le norvégien qui les avait accueilli, son petit miracle tant espéré.
La route passa rapidement, jusqu'à ce que Dwight coupe le moteur et ne les invite à descendre. La petite brune ne se fit pas prier, se mettant sur ses jambes dès qu'elle sortit du véhicule. Son arme à portée, entre ses mains, un sac sur le dos qui contiendrait probablement une partie du butin, elle fit une queue de cheval assez haute pour ne pas être embêté par ses cheveux lors de cette petite expédition. Prenant la tête du groupe, avançant d'un pas rapide et motivé, suivi de près par ses compères, elle se tourna finalement vers eux :
Dean a fait une liste de ce qu'il fallait ? demanda-t-elle doucement en se tournant vers les deux autres. Et si oui, est-ce que sa liste est lisible ou pas ?
Les rumeurs sur l'écriture des médecins n'étaient plus à vérifier. Elle en avait consulté quelques uns lorsqu'elle en avait eu besoin avant tout ça, et avait été assez fasciné par les pharmaciens qui arrivaient à décrypter cette langue étrange qu'était celle des toubib. Des vagues, de traits, des points placés à cinquante kilomètres (à peine exagéré) et des noms plus compliqués les uns que les autres. Elle se doutait que Dean n'était pas assez courageux pour les accompagner jusque là, même s'ils auraient eu besoin de ses talents en déchiffrage de sa propre écriture.
A défaut de Dean, ils pourraient compter sur la chance. Un hopital tombé depuis un moment, déserté depuis autant de temps, vidé probablement de sa vie. Ni Noah, ni elle, n'avaient eu l'idée de l'approcher avant. Pas avec ce qu'ils avaient comme matos à l'époque. Mais avec Dwight, tout semblait possible. Avec un peu de chance et une bonne organisation, ils devraient pouvoir s'en tirer à bon compte. Tout du moins, Levia attendait un nouveau miracle, aussi leva-t-elle les yeux au ciel en adressant un sourire. Elle comptait sur Lui, mais si aujourd'hui il décidait de se reposer, elle pouvait aussi comprendre. A défaut, elle compterait au moins sur Noah.
Ils avancèrent jusqu'à l'accès des urgences, fermés par une grille. Tous trois se plantèrent devant, jusqu'à ce que la petite brune ne regarde un peu plus le tout : l'endroit semblait parfaitement abandonné depuis longtemps, les véhicules traînaient ça et là, mais l'entrée était visible. Pas un chat, pas un bruit, rien du tout. Les morts au sol semblaient bien morts, ce qui était une « bonne » nouvelle. Elle se tourna et vit un monticule suspect non loin, noirâtre également, comme si un bucher avait eu lieu là. La brune ne réalisa pas l'horreur de ce que ça signifiait, sans doute trop naïve pour y croire.
Allons y.
Elle fit glisser la grille pour leurs laisser un accès. Une fois les trois à l'intérieur, elle referma derrière elle par réflexe. Aucune envie que tout Seattle s'invite à la boom qu'elle organisait.
- Casey Maverick-Summer
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Re: Can't Kill Us
Ven 12 Aoû 2016 - 0:07
Merci Google Trad. Lâcha fermement Noah avant de croiser le regard de Dwight en levant les yeux au ciel. Ca faisait pas 4 minutes 22 secondes qu'ils étaient arrivés, qu'il regrettait déjà d'être venu. Pourquoi il s'était pas contenté de rester au bled au juste ? Ah, oui. Parce qu'il y avait les marmots, les oeillades d'un des jumeaux sur Nathaniel qui l'exaspérait, et la mère de ce dernier qui n'avait pas apprécié ce fameux matin ou il s'était levé la gueule en vrac avec un des strings de la dame encore accroché sur la gueule.
Mais dans tous les cas, il aurait été mieux loin, dans un coin, et tout seul bordel de merde.
Concernant l'écriture des toubib, le paléontologue récupéra la petite note qu'avait laissé le doc, plissant à peine les yeux pour comprendre l'écriture.
Ouais il à écrit médicaments quoi... Soupira t-il légèrement, haussant les épaules alors que Levia leur ouvrait la porte jusqu'à l'intérieur du batiment. Agrippant fermement la crosse de son arme, il laissa Dwight et la brune entrer, refermant la marche en baissant le regard en direction de l'ancien bûcher. L'endroit avait beau être désert, il ne put s'empêcher de frissonner légèrement en entrant dans les lieux qui avaient un air lugubre. Bien que les couloirs ne fassent qu'écho de leur propre pas, le brun ne put s'empêcher de sentir ses muscles se crisper. Et si ils n'étaient seuls ? Avec le nombre d'infectés qu'ils avaient pu croiser depuis le début, il s'imaginait parfaitement l'archétype de l'ex infirmière sexy qui allait lui tomber sur la gueule avec sa peau décomposée et ses fringues en lambeaux tiens.
