Re: Tout mon capharnaüm
Mer 30 Sep 2020 - 15:56
De l'autre côté du miroir, les
- Fondateur
- Survivor
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Tout mon capharnaüm
Mar 3 Nov 2020 - 11:15
Lokisdóttir
Prénom(s) : Isalín
Âge : très bientôt 17 ans
Date de naissance : 7 décembre 2003
Lieu de naissance : Reykjavik
Nationalité : Islando-américaine
Groupe : The Haven
Ancien métier : écolière et patineuse olympique en devenir
Célébrité : Alice Pagani
Obstinée
Fidèle
Courageuse
Réactive
Susceptible
Introvertie
Têtue
Boudeuse
Être élevée par une ancienne sportive professionnelle, ça forge le caractère. Ça a rendu Isalín obstinée, du genre à ne jamais lâcher ses objectifs et à vouloir les atteindre coûte que coûte. C’est sans doute ce trait de caractère qui est à la base de son audace et de son courage : elle n’a pas peur de tenter des choses qu’elle ne connait pas, ni d’affronter ses peurs pour y parvenir. Malheureusement, à certains moments, elle confond aussi le courage avec la témérité propre à l’adolescence. Tenter le diable, pour se prouver qu'elle est plus habile que lui. Et jusqu’à maintenant, les problèmes ne l’ont jamais attrapée…
Isalín est aussi du genre non seulement susceptible quand on la critique ou qu’on la contredit – car elle déteste qu’on essaye de la faire changer d’avis – mais en plus elle a tendance à facilement bouder. Ça passe vite, c’est comme une bonne averse dans les caraïbes, mais ça peut la rendre irritante dans ces moments-là – et un peu vulgaire. Autrement, c’est une fille discrète, introvertie même. Le coffre-fort pour la faire s’ouvrir est difficile à craquer.
De bonne nature néanmoins, elle est fidèle avec les gens, encore plus avec ses proches et sur le terrain, elle est réactive : pas le style à rester figer devant une situation. Elle percute, elle encaisse, elle enchaine. Elle a grandi dans ce monde, elle le connait, elle l’a adoptée, elle n’en a plus vraiment peur. On est forgé par son adolescence… et la sienne, et l’a passée sur les routes d’un monde détruit.
A trois tatouages : un triangle dans la nuque, un croissant de lune noire dans le creux de l’épaule droite et deux grands origamis sur le bras. Pour être honnêtes, ils n’ont pas vraiment de signification : elle les a piochés au hasard dans un catalogue qu’avait Stan, le tatoueur qui les lui a faits. Mais maintenant, ils lui rappellent cette époque…
En équipement, elle a un couteau de survie comme arme blanche et son arme à feu, un banal semi-automatique, a été confié à l’armurerie du camp. Sinon, elle adore les converses et en use de paires et des paires ! Elle possède aussi un sac-à-dos délavé, avec des pins, des cadenas, des chaînettes accrochés dessus, comme des gri-gris.
Isalín nait le 7 décembre 2003 à Reykjavik, en Islande. Son père, Loki, est un local, employé tout à fait ordinaire d’une petite banque. Sa mère, Louise, est une américaine, ancienne patineuse, souvent dans les grandes compétitions internationales mais jamais sacrée. La rencontre s’était faite par hasard : un premier voyage en Islande la fait tomber amoureuse du pays, un second voyage l'a fait chavrier pour cet homme qui a osé l’aborder dans un musée.
Isalín grandit avec cette double culture, entre l’anglais et l’islandais, entre un continent gigantesque et une île mystique, entre l'extravagance et la discrétion feutrée. Fortement influencée par sa mère, elle est très tôt nourrie au patinage. Elles regardent des compétitions ensemble, Louise lui détaille les figures, lui parle de la légende Sonja Henie et de la sensation de liberté, lorsqu’elle filait sur la glace. En 2006, l'ancienne sportive olympique est reconvertie comme employée d’une entreprise de téléphonie. C’est moins fun, c’est sûr.
Dès l’année 2009, la gamine commence la gymnastique, l’année suivant, elle est mise au patinage. Sa mère n’est pas sévère, ni ne la pousse dans ses retranchements, mais elle a visiblement des attentes inavouées à son sujet. Elle attache beaucoup d’importance à la scolarité d’Isalín, mais veille aussi à ce qu’elle progresse dans ses activités sportives. Très vite – certains accuseront la génétique – l’enfant montre un talent naturel pour la glisse. Ses entrainements se poursuivent, s’intensifient un peu et en 2012 – à même pas 10 ans – elle remporte un championnat national de sa catégorie.
