Re: An Ounce of Hope

An Ounce of Hope × ft. Hannah & Kerwan

L'ancien agent immobilier avait tout de suite remarqué que la jeune blonde était seule. Et sa petite technique de "on est plusieurs et tu ne fais pas le poids" ne marchait guère contre lui, vu qu'il l'avait vraiment grillé. Mais ce petit mensonge l'amusait, car c'était encore une enfant, une enfant qui essayait de se protéger contre les adultes et contre toute cette merde d'apocalypse. Cette gosse n'avait pas eut véritablement d'enfance, et devait certainement être confrontée seule à tout ça. Au fond, il la comprenait, cette gamine. Et en étant lui-même adulte, il savait déjà que c'était compliqué pour lui. Alors pour elle, cela devait être pire encore. Enfin, il eut un petit sourire aux paroles de la plus jeune, car elle admettait enfin qu'elle était seule, et que son mensonge n'avait servi que de "déguisement".
Il remarqua qu'elle tenait un couteau. Etait-ce pour impressionner le grand brun et pour montrer qu'elle savait aussi bien se servir de cette arme mais aussi se défendre avec ? Sans doute. Mais cela ne l'impression point trop, mais il ne dit rien, se contentant de la regarder, elle et son petit corps d'enfant frêle et fragile. Au moins, même s'il ne la connaissait pas, cela le rassurait, en quelques sortes, de la voir munie avec au moins une arme pour se défendre contre les rôdeurs. Peu après, elle fit une annonce et demanda à son aîné de reculer tout autant qu'elle, avançait.

- Ca me va.

Alors, comme elle le demanda, il recula tout autant qu'elle sortait de la maison. Il reculait lentement, tout comme chacun des pas de la jeune fille était lent. Kerwan restait silencieux, se concentrant aussi sur d'éventuels grognements et signes montrant que d'autres rôdeurs n'étaient pas loin. Le moteur de sa voiture continuait de vrombir, et cela allait sûrement les attirer.
Une fois qu'elle fut dehors, elle put enfin remarquer par elle-même qu'il avait dit vrai, il était bien tout seul. Alors, c'est à ce moment-là qu'il vit quelques rôdeurs non loin, attirés par le bruit de la voiture. Il fallait partir tant qu'il était temps. Sauf qu'elle, elle semblait ne pas avoir envie. Après tout, pourquoi suivre un inconnu ? Il pourrait très bien l'attirer et ensuite abuser d'elle, comme tant d'hommes le feraient. Mais lui, il n'était pas comme ça, et encore moins envers une enfant. Alors il l'écouta parler, et ne tarda alors pas à répondre.

- Pourquoi tu me suivrais ? Si tu tiens à échapper aux rôdeurs. Et ton vélo, je peux le mettre derrière dans le coffre de mon pic-up, il y a de la place. Et je suis seul parce que.... Parce que c'est comme ça. Et pourquoi toi tu l'es, d'abord ?

Un rôdeur, attiré par la voix des deux jeunes gens, vint en direction de Kerwan. Alors, sans hésiter, il brandit son arme et tira un bon coup dans la tête du rôdeur, qui ne se releva pas.

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Les arguments du brun sont des plus justes, là-dessus, je ne peux pas le nier à part pour être de très mauvaise foi, mais il ne suffit pas de dire tout ça pour que je me mette à suivre un parfait inconnu. Peut-être est-il entièrement honnête et sincère, peut-être qu’aucune mauvaise intention l’anime. Peut-être. Sauf qu’à choisir, je préfère prendre mes jambes à mon cou car le risque zéro n’existe pas et je n’ai pas envie de me retrouver finalement prise au piège, séquestrée… Bon, ok, je vais un choya loin, mais en même temps avec ce que j’aie vécu et le monde dans lequel on vit, je ne vois pas pourquoi j’accepterai sa proposition. « Je peux aussi échapper à ces trucs en partant à vélo hein. – rétorquais-je tout d’abord en croisant les bras – Je suis seule parce que c’est comme ça. C’est génial comme réponse tu trouves pas ? Bah moi non, je la trouve nulle ! Une vraie réponse de mec ça ! Et comme je suis gentille je vais expliquer moi. » lui dis-je en levant les yeux au ciel.