D'ailleurs, il n'eut pas le temps d'en penser d'avantage qu'un léger râle lui fit tourner la tête pour se retrouver à faire connaissance avec Jo l'handicapé. Enfin... Sans doute un type qui avait été mordu et attaché à un fauteuil roulant, meilleure idée du monde. Faisant signe aux deux autres de continuer la marche, il asséna un violent coup de couteau dans la tempe du rôdeur, atteignant le cerveau alors que la créature s'affalait sur son fauteuil.
C'est vraiment une bonne grosse vie de merde... Râla t-il dans sa barbe, essuyant la lame de son couteau sur la chemise du mort avant de reprendre la marche pour suivre le duo.
Bon... On commence par quoi, les cachetons ou les désinfectants là ?
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Re: Can't Kill Us
Mar 23 Aoû 2016 - 16:57
Michaela n'avait qu'une hâte. Celle de rentrer au commissariat, le véhicule plein, pour afficher ce sourire satisfait qu'elle savait si bien arborer. Ce petit air fier et supérieur qu'elle prendrait en montrant ce qu'elle était capable de faire sans l'assistance d'un homme. Parce que depuis le début de toute cette merde, les hommes ne se sentaient clairement plus pisser. Leur petit côté protecteur s'était exacerbé à la limite du risible. En toute honnêteté, Michaela ne pouvait pas dire que cela la dérangeait absolument. Après tout c'était quand même agréable de voir ces hommes prêts à passer en premier pour assurer la sécurité de ses jolies fesses. Et parfois ça la gonflait royalement. Parce qu'elle savait très bien de quoi elle était capable. Et survivre était dans ses cordes.
C'était en grand partie pour cela que l'humeur de la brune était au beau fixe. Ce qui n'était pas le cas de sa coéquipière qui restait concentrée et sérieuse, comme à son habitude.« On verra bien qui prendra l'apéro ce soir. » Dit elle avant que les deux jeunes femmes se mettent en mouvement. Cette fois, elle laissa Daphne passer la première. Après tout, c'était elle qui connaissait les lieux et si elles voulaient être le plus efficace possible, il fallait se rendre à l'essentiel dès le début. Toujours avec sa démarche nonchalante, Michaela progressa dans ce qui restait de cette salle de traitement. Et lorsque le médecin s'arrêta pour pointer un cadavre au sol, l'analyste se mit à rire.« Pas étonnant qu'il soit dans cet état. » Rajouta la brune, un sourcil levé et en se désintéressant du mort aussi rapidement qu'elle s'en était approché.
Vu que l'endroit était calme et qu'aucun mordeur ne semblait vouloir leur tenir compagnie, Michaela se détacha un peu de Daphne pour aller fouiner plus loin. Elle se dirigea en premier lieu vers un petit meuble médical en acier. Les petits tiroirs renfermaient, d'ordinaires, le matériel basique dont la brune ignorait complètement le nom. D'un coup sec, elle l'ouvrit et découvrit une petite pile d'abaisses langues, de seringues et d'aiguilles, le tout plastifié au fond d'une petite cuve en métal.« Bonjour vous... » Dit elle avec une voix suave, en parlant au petit trésor qu'elle venait de trouver. En tournant la tête, elle attira l'attention de Daphne en sifflant un coup puis, le matériel levé pour le montrer au médecin, elle se mit en mouvement qu'une fois la confirmation que le tout était assez intéressant pour elle.
Un genou au sol, elle attrapa les piles à la volée pour les enfoncer dans son sac. Une fois sa mission réussie, elle revint vers Daphne.« On va déjà charger ça dans la bagnole. Et on passe à l'autre bâtiment. » Sans attendre de réponse, l'analyste se fraya un chemin entre les lits abandonnés pour retourner jusqu'à la voiture, laissant le soin à Daphne de la suivre. Une fois le sac vidé dans les caisses qu'elles avaient prévu pour, installées sur les sièges arrières, Michaela attrapa l'une des armes que lui avait confié Adam et passa la sangle autour de ses épaules.« Tu m'as parlé du bâtiment où se trouvait toute la pharmacie. » D'un coup de menton, elle désigna l'autre bout du parking.« Je suppose que tu parlais de celui là ? » Traverser le parking voulait dire passer entre les tentes ou, passer devant l'ancien camion de don du sang qui était abandonné et ouvert.« Tu devrais prendre un truc supplémentaire. J'vais pas te faire un dessin de l'état dans lequel ça doit être à l'intérieur. » Et par "un truc", Michaela parlait bien évidemment d'armes.