Pour qu’elle puisse continuer à se consacrer à son entrainement au patinage Isalín cesse la gymnastique qu’elle faisait en parallèle. Sa mère prend un travail à mi-temps, en soirée, et l’inscrit aux cours par correspondance. Ainsi, elle peut compléter les séances en club de sa protégée de sa propre expérience. Le programme de la journée est stricte et rôdé. Sur les heures d’ouverture au public, la petite continue de patiner avec Louise, puis rentre avec elle pour ses devoirs. Ça lui manque, parfois, de ne plus avoir de camarade de son âge avec lesquels papoter, jouer, sociabiliser. Ceux du club sont gentils, bien sûr, mais ce n'est pas pareil. Quand on est doué, on attire forcément un peu de la jalousie qui va avec et tous les jours ne sont pas drôles.
En 2013, elle remporte à nouveau le championnat national et ses professeurs lui suggèrent de s’inscrire au championnat Novice de la fédération internationale de patinage. Ce qu’elle fait, bien évidemment. En 2014, elle concourt sur Philharmonics d’Agnes Obel en programme court et sur l’allegretto de la 7è de Beethoven pour le programme long. Isalín décroche une encourageante place de cinquième mondial qui convainc ses parents de sauter un pas difficile…
Miles, le frère ainé de Louise habite à Winthrop, dans l’état de Washington aux USA. Il y a une patinoire là-bas et Arnold Stanford, coach talentueux, a accepté de prendre à son compte la formation de la gamine à condition qu'elle emménage dans son état. En septembre 2015, elle commencera donc une nouvelle année dans un pays qu’elle ne connait qu’à travers ses séjours en vacances. Ses paents l'appellent tous les jours et projettent déjà de venir la voir à toutes les occasions possibles. Elle a 11 ans – presque 12 – ce qui lui laisse trois ans pour se mettre au niveau et participer aux J.O de 2018.
• 15 novembre 2015 – le gymnase, Winthrop
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Son oncle ne répondit pas tout de suite, il tendait le cou pour voir à l’autre bout du gymnase, l’attroupement de réfugiés qui se pressait autour des longues tables sur tréteaux montées par l’armée. Les voix montaient et les soldats peinaient de plus en plus à contenir la cinquantaine de protestataire. Isalín avait été tirée de son sommeil d’enfant. Elle se redressa en se frottant les yeux, bailla et s’assit en tailleur sur son lit de camp.
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La gamine sentit dans sa voix qu’il était inquiet mais se recoucha tout de même. Ça faisait maintenant trois semaines qu’ils étaient là. Lorsque la situation s’était dégradée, ici comme dans les grandes villes de l’état, son oncle l’avait emmenée dans ce camp où l’armée réunissait la population de leur quartier. Mallory et Eva, respectivement la tante et la cousine d’Isalín, étaient censées les rejoindre. Elles n’étaient jamais arrivées…
- QU’EST-CE QUE VOUS FAITES ?!
BLAM.
La déflagration la glaça jusqu’au sang, un cri presque unanime secoua la foule, puis un silence glacé. La voix ferme d’un homme s’éleva dans les airs et même en essayant de ne pas l’entendre, l’enfant capta absolument tout.
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Un autre blanc suivit ces déclarations, sinon un bruissement de murmures pétrifiés.
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• 22 décembre 2015 – le gymnase, Winthrop
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Sur ces mots, elle avait terminé ses étirements. Sur la petite partie du grand gymnase qui n’était pas aménagé pour la vie en communauté, elle s’entrainait tous les jours. Son toe loop et son salchow étaient irréprochables désormais. Elle voulait aborder des sauts plus compliqués et puisque son coach n’était pas là, elle tenait à lui montrer qu’elle n’avait pas perdu pendant cet… isolement prolongé.
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Elle poussa un soupir et observa son interlocuteur. Il avait une bouille ronde, amusante, et des cheveux en vrac. Il s’appelait Lenny. Son oncle n’arrêtait pas de lui dire qu’il était gentil, probablement pour l’obliger à lui adresser la parole. Sa nièce, elle, le trouvait soulant.
