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Re: You've got to hide your love away...
Dim 27 Aoû 2017 - 21:22
Il attendait sa réaction, fixant ses yeux bleus d’un air inquiet. Il n’y avait pas vraiment de raisons de l’être, en vérité. Après tout, c’était bien elle qui l’avait embrassé en premier, et il ne faisait que lui rendre la pareille. Mais il ne pouvait s’empêcher d’avoir une certaine appréhension quant au geste qu’il venait de réaliser. Il s’imaginait qu’elle avait déjà changé d’avis, qu’elle s’était peut-être rendu compte de son erreur…
Mais il n’en était rien. Il n’eut pas le temps de finir de se poser des questions qu’il sentit la main de Casey se poser sur sa nuque. A ce contact, une vague de frissons lui parcourut le corps entier, et son cœur s’emballa de plus belle. Avant qu’il ne le réalise, il se trouvait de nouveau contre elle, lèvres contre lèvres. Elle lui offrit un nouveau baiser auquel il répondit cette fois, sans plus de réflexion, sans plus aucune retenue. Il l’embrassait de plus en plus intensément et avec de plus en plus de conviction. Il se laissait totalement porter par l’évènement qui était en train de se produire. Et quel évènement !
Tandis que leurs corps se retrouvaient coller l’un à l’autre, Takeo passa délicatement l’une de ses mains dans le bas du dos de la jeune fille pour la serrer encore plus contre lui. Comme pour répondre à l’étreinte que Casey était en train de lui offrir. Elle était là, avec lui, et il ne voulait pas qu’elle s’en aille. Avec son autre main, il vint la prendre par la taille tout en continuant à multiplier les baisers. Il l’embrassa d’abord lèvres serrées, effleurant le coin des siennes avec une délicatesse qu’il se découvrait, se délectant du goût sucré qu’il y trouvait.
Lorsque la jeune femme lui déclara que c’était quelque chose qu’elle aurait du faire plus tôt, il ne lui répondit pas par des mots. Il se contenta d’intensifier le moment en l’enlaçant encore plus fort. Sa main, qui était jusqu’ici occupée à caresser le bas du dos de la blonde, quitta sa position pour rejoindre l’autre au niveau de la taille. Et d’un coup, d’un mouvement brusque mais tendre, il lui fit quitter le rebord de la fenêtre pour l’amener un peu plus loin derrière lui, la plaquant contre le mur.
Il embrassait son cou jusqu’à remonter au menton, ne privant pas de laisser sa marque sur chaque centimètre carré de chair que ses lèvres frôlaient. Puis il finit par agir un peu plus sauvagement et se retrouva à l’embrasser à pleine bouche cette fois.
Toutes ses appréhensions, tous ses doutes semblaient s’être envolés désormais. Il ne pensait plus à rien, sauf à apprécier le moment présent. Il ne savait toujours pas ce que cela donnerait ni où cela les mènerait, mais il ne s’en souciait plus. Il voulait juste être avec elle, à ses côtés. Il avait passé de nombreuses années seul, s’étant convaincu lui-même qu’il ne méritait plus de recevoir de l’amour après ses déboires passées. En rencontrant cette chipie blonde qu’il avait d’abord trouvé des plus insupportables, il avait redécouvert ce que signifiait tenir à quelqu’un, autre que sa fille. Il n’était pas certain de la nature exacte de ses sentiments à ce moment-là, il savait juste que c’était avec elle qu’il se sentait le mieux, et qu’il n’avait besoin de rien d’autres.
Au bout de quelques minutes, il mit un terme à leur échange torride pour reculer de quelques pas. Les cheveux en bataille, il continuait à la regarder tandis qu’un léger sourire gêné s’affichait sur son visage. Ignorant totalement la douleur de sa blessure, il se courba pour retirer son T-Shirt et se retrouver torse nu devant sa belle. C’était peut-être un peu présomptueux comme geste, mais il n’avait pas réfléchi. C’était venu tout seul, il ressentait simplement que c’était le bon moment pour le faire.
« T’es toujours sûre de toi ? » la questionna t-il un peu maladroitement avant de s’approcher à nouveau d’elle pour lui chuchoter à l’oreille « Moi oui… je ne voudrais personne d’autre… »
Mais il n’en était rien. Il n’eut pas le temps de finir de se poser des questions qu’il sentit la main de Casey se poser sur sa nuque. A ce contact, une vague de frissons lui parcourut le corps entier, et son cœur s’emballa de plus belle. Avant qu’il ne le réalise, il se trouvait de nouveau contre elle, lèvres contre lèvres. Elle lui offrit un nouveau baiser auquel il répondit cette fois, sans plus de réflexion, sans plus aucune retenue. Il l’embrassait de plus en plus intensément et avec de plus en plus de conviction. Il se laissait totalement porter par l’évènement qui était en train de se produire. Et quel évènement !
Tandis que leurs corps se retrouvaient coller l’un à l’autre, Takeo passa délicatement l’une de ses mains dans le bas du dos de la jeune fille pour la serrer encore plus contre lui. Comme pour répondre à l’étreinte que Casey était en train de lui offrir. Elle était là, avec lui, et il ne voulait pas qu’elle s’en aille. Avec son autre main, il vint la prendre par la taille tout en continuant à multiplier les baisers. Il l’embrassa d’abord lèvres serrées, effleurant le coin des siennes avec une délicatesse qu’il se découvrait, se délectant du goût sucré qu’il y trouvait.
Lorsque la jeune femme lui déclara que c’était quelque chose qu’elle aurait du faire plus tôt, il ne lui répondit pas par des mots. Il se contenta d’intensifier le moment en l’enlaçant encore plus fort. Sa main, qui était jusqu’ici occupée à caresser le bas du dos de la blonde, quitta sa position pour rejoindre l’autre au niveau de la taille. Et d’un coup, d’un mouvement brusque mais tendre, il lui fit quitter le rebord de la fenêtre pour l’amener un peu plus loin derrière lui, la plaquant contre le mur.
Il embrassait son cou jusqu’à remonter au menton, ne privant pas de laisser sa marque sur chaque centimètre carré de chair que ses lèvres frôlaient. Puis il finit par agir un peu plus sauvagement et se retrouva à l’embrasser à pleine bouche cette fois.
Toutes ses appréhensions, tous ses doutes semblaient s’être envolés désormais. Il ne pensait plus à rien, sauf à apprécier le moment présent. Il ne savait toujours pas ce que cela donnerait ni où cela les mènerait, mais il ne s’en souciait plus. Il voulait juste être avec elle, à ses côtés. Il avait passé de nombreuses années seul, s’étant convaincu lui-même qu’il ne méritait plus de recevoir de l’amour après ses déboires passées. En rencontrant cette chipie blonde qu’il avait d’abord trouvé des plus insupportables, il avait redécouvert ce que signifiait tenir à quelqu’un, autre que sa fille. Il n’était pas certain de la nature exacte de ses sentiments à ce moment-là, il savait juste que c’était avec elle qu’il se sentait le mieux, et qu’il n’avait besoin de rien d’autres.
Au bout de quelques minutes, il mit un terme à leur échange torride pour reculer de quelques pas. Les cheveux en bataille, il continuait à la regarder tandis qu’un léger sourire gêné s’affichait sur son visage. Ignorant totalement la douleur de sa blessure, il se courba pour retirer son T-Shirt et se retrouver torse nu devant sa belle. C’était peut-être un peu présomptueux comme geste, mais il n’avait pas réfléchi. C’était venu tout seul, il ressentait simplement que c’était le bon moment pour le faire.
