Norman observa Kendale fouiller les cartons et il y trouva apparemment des conserves. L'électricien éclaira le carton et donna une tape dans l'épaule du pompier. "Belle trouvaille, je vais voir dans celui d'a côté"

Plaçant la lampe torche dans sa bouche, Norman attrapa son bowie qu'il essuya sur son jean et coupa en faisant attention à ne pas transpercer autre chose que le scotch qui tenait les pans du carton. Il remit le couteau dans son étui et ouvrit la boîte.

Sa découverte fut fort agréable puisqu'il y trouva des bouteilles d'eau, Lex avait quant à elle, trouvée à nouveau des médicaments, si ça continuait elle allait ouvrir une pharmacie à Emerdald ou devenir dealeuse. "J'ai de l'eau ici"

Docteur Adams un ? pensa t'il tout haut. Norman se mit à sourire, puis en remarquant le regard du pompier à côté, le brun secoua la tête et se leva pour aller fouiller ailleurs. Quelques casiers semblaient verrouillés, l'électricien s'approcha d'eux et essaya de trouver un moyen pour les ouvrir, s'ils étaient fermés, c'était peut-être pour une bonne raison ?

Nous avons bien fait de venir jusqu’ici. Chacun notre tour, nous faisons quelques petites trouvailles fort intéressantes. Affichant un sourire satisfait, je relève la tête vers Norman qui me congratule d’une légère tape dans le dos. Pas le temps de s’intéresser au contenu des boîtes, il faut continuer à chercher. « Y’a d’autres cartons à ouvrir encore. » Ajoutai-je en désignant ceux qui se trouvaient un peu plus loin. Laissant Norman se remettre à chercher, je retire mon sac à dos avant de l’ouvrir pour y ranger les boîtes de conserves que je viens de trouver. Avec un peu de chance, les autres cartons renferment d’autres choses. Je jette un œil vers Norman, qui s’affaire à ouvrir un nouveau carton. Il y trouve de l’eau cette fois.

Plus loin, Alex fouille d’autres casiers. Et elle finit par nous interpeller, encore des médicaments. Je pense alors à Emerson, elle sera sûrement contente qu’on lui ramène des médocs. Mais pour l’instant, ce n’est pas grand-chose, nous devons continuer et ramener le plus de choses possibles. Norman répond alors à Alex, je le regarde alors un court instant avant de me remettre à chercher, sans réellement porter attention à sa remarque. Attrapant un nouveau carton, je remarque alors qu’il est bien plus léger que celui que j’ai ouvert juste avant. Lorsque je l’ouvre, je découvre des bouteilles d’eau mais malheureusement… « Des bouteilles... vides… Super… » Je râle un peu avant de laisser le carton retomber sur le sol, me remettant à chercher...

Regardant un instant le cadenas sur le casier, Norman plissa les yeux et décida d'employer les gros moyens. Bon, il n'allait pas tiré une balle de fusil à pompe dans le casier mais il ferait juste levier avec un objet qui traînerait dans le coin. Fouillant un peu, il y trouva une tige en fer, assez solide pour ne pas se plier à la force d'un cadenas basique acheté dans une supérette. Insérant le morceau de ferraille dans la boucle du verrou. Norman força un peu avant que l'objet ne casse sous la pression.

Le bruit n'était pas trop discret mais, s'il y avait quelque chose à l'intérieur ça valait le coup. Déposant la barre sur le banc à ses côtés, Norman retira le cadenas qui pendait à moitié et ouvrit le casier. Il y sortit encore des bouteilles d'eaux. "Encore des bouteilles par ici ! Je devrais casser tous les cadenas, on ne sait jamais"

L'électricien se mit en quête de casser les trois/quatre cadenas qui restaient sur les casiers. Puis il continuerait sa recherche si le temps leur était favorable. Il espérait ne pas entendre les frères Sanchez gueuler comme quoi il fallait partir. Bon, ils avaient quelque conserve, de l'eau et des médicaments mais il fallait plus, il voulait plus.

Norman se demandait si du côté de Jaden, Wade et Gordon, leurs recherches menaient à quelque chose ou non ?

Au moins, leur fouille était fructueuse. C'était agréable de pouvoir enfin fouiller un lieu sans faire chou blanc d'ailleurs.
Alors que Kendale et Norman continuaient dans leur coin, la jeune femme récupéra l'idée de briser quelques cadenas à l'aide de son pied de biche. A la fin de sa rangée, un dernier cadenas subsistait. Bien qu'elle fût forcer un peu, le fer lâcha enfin, récupérant le cadenas avant qu'il ne s'écroule au sol, dirigeant sa lampe vers l'étagère.

On mourra pas déshydratés. Lança t-elle en tournant la tête vers les deux hommes, indiquant les bouteilles d'eau sagement rangée dans leur pack. Récupérant les bouteilles en les fourrant dans le sac qui commençait désormais à bien peser grâce à leur ravitaillement. Avec un peu de chance, on aura même pas besoin de partir en ravitaillement de tout l'hiver...


Ca, ce serait la belle vie.

