3 participants
Page 23 sur 24 • 1 ... 13 ... 22, 23, 24
Re: Event - When all Hope is gone
Mar 21 Fév 2017 - 9:47
Mon visage s’illumina alors, pas beaucoup, mais assez pour faire comprendre que j’étais particulièrement soulagé. Je n’avais pas envie de perdre mon amie et j’étais totalement rassuré de voir que ce ne serait pas le cas. Nous avions toutes deux des tords dans cette histoire et je ne voulais pas du tout revenir là-dessus la seule chose qui avait alors de l’importance c’était qu’on se reparle et qu’on tourne la page. Je n’en avais rien à faire de savoir à qui revenait la faute. Pour moi, la faute revenait au destin et à la vie. Pourquoi nous avoir collé autant de merde dans les pattes ? Je n’en savais strictement rien…
J’écoutais toujours Kassandra avec attention alors qu’elle me prenait dans ses bras. Je m’y sentais bien, de toute façon, j’avais besoin de câlin et d’attention à présent que j’étais seule et le pire dans tout ça c’est que j’avais une famille à élever moi qui n’avait rien avant l’apocalypse. Je ne savais pas si je serais à la haute, mais je savais que je pourrais compter sur Dante et Kassandra, ils ne me laisseraient pas tomber et j’en étais vraiment heureuse, je me sentais rassuré et aimé. Des choses qui n’avaient même pas vraiment d’importance avant et qui maintenant m’importaient plus que tout. J’avais vraiment beaucoup de mal à me reconnaitre.
- Merci, Kass, je ne te demande pas de décortiquer ce qui s’est passé, mais plutôt de tourner la page. Nous avons plus important que de nous faire la tête pour des hommes.
Un sourire fade et sans saveur fit son apparition sur mon visage, on ne pourrait pas me reprocher de ne pas avoir tenté le tout pour le tout. Oui Dante avait aussi été un sujet de discorde, mais plutôt contre lui en fait... Qui aime bien châtie bien comme on dit. Sa proposition de ranger la cuisine était plutôt tentante. Je rompais le câlin avec un brin de tristesse. J’aurais aimé rester dans ses bras plus longtemps, mais ça m’avait déjà fait énormément de bien.
- Surtout que c’est une belle cuisine qu’on a là. Je crois que même au Canada la mienne n’était pas aussi bien.
Il faut dire qu’à l’époque je m’en tamponnais royalement, c’était devenu important pour moi quand j’ai commencé à compter le moindre centime et puis c’est devenu une occupation qui me plaisait. Quand ça ne va pas, on allume les fourneaux et on fait passer le stress. Ranger et inventorier la vaisselle était un travail un peu long et fastidieux, mais avec Kassandra tout devenait plus facile et agréable. Tous mes doutes étaient effacés, mais même comme ça, il y avait toujours cette ombre qui planait au-dessus de moi, ce gout amer dans ma bouche et cette envie de pleurer de tout mon corps… La mort d’Abel, il me faudrait du temps pour la digérer.
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Event - When all Hope is gone
Mar 21 Fév 2017 - 9:57
Alors, ça allait être ça, sa chambre ? Connor jeta un coup d'oeil à sa petite sœur en lui faisant une mine un peu troublée, pour le coup. On aurait plus dit SA chambre, à elle, en fait. A bien y regarder, l'endroit ressemblait PARFAITEMENT à sa piaule dans Seattle quand elle étudiait encore. Et déjà, madame installait des règles ! Non mais c'était un monde ! « Ok ! » Abdiqua-t-il en haussant les épaules. De toute façon, les gens qui faisaient ça exclusivement dans un lit était assez ennuyeux. Et lui était loin de l'être ! « A la condition que tu prennes pas toute la place, et que tu colles jamais tes pieds froids sur les miens ! » Fit-il sérieusement.