« T’es toujours sûre de toi ? » la questionna t-il un peu maladroitement avant de s’approcher à nouveau d’elle pour lui chuchoter à l’oreille « Moi oui… je ne voudrais personne d’autre… »
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Dim 27 Aoû 2017 - 22:01
Sûre d’elle ? La question la coupa presque dans sa lancée. Sûre d’elle, alors ? Son cœur rata un autre battement. Sa gorge se noua légèrement, elle haussa finalement les épaules. Elle ne pouvait pas être sûre à cent pour cent de ce qu’elle allait faire avec lui, elle ne savait pas de quoi le lendemain serait fait. Casey n’avait aucune fichue idée de si c’était une bonne chose ou non. Mais les derniers mots de l’homme finirent par dégager ces doutes d’un revers de main, comme si tout ça n’avait aucune importance en définitive. Sur l’instant, ça lui convenait parfaitement. Comme toute réponse, elle dégagea ses chaussures d’un geste habile et déboutonna son jean trop large qui descendit sur ses hanches et le long de ses jambes.
Un sourire mutin plus tard, et elle se laissa soulever par lui jusqu’à se faire allonger sur le lit. Les cheveux tombant sur les draps remués, en auréole autour de son visage, Casey l’attira à elle pour revenir goûter ses lèvres avec gourmandise. Entourant sa taille de ses cuisses, elle s’accrocha pour ne plus le lâcher. Elle refusait de le voir partir, s’éloigner d’elle. Elle avait besoin de le sentir définitivement contre elle pour réaliser vraiment ce que tout ça signifiait. C’était sans doute de la folie pure et simple d’en venir là, mais c’était avec ce grain de folie luisant encore en elle qu’elle parvenait à survivre.
Casey avait l’impression de tendre un majeur fier à tous ceux qui doutaient d’elle. Elle ne gâchait pas des vies. Elle ne perdait pas son temps. Elle aussi était capable. Elle aussi était vivante. Ses certitudes se transformèrent en soupir d’envie, d’un désir foudroyant qui lui creusait le ventre douloureusement. Chaque caresse lui brûlait la peau qui en réclamait davantage. Chaque baiser ne faisait qu’attiser le feu qui se consumait à l’intérieur d’elle. La force de ses étreintes la faisait se sentir sauvage et pourtant elle se savait complètement à sa merci.
L’impression d’être engagé dans un corps à corps furieux, comme elle n’en avait pas connu depuis longtemps. Deux longues années, au bas mot, où personne ne l’avait dévoré comme il parvenait à le faire présentement. Deux années où le regard d’un homme sur la dégoûtait, l’apeurait, plus qu’il ne lui donnait envie d’en dévoiler plus. Takeo avait la capacité de chasser cette terreur invraisemblable. La pudeur ne faisait plus partie de ses traits, elle avait besoin d’en voir comme d’en donner plus à mesure que tout cela se poursuivait. Dans cette danse enflammée où elle se montrait aussi féroce et vrai qu’elle l’était au fond d’elle.
Ses mains touchèrent, effleurèrent, griffèrent. Ses lèvres goûtèrent, embrassèrent, épousèrent. Elle lutta autant pour prendre que pour offrir, elle lutta pour se laisser aller. La peur d’avoir mal laissa place à l’envie d’en avoir plus. De ses soupirs naquirent des regards fiévreux, tourmentés, passionnés. Un échange qui se passait de mot, et qui tentait de se faire discret. Le rythme se fit long, profond, contemplatif, en contraste avec la hâte avec laquelle ils s’étaient défaits de leurs habits pour se découvrir d’une autre manière. Comme pour mieux l’admirer maintenant qu’elle l’avait entre ses cuisses. Maintenant qu’il était à elle.
Casey se montra farouche et conquérante, avec un naturel dont elle avait le secret. Dominante lorsqu’elle trouva ça de bon ton. Elle enfonça ses ongles dans la chaire de son dos lorsqu’elle avait l’occasion de se tenir à lui. Elle prenait appuie sur son torse en jouant les amazones indomptables. L’horloge désigna les quatre heures quand elle retomba sur le matelas à côté de lui. Ses cheveux en bataille, le corps couvert de sueur, assouvie de cette faim qui la dévorait de l’intérieur. Pour combien de temps ? Elle ne le savait pas. Est-ce que ça avait du sens ? Qu’importait.
C’était la première fois en deux ans qu’elle se sentait femme. Pas comme lorsqu’elle était tout juste adulte et qu’elle découvrait ce qu’était qu’avoir du plaisir. Pas comme lorsqu’elle était adolescente et qu’elle découvrait de quoi son corps était capable avec des partenaires qui s’en moquaient. Pas comme lorsqu’elle était perdue et apeurée, et qu’on la désirait en se moquant de si elle le voulait. Les yeux bleus de Casey fixèrent le plafond de la chambre du japonais, quand il l’attrapa dans ses bras pour la ramener fermement contre lui. Elle dégagea ses cheveux alors qu’il plongeait le visage dans sa nuque pour trouver le sommeil. Sa guerre intérieure semblait enfin calmée, elle sombra avec la sensation d’être entière, enfin.
«Merde… » Souffla-t-elle en cherchant une de ses chaussures, qu’elle retrouva au bout de la pièce, loin de la première. Venant s’asseoir sur le bord du matelas, elle l’enfila, encore un peu dans le brouillard, en essayant d’attacher ses lacets avec le plus de précaution possible.
Le mouvement à côté d’elle attira son attention. La blonde se retourna pour tomber sur Takeo, qui venait tout juste de se réveiller. Elle avait dû faire trop de bruit, aussi s’excusa-t-elle rapidement :
«Rendors-toi, il est encore tôt… » Murmura-t-elle à son amant avec un sourire en coin. Ses cheveux encore en bataille témoignaient de sa nuit agitée, ça ne l’empêchait pas d’être éveillé alors que l’horloge ne désignait pas encore les six heures. « Désolée si j’ai fait trop de bruit… » Chuchota-t-elle en pinçant les lèvres.
Sa main vint chercher timidement celle de l’homme. Ses doigts se mêlèrent aux siens. Elle s’enfuyait alors que le matin n’était pas encore là.
Un sourire mutin plus tard, et elle se laissa soulever par lui jusqu’à se faire allonger sur le lit. Les cheveux tombant sur les draps remués, en auréole autour de son visage, Casey l’attira à elle pour revenir goûter ses lèvres avec gourmandise. Entourant sa taille de ses cuisses, elle s’accrocha pour ne plus le lâcher. Elle refusait de le voir partir, s’éloigner d’elle. Elle avait besoin de le sentir définitivement contre elle pour réaliser vraiment ce que tout ça signifiait. C’était sans doute de la folie pure et simple d’en venir là, mais c’était avec ce grain de folie luisant encore en elle qu’elle parvenait à survivre.
Casey avait l’impression de tendre un majeur fier à tous ceux qui doutaient d’elle. Elle ne gâchait pas des vies. Elle ne perdait pas son temps. Elle aussi était capable. Elle aussi était vivante. Ses certitudes se transformèrent en soupir d’envie, d’un désir foudroyant qui lui creusait le ventre douloureusement. Chaque caresse lui brûlait la peau qui en réclamait davantage. Chaque baiser ne faisait qu’attiser le feu qui se consumait à l’intérieur d’elle. La force de ses étreintes la faisait se sentir sauvage et pourtant elle se savait complètement à sa merci.
L’impression d’être engagé dans un corps à corps furieux, comme elle n’en avait pas connu depuis longtemps. Deux longues années, au bas mot, où personne ne l’avait dévoré comme il parvenait à le faire présentement. Deux années où le regard d’un homme sur la dégoûtait, l’apeurait, plus qu’il ne lui donnait envie d’en dévoiler plus. Takeo avait la capacité de chasser cette terreur invraisemblable. La pudeur ne faisait plus partie de ses traits, elle avait besoin d’en voir comme d’en donner plus à mesure que tout cela se poursuivait. Dans cette danse enflammée où elle se montrait aussi féroce et vrai qu’elle l’était au fond d’elle.
