Re: Young, Wild & Free

Jeu 11 Jan 2018 - 20:54

C'était sa soeur, son problème, ainsi il avait quitté la ferme en ne laissant qu'un petit mot à l'attention de ceux qui étaient "les siens" depuis peu. Il savait que s'il en avait avisé la blonde qui était devenue sa plus proche confidente, elle aurait insisté pour l'accompagner et il refusait que d'autres que lui ne prennent des risques pour une personne qui devait déjà marcher sur deux pieds bien puants et dégoulinant de croûtes. Malgré tout, il avait repris du poil de la bête, grâce au soutien et à la patience de Megan à son égard, tout deux considérant avoir sauvé l'autre en ce jour à la fois maudit et bénit où elle avait laissé tomber l'emplacement du gîte agricole où vivaient les siens. C'est ainsi qu'ils les avaient rejoints puis quitter cette semaine ci pour explorer la dernière piste possible pouvant le mener à sa cadette avant que l'hiver ne tombe et qu'une épaisse couverture blanche ne recouvrent villes et villages de la région.

Des détours et des détours, il en avait fait pour arriver jusque Tacoma. Il y avait d'abord eu cette rencontre hasardeuse avec une chasseresse crasseuse dont il avait déjà oublié le prénom et la paranoïa s'étant installé suite à cet événement l'ayant obligé à passer une journée entière à brouiller les pistes par peur d'être suivi. Il n'avait avancé que de quelques kilomètres ce jour là, ainsi arrivait-il en ville après trois jours là où il en avait prévu deux.

L'adresse qui constituait la seule et probablement dernière piste qu'il aurait pour retrouver Kiara se profilait à l'horizon, c'était un quartier commercial, agrémenté de quelques bâtiments résidentiels, aucun pavillon ici, juste quelques halls d'appartements entre diverses boutiques. C'était un beau carrefour, la seule ombre qui se profilait au tableau, c'était une enseigne Best Buy en plein milieu du carrefour qui gâchait l'architecture du coin, le genre de crotte posé sur un tableau de Van Gogh.

- P'tain ! L'architecte sans pression il dessine des trucs comme ça ! Hein Johnny ?

Il envoya valser la tête du fameux "Johnny le décharné" d'un coup de lame et s'arrêta enfin en face de la porte de l'immeuble qu'il cherchait. A l'intérieur, rien, tout était calme, à l'exception près des râles qui se faisaient entendre derrière certains appartements mais au vu du boucan qu'il venait de faire, rien de surprenant.
Au deuxième étage, le numéro 12, enfin, il indiquait la proximité des réponses et se trouvait enfin devant lui. Il respira une dernière fois avant d'envoyer son talon dans le barillet, machette à la main, prêt à libérer celle qui se trouvait peut-être derrière.
Et derrière il y en avait bien une, pas celle qui l'attendait et d'un sens, il n'en était que plus rassuré mais avait-elle mordu son sang ? D'un revers de machette il l'envoya s'écrouler sur le lit démonté avant d'inspecter la pièce.

- Alors tu t'en es sorti ma chérie... Tu es bien une O'Malley... Ces mots étaient durs, froids, des angoisses lui montaient alors qu'il venait de trouver la preuve que sa soeur avait probablement réussi à s'en sortir. Le post-il qu'il avait trouvé sur le bureau ne voulait rien dire et pourtant ce qu'il disait : Les militaires ont disparus, le quartier est encore bouclé mais Eva s'est fait mordre et je pense qu'il est temps pour moi de m'en aller. Je pars pour l'université, il paraît que des gens l'ont sécurisé. Je t'aime Sam, j'espère te retrouve ; lui donnaient l'espoir de la revoir.

Il posa ses fesses sur le plumard qui remplissait les trois quarts de la pièce avant de tirer une tige sur l'un des paquets qu'ils avaient récupéré pendant son voyage. Alors qu'il portait le briquet à son bout, un bruit de moteur se fit entendre dans la rue.
L'irlandais s'accroupit aussitôt près de la seule fenêtre de la pièce et observa l'extérieur. Une blonde et un latino, ils n'avaient pas l'air de le chercher lui... C'était une bonne chose. Ils s'engouffrèrent dans une boutique et aussitôt, l'idée lui vint. Pourquoi ne pas leur voler leur véhicule ? Il rejoindrait cette université, puis Kiara, puis les siens avec beaucoup plus de facilité... Aly ou Megan n'étaient pas là et de toute façon, elle n'en saurait rien...