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Le blondinet la contempla avec des yeux ronds, ouvrit la bouche, la referma et s’enfuit. Ce soir là, Isalín s’était faite remonter les bretelles par son oncle et avait dû présenter ses excuses. Mais après, elle n’arriva pas à trouver le sommeil. Ce que lui avait dit Lenny la travaillait beaucoup. Le patinage, c’était toute sa petite vie de 12 ans. Que ferait-elle sans ça ? Et surtout : que lui dirait de faire sa maman à elle justement ? Elle lui dirait de s’accrocher, probablement. De poursuivre ses rêves. Sa maman lui manquait… et son papa aussi.
• Février 2016 – la fuite, Winthrop
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A perdre haleine, ils galopaient dans les rues poursuivis par des monstres. Un engrenage infernal. Le manque de nourriture avait provoqué une mutinerie, la mutinerie avait engendré des coups de feu et les coups de feu avaient attiré… ces choses. Avaient, ils n’étaient qu’une rumeur, un bruissement qui circulaient entre les rescapés. Maintenant, ils étaient réels et ils étaient terrifiants. Ils étaient six à avoir pris cette direction : Miles, Isalín, Lenny, Maggie – la maman de Lenny, Doris et Marlon.
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Effectivement, la meute de charognes se rapprochait. Ils plongèrent donc dans la rivière, si froide qu’Isalín eut l’impression que ses membres se paralysaient, et traversèrent à la nage. La quarantenaire avait vu juste : les monstres galéraient une fois dans l’eau. Ils s’y jetèrent comme des somnambules, chavirent, basculèrent. Les vivants eurent alors tout le temps de courir jusqu’à un hôtel et de s’y réfugier. Blafarde et grelottante, la gamine ne prêtait plus attention aux adultes qui sécurisaient la zone. Elle avait froid, si froid...
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• Janvier 2017 – Le musée, Chelan
Isalín ne pouvait que reconnaître que la mère de Lenny n’était pas si nulle. Cette femme était mystérieuse, un peu bourrue, mais elle avait l’air de gérer. C’était grâce à elles qu’ils étaient en vie, qu’ils avaient pu récupérer un véhicule militaire au gymnase déserté puis suivre l’autoroute 153 vers le sud pendant des mois. L’objectif était de rester en évidence, au cas où les secours arriveraient, et voir dans d’autres patelins et ville si la situation était la même. Elle l’était. Les survivants étaient plus ou moins sympathiques, plus ou moins territoriaux, plus ou moins coopératifs. Pour l’hiver, ils avaient trouvé refuge dans un musée. Sac de couchage déplié pour le dortoir, réchaud au gaz pour les repas chaud – quand ils trouvaient de quoi l’alimenter. Isalín n’avait que 13 ans, mais sortait souvent avec son oncle et Marlon pour s’approvisionner. Dans un si petit groupe, tous devait contribuer un peu… et même, sa mère lui avait toujours appris à ne pas flemmarder.
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C’était frustrant. D’autant plus parce que de l’extérieur, une petite lucarne donnait sur l’intérieur de la dites cave et la lueur du jour permettait de deviner des cartons de nourriture non-périssable.
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Les regards des deux adultes, Isalín persista.
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Il avait une expression qui signifiait « réfléchit-y, on a faim ». Miles capitula en soupirant, son partenaire tira donc son semi-automatique de sa ceinture pour le confier à la brunette.
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Quelques minutes plus tard, Isalín profitait de sa minceur pour se glisser par la lucarne ouverte. Elle atterrit au sol avec une souplesse féline et alluma sa lampe torche pour explorer les ténèbres. Ce jour là, elle n’avait pas rencontré de monstre. Elle avait même pu effectivement débloquer la porte et permettre aux deux adultes de charger de quoi manger pour une semaine. La pré-adolescente n’était pas peu fière. Elle était d’ailleurs tellement ragaillardie qu’elle prit Lenny à part pour lui dire d’une petite voix :
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Avec le temps, ils avaient appris à s’apprécier, mais ils n’étaient jamais revenu sur ce sujet.
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• Juillet 2017 – Les comics, Chelan
Après cet épisode, son agilité et sa souplesse étaient devenus des atouts du petit groupe. Quand il fallait se faufiler dans un trou, passer par une fenêtre trop étroite, tenir en équilibre sur une poutre en hauteur, grimper sur une gouttière ou s’introduire dans un conduit d’aération : c’était pour elle. Miles ravalait ses craintes d’oncle transformé en père de substitution, Isalín devint de plus en plus assurée, de plus en plus téméraire. Finalement, les monstres étaient bêtes et prévisibles. C’était comme jouer à chat… une partie de chat avec la mort. Mais à son âge, on apprenait vite et on avait la bravoure de l’insouciance.