Ses mains touchèrent, effleurèrent, griffèrent. Ses lèvres goûtèrent, embrassèrent, épousèrent. Elle lutta autant pour prendre que pour offrir, elle lutta pour se laisser aller. La peur d’avoir mal laissa place à l’envie d’en avoir plus. De ses soupirs naquirent des regards fiévreux, tourmentés, passionnés. Un échange qui se passait de mot, et qui tentait de se faire discret. Le rythme se fit long, profond, contemplatif, en contraste avec la hâte avec laquelle ils s’étaient défaits de leurs habits pour se découvrir d’une autre manière. Comme pour mieux l’admirer maintenant qu’elle l’avait entre ses cuisses. Maintenant qu’il était à elle.
Casey se montra farouche et conquérante, avec un naturel dont elle avait le secret. Dominante lorsqu’elle trouva ça de bon ton. Elle enfonça ses ongles dans la chaire de son dos lorsqu’elle avait l’occasion de se tenir à lui. Elle prenait appuie sur son torse en jouant les amazones indomptables. L’horloge désigna les quatre heures quand elle retomba sur le matelas à côté de lui. Ses cheveux en bataille, le corps couvert de sueur, assouvie de cette faim qui la dévorait de l’intérieur. Pour combien de temps ? Elle ne le savait pas. Est-ce que ça avait du sens ? Qu’importait.
C’était la première fois en deux ans qu’elle se sentait femme. Pas comme lorsqu’elle était tout juste adulte et qu’elle découvrait ce qu’était qu’avoir du plaisir. Pas comme lorsqu’elle était adolescente et qu’elle découvrait de quoi son corps était capable avec des partenaires qui s’en moquaient. Pas comme lorsqu’elle était perdue et apeurée, et qu’on la désirait en se moquant de si elle le voulait. Les yeux bleus de Casey fixèrent le plafond de la chambre du japonais, quand il l’attrapa dans ses bras pour la ramener fermement contre lui. Elle dégagea ses cheveux alors qu’il plongeait le visage dans sa nuque pour trouver le sommeil. Sa guerre intérieure semblait enfin calmée, elle sombra avec la sensation d’être entière, enfin.
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Le mouvement à côté d’elle attira son attention. La blonde se retourna pour tomber sur Takeo, qui venait tout juste de se réveiller. Elle avait dû faire trop de bruit, aussi s’excusa-t-elle rapidement :
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Sa main vint chercher timidement celle de l’homme. Ses doigts se mêlèrent aux siens. Elle s’enfuyait alors que le matin n’était pas encore là.
- Casey Maverick-Summer
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Re: You've got to hide your love away...
Sam 9 Sep 2017 - 10:24
Le japonais s’était laissé porter par l’euphorie du moment, ne réalisant que tardivement l’ampleur de ce qu’il venait de faire. Il ressentit un certain soulagement lorsqu’il vit Casey retirer à son tour ses vêtements en guise de réponse positive. L’instant d’après, il la saisit délicatement par les hanches afin de la porter jusqu’au lit. Pendant qu’ils reprenaient leurs échanges passionnés, Takeo se défit du reste de ses habits afin de se retrouver totalement à découvert devant la jolie blonde.
Son cœur s’emballa de nouveau. Un torrent d’émotion s’emparait de lui, comme une vague froide qui lui parcourait tout le corps. Il ressentait un mélange de bonheur et d’excitation, mais également de peur et d’inquiétude. Après tout, cela faisait de nombreuses années maintenant qu’il ne s’était pas retrouvé dans ce genre de situation. Depuis son entrée en prison, il y a désormais dix ans, il s’était privé de tout rapport charnel. Même après sa sortie, il n’avait plus jamais regardé une femme de cette manière là. Il s’était convaincu que ce n’était plus quelque chose qu’il méritait et qu’il finirait sa vie seul. C’était une manière de se punir.
Ainsi, il faut bien comprendre que ce qui était en train de se passer avait une signification particulière pour lui. Ce n’était pas juste les conséquences d’une pulsion passagère. Certes, les deux s’étaient laissés soudainement emportés par les circonstances du moment, sans réfléchir aux conséquences. Mais justement, pour Takeo, le fait même qu’il ait eu cette envie signifiait déjà qu’il passait une étape. Et le fait qu’ils soient en train d’aller au bout des choses le prouvait encore plus. Ce n’était pas rien : il ne pensait jamais un jour retrouver ce genre de sentiments, et il ne l’aurait pas fait avec n’importe qui.
Finalement, l’appréhension finit par s’estomper assez rapidement, laissant uniquement place au désir et à l’envie. Il se laissa totalement transporter par cette union complice, se délectant de chaque caresse, chaque murmure, chaque baiser, profitant de cet instant de pur plaisir qu’ils s’octroyaient. Un instant où il oubliait tout, durant lequel rien d’autre n’avait d’importance. Il n’y avait pas besoin de mots, leurs regards suffisaient pour qu’ils se comprennent complètement. Et alors qu’il craignait ne plus savoir comment s’y prendre après toutes ces années d’abstinence, il se trouvait qu’avec Casey, tout s’enchaînait naturellement, comme s’ils se connaissaient par cœur. Lorsque leur échange farouche s’acheva, il était toujours aussi heureux. Il ne savait toujours pas ce que cela impliquerait pour la suite de leur relation, mais il n’avait pas de regrets. Fatigué, il entoura Casey de ses bras pour la serrer fermement contre lui, avant de fermer les yeux, un sourire niais aux lèvres.
L’une des conséquences lorsque l’on passe beaucoup de temps à vivre à l’extérieur, c’est le sommeil léger. On est obligé de faire preuve de vigilance, et le moindre mouvement inhabituel finit par attirer l’attention. Takeo n’était pas épargné. Casey n’avait pas fait tant de bruits que cela, mais c’était suffisant pour le tirer de son sommeil.
Il n’était pas reposé du tout, et il était encore tôt. Se frottant les yeux, il remarqua rapidement que la jolie blonde n’était plus à ses côtés dans le lit. Il la retrouva assise au bord, déjà rhabillée, prête à s’en aller. Pour être honnête, il était assez déboussolé de la voir ainsi. Il était triste et déçu. Et ce n’est pas le sourire qu’elle lui lança lorsqu’elle se rendit compte qu’il était réveillé qui arrangea la situation.
Quoi, pourquoi essayait-elle de filer en douce ? Avait-elle passé un mauvais moment ? Avait-il était si mauvais ? Est-ce qu’elle regrettait déjà ce qui s’était passé entre eux ? Toutes ces questions se bousculaient dans sa tête. Elle était venue hier soir et avait mis un terme aux interrogations qui avaient hanté le japonais toute la semaine, et la voilà qui lui en posait une dizaine d’autres en souhaitant s’éclipser ainsi. Et s’il ne s’était pas réveillé maintenant, ne réalisant sa fuite que trop tard ? Comment était-il censé le prendre ?
Mal, il le prenait mal. Apparemment, elle n’accordait pas la moindre importance à ce qu’ils venaient de vivre. C’était comme ça qu’il comprenait les choses. Au moins, cela avait eu le mérite de mettre les choses au clair, et d’éviter une conversation gênante. Il était tout de même un peu blessé. Mais fier comme il était, il ne le montrerait pas. Tandis qu’elle lui attrapa la main, il s’adressa à elle sans même la regarder, feignant l’indifférence.
« Tu t’en vas déjà ? J’suis pas un mec facile, tu sais ! » plaisanta t-il. Mais son ton humoristique avait du mal à cacher le reproche qu’il lui faisait derrière.