Sam 20 Jan 2018 - 17:20

D'un coup de talon dans le creux de son genoux, je déloge l'ancien professeur de la lame de mon couteau. Il s'écroule mollement, lourdement sur le parquet qui grince de contrariété sous le poids du macchabée. J'essuie l'arme sur un coin de rideau, et souris bêtement à la remarque taquine de Sarah. "J'ai fini par prendre espagnol pour les points faciles, t'façons.." Un petit coup de coude affectueux de sa part ; j'attrape le carton de bouffe pour chats et dépose sur celui-ci mes maigres trouvailles de l'étage. Un petit nécessaire à rasage, presque neuf. Parce qu'on n'a pas tous l’ambition de se faire pousser une barbe à la Duncan.

Direction la voiture, puis le complexe commercial un peu plus loin dans Tacoma. On laisse la bagnole sur le parking, près des portes pour s'aventurer dans le magasin. Une boutique de sport, dans laquelle il semble encore possible de dégoter quelques vêtements d'hiver ou matériel de camping utile à la survie.

Une brève inspection des rayons permet de se conforter dans l'idée que le lieu est calme. Rien qu'un rôdeur rampant du côté des skis à achever. "On peut p'têtre trouver du gaz pour les réchauds... Et j'serais pas contre de nouvelles pompes." J'esquisse un sourire en coin, un peu dépité par l'état de mes godasses que l'hiver ne prend pas la peine de ménager. "Qu'est-c'que t'en dis, on se sépare pour aller plus vite ?"

L'accord de la blonde est tout trouvé ; sûrement que la trouvaille du vin nous aura mis dans un dangereux élan de confiance. Je vais donc vers les pompes, le menton levé vers les rayons en bordel pour tenter de trouver quelque chose pour l'hiver à ma pointure. Le seul avantage de cette situation, c'est qu'il n'y a pas à se soucier des prix exorbitants affichés sur les étiquettes.

"Ok, ça m'parait pas mal..." je murmure pour moi-même en empoignant une paire de chaussures de marche. On fera les essayages à la maison ; autant se montrer un minimum prudents. Le trésor à la main, j'reviens dans l'allée principale et la remonte jusqu'à trouver Sarah. J'reste là, à l'intersection du rayon, pour lui adresser la parole. "Alors, tu trouves quelque chose ?" Un sourire ; et puis un regard réflexe vers la porte vitrée. "Merde !" Une silhouette, près de la voiture. "Y a quelqu'un avec la caisse !" J'laisse tomber les pompes - le confort attendrait - et me précipite sans réfléchir une seconde vers l'entrée. Entre deux foulées, je prends le flingue pendu à ma ceinture.

Dim 21 Jan 2018 - 18:27

Le temps de récupérer une ou deux autres affaires qu'ils jugeaient utiles, et les deux avaient fini par reprendre la route, après ce court arrêt au domicile du désormais très défunt Monsieur Picard. Et si la suite de leur expédition ne leur portait pas plus de chance, peu importe, ils auraient au moins de quoi réchauffer un peu leurs cœurs, une fois de retour au refuge. Miller remarqua rapidement un complexe commercial de taille moyenne, et il fut rapidement décidé que c'était leur prochaine destination.

" C'est moins tendu qu'à Seattle hein ? J'aurais bien aimé venir faire un tour, à l'origine. " souffla la jeune femme avant de descendre du véhicule. Bien qu'elle pouvait se rattraper au moins un peu à loisir, alors qu'ils entraient dans un magasin d'articles de sport. Eli et Sarah en firent rapidement le tour, constatant que les lieux étaient sans danger, peut-être restait-t-il du matériel qui pourrait encore servir ? " Bien sûr, je suis toujours partante pour un peu shopping... " plaisanta la jeune femme avant de s'éloigner de quelques pas pour jeter un œil dans l'un des différents rayons, alors que le mexicain en faisait de même.