Avant d'éclater de rire, en tout cas. Ceci dit, il était quand même très sérieux. Si elle faisait ça, il n'hésiterait pas à prendre toute la couverture, ou à la pousser en dehors du plumard sans se gêner un seul instant. Négociation faite, il retrouva le dehors avec elle et se contenta d'un grand sourire à Quinn et Kassandra en les dépassant. Et de même, quand sa petite sœur se montra expansive auprès de Bla,e lu se contenta d'un signe de la tête plein de gratitude. Même s'il était toujours fatigué par l'épopée et le nettoyage des maisons, même s'il rêvait d'une vraie nuit de sommeil, là, ça allait.
Il n'y avait pas eu de drame supplémentaire pour entacher son humeur, et ça comptait. C'était même tout ce qu'il comptait. Il retrouva d'ailleurs rapidement Jeff, à qui il fit une tape virile sur l'épaule (oui, virile, toujours!) avant de lui demander : «Tu me fais visiter ta piaule, ou bien ? » Grand sourire : « Que je sache où je vais faire mes prochaines soirées beuveries avec un pote. » Nouveau très grand sourire : « Parce que dans la mienne, c'est mort de chez mort. Y'a la naine, et elle a déjà commencé à poser des règles. Tu imagines ? Des règles ! »
Secouant la tête pour désaprouver totalement ce fait, Connor finit par simplement en rire.
Avant d'éclater de rire, en tout cas. Ceci dit, il était quand même très sérieux. Si elle faisait ça, il n'hésiterait pas à prendre toute la couverture, ou à la pousser en dehors du plumard sans se gêner un seul instant. Négociation faite, il retrouva le dehors avec elle et se contenta d'un grand sourire à Quinn et Kassandra en les dépassant. Et de même, quand sa petite sœur se montra expansive auprès de Bla,e lu se contenta d'un signe de la tête plein de gratitude. Même s'il était toujours fatigué par l'épopée et le nettoyage des maisons, même s'il rêvait d'une vraie nuit de sommeil, là, ça allait.
Il n'y avait pas eu de drame supplémentaire pour entacher son humeur, et ça comptait. C'était même tout ce qu'il comptait. Il retrouva d'ailleurs rapidement Jeff, à qui il fit une tape virile sur l'épaule (oui, virile, toujours!) avant de lui demander : «
Secouant la tête pour désaprouver totalement ce fait, Connor finit par simplement en rire.
Si vient l'orage, le tonnerre et la foudre, le cœur solide
- Connor G. Shepard
Expendables | Leader
Administratrice
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Event - When all Hope is gone
Mar 21 Fév 2017 - 10:03
En compagnie de Kate, Hope avait mis un très long moment à finir son boulot. Elles en avaient profité pour discuter au mieux, de tout, de rien, de leurs nouvelles vies au sein de ce foyer, et de l'endroit dans lequel elles allaient pouvoir habiter. Elles rêvaient d'un lit confortable, surtout. D'un matelas qui ne faisait pas dix centimètres, en mousse, à simplement dormir sur les lattes du sommier. Et du coup, elles en avaient ri, en terminant la seconde maison dans laquelle le froid s'engouffrait grace aux très bons soins de John.
Elle n'avait d'ailleurs pas commenté ce second point, parce qu'à part récolter un regard plein de reproches, elle n'aurait rien eu de plus. S'il préférait jouer aux cons, qu'il y joue tout seul, elle avait autre chose de mieux à faire de son côté. Ce n'est qu'en début de soirée qu'elle put retrouver son homme. Elle l'aurait d'ailleurs volonté embrassé pour tombé dans ses bras, mais vu l'état dans lequel il était, ou sa barbe rougit par le sang des zombies, elle ne préféra pas : « Qu'est-ce que tu penses d'un petit nettoyage avant ça, hm ? » Lui suggéra-t-elle. Et elle en rit. On leur attribua une maison, en famille tous ensemble, Hope en fut contente. Daryl aussi.
En récupérant Seamus, elle ne manqua pas de lui faire la visite, en lui parlant de tout, de rien, de la décoration, du lit qui serait le sien. Tout y passa. Elle pouvait être bavarde quand elle se sentait à peu près en sécurité, et qu'elle se disait qu'ici, elle pourrait y rester un petit moment. Mais Hope n'avait pas envie de trop prendre la confiance à ce propos. Si quelque chose arrivait, elle voulait être prête. Poussant la porte de sa chambre, qu'elle partagerait avec Joshua, elle se contenta de dire à haute voix : « Qu'est-ce que tu en penses ? » Sans s'adresser vraiment à quelqu'un. Seamus s'agita, pour lui répondre.