Il lui lâcha la main et s’extirpa du lit à son tour, enfilant rapidement son pantalon qui traînait par terre. Il ouvrit la porte de sa chambre et jeta un coup d’œil dans le couloir, notamment à la porte d’en face.
« C’est bon, tu peux passer par là si tu veux, les gosses dorment encore. Fais vite, j’ai pas envie qu’ils sachent » lui conseilla t-il sèchement, avant de se rediriger vers son lit. S’il se montrait dur et distant, c’était uniquement par fierté. Elle semblait ne pas prendre cela au sérieux, alors il en faisait de même. Il ne ferait rien pour lui faire penser le contraire. Evitant toujours de la regarder dans les yeux, comme pour lui montrer qu’il n’en avait rien à faire, il s’apprêtait à se remettre au lit. Elle voulait partir, mais il ne la raccompagnerait pas.
« Traîne pas. Et ferme la porte en sortant » grogna t-il, cachant à peine son mécontentement.
Son cœur s’emballa de nouveau. Un torrent d’émotion s’emparait de lui, comme une vague froide qui lui parcourait tout le corps. Il ressentait un mélange de bonheur et d’excitation, mais également de peur et d’inquiétude. Après tout, cela faisait de nombreuses années maintenant qu’il ne s’était pas retrouvé dans ce genre de situation. Depuis son entrée en prison, il y a désormais dix ans, il s’était privé de tout rapport charnel. Même après sa sortie, il n’avait plus jamais regardé une femme de cette manière là. Il s’était convaincu que ce n’était plus quelque chose qu’il méritait et qu’il finirait sa vie seul. C’était une manière de se punir.
Ainsi, il faut bien comprendre que ce qui était en train de se passer avait une signification particulière pour lui. Ce n’était pas juste les conséquences d’une pulsion passagère. Certes, les deux s’étaient laissés soudainement emportés par les circonstances du moment, sans réfléchir aux conséquences. Mais justement, pour Takeo, le fait même qu’il ait eu cette envie signifiait déjà qu’il passait une étape. Et le fait qu’ils soient en train d’aller au bout des choses le prouvait encore plus. Ce n’était pas rien : il ne pensait jamais un jour retrouver ce genre de sentiments, et il ne l’aurait pas fait avec n’importe qui.
Finalement, l’appréhension finit par s’estomper assez rapidement, laissant uniquement place au désir et à l’envie. Il se laissa totalement transporter par cette union complice, se délectant de chaque caresse, chaque murmure, chaque baiser, profitant de cet instant de pur plaisir qu’ils s’octroyaient. Un instant où il oubliait tout, durant lequel rien d’autre n’avait d’importance. Il n’y avait pas besoin de mots, leurs regards suffisaient pour qu’ils se comprennent complètement. Et alors qu’il craignait ne plus savoir comment s’y prendre après toutes ces années d’abstinence, il se trouvait qu’avec Casey, tout s’enchaînait naturellement, comme s’ils se connaissaient par cœur. Lorsque leur échange farouche s’acheva, il était toujours aussi heureux. Il ne savait toujours pas ce que cela impliquerait pour la suite de leur relation, mais il n’avait pas de regrets. Fatigué, il entoura Casey de ses bras pour la serrer fermement contre lui, avant de fermer les yeux, un sourire niais aux lèvres.
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L’une des conséquences lorsque l’on passe beaucoup de temps à vivre à l’extérieur, c’est le sommeil léger. On est obligé de faire preuve de vigilance, et le moindre mouvement inhabituel finit par attirer l’attention. Takeo n’était pas épargné. Casey n’avait pas fait tant de bruits que cela, mais c’était suffisant pour le tirer de son sommeil.
Il n’était pas reposé du tout, et il était encore tôt. Se frottant les yeux, il remarqua rapidement que la jolie blonde n’était plus à ses côtés dans le lit. Il la retrouva assise au bord, déjà rhabillée, prête à s’en aller. Pour être honnête, il était assez déboussolé de la voir ainsi. Il était triste et déçu. Et ce n’est pas le sourire qu’elle lui lança lorsqu’elle se rendit compte qu’il était réveillé qui arrangea la situation.
Quoi, pourquoi essayait-elle de filer en douce ? Avait-elle passé un mauvais moment ? Avait-il était si mauvais ? Est-ce qu’elle regrettait déjà ce qui s’était passé entre eux ? Toutes ces questions se bousculaient dans sa tête. Elle était venue hier soir et avait mis un terme aux interrogations qui avaient hanté le japonais toute la semaine, et la voilà qui lui en posait une dizaine d’autres en souhaitant s’éclipser ainsi. Et s’il ne s’était pas réveillé maintenant, ne réalisant sa fuite que trop tard ? Comment était-il censé le prendre ?
Mal, il le prenait mal. Apparemment, elle n’accordait pas la moindre importance à ce qu’ils venaient de vivre. C’était comme ça qu’il comprenait les choses. Au moins, cela avait eu le mérite de mettre les choses au clair, et d’éviter une conversation gênante. Il était tout de même un peu blessé. Mais fier comme il était, il ne le montrerait pas. Tandis qu’elle lui attrapa la main, il s’adressa à elle sans même la regarder, feignant l’indifférence.
« Tu t’en vas déjà ? J’suis pas un mec facile, tu sais ! » plaisanta t-il. Mais son ton humoristique avait du mal à cacher le reproche qu’il lui faisait derrière.
Il lui lâcha la main et s’extirpa du lit à son tour, enfilant rapidement son pantalon qui traînait par terre. Il ouvrit la porte de sa chambre et jeta un coup d’œil dans le couloir, notamment à la porte d’en face.
« C’est bon, tu peux passer par là si tu veux, les gosses dorment encore. Fais vite, j’ai pas envie qu’ils sachent » lui conseilla t-il sèchement, avant de se rediriger vers son lit. S’il se montrait dur et distant, c’était uniquement par fierté. Elle semblait ne pas prendre cela au sérieux, alors il en faisait de même. Il ne ferait rien pour lui faire penser le contraire. Evitant toujours de la regarder dans les yeux, comme pour lui montrer qu’il n’en avait rien à faire, il s’apprêtait à se remettre au lit. Elle voulait partir, mais il ne la raccompagnerait pas.
« Traîne pas. Et ferme la porte en sortant » grogna t-il, cachant à peine son mécontentement.
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Re: You've got to hide your love away...
Sam 9 Sep 2017 - 12:25
Est-ce que c’était elle ? Est-ce que c’était de sa faute ? Est-ce qu’elle ne marchait pas comme tout le monde ? C’était en tout cas l’impression qu’il était en train de lui donner. Passé le réveil un peu difficile après une nuit courte en tout cas, et pour le moins agité. Si Casey n’avait jamais eu pléthore d’amants, elle n’avait jamais eu la sensation d’être monté à l’envers. Takeo, lui, était en train de lui faire ressentir ça, et sa réaction ne laissait rien présager de bon. Ils se connaissaient assez l’un et l’autre pour comprendre que ça n’allait pas bien se terminer. Elle-même commençait, passé la surprise, à se mettre en colère. Et comme à chaque fois que ça lui prenait, elle usait d’ironie.
«Waoh, trop sympa… » Commenta-t-elle avec une moue qui trahissait parfaitement son sentiment.