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Avec Lenny, ils étaient perchés dans l’arbre du jardin d’une grande propriété. Avec une paire de jumelle, le blondinet avait scruté une chambre du deuxième étage. Une chambre d’ado a priori.
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Isalín fit mine de réfléchir, mais un sourire fendit finalement son visage constellé de tâches de rousseur.
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La face de son camarade s’illumina. Les parents étaient en plein ravitaillement, ailleurs dans le pâté de maison. Tous les deux avaient déjà fait leur part et attendaient qu’on vienne les récupérer pour rentrer au musée, sauf que les adultes avaient du retard. Ils s’occupaient comme ils pouvaient.
Deux minutes plus tard, la pré-adolescente était aux pieds de la bâtisse. Ses yeux de jade se levèrent sur son trajet, puis elle s’élança. Comme un chat, elle attrapa la gouttière et y grimpa à une vitesse déconcertante. Ensuite, elle se hissa sur le toit, glissa sur les tuiles humides mais se rattrapa sans trembler. Alors, elle fit trois pas et se glissa par l’ouverture entrouverte. Son pas de velours sur la moquette était si léger que la charogne ne la repéra même pas tout de suite. Elle était déjà à mi-chemin, elle n’avait plus qu’à attraper les BDs et se tirer. Facile. Le monstre se retourna en grognant, elle feinta de côté pour l’éviter. Là, une poigne glacée se referma sur sa cheville. Il y en avait un autre sous le lit ! Hideux, coupé en deux au niveau des hanches.
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Isalín tomba, blême, les yeux exorbités de terreur. L’une des créatures la tenait fermement et les coups de talons qu’elle envoyait dans sa face putréfiée ne changeaient rien ; l’autre revenait à la charge avec la ferme intention de la croquer. Le cœur à 3000 dans la poitrine, elle choppa son arme à feu et pressa cinq fois la gâchette au total. Cinq fois, pour se sauver de justesse. Du sang coagulé avait giclé sur ses jambes et le vorace entier s’était effondré sur elle.
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Là-dessus, les parents arrivèrent – enfin – mais les deux pré-adolescents déchantèrent rapidement. Les grands avaient l’air grave et leurs doutes se confirmèrent :
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Ils avaient fait ce qu’il fallait, elle était morte-« morte », mais son fils n’arrivait pas à décrocher. Marlon, Doris et Miles attendaient pour la mise en terre. Ce soir-là, Isalín n’avait pas fermé l’œil. C’était la première perte de leur groupe, la plus forte d’entre eux. Alors elle se remit à avoir peur. C’était une claque, pour se souvenir qu’ils pouvaient tous mourir, n’importe quand. Ça lui fit aussi se demander, encore, si sa maman avait souffert avant de mourir. Car les statistiques étaient contre eux n’est-ce pas ? Ses parents avaient plus de chance d’être morts que vivants…
Après Maggie, ils avaient repris la route. Bouger, pour continuer de trouver des ressources et, surtout, pour ne pas laisser les fantômes les lester à jamais.
• Février 2018 – le cinéma, Sunnyslope
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Mais elle avait beau crier, sa voix noyée de larmes, les sales types n’entendaient rien. Ils s’étaient introduits dans ce cinéma où ils logeaient pour les piller. Miles, Doris et Lenny étaient absents et puisque Marlon refusait de dire où étaient le reste du groupe, ni où étaient leurs maigres réserves, il avait été passé à tabac. A coup de batte et de barre de fer. Un moment, le son significatrice du crâne qui s’écrasait avait vrillé les tympans d’Isalín. Même ses propres pleurs étaient en sourdine, un sifflement la traversait de part en part, alors que les six hommes se tournaient vers elle.
- Vous avez deux bagnoles et cinq sacs de couchage, vous êtes pas que deux. Alors t’vas parler : où sont les autres ?
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Un revers de main lourd comme une brique la jeta au sol et un pied la cueillit violemment dans l’estomac.
- Gamine ou pas j’vais te fumer aussi si tu m’fais perdre plus de temps. Votre planque de bouffe et l’endroit où vos copains se sont rendus.