Elle n'avait d'ailleurs pas commenté ce second point, parce qu'à part récolter un regard plein de reproches, elle n'aurait rien eu de plus. S'il préférait jouer aux cons, qu'il y joue tout seul, elle avait autre chose de mieux à faire de son côté. Ce n'est qu'en début de soirée qu'elle put retrouver son homme. Elle l'aurait d'ailleurs volonté embrassé pour tombé dans ses bras, mais vu l'état dans lequel il était, ou sa barbe rougit par le sang des zombies, elle ne préféra pas : « Qu'est-ce que tu penses d'un petit nettoyage avant ça, hm ? » Lui suggéra-t-elle. Et elle en rit. On leur attribua une maison, en famille tous ensemble, Hope en fut contente. Daryl aussi.
En récupérant Seamus, elle ne manqua pas de lui faire la visite, en lui parlant de tout, de rien, de la décoration, du lit qui serait le sien. Tout y passa. Elle pouvait être bavarde quand elle se sentait à peu près en sécurité, et qu'elle se disait qu'ici, elle pourrait y rester un petit moment. Mais Hope n'avait pas envie de trop prendre la confiance à ce propos. Si quelque chose arrivait, elle voulait être prête. Poussant la porte de sa chambre, qu'elle partagerait avec Joshua, elle se contenta de dire à haute voix : « Qu'est-ce que tu en penses ? » Sans s'adresser vraiment à quelqu'un. Seamus s'agita, pour lui répondre.
Oh, my eyes are seein' red. Double vision from the blood we've shed. The only way I'm leavin' is dead : That's the state of my head
- Melvin J. Black
- Administratrice
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Event - When all Hope is gone
Mar 21 Fév 2017 - 16:18
McLeod ne marchait pas la tête légère. Il ne sentait pas ses épaules libérées du poids du devoir. Son visage était toujours grave, sévère et fermé. Son regard était bien bas. Et s'il afficha l'espace d'un instant un sourire, c'est uniquement car il vit Christina lui adresser un signe, auquel il répondit.
La famille McLeod enfin réunie commença la visite de leur nouvelle maison. C'était.. grand. Énorme. Et magnifique. Elyse s'y sentait déjà bien, mais Arthur sentait la même émotion que lui en Isabel. Et quand le couple entra dans ce qui allait être la chambre de leur enfant, elle craqua.
Au final, Arthur ne profita pas des lieux comme il l'aurait voulu. Il avait l'esprit ailleurs, les poings toujours serrés et le regard toujours vif. Pour lui, la guerre n'était pas terminée, et s'il était d'habitude du genre optimiste, il se demandait là ce qui allait leur tomber sur la gueule pour venir gâcher leurs premières heures de calme.
Non, vraiment, il n'y était pas. Il était spectateur de ces scènes, là où la promesse du bonheur en faisait sourire plus d'un. Un voile brumeux s'était imposé en lui. Il se sentait comme sonné, comme inadapté à cette.. situation. Comme si cela lui était interdit, et qu'il devait très vite retourner à sa place, en enfer.
Finalement, il se retrouva bien vite seul, sans son fusil, mais toujours en compagnie de son flingue et de son couteau. Il s'assit, le cul dans la neige, juste entre sa demeure et celle des Walker. Il alluma une clope, et balada un regard bien las et incertain sur l'ensemble de maisons et de survivants. Il resta silencieux, mais des larmes se mirent à couler le long de ses joues.
"Je suis désolé.. ", murmura-t-il après avoir craché sa fumée. Il s'adressait à ceux qui n'étaient plus là pour l'entendre. Et pour le coup, cela incluait aussi Edwin et Justin. La mort d'Abel avait déjà commencé le travail, et il pouvait enfin se laisser aller. Les larmes allaient couler pour lui, et pour un long moment encore.. un très long moment.