Quel galant homme ! Bon, elle n’avait pas entamé les hostilités de la meilleure des manières, elle le savait, mais de là à se faire jeter dehors comme une malpropre ! Il n’eut même pas le temps de se remettre dans son lit qu’elle le détaillait déjà, avant d’afficher un petit air suffisant en fronçant un sourcil :
«Tu fais la gueule, hein ? » Comme si ça n’était pas assez évident ! Bien sûr qu’il tirait la tronche. Même si ça ne changeait pas spécifiquement de d’habitude. Mais si c’était pour la repousser alors qu’elle cherchait juste à être sympa et à pas lui attirer des ennuis – ou alors était-ce pour ne pas se faire pendre elle aussi ? – c’était franchement pas cool. « Quand tu auras fini, tu viendras me voir, hein… »
Elle poussa un soupir avant de sortir de la chambre. Casey voyait bien que la discussion n’était pas venue, et elle ne savait même pas ce qu’elle pourrait lui dire pour lui expliquer ce qu’il s’était passé. Ça n’était pas rien, pour autant, il y avait-il besoin de trop en faire ? Elle choisit de voir plus tard. Se prendre la tête maintenant n’était pas une bonne idée, elle était encore fatiguée, trop pour avoir envie d’y réfléchir. Aussi dévala-t-elle les escaliers avant de sortir pour traverser. Sur la route, elle se retourna bien pour essayer de discerner quelqu’un à la fenêtre, puis s’engouffra chez elle pour regagner sa chambre presque silencieusement.
Elle regagna son lit, mais ne se rendormit pas. Elle fixa le plafond avec un sourire un peu crétin, et quand les premiers rayons du soleil baignèrent sa chambre d’une lumière dorée, elle se leva.
Stanley, elle n’y pensait plus. Dans les faits, Casey avait remplacé une histoire compliquée par une autre, alors que ça n’était pas son but à la base. Tant pis. Ça avait eu le mérite d’éloigner la colère et la culpabilité presque définitivement. Et elle ne pouvait pas dire non plus qu’elle y pensait tant que ça. Dans les faits, la blonde était surtout… Détendue. Apaisée. Comme si plus rien ne pouvait venir gâcher sa journée. Même la mauvaise humeur de Takeo et son comportement d’abruti lui passaient au-dessus.
Sa sœur Maddie avait senti la différence, en essayant de comprendre ce qu’il se passait. Voir sa sœur chanter de bon matin avec un grand sourire crétin sur les lèvres, ça n’était pas du tout dans ses habitudes. Elle n’obtint rien, sauf d’autres interrogations à propos de son comportement. Il se passait quelque chose de bizarre, sans aucun doute. Mais elle ne pouvait pas deviner que c’était avec ce voisin si colérique que sa sœur semblait pourtant détester. Maddie lâcha l’affaire.
Casey aussi finalement. Parce qu’elle lui avait dit : il n’aurait qu’à revenir lorsqu’il serait d’humeur à reprendre. Elle avait déjà fait tout le chemin jusqu’à lui après tout. Il faisait la gueule ? ça lui passerait, songea-t-elle. Et elle attendait ça avec une certaine impatience.
«
Quel galant homme ! Bon, elle n’avait pas entamé les hostilités de la meilleure des manières, elle le savait, mais de là à se faire jeter dehors comme une malpropre ! Il n’eut même pas le temps de se remettre dans son lit qu’elle le détaillait déjà, avant d’afficher un petit air suffisant en fronçant un sourcil :
«
Elle poussa un soupir avant de sortir de la chambre. Casey voyait bien que la discussion n’était pas venue, et elle ne savait même pas ce qu’elle pourrait lui dire pour lui expliquer ce qu’il s’était passé. Ça n’était pas rien, pour autant, il y avait-il besoin de trop en faire ? Elle choisit de voir plus tard. Se prendre la tête maintenant n’était pas une bonne idée, elle était encore fatiguée, trop pour avoir envie d’y réfléchir. Aussi dévala-t-elle les escaliers avant de sortir pour traverser. Sur la route, elle se retourna bien pour essayer de discerner quelqu’un à la fenêtre, puis s’engouffra chez elle pour regagner sa chambre presque silencieusement.
Elle regagna son lit, mais ne se rendormit pas. Elle fixa le plafond avec un sourire un peu crétin, et quand les premiers rayons du soleil baignèrent sa chambre d’une lumière dorée, elle se leva.
Stanley, elle n’y pensait plus. Dans les faits, Casey avait remplacé une histoire compliquée par une autre, alors que ça n’était pas son but à la base. Tant pis. Ça avait eu le mérite d’éloigner la colère et la culpabilité presque définitivement. Et elle ne pouvait pas dire non plus qu’elle y pensait tant que ça. Dans les faits, la blonde était surtout… Détendue. Apaisée. Comme si plus rien ne pouvait venir gâcher sa journée. Même la mauvaise humeur de Takeo et son comportement d’abruti lui passaient au-dessus.
Sa sœur Maddie avait senti la différence, en essayant de comprendre ce qu’il se passait. Voir sa sœur chanter de bon matin avec un grand sourire crétin sur les lèvres, ça n’était pas du tout dans ses habitudes. Elle n’obtint rien, sauf d’autres interrogations à propos de son comportement. Il se passait quelque chose de bizarre, sans aucun doute. Mais elle ne pouvait pas deviner que c’était avec ce voisin si colérique que sa sœur semblait pourtant détester. Maddie lâcha l’affaire.
Casey aussi finalement. Parce qu’elle lui avait dit : il n’aurait qu’à revenir lorsqu’il serait d’humeur à reprendre. Elle avait déjà fait tout le chemin jusqu’à lui après tout. Il faisait la gueule ? ça lui passerait, songea-t-elle. Et elle attendait ça avec une certaine impatience.
- Casey Maverick-Summer
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Re: You've got to hide your love away...
Dim 10 Sep 2017 - 16:45
Encore une fois, le japonais avait peut-être réagit avec un peu trop d’excessivité. Il n’avait jamais été du genre à savoir se contenir. Quand quelque chose ne lui plaisait pas, il le faisait savoir instantanément, par son attitude ou par ses paroles. Il ne réfléchissait pas en amont. Et là, clairement, l’attitude de Casey ne lui avait pas plu du tout. Plus qu’énervé, il était profondément vexé de l’avoir surprise en train d’essayer de partir discrètement.
Mais il ne comptait pas lui montrer que cela le touchait. Elle voulait partir ? Elle n’en avait rien à faire ? Soit. Alors il allait lui faciliter sa sortie et lui montrer que pour lui aussi ce qui venait de se passer n’avait pas d’importance. Avoir une discussion entre adultes pour mettre les choses à plat ? Ce n’était pas du tout son intention. Il voulait simplement lui faire ressentir la même chose. Une simple vengeance de cours de récréation, en somme.
Il faut essayer de comprendre son état d’esprit. Cela faisait des années qu’il s’était interdit de développer ce genre de sentiments pour quelqu’un. En quelques mois, sans pouvoir expliquer pourquoi, il s’était plus attaché à Casey qu’à n’importe qui d’autres. Lorsqu’il s’était rendu compte que ce qu’il ressentait pour la jeune fille dépassait les limites qu’il s’était toujours fixé, il avait lutté pour le refouler, se persuadant que c’était de toute façon sans issues. En la voyant débarquer cette nuit, il envisagea pour la toute première fois qu’une histoire était possible. Qu’elle aussi avait peut-être ressenti la même chose. Et en la voyant prête à repartir sans prévenir ce matin, il était revenu brutalement à la réalité : il n’y avait rien et il n’y aurait jamais rien. C’était ce qu’il avait compris de son attitude.
Ainsi, atteint dans sa fierté, Takeo continuait de l’ignorer après lui avoir montré le chemin de la sortie. Elle semblait le prendre mal, elle aussi. Quoi, ce n’était pas ce qu’elle avait voulu, après tout ? Lorsqu’elle lui proposa de revenir vers elle quand il ne râlera plus, il enfonça sa tête sous sa couette et se contenta de lever ironiquement son pouce en l’air en guise de réponse. Il ne daigna pas la regarder lorsqu’elle quitta les lieux.