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Re: Can't Kill Us
Jeu 25 Aoû 2016 - 16:47
Oui, il était parfaitement à sa place. Dévoré par ce qu’il n’avait su ni comprendre, ni combattre. Daphne avait fait les deux ; c’était le remède qui lui posait encore problème. Sans doute parce qu’elle ne cherchait plus depuis un moment. S’émancipant de Michaela, elle se pencha sur les caisses pharmaceutiques renversées le soir du drame. Avec une mine de dépit, l’urgentiste découvrit les paquets de seringues piétinées, brisées, et donc parfaitement inutilisables. Bien entendu, les aiguilles n’étaient pas dans un meilleur état.
Heureusement, les morts n’étaient pas des maniaques du rangement. Alors rien n’avait fondamentalement bougé depuis son dernier passage dans cette tente et elle savait où chercher. Allant méthodiquement de caisses métalliques en placard d’acier, Daphne dégota largement de quoi faire plaisir. Gants en latex, pansements, Stéthoscopes, et même quelques thermomètres. Quand sa complice siffla pour lui montrer ses trouvailles, elle leva un pouce pour indiquer que ça allait. De toute façon, il ne fallait se priver de rien. A une ère comme celle-ci, la médecine généraliste leur servirait autant que de savoir intervenir sur une plaie par balle.
Avant de suivre Michaela, la doyenne du duo tenta sa chance ailleurs, mais impossible de mettre la main sur des bandages, des attèles, ou plus de pansements. Dans un sens, c’était normal : cette tente ne servait pas de stockage à proprement parler, le gros du matériel était conservé dans le bâtiment central – avec tout ce qui était pharmaceutique. Impossible d’y couper, même s’il était probable que des mordeurs soient restés coincés à l’intérieur.
-C’est celui-là, oui , répondit Daphne après avoir vidé ses trésors dans la voiture, on devrait y trouver aussi plus de petits matériel. Dans la tente, ça transitait surtout. On emmenait quelques caisses ici pour apporter les soins et ne pas se retrouver à devoir traverser le parking dès qu’on était à court. Mais le stockage, c’était là-bas.
Elle désigna le même bâtiment que Michaela du bout de sa machette et consentit, sous ses conseils, à prendre une arme plus lourde en plus. Ce n’était pas trop son truc. Elle avait appris, mais quand il était question de pouvoir être mobile, son petit calibre restait plus agréable à transporter que ce qu’elle se passait en bandoulière. Mais soit : ses « anciens collègues » étaient peut-être plus nombreux, et plus vivaces, que prévu là-dedans.
Les portières claquèrent à nouveau, peut-être un peu trop fort. Le silence surnaturel rendait le moindre bruit incroyablement exagéré. A choisir, le médecin préférait ne pas s’aventurer entre les tentes. La visibilité était un peu plus clair en passant devant le camion de don du sang abandonné, même si cela signifiait également être un peu plus exposées. Au bout de quelques pas, un bruit attira son attention. Un peu comme une paire de ciseau qui glisse et chute sur le sol.
Daphne ralentit l’allure. Elle aurait voulu croire à un hasard, voire une hallucination auditive, mais un râle de fond succéda à cette entrée en matière. Un cadavre sortait maladroitement du camion, la gorge arrachée à coup de dents, le garrot encore serré autour de son bras. Ses yeux blancs insensibles à la lueur du jour s’écarquillèrent à la vue des deux femmes, tandis qu’il poussait un grognement auquel deux collègues répondirent en écho. Un militaire et un jeune infirmier dont la trentenaire avait oublié le nom. Ils venaient des tentes boudées par les vivantes, lorgnant sur leur chair fraîche.
Trois… ça restait gérable, à condition que ça ne soit pas annonciateur d’une meute plus importante. Sans état d’âme, l’aînée balança férocement un coup de machette à l’ancien patient. Raté. La mâchoire inférieure se décrocha sous le choc, les os ramollis par des mois de putréfaction, mais la chimère ne fit que tituber bêtement. Daphne ne se laissa pas impressionner par le fluide noirâtre qui s’écoula du visage mutilé, ni par la dentition rattachée à la tête par un pauvre filament de peau morte. Elle asséna un autre coup, s’appliquant cette fois à entamer le cerveau, et délogea sa lame d’un coup sec. Juste à temps pour venir se positionner aux côtés de sa complice, en proie aux deux autres macchabés.