La famille McLeod enfin réunie commença la visite de leur nouvelle maison. C'était.. grand. Énorme. Et magnifique. Elyse s'y sentait déjà bien, mais Arthur sentait la même émotion que lui en Isabel. Et quand le couple entra dans ce qui allait être la chambre de leur enfant, elle craqua.
Au final, Arthur ne profita pas des lieux comme il l'aurait voulu. Il avait l'esprit ailleurs, les poings toujours serrés et le regard toujours vif. Pour lui, la guerre n'était pas terminée, et s'il était d'habitude du genre optimiste, il se demandait là ce qui allait leur tomber sur la gueule pour venir gâcher leurs premières heures de calme.
Non, vraiment, il n'y était pas. Il était spectateur de ces scènes, là où la promesse du bonheur en faisait sourire plus d'un. Un voile brumeux s'était imposé en lui. Il se sentait comme sonné, comme inadapté à cette.. situation. Comme si cela lui était interdit, et qu'il devait très vite retourner à sa place, en enfer.
Finalement, il se retrouva bien vite seul, sans son fusil, mais toujours en compagnie de son flingue et de son couteau. Il s'assit, le cul dans la neige, juste entre sa demeure et celle des Walker. Il alluma une clope, et balada un regard bien las et incertain sur l'ensemble de maisons et de survivants. Il resta silencieux, mais des larmes se mirent à couler le long de ses joues.
"
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Event - When all Hope is gone
Mar 21 Fév 2017 - 16:36
Il avait hoché la tête au conseil d'Alan avant de sortir. Un instant, il ne demeura sur le pas de la porte, bras ballants, à regarder avec une fascination étrange un point invisible, face à lui, avant d'oser s'aventurer dans le quartier. Prudemment, sans un bruit. De crainte de réveiller le danger. Il n'arrivait pas à comprendre qu'à présent, un semblant de sécurité les enveloppait tous. Qu'enfin, ils avaient droit à une véritable pause.
Le pas las et la mine sombre, le norvégien se dirigea machinalement vers le portail, unique barrière entre le monde des vivants et celui des morts. Il s'arrêta à quelques mètres. Trois hommes du groupe étaient déjà là en tant que sentinelles. Ludwig n'avait pas envie d'aller à leur rencontre, et encore moins de leur demander de surveiller si par hasard un canard apparaîtrait dans leur champs de vision. Il voyait d'ici les moqueries et autres répliques cinglantes qu'il devrait affronter.
Demi-tour.
Ce n'était pas tant la disparition de Voltaire qui le mettait dans cet état – bien que cela contribuait grandement – contrairement à ce que pensaient Alan et Christina. Tous ces événements tragiques, toutes ces frayeurs … Il était difficile de passer outre. Et Ludwig ne comprenait pas comment certains faisaient pour faire semblant d'être soulagé. Tout comme Arthur, le libraire était perdu dans ce calme après la tempête.
Évoluant dans le quartier, il remarqua un petit duo qui discutait, au milieu de la route. Blake et Alan. De nouveau, le grand rouquin s'arrêta, et prit finalement la décision de rentrer chez-lui. Chez-lui. Ces deux mots avaient un goût étrange, dans la bouche. Il n'arrivait pas à accepter ça.
Une bougie à la main, il grimpa les escaliers d'un pas lourd pour rejoindre la chambre qui sera désormais sienne. Une chambre d'enfant, ou de jeune adolescent. S'il avait été d'humeur, il aurait souris en imaginant Alan et Christina en tant que parents et en s'imaginant, lui, avec vingt ans de moins. Ils auraient été une belle famille.
Il posa ses fesses au coin du lit, tout au bord, gêné de se dire que quelqu'un y dormait avant lui, et que ce quelqu'un devait être mort. La bougie projetait des ombres mouvantes sur le mur, elle-même reposait sur la petite table de nuit, immobile.
Un livre récupéré dans sa valise plus tard, il essaya pendant de longues minutes à se plonger dans l'histoire, en vain. Dégoûté, une légère bouffée de colère guida sa main, qui jeta le bouquin à travers la pièce dans un geste rageur. Il se heurta à une étagère qui se renversa dans un bruit sourd.