La blonde avait ramassé quelques vêtements chauds qu'elle avait fourré dans un sac plastique, se dégotant même un manteau plutôt convenable, et comme elle fonctionnait au coup de cœur... " Oui, c'est pas trop mal... " avait-t-elle répondu à Eli en lui rendant son sourire, affairée à fouiller le rayon. Pendant quelques instants, elle aurait presque oublié qu'ils vivaient à une sacré époque pourrie, se remémorant même le jour où elle avait rencontré Kyle, quand ça craignait encore un peu plus. Ça avait à peu près commencé de la même manière, et puis...

" Oh mince... " elle avait alors lâché le sac qu'elle tenait afin de se précipiter vers la sortie de la boutique, tout comme Eli, mais dans la précipitation, celui-ci avait bousculé et renversé un présentoir qui lui barra littéralement la route. La blonde n'eut d'autres choix que de faire le tour, et déjà, elle avait été distancée " Eli, attends ! " avait-t-elle crié à son camarade, alors que celui-ci s'était déjà armé, prêt à faire passer l'envie à cette personne de toucher à leurs affaires.

Les deux Messiah étaient arrivés en trombe sur le parking, alors que le graffeur se précipitait vers l'avant de la Four Runner. Mais la personne à l'intérieur réussit alors à démarrer, et Sarah n'eut que le temps de se précipiter sur Eli, réunissant toutes ses forces afin de réussir à le pousser, l'empêchant de se faire écraser, bien qu'entraînée dans son élan, les deux tombèrent au sol. " L'enfoiré ! " le véhicule ne s'était bien entendu pas arrêté, mais il avait par chance, calé quelques mètres plus loin à cause d'un trou dans le bitume. " Faut pas le laisser filer ! " le brun fut toutefois plus rapide qu'elle à rejoindre le véhicule, et alors qu'elle accourrait, et que les deux hommes avaient déjà eu l'occasion de se confronter depuis quelques secondes, elle marqua un temps d'arrêt, à quelques mètres, troublée. Est-ce que ce n'était pas la fatigue qui lui jouait des tours ou bien était-ce vraiment... " Finan ? "

Jeu 25 Jan 2018 - 13:16

Il avait rejoint la rue de la manière la plus silencieuse possible avant de fouler l'asphalte à grande enjambé en direction du véhicule qu'avaient abandonné les deux vivants avant de s'engouffrer dans une boutique. Il savait qu'il fallait faire vite s'il voulait réussir son coup sans une égratignure et à peine eut-il posé les doigts sur la poignée de la porte conducteur qu'un coup d'oeil à l'intérieur de l'enseigne suffit à l'alarmer, le latino l'avait déjà repéré et il eut tout juste le temps de faire criser les pneus au moment où celui-ci se plaçait devant le véhicule, arme au poing.

- Dans ton cul le latino ! Tequila, TEQUILA ! s'exclama-t-il l'air crâneur en les observant le maudire dans le rétroviseur. Rétroviseur qu'il aurait dû lâcher des yeux car à peine quelques mètres plus loin son visage vint à s'écraser contre le volant du SUV.
Désarçonné, les étoiles qui défilaient devant lui ne s'estompèrent que lorsqu'il entendit le cliquetis synonyme d'une arme braqué sur sa tronche. Il leva délicatement ses mains au niveau de son visage et sans oser croiser le regard de l'homme qui devait avoir la furieuse envie de lui exploser la cervelle. Désolé l'ami, c'est un bien bel engin que vous avez là, je voulais juste faire un essai. Encore légèrement sonné et devant la rapidité de l'action, il n'avait guère pu creuser assez les méninges pour trouver une réelle excuse.

Cette excuse merdique signait peut-être la fin de sa vie mais alors qu'il se blâmait d'avoir été aussi bête, une voix familière vint le sortir de l'attente du coup de canon supposant calmer ses ardeurs. Une voix qu'il n'avait pas entendu depuis bien longtemps mais un accent new-yorkais encore identifiable dans le timbre de sa voix.