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- Ok… Jerry, passe-moi ta batte.
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Une série de détonation, suivie de ripostes, de cris et de chutes. Isalín rampe sous l’échange de feu pour se mettre à l’abri entre deux rangés de sièges. Les mains sur la tête, tremblante de terreur, elle attendit. Quand enfin, les tirs cessèrent, elle resta prostrée jusqu’à ce qu’une voix familière l’appelle.
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C’était son oncle. Elle se releva, se retourna et se jeta dans ses bras sans réfléchir. Pendant une éternité, elle pleura contre son épaule. Il la rassura, la serra fort contre lui en lui promettant que c’était terminé. Elle aimerait croire que ça le serait… pour aujourd’hui, elle le croirait. Quand l’étreinte cessa, Marlon était couvert d’une couverture et les six pilleurs étaient morts. Doris pleurait, Lenny était blanc comme un linge. Il s’approcha de son amie à son tour et sans un mot, il l’étreignit lui aussi.
• Août 2018 – Le collège, Wenatchee
Ils avaient quitté le refuge qui les avait accueillis tous l’hiver pour rouler pendant des mois, encore. A Wenatchee, ils avaient rencontré un camp d’environ 60 personnes qui leur avait offert de rester en échange d’une contribution aux tâches communes. Après deux ans sur les routes et la difficulté de plus en plus prégnante de trouver de la nourriture, le deal était honnête. Visiblement, le groupe avait un an. Ils étaient organisés, dirigés par un conseil collégial et tout le monde avait sa place. Au début, Isalín avait beaucoup de mal à s’ouvrir aux autres. Lenny lui, n’avait visiblement attendu que ça : pouvoir bavarder avec d’autres personnes, raconter ses mésaventures.
Le collège avait une salle de sport alors puisqu’elle ne pouvait plus patiner, elle avait repris la gymnastique. Quand elle avait le temps, dès qu’elle voulait se vider la tête, les barres, les poutres et les tapis étaient ses meilleurs amis. Elle avait bien grandi depuis ses 12 ans, il lui fallait retravailler ses appuis, réapprendre à s’arquer, à étendre des jambes, à se plier, à se contorsionner. Le soir, épuisée, elle s’endormait comme une pierre et ne se réveillait qu’au matin.
• Juillet 2019 – Le collège, Wenatchee
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Un vieil afro-américain bienveillant. Pendant des mois, les gens avaient œuvré à installer des panneaux solaires sur le toit du collège. Les désormais 93 survivants avaient la lumière… et pas seulement ! Stan, jeune tatoueur de 23 ans n’attendait que ça pour faire remarcher son matériel. Avec le temps, Isalín s’était un peu ouverte, elle s’était lié d’amitié avec lui. Il l’amusait beaucoup, au grand damn de Miles, car Stan la faisait aussi fumer et l’avait fait gouter à l’alcool. Alors elle fut sa première cobaye et cliente ! Au fil de l’été, il lui fit trois tatouages : un triangle dans la nuque, un croissant de lune noire dans le creux de l’épaule droite et deux grands origamis sur le bras. Une fois ces derniers terminés, elle les montra à Lenny, tout sourire :
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Pourtant, il avait le visage fermé et évitait de la regarder. C’était aussi la quatrième fois qu’il refaisait les lacets de sa chaussure gauche.
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Piquée au vif, c’est au tour d’Isalín de croiser les bras. Boudeuse.
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Et il la planta là… elle n’avait rien compris. Ou si : elle avait compris qu’il l’avait énervée et vexée. Petit con.
• Octobre 2019 – Les signes, Wenatchee
Les voraces sont de plus en plus nombreux en ville. Le conseil pense qu’une horde approche, que ceux-ci sont les signes avant-coureurs. Les gardes sont renforcés et les expéditions se font avec encore plus de mesure de prudence. Mais avec les semaines, le phénomène s’accentua, alors l’idée de l’évacuation fut posée sur la table. Les survivants durent voter et le « NON » l’emporta : les deux-tiers ne voulaient pas bouger.