Comme un automate, il se leva et s'agenouilla finalement devant le bazar. Lentement, il attrapa le livre et se mit à déchirer chaque page, une par une, de plus en plus vite. La frénésie le fit petit à petit haleter, et le livre, finalement, ne ressembla plus qu'à un amas de pages abîmées. Il réserva le même sort à tout ce qui tombait sous sa main, détruisant tout ce qu'il touchait avec grande violence, les traits tirés par la rage et la détresse.
Le pas las et la mine sombre, le norvégien se dirigea machinalement vers le portail, unique barrière entre le monde des vivants et celui des morts. Il s'arrêta à quelques mètres. Trois hommes du groupe étaient déjà là en tant que sentinelles. Ludwig n'avait pas envie d'aller à leur rencontre, et encore moins de leur demander de surveiller si par hasard un canard apparaîtrait dans leur champs de vision. Il voyait d'ici les moqueries et autres répliques cinglantes qu'il devrait affronter.
Demi-tour.
Ce n'était pas tant la disparition de Voltaire qui le mettait dans cet état – bien que cela contribuait grandement – contrairement à ce que pensaient Alan et Christina. Tous ces événements tragiques, toutes ces frayeurs … Il était difficile de passer outre. Et Ludwig ne comprenait pas comment certains faisaient pour faire semblant d'être soulagé. Tout comme Arthur, le libraire était perdu dans ce calme après la tempête.
Évoluant dans le quartier, il remarqua un petit duo qui discutait, au milieu de la route. Blake et Alan. De nouveau, le grand rouquin s'arrêta, et prit finalement la décision de rentrer chez-lui. Chez-lui. Ces deux mots avaient un goût étrange, dans la bouche. Il n'arrivait pas à accepter ça.
Une bougie à la main, il grimpa les escaliers d'un pas lourd pour rejoindre la chambre qui sera désormais sienne. Une chambre d'enfant, ou de jeune adolescent. S'il avait été d'humeur, il aurait souris en imaginant Alan et Christina en tant que parents et en s'imaginant, lui, avec vingt ans de moins. Ils auraient été une belle famille.
Il posa ses fesses au coin du lit, tout au bord, gêné de se dire que quelqu'un y dormait avant lui, et que ce quelqu'un devait être mort. La bougie projetait des ombres mouvantes sur le mur, elle-même reposait sur la petite table de nuit, immobile.
Un livre récupéré dans sa valise plus tard, il essaya pendant de longues minutes à se plonger dans l'histoire, en vain. Dégoûté, une légère bouffée de colère guida sa main, qui jeta le bouquin à travers la pièce dans un geste rageur. Il se heurta à une étagère qui se renversa dans un bruit sourd.
Comme un automate, il se leva et s'agenouilla finalement devant le bazar. Lentement, il attrapa le livre et se mit à déchirer chaque page, une par une, de plus en plus vite. La frénésie le fit petit à petit haleter, et le livre, finalement, ne ressembla plus qu'à un amas de pages abîmées. Il réserva le même sort à tout ce qui tombait sous sa main, détruisant tout ce qu'il touchait avec grande violence, les traits tirés par la rage et la détresse.
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Event - When all Hope is gone
Mar 21 Fév 2017 - 16:48
C'était une victoire amère certes, mais une victoire quand même. Ils étaient enfin chez eux, et malgré la présence nuisible de Jenny avec qui elle devrait partager la chambre, Elena se sentait bien. Elle n'était pas parvenue à se départir de ce sourire depuis qu'elle avait entreprit d'installer ses affaires. Pas même après les geignements de sa camarade de dortoir -elle lui remettrait les pendules à l'heure plus tard. Avec délicatesse, elle déposait sur sa table de chevet le cadre qu'elle avait trouvé, et dont elle avait remplacé la photo par celle de son père. Elle était restée figée devant la famille heureuse imprimée sur le papier, se demandant à qui avait bien pu appartenir la chambre qu'elle occupait maintenant. Elle n'avait pas trouvé d'objets particulièrement personnels, et en avait finalement conclu qu'il devait s'agir d'une chambre d'amis. Avec un respect des plus cérémonieux elle avait fait glisser la photographie à l'intérieur de son propre album, sans qu'elle ne sache ce qui l'avait poussé à agir ainsi. Parce qu'elle aurait tout bonnement été incapable de la déchirer , voilà tout.