Mon ton est sec, un peu trop même, mais dans cette situation, ce n’est pas à moi de m’expliquer, enfin, je ne crois pas. Après un petit soupire, je finis par lui dire la raison de ma solitude « Je cherche mon frère, voilà. » C’est dit. Ça ne résout toujours pas le problème actuel. Alors oui, si vraiment le brun était mal intentionné, il lui suffirait de pointer son arme vers moi pour m’obliger à le suivre, ce qu’il ne fait pas, ce qui représente une certaine forme de preuve, mais en admettant qu’il ne soit pas un gros salaud, si son seul argument pour que je monte dans son pick-up est qu’il peut nous emmener loin des rôdeurs, je le trouve nul parce que, comme je lui ai dit, je peux le faire toute seule et de façon plus discrète en plus.

Il faudrait LE truc qui ferait basculer la balance en sa faveur, quelque chose servant de carotte sur moi et qui ferait que je me trouverais dans l’obligation de l’accompagner. Oh il y a un truc, et non ce n’est pas tout ce qui concerne la bouffe même si je vais finir par littéralement mourir de faim si ça continue, il faudrait qu’il connaisse une certaine personne ou qu’il l’ait au moins rencontrée. C’est juste improbable, mais l’espoir m’anime toujours alors qui sait. Pourtant, malgré le très fort désir de lui poser une question en lien avec cette personne, je n’en fais rien. Idiotie de ma part ? Non, parce qu’il suffirait au brun de simplement me faire croire qu’il a rencontré Nigel et basta ce serait réglé.

Gardant les bras croisés, je continue de le fixer comme pour l’inciter à me dire plus de choses « Nan, décidément, j’vois vraiment pas pourquoi je devrais risquer de te t’accompagner. Si t’as pas d’autre argument, j’pense qu’on peut se dire au revoir et reprendre chacun notre route. » affirmais-je sans trembler.

An Ounce of Hope × ft. Hannah & Kerwan

Actuellement, c'était une situation particulièrement tendue (du string). Il y avait cette gamine dont le grand brun avait essayé d'aider alors qu'elle faisait de son mieux pour échapper aux rôdeurs qui la pourchassaient, mais non seulement celle-ci semblait très méfiante et ne voulait rien savoir à propos de l'ancien agent immobilier. Elle voulait avoir réponse à tout, se montrer la plus grande, défier l'homme face à elle qui était bien plus armé que cette gringalet. Néanmoins il ne disait rien, car ce genre de paroles lui passaient au travers. Il répondait ce qu'il voulait; même s'il n'avait pas forcément les arguments et les raisons. Mais plus ils parlaient et plus les rôdeurs commençaient à se rapprocher des deux jeunes gens, alors de temps à autre Kerwan tirait sur ces êtres nuisibles afin de les ralentir un peu.

- Tant mieux pour toi, si tu penses aller plus vite et plus loin avec ton vélo, car tu es dotée d'efforts inépuisables. Et tu crois que j'y suis pour quelque chose si toute ma famille et mes proches sont morts, peut-être ?

Oui, ça l'était, en quelques sortes. Il avait laissé sa mère seule et a dû abattre son père. Il lâcha un fort soupir en haussant les épaules. D'un côté, savoir que les quelques personnes qu'il appréciait étaient mortes le rassurait, en quelques sortes. Comme ça, il n'avait pas à se soucier d'eux et à devoir les chercher tous les jours, et à avoir chaque soir le moral qui flanchait un peu plus car il ne les retrouvait pas. Etre seul commençait vraiment à devenir une plaie pour lui, et il ne supportait déjà plus cette solitude depuis des lustres. Mais il n'en parlait pas, ou très peu; même si cela le rongeait plus ou moins.
Et, il appris qu'elle cherchait son frère. Tout de suite, il ne percuta pas ce qu'elle venait de dire. Mais, alors qu'il était en train de réfléchir, elle le boosta un peu. Alors, c'est à ce moment là qu'il se souvient d'un homme, mais son prénom n'arrivait pas tout de suite. Celui-ci lui raconta qu'il cherchait quelqu'un. Sa soeur ? Il n'en n'était plus sûr.
Mais là le temps commençait vraiment à presser car de plus en plus de rôdeurs arrivaient, et Kerwan continuait de tirer sur eux pour les ralentir, mais aussi pour essayer de les esquiver et de les attirer vers lui; afin de "protéger" un minimum cette jeune avorton, qui semblait un peu trop sûre d'elle. Et enfin, il réussi à en placer une entre deux-trois tirs de son fusil à pompe qu'il ne cessait de recharger et de tirer.