- Sarah ? Ses yeux se déplissèrent naturellement pour s'écarquiller grandement alors qu'il tournait enfin la tête vers ceux-ci. C'était bien elle, il osait à peine y croire ! Il n'était pas du genre à se laisser aller aux gestes d'affection et pourtant si un flingue n'était pas pointé sur le sommet de son crâne, il lui aurait volontiers sauté dessus. Si elle était ici, présente, en vie, l'espérance de retrouver Kiara doublait à la vue des traits de l'actrice.
C'est pas que je suis pas content de te voir mais tu pourrais dire à ton pote d'enlever ce flingue de ma poire, j'lui ai dit que j'voulais juste blaguer mais je sais pas le faire en espagnol.

Mar 30 Jan 2018 - 22:28

Tout va bien trop vite pour que mes petits neurones imbibés d'adrénaline ne suivent le rythme. Je me vois juste courir, passer la porte de la boutique et me précipiter vers la voiture ; et puis celle-ci se retourner contre-moi à toute allure. Le regard de l'inconnu que j'ai le temps de capter une demi-seconde avant de me faire plaquer au sol - et probablement sauver la vie - par Sarah. Un peu sonné, endolori par la chute sur le bitume, je mets un court instant à retrouver mes esprits et remettre le monde à l'endroit : par miracle, la caisse vient de caler moins de dix mètres plus loin. Pas le temps, donc, de s'attarder dans ma gratitude pour la blonde - on s'arrangera plus tard. Je me relève, rattrape mon flingue qui a raclé le sol jusqu’à quelques pas de là et me jette à la rencontre de cet enculé de voleur.

Son insolence - quelle ironie - me fait grincer des dents et me pousse à ouvrir la portière d'un seul geste pour le choper par son col et tirer sa gueule de con contre le canon que je serre de l’autre main. Je reprends encore mon souffle, alors la répartie de manque : j'reste muet, abasourdi.

Dans cet élan de colère, difficile de contrôler ma réaction quand d’une pierre deux coups, le brun se révèle connaitre Sarah et apprécier un humour tout particulier qui ne passe, hélas pour lui, pas. Du. Tout. Un coup de crosse rapide et sec en plein milieu de son front - ça part, franchement, sans que j’n’le commande vraiment. Pas de quoi le faire saigner, mais sans doute qu'il passera sa soirée avec une belle bosse bien centrée. Un maigre prix à payer pour avoir essayé de m'écraser comme un putain de lapin sur une nationale... Alors je m'énerve, dans un l'anglais parfait - dans le genre - “Tu t’crois drôle, Duncon ?! Allez, dégage de là !” J’le tire vers l’extérieur, le brusque un peu au passage, qu'il bouffe le sol à son tour.

Quand il est enfin hors de la voiture, je baisse mon arme, sans la ranger pour autant. J'avise un regard effroyablement contrarié à la voiture qui sera une vraie plaie à sortir de son nid de poule, et lève les yeux vers l’actrice. “C’est qui, ce mec ? Tu l'connais d'où ?” Le sort du jeune homme pend aux lèvres de la blonde.

Elle était restée un peu étonnée pour le coup, était-ce réellement la fatigue, qui lui faisait espérer que la première personne croisée à l'extérieur pourrait être quelqu'un qu'elle connaissait ? Même sa voix, alors qu'elle l'entendait répliquer au mexicain ne laissait que peu de place au doute. Il était vraiment là, devant elle. Sarah esquissa un sourire, un peu amusée par la situation, et sans doute bien moins que Eli qui, agacée le frappa avec la crosse de son arme, avant de sortir l'irlandais du véhicule. " Eli, arrête ! C'est pas la peine... "

La jeune femme avait fini par s'approcher d'eux, alors que Finan se relevait tant bien que mal. A sa question, elle répondit sans même douter une seconde. " C'est un de mes meilleurs amis ! " et rien que le fait de le dire donnait un peu plus de crédibilité à cette situation pour le moins improbable. Trop heureuse pour contenir sa joie, la blonde le prit dans ses bras. " Je suis vraiment contente de te voir... " Ce monde était peut-être en train de foutre le camp, mais rien que le fait de savoir que des personnes comme lui, étaient toujours là suffisait à redonner un peu espoir.