• Décembre 2019 – La horde, Wenatchee
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Une masse de monstres devant, une masse de monstres derrière. Miles maniait le volant en grimaçant, le véhicule alourdit de leurs trouvailles. Ils percutèrent trois corps avant de perdre le contrôle. La voiture dérapa, enfonça la glissière et valdingua par-dessus. Le temps se suspendit un instant. La jeune fille crut que son cœur était resté en hauteur tandis que le reste de son corps basculait dans le vide. Le choc avec l’eau fit éclater le pare-brise et, inexorablement, ils commencèrent à s’enfoncer. Sonnée, Isalín ne reprit connaissance que quand l’eau glacée l’avait ensevelie jusqu’à la taille. La voiture avait pivoté quasiment à la verticale et coulait à pic.
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Il était inconscient. Elle eut beau appeler, secouer, supplier, il ne réagissait pas. Le sang qui ruisselait de sa tête y était probablement pour quelque chose. Très vite, les dernières miettes d'oxygène, gaspiller à hurler sur son tuteur, avaient été remplacées par les flots du fleuve. En apnée, l’adolescente s’était détachée et n’avait pas eu d’autre chose que de nager vers la surface. Celle-ci paraissait déjà si loin, ou bien était-ce le froid qui avait siphonné ses forces. Encore. Un. Effort.
Quand elle creva la surface, une grande goulée d’air s’introduisit dans ses poumons, mais le réconfort ne fut que de courte durée. Une main l’avait attrapée à la cheville et la tirait vers le fond. C’était un monstre. Ils étaient plusieurs à avoir stupidement suivi le trajet de la voiture et ceux qui n’avait pas été éventré par le choc coulaient ou étaient baladés par le courant. De nouveau sous l’eau, Isalín se débattit de toutes ses forces, comme jamais elle ne s’était démenée, pour échapper à cette poigne macabre. Elle dut chercher à sa taille le couteau qui lui avait été prêté et l’enfonça dans l’œil du monstre. Les poumons en feu, au bord de l’explosion, elle brassa aussi vite qu’elle put pour retrouver la lumière.
• Juillet 2020 – L’errance, Convington
Ils avaient tout perdu à cause de la horde. Le collège n’avait pas tenu, ils avaient dû tous fuir, dans l’urgence, mais ceux qui n’avaient pas été dévorés avaient été mordus et les autres… il en restait peu. Stan, Doris, Lionnel, Isalín les avait tous vu mourir. Il lui restait Lenny. A deux, il formait un tandem de choc. Les années l’avaient fait grandir et prendre en carrure. A 17 temps, il avait déjà l’air d’un jeune homme, maniait les armes à feu et savait chasser. C’était le garant muscle de la bande - et de la viande aussi. Sa complice aussi avait muri, tout en finesse, avec ses courbes de femme qui commençaient à arrondir les lignes de l’enfance. Elle était toujours cet atout félin, capable de se glisser partout, l’insouciance en moins.
Ils avaient alors vagabondé au gré des opportunités et des dangers qu’ils fuyaient. Ils n’avaient ni but, ni repère, seulement un objectif : survivre tous les deux. Au début, se retrouver seuls était terrifiant. Puis, ils ont pris de l’assurance. Les années avec les adultes les avaient formés et préparés à cette éventualité. Qu’ils se retrouvent seuls. On s’habituait à tout à leur âge, y compris à vivre de denrées trouvées et de lapins cuits au feu, ou au contraire, aux longes journées de ventre vide.
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Il faisait bon, alors ils avaient tous deux grimpé sur le toit de la maison de Covington qui leur servait de refuge et regardaient les étoiles. Ils discutaient à bâtons rompus et cette fois, c’était la jeune fille qui avait brisé le silence.
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Difficile de parler sentiment quand on avait passé toute son adolescence dans un monde en ruine et qu’on avait côtoyé qu’une poignée d’ados différents. Isalín poussa un soupir et coupa au plus simple :
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Il n’avait pas pu s’empêcher de se redresser d’un coup pour l’interroger du regard. Sa curiosité rencontra le regard malicieux de la jeune femme et le sourire qui allait avec. Ses joues tâchées de son s’empourprèrent légèrement. Elle détourna ses prunelles de jade pour répondre.
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Il reprit sa place en jouant le détachement, mais il ne pouvait empêcher un sourire de lui fendre le visage d’un bout à l’autre. Alors, toujours dans son rôle nonchalant, Lenny déclara à la volée :
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• Novembre 2020 – La traque, Kent
Il n’y avait pas eu de baiser, encore moins de première fois. On leur avait bien sûr parlé un peu d’attraction, de couple et de sexualité ces dernières années mais ce n’était pas le sujet principal. Aucun des deux ne savait vraiment comment faire, aucun des deux n’osait l’avouer et ils étaient bien comme ça. Savoir qu’ils avaient ce « truc », c’était probablement ce qui cimentait définitivement leur coopération. Ils avaient alors osé s’aventurer plus loin dans la grosse agglomération sud de Seattle, eux qui n’avaient connu que des campagnes et des petites villes.