Le reste de la nuit ne fut pas des plus reposant. Il parvint à peine à fermer les yeux. Takeo ne cessait de ruminer. Il s’énervait en se rendant compte de ce que la blonde était capable de provoquer chez lui : en une nuit, elle l’avait fait passer de la joie pure à la colère profonde. Mais pour qui est-ce qu’elle le prenait ? Le japonais regrettait de s’être laissé aller avec elle. Cela lui avait finalement amené plus de problèmes que de solutions.
Il finit par sortir de son lit avec sa tête des mauvais jours. Il avait juste besoin de se détendre, alors il attrapa son paquet de cigarette et sortit sous son porche pour prendre l’air et s’en fumer une. Bien indépendamment de sa volonté, il ne parvenait pas à quitter la résidence des Summer des yeux. Il était encore en colère contre elle… et il se disait que ça ne le quitterait pas tant qu’il ne lui aurait pas balancer tout ce qu’il en pensait dans la tronche. Il finit par éteindre sa cigarette à peine consommée et se dirigea d’un pas décidé vers la maison en face.
Il frappa à la porte des deux sœurs. Fort. Suffisamment pour que son animosité soit perceptible à travers le bruit qu’il provoquait. Après quelques instants, la porte s’ouvrit pour laisser découvrir le visage de Casey. Takeo ne lui laissa pas le temps d’en placer une seule, et la pointa de son index avant de prendre la parole.
« Écoute-moi bien ! » commença t-il en fronçant les sourcils « J’ai pas DU TOUT apprécié ton attitude ! » Il commençait à hausser la voix « Tu t’casses juste comme ça, tu m’aurais même pas prévenu si je m’en étais pas rendu compte ! » Il fit une petite pause. « J’ai bien compris ton message ! Mais sache que t’es pas la seule à regretter ! J’aurais jamais du… » Il s’interrompit lorsqu’un bruit dans le fond lui fit prendre conscience que Maddie était également présente. Il ne valait mieux pas l’alerter.
« Pfff, t’es vraiment pathétique ! » termina t-il en lui tournant le dos, prêt à repartir.
Mais il ne comptait pas lui montrer que cela le touchait. Elle voulait partir ? Elle n’en avait rien à faire ? Soit. Alors il allait lui faciliter sa sortie et lui montrer que pour lui aussi ce qui venait de se passer n’avait pas d’importance. Avoir une discussion entre adultes pour mettre les choses à plat ? Ce n’était pas du tout son intention. Il voulait simplement lui faire ressentir la même chose. Une simple vengeance de cours de récréation, en somme.
Il faut essayer de comprendre son état d’esprit. Cela faisait des années qu’il s’était interdit de développer ce genre de sentiments pour quelqu’un. En quelques mois, sans pouvoir expliquer pourquoi, il s’était plus attaché à Casey qu’à n’importe qui d’autres. Lorsqu’il s’était rendu compte que ce qu’il ressentait pour la jeune fille dépassait les limites qu’il s’était toujours fixé, il avait lutté pour le refouler, se persuadant que c’était de toute façon sans issues. En la voyant débarquer cette nuit, il envisagea pour la toute première fois qu’une histoire était possible. Qu’elle aussi avait peut-être ressenti la même chose. Et en la voyant prête à repartir sans prévenir ce matin, il était revenu brutalement à la réalité : il n’y avait rien et il n’y aurait jamais rien. C’était ce qu’il avait compris de son attitude.
Ainsi, atteint dans sa fierté, Takeo continuait de l’ignorer après lui avoir montré le chemin de la sortie. Elle semblait le prendre mal, elle aussi. Quoi, ce n’était pas ce qu’elle avait voulu, après tout ? Lorsqu’elle lui proposa de revenir vers elle quand il ne râlera plus, il enfonça sa tête sous sa couette et se contenta de lever ironiquement son pouce en l’air en guise de réponse. Il ne daigna pas la regarder lorsqu’elle quitta les lieux.
Le reste de la nuit ne fut pas des plus reposant. Il parvint à peine à fermer les yeux. Takeo ne cessait de ruminer. Il s’énervait en se rendant compte de ce que la blonde était capable de provoquer chez lui : en une nuit, elle l’avait fait passer de la joie pure à la colère profonde. Mais pour qui est-ce qu’elle le prenait ? Le japonais regrettait de s’être laissé aller avec elle. Cela lui avait finalement amené plus de problèmes que de solutions.
Il finit par sortir de son lit avec sa tête des mauvais jours. Il avait juste besoin de se détendre, alors il attrapa son paquet de cigarette et sortit sous son porche pour prendre l’air et s’en fumer une. Bien indépendamment de sa volonté, il ne parvenait pas à quitter la résidence des Summer des yeux. Il était encore en colère contre elle… et il se disait que ça ne le quitterait pas tant qu’il ne lui aurait pas balancer tout ce qu’il en pensait dans la tronche. Il finit par éteindre sa cigarette à peine consommée et se dirigea d’un pas décidé vers la maison en face.
Il frappa à la porte des deux sœurs. Fort. Suffisamment pour que son animosité soit perceptible à travers le bruit qu’il provoquait. Après quelques instants, la porte s’ouvrit pour laisser découvrir le visage de Casey. Takeo ne lui laissa pas le temps d’en placer une seule, et la pointa de son index avant de prendre la parole.
« Écoute-moi bien ! » commença t-il en fronçant les sourcils « J’ai pas DU TOUT apprécié ton attitude ! » Il commençait à hausser la voix « Tu t’casses juste comme ça, tu m’aurais même pas prévenu si je m’en étais pas rendu compte ! » Il fit une petite pause. « J’ai bien compris ton message ! Mais sache que t’es pas la seule à regretter ! J’aurais jamais du… » Il s’interrompit lorsqu’un bruit dans le fond lui fit prendre conscience que Maddie était également présente. Il ne valait mieux pas l’alerter.
« Pfff, t’es vraiment pathétique ! » termina t-il en lui tournant le dos, prêt à repartir.
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Dim 10 Sep 2017 - 17:25
On cogna violemment à la porte. Casey doubla Maddie dans le couloir, en lui assurant qu’elle gérait la situation. Le cœur battant à tout rompre, elle indiqua à sa cadette qu’elle savait que c’était pour elle, et qu’elle voulait s’en occuper seule. Ça piqua cependant la curiosité de la plus jeune qui, si elle recula pour retourner à ses occupations, ne put cacher le trouble dans son regard clair. Le sourire rassurant de sa grande sœur l’empêcha d’insister. Elle finit par ouvrir à celui qu’elle attendait, sans pour autant souhaiter après une énième dispute. Si elle était allée chez lui la veille au soir, ça n’était pas pour ça, mais il fallait croire que Takeo interprétait tout de travers…
Parce qu’elle se prit une sacrée soufflante sans pouvoir y aller de son petit commentaire. Elle écarquilla les yeux sous la surprise, alors qu’il l’accusait déjà de son index en la houspillant comme une gamine de huit ans qui venait de faire une bêtise. Casey ne s’était jamais faite remonter les bretelles par une autre personne que son père, et elle n’entendait pas du tout laisser passer ça. Serrant la mâchoire, elle fusilla l’homme du regard sans que l’occasion d’en placer une se présente. Non mais c’était quoi, ça ? Son attitude ? Qu’est-ce qu’elle avait « son attitude » ? Et celle du japonais, on pouvait en parler ?!