" On ne te remercie pas pour la voiture du coup ! " ricana-t-elle en remarquant le véhicule dont un des pneus était calé dans un trou, heureusement, les rôdeurs ne semblaient pas se trouver dans le coin, donc ils devraient avoir le temps de récupérer la Four Runner en bon état de marche. D'ailleurs, comment se seraient passé les choses si elle n'avait pas été là ? Ou que la personne en question se serait avérée être un pilleur ? Finan n'en était peut-être pas à son coup d'essai, mais il devait sans doute avoir une bonne raison pour agir comme cela. Affectueusement, elle lui arrangea le col de sa veste, il semblait à peu près aller bien, malgré sa mine fatiguée. " Lui c'est Eli... " commença-t-elle en remarquant que les deux se dévisageaient " Je...Je voyage avec lui depuis quelques temps. " ce n'était peut-être pas exactement vrai, mais autant s'en tenir à ça pour le monde. L'actrice s'était reculée pour sortir son paquet de cigarettes de la poche de son blouson, en tendant une à Eli ainsi qu'à Finan, alors qu'elle s'adossait contre le capot avant de la voiture. " Qu'est-ce que tu fais ici ?... "

Le choc du volant au contact de son front passé, il avait à peine eut le temps d'apercevoir sa vieille amie avant d'encaisser un nouveau choc sur le front, cette fois celui du métal d'une crosse et en quelques secondes, son corps gisait au sol, le crâne endolori par ce deuxième choc. Tentant tant bien que mal de se redresser sur les genoux, la vision qui s'offrit à lui une fois le voile brumeux de la projection passé, le visage enchanté de l'actrice faisait contraste avec les traits durs et énervés du latino.

- Putain je l'ai pas volé celle là ! Monologua-t-il en finissant de se redresser sur ses guiboles. Il accepta avec un soupçon de raideur l'étreinte de la blonde, encore sonné et toujours aussi réticent à l'idée qu'on le touche que l'époque où ils vivaient tout deux à New-York de weed et de vodka fraîche mais il savait qu'elle ne lui en tiendrait pas rigueur après la correction que venait de lui infliger son ami. J'suis content de te voir aussi, j'suis légèrement groggy alors j'espère ne pas rêver.

Une main frottant la bosse qui commençait à monter, il était un peu perdu, il reconnaissait bien la blonde avec qui il avait fait les quatre cent coups, la seule et unique amie de sexe féminin avec qui il avait été capable de garder des relations au fil des années mais sa vision troublée semblait lui mentir.
Il jeta un regard au brun alors que Sarah faisait les présentations et émit timidement un léger signe de tête en guise d'"Enchanté" - parce qu'il ne l'était pas vraiment malgré la conscience d'avoir bien mérité ses coups - avant de tourner le regard vers son amie.

- Désolé pour la voiture... Je cherche ma soeur et... Avec ce froid, mes jambes engourdis, j'avoue ne pas avoir eu la meilleure idée du monde.

Si Sarah voyageaient réellement avec ce gars, lui avait un groupe qui l'attendait à la ferme et auquel il s'attachait de jour en jour. Il pensait à eux alors qu'il allumait le mégot tendu par la blonde. Le bronzé semblait mériter la confiance de sa comparse mais il n'aurait certainement pas la sienne.

- J'avais juste besoin d'une petite pause à vrai dire, vous savez c'que c'est quand on a pas d'endroits où se poser hein ? s'adressa-t-il en positionnant son regard d'abord sur l'un puis sur l'autre avant de se tourner uniquement vers l'actrice. Et toi, qu'est-ce que tu fais par ici ? Je te pensais en train d'errer à Los Angeles... Sans vouloir t'offenser ! se pressa-t-il d'ajouter. Quand bien même elle était son amie, le temps de la prise d'information était tout de même venu, c'était sa ligne de conduite lors des rencontres à l'extérieur.