- Ton frère tu dis ? Attends ! J'ai rencontré un type il n'y a pas longtemps. Euh... Brun, avec barbe et moustache... J'ai oublié son nom, merde !

Il avait envie de se taper la tête avec sa main, se sentant tellement con en un tel moment précis. Et là, enfin il l'illumination ! C'est alors qu'il gueula presque son nom, pour être sûr qu'elle puisse bien l'entendre.

- Ca y est, je sais ! Il s'appelait Nigel !

Et il venait d'utiliser sa dernière balle de fusil à pompe.

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Qu’est-ce que j’en sais moi s’il y ait pour quelque chose dans la disparition de ses proches, il est marrant lui ! Même si je ne le connais pas, j’imagine que ce n’est pas le cas, en tout cas j’espère, mais ça n’empêche quand même pas qu’il est tout seul maintenant alors qu’il aurait pu trouver des compagnons de route depuis le temps, dixit la nana qui est elle aussi seule, je sais.

Quoi qu’il en soit, j’attends un quelconque argument venant de sa part s’il veut réussir à me convaincre de le suivre. Le bel homme a pourtant raison, je ne peux pas parcourir des dizaines et des dizaines de kilomètres par jour si un groupe trop important de lents se trouve au niveau de mon chez moi, surtout qu’il faudrait que j’arrive à transporter un maximum de choses pour refaire un habitat un minimum vivable. Sans compter évidemment la fatigue, la faim et autre joyeuseté s’ajoutant au danger que ça représenterait. Mais vu mon caractère et ce que j’ai traversé, je ne vais pas faire confiance à un étranger et pour tout dire, il pourra dire tout ce qu’il veut, ça ne changera rien à l’avis que je me suis déjà fait.

Enfin ça, c’est ce que je persiste à penser et croire jusqu’à ce que l’homme finisse par sortir son argument auquel je n’aurais pu espérer et imaginer. Si la vague description physique colle à Dicky, elle reste vague et générale. Ca aurait pu être n’importe qui au final, donc ça ne me fait pas plus réagir que ça extérieurement, même si au fond de moi, l’espoir qui m’anime depuis de longs mois lance une alerte dans ma tête. Je garde les bras croisés sous ma poitrine en dévisageant encore l’homme. Puis, en un claquement de doigts, toutes mes défenses et actions pour rester forte s’effondre. Il venait de dire un prénom, son prénom.

Mes jambes faiblissent au point de ne plus supporter le poids de mon corps. Je me laisse tomber à genou au sol tandis que je sanglote à chaudes larmes. L’étranger venait de faire mouche, il ne pouvait pas avoir eu la chance de balancer un prénom comme ça au hasard et qu’il tombe sur le bon. C’était forcément mon frère. Je porte mes mains tremblantes sur mon visage tant la nouvelle me bouleverse. Je suis partagée entre la joie de le savoir en vie, le soulagement, la peur de ne jamais le revoir et un tas d’autres choses difficilement identifiables tant les émotions s’entrechoquent.

Péniblement, je relève ma tête vers le brun. La gorge nouée je parviens à rassembler mes forces pour lui poser une dernière question « Et, il t’a dit ce qu’il faisait de sa vie ou s’il avait de la famille ? » le tout entrecoupé de pleurs. C’est comme si toute la fatigue, le stress et la peur que je gardais en moi s’évacuaient d’un seul coup, comme mes forces. Si cet homme me répond que ce Nigel était écrivain ou qu'il a une soeur qui s'apelle Hannah, je le suis dans la seconde, même s'il devra peut-être m'aider.

An Ounce of Hope × ft. Hannah & Kerwan

Le plus vieux venait d'abattre sa dernière carte en main. Il avait réussi à sortir un nom; SON nom. Celui qui avait fait réagir la jeune fille. Elle ne tarda pas à lâcher sa part de faiblesse et se mis à genoux au sol. De là où le grand brun était, il eut l'impression qu'elle s'était mise à pleurer. C'était plutôt étrange de la voir changer d'attitude juste en prononçant un prénom. Ainsi, Kerwan resta de marbre, la regardant simplement pleurer. Et il allait faire quoi, maintenant ? Il n'allait en tout cas pas se ruer vers elle pour la consoler, surtout pas. Vu son comportement précédent, Kerwan n'allait pas bouger d'un pouce et se montrer plus gentil. Il lui avait déjà tendu une sacré perche qu'elle avait presque refusée de prendre. Alors il continuait de la tenir, mais il allait bientôt la lâcher. Le grand brun avait un cœur, mais il ne fallait pas abuser, non plus.
Il ne savait trop quoi faire, s'il devait soupirer de la voir dans un tel état, ou alors ne rien dire et attendre de voir un éventuel signe de sa part. Il pensait au fond de lui qu'il avait touché un petit quelque chose très important pour elle; qu'il avait bien remué le couteau dans la plaie. Puis, après quelques temps, elle posa une question qui eut elle-même du mal à sortir des lèvres de la jeune fille.

Il essaya de se souvenir des diverses petites conversations avec le jeune homme en question. Tout en réfléchissant, il décida de s'approcher de la jeune fille tout en regardant autour de lui pour voir si des rôdeurs n'arrivaient pas un peu trop vite. Enfin, une fois à sa hauteur, il s'agenouilla et regarda son petit visage si fin. Ses yeux étaient rouges et des larmes perlaient le long de ses joues. Enfin, il finit par lui répondre lorsque quelques bribes d'informations lui revinrent en tête.

- Quand je l'ai rencontré, il m'a dit qu'il avait perdu de vue sa sœur suite à un envahissement de rôdeurs dans leur planque. Il m'a montré une photo de toi aussi, mais t'étais plus jeune et t'avais pas les cheveux aussi longs. Et... Je crois qu'il était écrivain. Mais on a dû se séparer il y a environ une semaine et demi; après un ras de marée d'infectés. Ça te va comme réponse, ma.de.moi.selle ?

Il restait accroupis un instant, jusqu'à ce qu'un infecté s'approche d'eux en émettant un fort grognement. D'un coup, Kerwan se leva et brandit sa hache qu'il abattit sur le crâne du rôdeur. Il l'abattit avec tellement de force que le crâne de l'infecté se fendit un peu, et finit par s'écrouler non loin de la jeune fille. Du sang s'écoulait de la tête. Enfin, il baissa les yeux vers la blondinette.

- Alors, tu viens avec moi, ou pas ?

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Mer 27 Sep 2017 - 20:46

Alors c’est donc vrai, il a bien rencontré Nigel. Ça ferait bien trop de coïncidences et de hasards pour que ça ne colle pas, je suis abasourdie par cette nouvelle. C’est bizarre parce que je ressens une joie immense, mais à côté de ça, je pleure et me sens faible. Les nerfs lâchent, tout ce stress et ces questionnements sur le fait de se demander s’il allait bien, où il était et même s’il était en vie s’expriment à travers mes larmes. En soi, je ne doutais pas tant que ça qu’il fasse toujours parti du monde des vivants, en tout cas, pour moi, il était en vie c’était évident, il n’aurait pas pu nous avoir quitté, ça non.

Je reprends tant bien que mal le dessus sur mes émotions, mais pour l’instant, impossible de parler. En guise de réponse à la question du brun, je hoche simplement la tête tandis qu’un sourire étire les traits fatigués de mon visage. Oui, cette réponse me convient et pas qu’un peu ! L’effet grand-frère en vie me rend désormais moins méfiante vis-à-vis de cet homme. Alors, oui, je pourrais continuer à le prendre pour un type tordu, peut-être que même en ayant côtoyé Nigel, en réalité il l’a tué. Mais je préfère ne pas y penser, les gens bien existent encore. Et puis, qu’aurait à gagner ce bel homme à cet instant étant donné qu’il se met en danger pour moi.

La nouvelle m'a vraiment chamboulé, oubliez la jeune fille un peu trop sûre d'elle avec un fort caractère parce que là le brun a affaire à une toute autre personne. Affaiblie physiquement et mentalement, chouineuse... Bref, rien de bien utile surtout maintenant qu'un lent vient à nous. Heureusement, en bon chevalier qu'il est, il me sauve ! Bon, d'accord, sans cet acte il serait mort donc c'était en priorité pour sauver sa peau, mais quand même !

« Oui. » lui répondis-je d'une voix faible en le fixant du regard comme si à travers ses yeux je pouvais voir mon frère. Péniblement, et grâce à lui, je réussis à me redresser et me tenir sur mes jambes. En guise de réveil, je me donne quelques petites gifles Allez, réveille-toi bordel ! m'intimais-je en même temps. J'attrape alors mon couteau et la main de mon sauveur pour le suivre à l'arrière de la maison car si le chemin via l'entrée est plus court, il reste bien plus dangereux avec ces lents dans les parages qui se dirigent vers cette porte.

J'essaye autant que possible de ne pas me montrer inutile, mais je n'ai pas encore retrouver l'intégralité de mes esprits. On fait donc le tour de la maison en direction de sa voiture pour s'y précipiter dedans en évitant les lents, mais ça ne suffit pas de les esquiver, l'un manque d'un rien de m'attraper mais échoue à cause ou grâce au brun qui me tire un peu plus vers lui. En tout cas, il a bon goût en matière de caisse !

Dim 15 Oct 2017 - 0:44

An Ounce of Hope × ft. Hannah & Kerwan

La gamine semblait toute chamboulée maintenant. Elle était toujours accroupie au sol, en train de sangloter. Kerwan était plutôt partagé avec de la peine, mais aussi de la pitié, et de la compassion. Sauf que là n'était pas le moment pour se montrer faible; il fallait agir, et vite !
Alors, après avoir abattu un infecté qui fonçait droit sur eux, Kerwan tendit sa main vers la jeune fille. Elle finit par la prendre et Kerwan la tira un peu pour qu'elle se relève. Il ne disait plus rien, la regardant se donner des sortes de mini gifles pour se redonner du courage. Elle faisait ce qu'elle voulait, après tout. Mais c'était quand même plutôt étrange.

Les deux se mirent à courir le plus vite qu'ils pouvaient, Kerwan ne lâchant pas la main de la jeune fille. Il regardait un peu partout autour de lui, les murs de cette maison ne l'attirant pas vraiment. la décoration du lieu étaient tellement de mauvais goûts qu'ils ressemblaient à ceux des personnes âgées. En plus, avec l'odeur de renfermé et de moisissure encore présente, cela ne donnait vraiment pas envie d'y rester. Le grand brun maintenait sa hache dans le creux de sa main quelque peu couverte de sang. Et, après avoir fait le tour de la maison, ils arrivèrent à la voiture de l'ancien agent immobilier, celle-ci grognant encore. Cette fois, c'est Kerwan qui passa devant en tirant la jeune fille, mais elle semblait avoir du mal à suivre. A peine avait-il ralenti la cadence qu'un rôdeur se pointa non loin d'eux, et Kerwan repris sa cadence rapide en tirant la jeune fille contre lui. Très vite, ils réussirent à faire le tour du véhicule et il la fit monter à l'intérieur; du David Bowie tournant en boucle.
Après avoir claqué la porte côté passager, il ne tarda pas à faire le tour du véhicule et à montrer très vite dedans. Il jeta son fusil à pompe à l'arrière et mis sa hache aux pieds de la jeune fille, et démarra à toute vitesse. Le jeune homme était essoufflé, et regardait sa route, ainsi que la jeune blondinette par moment.

- C'est bon, tu n'as rien ? Rassure toi, je suis pas un pédophile. Mais si je disais à ton frère que je t'ai retrouvé, je pense qu'il me vénèrerait. Il aurait dû mettre une prime sur ta tête.

Il éclata de rire, zieutant dans son rétroviseur intérieur les rôdeurs qui semblaient s'éloigner au fur et à mesure que Kerwan s'en allait d'eux.

- On a pas pu sauver ton vélo, mais il s'en sortira très bien tout seul. Au pire, on en trouvera un autre, ou on reviendra chercher celui-ci, si vraiment il a une valeur sentimentale.

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