Je termine d’ouvrir les derniers cartons pendant que Norman est occupé à forcer le cadenas d’un des casiers, mais je n’y trouve rien d’intéressant. Je me dirige alors un peu plus loin, semblant avoir repéré des sacs de sport, près d’un banc, un peu plus loin. Pendant ce temps, Norman et Alex, s’occupent d’ouvrir d’autres casiers, faisant sauter tour à tour, leurs cadenas. Et ça a le don de payer, ils trouvent encore de l’eau tous les deux. « Y’a des sacs là-bas, j’vais aller voir. » Laissant les deux autres continuer de fouiller chacun de leur côté, je m’avance vers le banc que j’ai repéré un peu plus loin. M’aidant de la lumière des lampes torches, je parviens à mon but. Attrapant alors un premier sac, j’ouvre la fermeture éclair de la poche principale avant d’en vider le contenu. Mais il n’y a rien à part des effets personnels et une tenue complète de sport. J’ouvre alors une poche plus petite, sur le côté. J’agrippe alors ce qui semble être une petite trousse de toilette. Je me redresse alors, retournant un peu plus vers la lumière émise pas l’une des lampes pour y inspecter le contenu. Des flacons pour la majorité presque vide, mais tout au fond je déniche quelques petites boîtes. « Y’a des médocs ici ! Deux boîtes d’anti-douleur, je dirais… Elles sont à peine entamées. C’pas grand-chose mais c’mieux que rien ! » Je les range dans mon sac avant de retourner fouiller le deuxième sac.

De l’eau, des médicaments, des vivres. A cette vitesse là. Ils comblerait rapidement les manques d’Emerald.  Norman souriait. C’était la première fois qu’il trouvait autant de chose dans un ravitaillement. D’habitude il galerait a trouver ne serait ce qu’une miette de pain mais là tous leurs souriaient. C’était comme un rêve.  Un beau cadeau avant les fêtes de fin d’année. Manger un bon repas le soir de Noël lui suffirait. Pas besoin de cadeau. Voir le sourire des membres du groupes mangeant un bon dîner lui réchauffait déjà le cœur.

Secouant légèrement la tête. Norman fouilla dans un casier mais n’y trouva pas grand-chose. Il s’attaqua alors au second et trouva une boîte de médicament. Le passant à la lumière, il fit une grimace et rangea la boîte dans sa poche. Il n’avait aucune idée à quoi ça servait mais ça restait quand même une boîte de médocs. « A moi les médicaments ! Tu ne seras pas la seule dealer du coin »

Souriant. Norman remarqua que la demoiselle avait un peu de mal avec le poids de son sac. L’électricien se dirigea alors vers Kendale qui venait de fouiller un sac et lui emprunta pour y déposer les bouteilles d’eaux qu’ils avaient trouvés. « On va charger les bouteilles dans ce sac. Ça nous évitera d’alourdir nos sacs à dos. »

Norman déposa les bouteilles qu’il avait déjà trouvé à l’intérieur et reparti à la recherche de vivre

Le dernier rôdeur mort, Jaden décrocha la lampe torche du rail Picatinny et balaya la pièce pour s’assurer qu’aucune menace ne les attendaient tapis dans l’ombre. Une fois son tour d’horizon fini, le blond coinça la source de lumière entre ses dents et se pencha sur le cadavre le plus proche pour essuyer le sang sur la lame de son couteau. Braquant la lumière vers sa dernière victime, il poussa le corps du bout du pied afin de le remettre sur le dos. De la tête du cadavre, le faisceau lumineux descendit jusqu’à la taille du mort. Aucune arme à la ceinture. Dommage. Autant pour Jaden que pour le mort. Sans doute que si l’homme avait été armé, il aurait eu de meilleur chance de ne pas se retrouver là, gisant sans vie aux pieds du caporal. Et il en allait malheureusement de même pour les autres infectés dont le trio venait de se défaire.

Reportant son attention vers le fond de la pièce où il avait repéré une pile de carton, Jaden s’y rendit en quelques enjambées. Mordant une nouvelle fois la lampe torche, Preston dirigea le rayon lumineux sur le premier carton qu’il empoigna. Ce dernier ne pesait absolument rien, signe qu’il était complètement vide. Si son contenu n’avait rien d’intéressant, son état en revanche l’était un peu plus. Peu abîmé, il semblait ne pas avoir trop souffert de l’humidité et garder une certaine résistance. Au moins, ils auraient de quoi trimbaler leur récolte du jour plus facilement. Posant le carton au sol, Jay en attrapa un second. Pas vide pour le coup. Au fond, quelques boîtes que le leader du camp passa rapidement en revue. Antalgique. Sirop. Antalgique. Antibiotique. Des médicaments génériques mais c’était ce qu’ils recherchaient la plupart du temps. Des médicaments basiques, avec des applications quasi universelle. Il y avait une certaine ironie dans le fait que c’était au final les choses qui étaient autrefois les plus répandues qui leur manquait le plus désormais. C’était d’autant plus vrai pour les médicaments. Les choses simples comme le paracétamol, l’ibuprofène, l’aspirine, c’était typiquement le type de comprimés dont ils auraient toujours besoin.

Un maigre sourire satisfait étira ses lèvres. Ce n’était pas grand chose mais entre la mallette trouvée par Alex, les cachetons trouvés par Wade et les siens, la pêche commençait à être fructueuse. Après avoir jeté un bref coup d’œil vers l’entrée pour s’assurer qu’ils ne recevraient aucun visite indésirable, Jay rangea soigneusement les boîtes au fond du carton.

- Parle pas de malheur, répondit le trentenaire à Lockharts une fois la torche en main. Le ton était bas pour ne pas être trop bruyant. Même si ce qu’ils venaient de trouver renflouerait leur stock de médocs, quitte à choisir, Jay préférait qu’ils n’en fassent jamais usage. Et puis c’était une épidémie qui avait ouvert une brèche dans la sécurité du stade et avait entraîné sa chute. Tant qu’à faire, autant éviter que l’histoire ne se répète. Les autres auront peut-être plus de chance à ce niveau-là, rassura l’homme. Ce qui était en soi logique d’un certain point de vue. Les médicaments d’un côté. Les vivres de l’autre. Rangez ce que vous trouver là dedans, ça sera plus simple pour le transport, fit Preston, désignant son carton avant d’en prendre un troisième.