Et quel message surtout ?! Qu’est-ce qu’il avait si bien compris de travers ?! Elle avait envie de le cogner pour qu’il se taise, et lui hurler que ça n’était vraiment qu’un abruti de première qui ne pigeait absolument rien à rien, mais le bruit que fit Maddie pour avertir de sa présence la stoppa elle aussi dans son élan. Et c’était elle qui était pathétique ? Elle serra les poings, et fit de son mieux pour ne pas lui en coller un ou deux sur le coin de la figure.
«Alors là… » Grommela-t-elle en essayant de se contenir, avant qu’elle se tourne vers sa petite sœur : « On a besoin de parler. »
Madisson ne sembla pas du tout convaincue par cette évidence, mais n’eut pas le temps de le dire puisque sa grande sœur claqua la porte derrière elle pour talonner Takeo de près. Elle allait le broyer… En tout cas, elle en avait très envie !
«Non mais ça va pas, t’as un grain ou quoi ?! » Gronda-t-elle derrière lui alors qu’il l’ignorait pour revenir chez lui : « Tu débarques chez moi comme un abruti pour me crier dessus alors que tu as rien compris ? TU T’ES CRU OU ?! »
S’il lui répondit quelque chose, Casey était incapable de l’entendre. Elle était tellement en rage contre lui que la paix qui lui avait permis de passer jusque-là une bonne journée venait soudainement de s’envoler. Takeo avait tout soufflé sur son passage, si violemment qu’il ne restait plus rien à part un départ d’incendie qui allait prendre très, très rapidement. Il la décevait terriblement, mais ça, elle se garda bien de le lui dire, parce qu’elle avait bien trop de fierté à revendre pour se permettre ce genre d’écart de conduite.
«C’est quoi ton PUTAIN de problème, au juste ? » Fit-elle en l’attrapant par le bras, alors qu’ils étaient déjà sur le palier de sa maison. La porte entrouverte, elle le poussa à l’intérieur pour obtenir l’intimité qu’elle recherchait. Maddie ne pouvait pas être témoin de ça, et lui non plus n’avait pas l’air d’avoir envie que les autres le sachent. Alors comment pouvait-il le lui reprocher ?! C’était vraiment le monde à l’envers ! « Qu’est-ce que tu as compris, hein ? Que j’suis venue chez toi, j’t’ai sauté dessus et que j’me barre comme une connasse parce que j’fais que gâcher des vies, c’est ça ?! »
Stanley le lui avait bien dit. C’était visiblement tout ce qu’elle savait faire, ou en tout cas, ce que tout le monde pensait d’elle actuellement. Elle en avait marre d’être prise comme une briseuse de tout, incapable de se tenir, de faire attention ! Elle n’était plus une enfant, elle pouvait faire des choix, en assumer les conséquences, et même s’y tenir !
«C’est ça l’image que t’as de moi ?! » Martela-t-elle. « MON attitude, elle est ce qu’elle est ! J’voulais pas te déranger, j’voulais que tu sois tranquille chez toi ce matin, pas que tu prennes ça pour un coup dans ton IMMENSE égo mal placé ! » S’expliqua-t-elle puisque c’était visiblement ça qui gênait. « Mais vu que tu regrettes, soit sûr que ça s’reproduira jamais ! Sale con ! »
Parce qu’elle se prit une sacrée soufflante sans pouvoir y aller de son petit commentaire. Elle écarquilla les yeux sous la surprise, alors qu’il l’accusait déjà de son index en la houspillant comme une gamine de huit ans qui venait de faire une bêtise. Casey ne s’était jamais faite remonter les bretelles par une autre personne que son père, et elle n’entendait pas du tout laisser passer ça. Serrant la mâchoire, elle fusilla l’homme du regard sans que l’occasion d’en placer une se présente. Non mais c’était quoi, ça ? Son attitude ? Qu’est-ce qu’elle avait « son attitude » ? Et celle du japonais, on pouvait en parler ?!
Et quel message surtout ?! Qu’est-ce qu’il avait si bien compris de travers ?! Elle avait envie de le cogner pour qu’il se taise, et lui hurler que ça n’était vraiment qu’un abruti de première qui ne pigeait absolument rien à rien, mais le bruit que fit Maddie pour avertir de sa présence la stoppa elle aussi dans son élan. Et c’était elle qui était pathétique ? Elle serra les poings, et fit de son mieux pour ne pas lui en coller un ou deux sur le coin de la figure.
«
Madisson ne sembla pas du tout convaincue par cette évidence, mais n’eut pas le temps de le dire puisque sa grande sœur claqua la porte derrière elle pour talonner Takeo de près. Elle allait le broyer… En tout cas, elle en avait très envie !
«
S’il lui répondit quelque chose, Casey était incapable de l’entendre. Elle était tellement en rage contre lui que la paix qui lui avait permis de passer jusque-là une bonne journée venait soudainement de s’envoler. Takeo avait tout soufflé sur son passage, si violemment qu’il ne restait plus rien à part un départ d’incendie qui allait prendre très, très rapidement. Il la décevait terriblement, mais ça, elle se garda bien de le lui dire, parce qu’elle avait bien trop de fierté à revendre pour se permettre ce genre d’écart de conduite.
«
Stanley le lui avait bien dit. C’était visiblement tout ce qu’elle savait faire, ou en tout cas, ce que tout le monde pensait d’elle actuellement. Elle en avait marre d’être prise comme une briseuse de tout, incapable de se tenir, de faire attention ! Elle n’était plus une enfant, elle pouvait faire des choix, en assumer les conséquences, et même s’y tenir !
«
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Re: You've got to hide your love away...
Mar 12 Sep 2017 - 21:38
Après sa petite soufflante, Takeo repartit en trombe vers chez lui. Il avait bien vu à travers son regard qu’il venait de mettre la blonde en rogne. Mais elle l’avait cherché après tout, non ? A quoi d’autres pouvait-elle bien s’attendre de toutes façons ? En définitive, le fait d’être venu toquer chez elle n’avait rien arrangé du tout, au contraire. Mais au moins, il avait pu lui balancer en pleine face ce qu’il avait pensé de son attitude. Et les choses auraient sûrement empirées s’il avait gardé tout ça en lui pendant un certain temps.
Tandis qu’il repartait d’un pas lourd, il ralluma sa cigarette et la porta à sa bouche. A ce moment précis, il voulait juste se détendre. Egoïste, il ne souhaitait même pas attendre une éventuelle réponse de Casey. Il avait dit ce qu’il avait à lui dire, et c’était tout. Désormais, il avait simplement d’air et d’espace pour digérer le tout. Et de toute façon, il se savait encore beaucoup trop remonté pour pouvoir avoir une vraie discussion à ce sujet, et il était conscient qu’ils ne tireraient rien de bon d’une confrontation directe à ce moment précis.
Mais il était bien naïf s’il pensait pouvoir s’en sortir aussi facilement après avoir déboulé chez elle ainsi. A peine eut-il le temps de tirer une bouffée de nicotine qu’il entendit le bruit d’une porte qui claquait derrière lui. L’instant d’après, la blonde le rattrapait et lui gueulait dessus à son tour. Elle avait l’air sacrément en colère. Takeo l’avait rarement vu dans un tel état, la dernière fois étant peut-être lorsqu’il était venu chez elle se plaindre du bruit, quelques mois plus tôt.
Il avait envie de lui répondre qu’il n’aurait pas eu besoin de débarquer à son domicile si elle ne s’était pas enfuie avant l’aube, mais il n’en fit rien. Il ne voulait plus lui adresser la parole. Pas maintenant en tout cas. Aussi se contenta t-il de lui faire un signe de main dégradant pour lui dire de s’en aller. Ça n’avait pas du arranger les choses, puisque quelques secondes plus tard, l’aînée Summer le bouscula jusqu’à l’intérieur de sa maison.
Le sang du japonais ne fit qu’un tour, tandis qu’elle continuait à lui hurlait dessus. Elle les voulait maintenant, ces putains d’explications ?! Très bien, elle allait être servie, et ça ne serait pas joli à voir !
« Mon putain de problème ?! Tu t’barres comme ça sans prévenir et tu demandes c’est quoi MON putain de problème ?! » s’écria t-il à son tour en la regardant droit dans les yeux et en fronçant les sourcils. Mais qu’est-ce qu’elle était en train de lui raconter, au juste ?! Comment ça elle gâchait des vies ? C’était pourtant bien tout le contraire qu’il pensait d’elle ! Avant l’épisode fâcheux de ce matin, il la considérait plutôt comme sa seule source de bonheur ici, la seule qui comptait. Plus que lui reprocher quelque chose, il était surtout déçu. Déçu car l’espace d’un instant, il avait cru que quelque chose était possible entre eux, et que son départ précipitée du matin avait balayé ses espoirs. « Et qu’est-ce que tu voulais que j’comprenne, HEIN ?! Ça me parait clair pourtant comme message : t’en as rien à foutre! Tu voulais te barrer, hein ? Bah CASSE-TOI et laisse moi tranquille ! » hurla t-il à nouveau.
Dans le même temps, il s’approcha encore plus d’elle et plaça son visage bien en face du sien pour la confronter. Elle s’expliqua en lui disant qu’elle voulait simplement ne pas déranger et le laisser tranquille et que c’était pour cette raison qu’elle avait souhaité partir. Quoi, c’était tout ? Comment pouvait-elle penser le déranger après la nuit qu’ils avaient passée ? Apparemment, elle n’avait pas compris qu’il ne pouvait pas être plus tranquille que lorsqu’il était avec elle. Qu’il ne s’était jamais senti aussi bien que lorsqu’il l’avait dans ses bras. Ce n’était pas qu’une question d’égo, comme elle le lui reprochait. C’était surtout la blessure d’un homme qui s’était laissé aller à ses sentiments après des années de retenue et qui avait l’impression qu’on lui avait tout rejeté dans la face.
Est-ce qu’il lui dirait tout ça pour apaiser la situation ? Non, jamais ! C’était elle qui était en tord et il ne ferait certainement pas un pas vers elle. Pas après tout ça !
« Nan nan nan, retourne pas les rôles ! C’est pas moi qui regrette ! C’est pas moi qui t’aies laissé seule dans le lit comme la dernière des merdes ! » lui reprocha t-il à nouveau tandis qu’il plongeait encore plus profondément son regard dans les yeux clairs de son interlocutrice.
« Pfff ! Comme si j’voulais que ça se reproduise ! Pour qui tu te prends ?! J’te déteste !! J’sais même pas c’qui m’a pris de craquer pour une putain de conne comme toi ! » continua t-il de crier, sans se rendre compte qu’il venait quelque part d’avouer son béguin et que son attitude démontrait tout le contraire de ce qu’il clamait. « Plutôt crever que de recommencer avec toi » mentit-il en la bousculant du bout du doigt.
Tandis qu’il repartait d’un pas lourd, il ralluma sa cigarette et la porta à sa bouche. A ce moment précis, il voulait juste se détendre. Egoïste, il ne souhaitait même pas attendre une éventuelle réponse de Casey. Il avait dit ce qu’il avait à lui dire, et c’était tout. Désormais, il avait simplement d’air et d’espace pour digérer le tout. Et de toute façon, il se savait encore beaucoup trop remonté pour pouvoir avoir une vraie discussion à ce sujet, et il était conscient qu’ils ne tireraient rien de bon d’une confrontation directe à ce moment précis.
Mais il était bien naïf s’il pensait pouvoir s’en sortir aussi facilement après avoir déboulé chez elle ainsi. A peine eut-il le temps de tirer une bouffée de nicotine qu’il entendit le bruit d’une porte qui claquait derrière lui. L’instant d’après, la blonde le rattrapait et lui gueulait dessus à son tour. Elle avait l’air sacrément en colère. Takeo l’avait rarement vu dans un tel état, la dernière fois étant peut-être lorsqu’il était venu chez elle se plaindre du bruit, quelques mois plus tôt.
Il avait envie de lui répondre qu’il n’aurait pas eu besoin de débarquer à son domicile si elle ne s’était pas enfuie avant l’aube, mais il n’en fit rien. Il ne voulait plus lui adresser la parole. Pas maintenant en tout cas. Aussi se contenta t-il de lui faire un signe de main dégradant pour lui dire de s’en aller. Ça n’avait pas du arranger les choses, puisque quelques secondes plus tard, l’aînée Summer le bouscula jusqu’à l’intérieur de sa maison.
Le sang du japonais ne fit qu’un tour, tandis qu’elle continuait à lui hurlait dessus. Elle les voulait maintenant, ces putains d’explications ?! Très bien, elle allait être servie, et ça ne serait pas joli à voir !
« Mon putain de problème ?! Tu t’barres comme ça sans prévenir et tu demandes c’est quoi MON putain de problème ?! » s’écria t-il à son tour en la regardant droit dans les yeux et en fronçant les sourcils. Mais qu’est-ce qu’elle était en train de lui raconter, au juste ?! Comment ça elle gâchait des vies ? C’était pourtant bien tout le contraire qu’il pensait d’elle ! Avant l’épisode fâcheux de ce matin, il la considérait plutôt comme sa seule source de bonheur ici, la seule qui comptait. Plus que lui reprocher quelque chose, il était surtout déçu. Déçu car l’espace d’un instant, il avait cru que quelque chose était possible entre eux, et que son départ précipitée du matin avait balayé ses espoirs. « Et qu’est-ce que tu voulais que j’comprenne, HEIN ?! Ça me parait clair pourtant comme message : t’en as rien à foutre! Tu voulais te barrer, hein ? Bah CASSE-TOI et laisse moi tranquille ! » hurla t-il à nouveau.
Dans le même temps, il s’approcha encore plus d’elle et plaça son visage bien en face du sien pour la confronter. Elle s’expliqua en lui disant qu’elle voulait simplement ne pas déranger et le laisser tranquille et que c’était pour cette raison qu’elle avait souhaité partir. Quoi, c’était tout ? Comment pouvait-elle penser le déranger après la nuit qu’ils avaient passée ? Apparemment, elle n’avait pas compris qu’il ne pouvait pas être plus tranquille que lorsqu’il était avec elle. Qu’il ne s’était jamais senti aussi bien que lorsqu’il l’avait dans ses bras. Ce n’était pas qu’une question d’égo, comme elle le lui reprochait. C’était surtout la blessure d’un homme qui s’était laissé aller à ses sentiments après des années de retenue et qui avait l’impression qu’on lui avait tout rejeté dans la face.
Est-ce qu’il lui dirait tout ça pour apaiser la situation ? Non, jamais ! C’était elle qui était en tord et il ne ferait certainement pas un pas vers elle. Pas après tout ça !
« Nan nan nan, retourne pas les rôles ! C’est pas moi qui regrette ! C’est pas moi qui t’aies laissé seule dans le lit comme la dernière des merdes ! » lui reprocha t-il à nouveau tandis qu’il plongeait encore plus profondément son regard dans les yeux clairs de son interlocutrice.
« Pfff ! Comme si j’voulais que ça se reproduise ! Pour qui tu te prends ?! J’te déteste !! J’sais même pas c’qui m’a pris de craquer pour une putain de conne comme toi ! » continua t-il de crier, sans se rendre compte qu’il venait quelque part d’avouer son béguin et que son attitude démontrait tout le contraire de ce qu’il clamait. « Plutôt crever que de recommencer avec toi » mentit-il en la bousculant du bout du doigt.
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