Les rôdeurs n’étaient pas le problème principal, c’était ce lot de survivants malintentionnés monté sur un bus blindé à la débrouille. Ils les avaient poursuivis, jusqu’à ce que leur mastodonte customisé ne puisse plus passer dans les rues plus étroites d’un lotissement pavillonnaire. Les deux adolescents couraient de jardin en jardin, les balles volants dans leur sillage. Un moment, un cri et Lenny s’effondrait. Son épaule était ravagée d’une balle de gros calibre. Fini la fuite, ils se trainèrent dans la maison la plus proche et descendirent s’enfermer dans la cave.
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Il lui désigna, effectivement, une petite fenêtre rectangulaire qui lui permettait de rejoindre l’extérieur. Elle pourrait passer facilement. Mais lui ? Dans cet état ? Impossible.
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Au-dessus de leur tête, des pas lourds. Les pilleurs n’eurent qu’à suivre les traces de sang pour trouver la porte. Verrouillée, certes, mais plus pour longtemps vu la force de leurs coups d’épaules. Ils en avaient visiblement au moins après leurs biens, peut-être un peu plus.
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La porte souffrait et craquait. Encore deux ou trois assauts et elle serait éventrée par les loubards.
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Sur ces mots, il tira péniblement son arme de poing semi-automatique et enclencha une balle dans la chambre au prix d’une douleur effroyable.
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Leurs regards s’accrochèrent un instant. Elle lui déposa un baiser sur la joue et fila vers la lucarne au moment où la porte cédait.
- Merde, la fille !
Il y eu une suite de détonations mais quand elles s’arrêtèrent, Isalín était loin. Elle avait couru, couru, couru, aveuglée par les larmes. Elle s’était arrêtée quand ses jambes n’étaient plus capables de la porter et que ses poumons la faisaient tellement souffrir qu’elle voulait s’arracher les côtes. Maggie. Marlon. Oncle Miles. Doris. Lenny. Elle les avait tous perdus…
Elle se lève souvent avant les autres. Ramenée il y a peu par les émissaires de passage à Kent, elle ne dort toujours pas. Dans sa tête tournent encore les déflagrations qui ont signé la mort de Lenny. Isalín quitte alors le dortoir et va prendre un petit déjeuner frugal, avant de se rendre utile où on a besoin d’elle. Puisqu’elle n’a pas le droit de sortir pour l’instant, elle s’adonne aux tâches d’intérieur qui lui évite de côtoyer trop de monde. Nettoyer les toilettes sèches par exemple. Il faut bien que quelqu’un le fasse et si ça peut rendre service…
Visiblement, une bonne partie du camp est partie se battre contre des gens… elle n’a pas les détails et ne veut pas trop savoir. A la place, elle contribue à la cuisine – Olivia est adorable et ne la force pas à parler – et à la vaisselle. Dans l’après-midi, elle range partout où elle peut : l’intendance, la glacière, le dortoir… et en fin de journée, elle mange parmi les premiers et va se coucher. L’adolescente est désillusionnée et attend son tour. Il viendra… et sans doute bientôt.
• Âge irl : 666 ans
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mémo 1
Americao-islandaise
patineuse (+gymnastique)
kiff les converses
un sac-à-dos avec plein de pins dessus
Vava1
Vava2
Vava 3
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GIFS 2
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Re: Tout mon capharnaüm
Jeu 5 Nov 2020 - 1:37
TIR
- Arme de poing : 5
- Arme de tir : 1
- Fusils : 1
- Arme lourdes : x (militaire uniquement)
PHYSIQUE
- Force : 3
- Endurance : 5
HABILETÉ
- Dextérité : 2
- Agilité : 6 (+3)
- Vitesse : 7
PSYCHOLOGIE
- Pragmatisme : x
- Intuition : x
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Re: Tout mon capharnaüm
Jeu 5 Nov 2020 - 15:53
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Re: Tout mon capharnaüm
Sam 21 Nov 2020 - 16:07
Description générale :
Jeremiah est un homme solitaire, assez simple, qui a passé une bonne partie de l'apocalypse dans les bois de Whiskey bend, à survivre avec ses connaissances de la nature : les vertus des plantes, les fruits sauvages qui peuvent se manger, les cultures simples à rentabiliser, les soins de fortune... c'est ce qui l'a sauvé. C'est aussi ce qui a sauvé Jill, la seule personne vivante qu'il a côtoyé longuement de toute la première année de chaos.
Il a passé plusieurs mois isolé avec son fidèle compagnon Ralph mais quand ce dernier est décédé, il a quitté son refuge pour tenter de reprendre contact avec des gens - il était en train de devenir fou remis à lui-même.
Psychologie :
Au premier abord, il semble difficile à cerner, fermé, mystérieux. Le genre d'homme qui semble avoir vu trop d'horreurs ou qui a bien trop connu les méchancetés de l'Homme, alors il s'en préserve. Ça le rend un peu bourru et creuser la surface de ce personnage demandera du temps et de la patience. Ce n'est pourtant pas une mauvaise personne. Il s'attache aux gens, il peut les aider, il préfère simplement ne pas qu'on sache que c'est le cas. C'est un survivant, qui sait que parfois, des actes difficiles doivent être accomplis... et il en a accompli certains.
Pré-apo :
Celui-ci est entièrement libre, tant qu'il est cohérent avec les pré-requis du personnage, à savoir qu'il ait une très bonne connaissance de la survie en pleine nature (quelles plantes manger, comment récupérer de l'eau, comment chasser de petites proies, comment se tenir au chaud, etc...). Pourquoi pas un reporter survivaliste (qui rédigeait des articles pour un magazine ou un blog), un membre de terrain d'une ONG humanitaire, un garde-forestier... ce genre de métier lui ressemblerait.
Post-apo :
Globalement très libre également. Les seuls points à respecter sont :
- Il ne survit qu'avec son chien pendant très longtemps et depuis le début.
- Début janvier 2016, il sauve Jill qu'il découvre inconsciente et blessée au pied d'une montage.
- Jill reste 4-5 mois avec lui, le temps de se remettre et de retrouver ses forces, puis elle poursuit son chemin (mai 2016) et Jeremiah se retrouve en compagnie de son chien.
- Il quitte son refuge quand son chien meurt.
- Il n'arrive pas chez les Remnants avant fin 2020.
Quand il a trouvé cette femme, elle était extrêmement mal en point. Clavicule cassée, piolet planté dans la jambe, un méchant coup sur la tête et plusieurs autres contusions dues à sa dégringolade de la montagne. Il l'a soignée avec les moyens du bord et les quelques mois passés ensemble leur ont permis de se rapprocher un peu. Il l'a appréciée et a longtemps regretté sa présence. Il n'a pas su la dissuader de sa croisade vengeresse et... parfois, il se dit qu'il aurait dû. |
Ce gars, malgré ses airs bourrus, c'est lui qui l'a convaincu de le suivre pour Fort Ward. Une aubaine, car malgré ses connaissance, il faisait de moins en moins bon d'être seul et sans alliés dans un monde pareil. Jemeriah voue donc une loyauté toute particulière envers le vieux Grant : il lui en doit une. |
Le genre soldat jusqu'au bout des ongles qui ne lui revient pas du tout en général. Ce n'est pas qu'il n'aime pas les militaire c'est juste... il n'aime pas ceux qui n'ont que la guerre en tête - et clairement, Logan est de ceux-là. Alors c'est épidermique, il ne l'aime pas beaucoup ce type. Peut-être parce que c'est ce qu'il n'aimerait pas devenir ? Une machine à se battre, jusqu'à en oublier pourquoi. |
Merci d'avoir lu la fiche de ce scénario
Comme ça a été dit, beaucoup de choses sont libres sur Jeremiah ! Alors ça ira plus vite de dire ce qui ne peut pas bouger :
- Le prénom.
- Tout ce qui a été énoncé plus haut (la forêt, l'isolement, le sauvetage de Jill, ...)
- Son arrivée dans le camp peut se faire au moment de la fiche ou dans le passée, au plus tôt en novembre 2020.
Pour tout le reste... c'est FREE ! Y compris l'avatar.
Je suis disponible bien sûr, juste là, pour des questions, des idées, des conseils... etc ! Il ne faut surtout pas hésiter
A bientôt !
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