Heureusement, les morts n’étaient pas des maniaques du rangement. Alors rien n’avait fondamentalement bougé depuis son dernier passage dans cette tente et elle savait où chercher. Allant méthodiquement de caisses métalliques en placard d’acier, Daphne dégota largement de quoi faire plaisir. Gants en latex, pansements, Stéthoscopes, et même quelques thermomètres. Quand sa complice siffla pour lui montrer ses trouvailles, elle leva un pouce pour indiquer que ça allait. De toute façon, il ne fallait se priver de rien. A une ère comme celle-ci, la médecine généraliste leur servirait autant que de savoir intervenir sur une plaie par balle.
Avant de suivre Michaela, la doyenne du duo tenta sa chance ailleurs, mais impossible de mettre la main sur des bandages, des attèles, ou plus de pansements. Dans un sens, c’était normal : cette tente ne servait pas de stockage à proprement parler, le gros du matériel était conservé dans le bâtiment central – avec tout ce qui était pharmaceutique. Impossible d’y couper, même s’il était probable que des mordeurs soient restés coincés à l’intérieur.
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Elle désigna le même bâtiment que Michaela du bout de sa machette et consentit, sous ses conseils, à prendre une arme plus lourde en plus. Ce n’était pas trop son truc. Elle avait appris, mais quand il était question de pouvoir être mobile, son petit calibre restait plus agréable à transporter que ce qu’elle se passait en bandoulière. Mais soit : ses « anciens collègues » étaient peut-être plus nombreux, et plus vivaces, que prévu là-dedans.
Les portières claquèrent à nouveau, peut-être un peu trop fort. Le silence surnaturel rendait le moindre bruit incroyablement exagéré. A choisir, le médecin préférait ne pas s’aventurer entre les tentes. La visibilité était un peu plus clair en passant devant le camion de don du sang abandonné, même si cela signifiait également être un peu plus exposées. Au bout de quelques pas, un bruit attira son attention. Un peu comme une paire de ciseau qui glisse et chute sur le sol.
Daphne ralentit l’allure. Elle aurait voulu croire à un hasard, voire une hallucination auditive, mais un râle de fond succéda à cette entrée en matière. Un cadavre sortait maladroitement du camion, la gorge arrachée à coup de dents, le garrot encore serré autour de son bras. Ses yeux blancs insensibles à la lueur du jour s’écarquillèrent à la vue des deux femmes, tandis qu’il poussait un grognement auquel deux collègues répondirent en écho. Un militaire et un jeune infirmier dont la trentenaire avait oublié le nom. Ils venaient des tentes boudées par les vivantes, lorgnant sur leur chair fraîche.
Trois… ça restait gérable, à condition que ça ne soit pas annonciateur d’une meute plus importante. Sans état d’âme, l’aînée balança férocement un coup de machette à l’ancien patient. Raté. La mâchoire inférieure se décrocha sous le choc, les os ramollis par des mois de putréfaction, mais la chimère ne fit que tituber bêtement. Daphne ne se laissa pas impressionner par le fluide noirâtre qui s’écoula du visage mutilé, ni par la dentition rattachée à la tête par un pauvre filament de peau morte. Elle asséna un autre coup, s’appliquant cette fois à entamer le cerveau, et délogea sa lame d’un coup sec. Juste à temps pour venir se positionner aux côtés de sa complice, en proie aux deux autres macchabés.
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Re: Can't Kill Us
Ven 26 Aoû 2016 - 10:18
Dwight souriait bêtement, il était plutôt fier de lui. Évidemment, il n’allait rien dire de plus. Il devait être sur leurs gardes maintenant qu’il était entré dans l’enceinte du bâtiment. Il ne savait pas ce qui c’était passé ici au début de l’épidémie, mais la présence de sjeler ne l’étonnerait pas. Il y en avait simplement partout, aucun endroit n’avait été épargné sauf si des humaines y étaient venues faire le ménage. Le véritable problème c’était de savoir depuis combien de temps ils étaient morts s’il trouvait des cadavres sur leurs chemins.
Les deux autres étaient en train de débattre sur l’écriture de Dean ce qui eut pour résultat de le faire sourire. Dans ses souvenirs il n’écrivait pas si mal que ça, du moins il avait connu des médecins avec une écriture bien plus moche. Lui-même, il n’écrivait pas si mal que ça.
- Noah ne fait pas genre tu n’as pas compris, on c’est tout que les médecins sont illisible. Me semble que Dean a fait l’effort d’écrire correctement et que Cody a supervisé.
Il ne savait vraiment pas bosser l’un sans l’autre les jumeaux c’était ce qui leurs donnait un petit côté attachant. Du moins c’est ce qu’il essayait plus ou moins de se convaincre. Il regardait les bâtiments autour de lui et ne savait pas par quoi il devait commencer. L’endroit était vaste, mais il espérait qu’il trouverait qu’il ne tomberait pas sur une plus grosse mauvaise surprise que la victime de Noah.
- Je pense que le plus simple c’est d’entrer dans le premier bâtiment et de voir ce qu’on y trouve. Je ne connais pas les lieux et je ne sais pas comment il a été aménagé.
Oui clairement, il ne servait à rien. Il les avait emmenés jusqu’ici ce qui était déjà pas mal. Il savait aussi que c’était un centre médical avant. C’était sans doute déjà assez pratique de savoir qu’ils n’avançaient pas à tâtons. Il regarda autour de lui, mais ne remarquait rien d’inhabituel. Il avait l’impression de louper un truc sans savoir de quoi il était question.
Le premier bâtiment qu’il trouvait était sur sa gauche. Il entrouvrit la porte et observa un instant avant de pénétrait dans l’endroit. Il était parfaitement sur ses gardes ne sachant pas sur quoi il allait tomber. Il fit un signe aux deux autres resté dehors avant de s’enfoncer un peu plus dans la pièce. Il espérait que les deux autres l’avaient bien suivie.
- J’ai l’impression que l’endroit servait de pharmacie avant. On est plutôt bien tombé.
Il parlait tout bas pour ne pas alerter quoi que ce soit qui pourrait se trouver dans les alentours. Il commençait à chercher autour de lui pour regarder ce qu’ils pourraient récupérer. Fouiller l’endroit allait sans doute être assez long et fastidieux, mais il fallait bien s’y mettre. Ils étaient venus de loin pour ça, il n’était pas temps de faire le flémard. Pendant un instant, il se demandait s’il ne valait mieux pas explorer un peu plus le secteur avant de prendre des choses.
- On explore un peu avant de se remplir les poches histoire de ne pas se faire surprendre ?
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Re: Can't Kill Us
Sam 27 Aoû 2016 - 18:51
Ouais, faisons ça...
Levia regarda Dwight avec un sourire. Jusqu'ici, elle les avait talonné de près, prenant soin de refermer la porte derrière elle. Faire le tour était de toute façon indispensable pour ne pas tomber sur une surprise de mauvaise augure qui leur ferait perdre du temps et qui pourrait les mettre en danger. Etrangement, la jeune femme s'était remise dans les mêmes conditions que lorsque Noah et elle avaient passé un temps fou à l'extérieur, sans pouvoir trouver un abri viable. Ils avaient l'un l'autre pour survivre, mais ça n'empêchait pas que les choses n'étaient pas toujours simples.
La vigilance était donc le maître mot. Et si Dwight était un type qui avait l'habitude de sortir, il n'était pas trop au fait avec ce qui pouvait arriver dans Seattle. Il avait pris conscience que le monde était fou, mais pas à quel point il était sans dessus-dessous à l'intérieur même des grandes villes. Plus rien n'avait de sens ici, et plus on s'éloignait des lieux où des humains avaient massivement vécus, mieux c'était pour la santé mentale de tous. Sauf que maintenant qu'ils étaient en plein dans un guêpier, Levia avait repris ses bons vieux réflexes qui lui avaient sauvé la vie au bas mots cinquante fois.
Avec son arme, elle fit le tour. Prête à assener à la première créature venant un bon coup de crosse dans le crâne. Si elle avait un doigt sur la gachette par sécurité, elle avait aussi sorti son poignard pour ne pas avoir à gâché de munition bêtement. S'il y avait moyen d'économiser, elle ne cracherait pas dessus. Les cartouches étaient devenues aussi précieuses que de la nourriture, des médicaments ou de l'eau. Elle, croyante et pratiquante, ne s'était pas attendue à un jour devoir tenir une arme dans ses mains et savoir s'en servir comme s'il s'agissait du prolongement de son propre bras...
Elle s'approcha simplement d'une autre porte, qui menait vers l'extérieur, la poussant légèrement pour voir si elle était ouverte. La porte ne fit aucun bruit, mais en l'ouvrant elle perçut les sons du dehors. Des grognements, et des bruits suspects qui attirèrent son attention. Elle referma par réflexe, et essuya d'un revers de manche la vitre salit de la pharmacie. Les yeux rivés vers l'extérieur, elle aperçut deux formes, deux silhouettes, à la démarche trop sûre pour être des rôdeurs. Levia en eut un frisson de surprise. Silhouettes menues, des femmes.
Armées, évidemment.
Les gars, y'a... Elle s'étrangla à moitié en se rendant compte que personne ne pourrait la comprendre si elle parlait en hébreu. Elle secoua la tête et se reprit immédiatement, se tournant par la même vers ses deux partenaires : Y'a des gens.
Des, c'était vague. « Deux femmes » précisa-t-elle ensuite. Mais c'était tout ce qu'elle pouvait voir, elle ne pouvait pas deviner s'il y en avait plus planqué quelque part, ou non. Et elle n'était pas persuadée d'avoir envie de le savoir finalement... Elle n'aimait pas trop ce genre de rencontre, pour simple et bonne raison qu'à part pour Dwight, Noah et elle n'avaient eu que des mauvaises surprises en la matière.
Levia regarda Dwight avec un sourire. Jusqu'ici, elle les avait talonné de près, prenant soin de refermer la porte derrière elle. Faire le tour était de toute façon indispensable pour ne pas tomber sur une surprise de mauvaise augure qui leur ferait perdre du temps et qui pourrait les mettre en danger. Etrangement, la jeune femme s'était remise dans les mêmes conditions que lorsque Noah et elle avaient passé un temps fou à l'extérieur, sans pouvoir trouver un abri viable. Ils avaient l'un l'autre pour survivre, mais ça n'empêchait pas que les choses n'étaient pas toujours simples.
La vigilance était donc le maître mot. Et si Dwight était un type qui avait l'habitude de sortir, il n'était pas trop au fait avec ce qui pouvait arriver dans Seattle. Il avait pris conscience que le monde était fou, mais pas à quel point il était sans dessus-dessous à l'intérieur même des grandes villes. Plus rien n'avait de sens ici, et plus on s'éloignait des lieux où des humains avaient massivement vécus, mieux c'était pour la santé mentale de tous. Sauf que maintenant qu'ils étaient en plein dans un guêpier, Levia avait repris ses bons vieux réflexes qui lui avaient sauvé la vie au bas mots cinquante fois.
Avec son arme, elle fit le tour. Prête à assener à la première créature venant un bon coup de crosse dans le crâne. Si elle avait un doigt sur la gachette par sécurité, elle avait aussi sorti son poignard pour ne pas avoir à gâché de munition bêtement. S'il y avait moyen d'économiser, elle ne cracherait pas dessus. Les cartouches étaient devenues aussi précieuses que de la nourriture, des médicaments ou de l'eau. Elle, croyante et pratiquante, ne s'était pas attendue à un jour devoir tenir une arme dans ses mains et savoir s'en servir comme s'il s'agissait du prolongement de son propre bras...
Elle s'approcha simplement d'une autre porte, qui menait vers l'extérieur, la poussant légèrement pour voir si elle était ouverte. La porte ne fit aucun bruit, mais en l'ouvrant elle perçut les sons du dehors. Des grognements, et des bruits suspects qui attirèrent son attention. Elle referma par réflexe, et essuya d'un revers de manche la vitre salit de la pharmacie. Les yeux rivés vers l'extérieur, elle aperçut deux formes, deux silhouettes, à la démarche trop sûre pour être des rôdeurs. Levia en eut un frisson de surprise. Silhouettes menues, des femmes.
Armées, évidemment.
Les gars, y'a... Elle s'étrangla à moitié en se rendant compte que personne ne pourrait la comprendre si elle parlait en hébreu. Elle secoua la tête et se reprit immédiatement, se tournant par la même vers ses deux partenaires : Y'a des gens.
Des, c'était vague. « Deux femmes » précisa-t-elle ensuite. Mais c'était tout ce qu'elle pouvait voir, elle ne pouvait pas deviner s'il y en avait plus planqué quelque part, ou non. Et elle n'était pas persuadée d'avoir envie de le savoir finalement... Elle n'aimait pas trop ce genre de rencontre, pour simple et bonne raison qu'à part pour Dwight, Noah et elle n'avaient eu que des mauvaises surprises en la matière.
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