Toujours avec légèreté, la grecque avait finalement abandonné ses quartiers pour profiter du calme dans la maison, bien différent de celui qui les avait accueilli. C'était un calme reposant, comme elle l'aimait à l'époque. L'immense demeure était presque vidée de tous ses nouveaux habitants qui s'étaient empressés de partir à la découverte du reste du quartier. Elena attendrait demain pour ça, elle avait tout le temps encore de visiter les maisons de ses camarades, et pour l'instant elle profitait juste du silence, comme déconnectée de leur réalité, elle se promenait à travers la somptueuse bâtisse, oubliant presque qu'un des leur y était mort la veille. La faim, la colère, la tristesse et la fatigue s'étaient envolés pour laisser place à un sentiment profond de plénitude.
Toujours avec légèreté, la grecque avait finalement abandonné ses quartiers pour profiter du calme dans la maison, bien différent de celui qui les avait accueilli. C'était un calme reposant, comme elle l'aimait à l'époque. L'immense demeure était presque vidée de tous ses nouveaux habitants qui s'étaient empressés de partir à la découverte du reste du quartier. Elena attendrait demain pour ça, elle avait tout le temps encore de visiter les maisons de ses camarades, et pour l'instant elle profitait juste du silence, comme déconnectée de leur réalité, elle se promenait à travers la somptueuse bâtisse, oubliant presque qu'un des leur y était mort la veille. La faim, la colère, la tristesse et la fatigue s'étaient envolés pour laisser place à un sentiment profond de plénitude.
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Event - When all Hope is gone
Mar 21 Fév 2017 - 17:26
Comme elle l’avait fait quelques mois plus tôt en retrouvant sa maison, Christina s’était détournée de la fenêtre et d’Arthur et commença à s’activer avec frénésie pour redonner un peu de vie à l’intérieur. Elle avait commencé par sa chambre, ouvrant les tiroirs pour y découvrir des draps propres et des vêtements. Oh bonheur ! Elle ôta ses vêtements sales et abimés et enfila une chemise sur sa poitrine nue et la glissa dans un jean presque ajustée. L’ancienne propriétaire était menue et sa silhouette correspondait à peu près aux nouvelles formes de la quinquagénaire. Elle était en train d’enfiler un gilet assorti quand elle entendit des pas monter l’escalier.- Alan ? Ludwig ? Elle n’obtint pas de réponse et continua à s’habiller. Elle ne s’inquiéta pas davantage jusqu’à ce que des bruits étranges lui parviennent dans la chambre d’à côté. Etait-il possible que… ? Son sang se figea et la peur la submergea.
Elle sortit vivement de sa chambre, avec une des lampes de chevet entre les mains. Elle s’attendait à se trouver nez-à-nez avec un vilain macchabée, et fut surprise d’ouvrir la porte et de découvrir un Ludwig en transe. Elle écarquilla ses yeux, surprise de le voir dans cet état. Cela ne lui ressemblait pas. Pourtant sa détresse était compréhensive.- Ludwig ? Souffla-t-elle pour dévoiler sa présence que le jeune homme ne semblait pas avoir remarqué.
Elle attendit qu’il se calme un peu et posa la lampe. Elle s’approcha doucement, pour s’agenouiller près de lui. Elle ressentit une vague de tendresse pour ce garçon. Ils venaient tous de traverser des journées pénibles. Toutes ces morts, aussi stupides qu’aléatoires, c’était difficile à accepter. Elle-même se surprenait à parvenir à rester aussi détachée. Comme si la perte de son bébé avait déjà depuis longtemps broyé tout ce qui comptait. Elle caressa dans un geste maternel les cheveux roux du jeune homme, prête à l’accueillir dans ses bras s’il lâchait prise.
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Page 23 sur 24 • 1 ... 13 ... 22, 23, 24
Page 23 sur 24
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum