Re: Well... Hello, Plot Twist.
Ven 6 Avr 2018 - 17:00
La remarque concernant les lunettes le fit sourire. Il n’avait pas vraiment de justification à faire concernant ce qu’il avait fait. Il le savait, la vue était un atout indispensable à la survie alors il n’allait pas douter plus longtemps de son choix et se contenterais simplement de faire avec et de ne pas avoir de remord. De toute façon, Caleb, avoir des remords, c’était des mots qui n’allaient pas vraiment ensemble, il fallait se l’avouer tout de même.
- Moi non plus pour tout t’avouer, mais qu’importe ce n’est pas comme si ça allait changer la donne, maintenant ce qui est fait et fait. Pour le coup, je ne regrette pas grand-chose surtout si on s’en sort entier.
S’en sortir entier, c’était relatif, surtout quand on voyait dans le pétrin dans lequel ils étaient actuellement. Lui assit dans ce grenier à ronger son frein pendant que sa moitié était en train de fouiller parce que peut-être qu’elle trouverait quelque chose d’intéressant. Si elle pouvait mettre la main sur une béquille peut être qu’il serait moins ronchon, mais ce n’était même pas gagné d’avance cette histoire. Elle finit par lui montrer des chemises qu’il n’aurait jamais mises par le passer même pas dans ses cauchemars les plus horribles, mais ce moment était bien loin à présent. Il jetait tout de même un coup d’œil sans pour autant bouger avant de répondre à sa femme concernant l’utilité de ce qu’elle venait trouver.
- On ne devrait pas trop s’encombrer, surtout que l’hiver touche bientôt à sa fin, il serait sans doute mieux de se procurer des vêtements plus légers.
Il n’avait pas envie de repartir avec un truc comme ça dans son sac, mais si elle le jugeait important, il le ferait sans doute. De toute façon, il ne faisait pas le poids face à elle. Le temps passait tout de même inexorablement et la nuit commençait doucement à pointer le bout de son nez. Il arrivait alors à entrapercevoir une lueur d’espoir dans ce qu’ils vivaient depuis le début. Il aurait pu sourire, mais il sentait toujours le regard inquiet de sa femme sur lui. Elle était inquiète pour sa jambe, il en avait parfaitement conscience et il était temps de lui avouer tout ça.
- Je sais et on ne va pas se plaindre d’être un peu plus tranquille. Le village voisin est à quelques kilomètres, on va devoir compter une bonne heure de marche. Ne va pas croire que je n’ai pas remarqué les regards en coin que tu me lances. Ça ira… De toute façon, ce n’est pas comme si j’avais le choix.
Non, il ne l’avait pas alors il allait simplement serrer les dents et se relevait quand ils jugeraient qu’il est temps de partir. Ce n’était pas encore le cas, mais bientôt ça le serait. Il n’aurait pas vraiment le droit de s’éclairer sous peine d’être un phare dans l’obscurité et il avait l’impression d’avoir était une victime de la nuit beaucoup trop souvent. Il n’était pas rassuré à l’idée de faire face aux rôdeurs de nuit, mais ils n’avaient pas vraiment le choix. Finalement le soleil laissa totalement sa place à la lune et il était alors temps pour eux de rentrer en action.
- La nuit est tombée maintenant, mais je me dis qu’on pourrait sans doute tout autant rentrer directement d’où nous venons non ? Ce serait un gain de temps surtout que nous n’avons plus rien à faire ici.
Le sénateur ne savait pas trop, il n’avait pas envie de rester plus longtemps ici, il en était certain. Il était aussi certain du fait qu’il s’était retrouvé contraint de tuer deux hommes et ce n’était pas quelques choses qui lui plaisaient. Mais il n’allait pas en faire toute une histoire pour autant. Son regard se posait sur Eileen, il était définitivement temps de se relever et de plier bagage. Ce serait sans doute le moment de vérité pour sa jambe et même s’il faisait en sorte de paraître confiant, il ne l’était absolument pas. Il soupira avant de se redresser pour de bon, il avait encore mal, mais ça passerait. Il n’avait pas le choix de toute façon, c’est en silence qu’il descendait de leur cachette pour rejoindre l’intérieur de la maison. Il jeta un dernier coup d’œil sur sa femme pour vérifier qu’ils faisaient le bon choix avant de disparaitre.
- Moi non plus pour tout t’avouer, mais qu’importe ce n’est pas comme si ça allait changer la donne, maintenant ce qui est fait et fait. Pour le coup, je ne regrette pas grand-chose surtout si on s’en sort entier.
S’en sortir entier, c’était relatif, surtout quand on voyait dans le pétrin dans lequel ils étaient actuellement. Lui assit dans ce grenier à ronger son frein pendant que sa moitié était en train de fouiller parce que peut-être qu’elle trouverait quelque chose d’intéressant. Si elle pouvait mettre la main sur une béquille peut être qu’il serait moins ronchon, mais ce n’était même pas gagné d’avance cette histoire. Elle finit par lui montrer des chemises qu’il n’aurait jamais mises par le passer même pas dans ses cauchemars les plus horribles, mais ce moment était bien loin à présent. Il jetait tout de même un coup d’œil sans pour autant bouger avant de répondre à sa femme concernant l’utilité de ce qu’elle venait trouver.
- On ne devrait pas trop s’encombrer, surtout que l’hiver touche bientôt à sa fin, il serait sans doute mieux de se procurer des vêtements plus légers.
Il n’avait pas envie de repartir avec un truc comme ça dans son sac, mais si elle le jugeait important, il le ferait sans doute. De toute façon, il ne faisait pas le poids face à elle. Le temps passait tout de même inexorablement et la nuit commençait doucement à pointer le bout de son nez. Il arrivait alors à entrapercevoir une lueur d’espoir dans ce qu’ils vivaient depuis le début. Il aurait pu sourire, mais il sentait toujours le regard inquiet de sa femme sur lui. Elle était inquiète pour sa jambe, il en avait parfaitement conscience et il était temps de lui avouer tout ça.
- Je sais et on ne va pas se plaindre d’être un peu plus tranquille. Le village voisin est à quelques kilomètres, on va devoir compter une bonne heure de marche. Ne va pas croire que je n’ai pas remarqué les regards en coin que tu me lances. Ça ira… De toute façon, ce n’est pas comme si j’avais le choix.
Non, il ne l’avait pas alors il allait simplement serrer les dents et se relevait quand ils jugeraient qu’il est temps de partir. Ce n’était pas encore le cas, mais bientôt ça le serait. Il n’aurait pas vraiment le droit de s’éclairer sous peine d’être un phare dans l’obscurité et il avait l’impression d’avoir était une victime de la nuit beaucoup trop souvent. Il n’était pas rassuré à l’idée de faire face aux rôdeurs de nuit, mais ils n’avaient pas vraiment le choix. Finalement le soleil laissa totalement sa place à la lune et il était alors temps pour eux de rentrer en action.
- La nuit est tombée maintenant, mais je me dis qu’on pourrait sans doute tout autant rentrer directement d’où nous venons non ? Ce serait un gain de temps surtout que nous n’avons plus rien à faire ici.
Le sénateur ne savait pas trop, il n’avait pas envie de rester plus longtemps ici, il en était certain. Il était aussi certain du fait qu’il s’était retrouvé contraint de tuer deux hommes et ce n’était pas quelques choses qui lui plaisaient. Mais il n’allait pas en faire toute une histoire pour autant. Son regard se posait sur Eileen, il était définitivement temps de se relever et de plier bagage. Ce serait sans doute le moment de vérité pour sa jambe et même s’il faisait en sorte de paraître confiant, il ne l’était absolument pas. Il soupira avant de se redresser pour de bon, il avait encore mal, mais ça passerait. Il n’avait pas le choix de toute façon, c’est en silence qu’il descendait de leur cachette pour rejoindre l’intérieur de la maison. Il jeta un dernier coup d’œil sur sa femme pour vérifier qu’ils faisaient le bon choix avant de disparaitre.
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Re: Well... Hello, Plot Twist.
Dim 8 Avr 2018 - 18:31
Sur l'avis de son mari, Eileen laissa tomber l'idée d'emporter des vêtements supplémentaires. Elle était persuadée que cela allait pouvoir leur servir, mais elle savait qu'il avait raison sur un point. S'ils devaient encore voyager pour sauver leurs vies, mieux valait qu'ils soient le moins chargés possible. Avec une petite moue au coin des lèvres, elle reposa sa trouvaille dans un carton qu'elle mit de côté. Faute de mieux, elle continua à chercher des choses utiles. Toutefois, comme dans beaucoup de greniers, c'était aussi l'endroit où stocker les choses qu'on n'avait pas le courage de jeter même en n'ayant plus l'intention de s'en servir. Ce fut donc sans surprise qu'elle trouva d'anciens cahiers noircis de notes, des décorations de Noël et d'Halloween, les traditionnels albums photos ou encore de vieux livres aux pages jaunies par le temps. Elle en était encore à fouiller lorsqu'elle entendit ce que lui disait Caleb, notamment qu'il pensait possible de rejoindre le ranch maintenant qu'il faisait nuit. Chose à laquelle elle restait opposée.
« Non, on ne sait pas à quel point leur groupe est important. Imagine s'ils sont encore plus nombreux, si ce n'est qu'une partie de leur effectif et que le reste est ailleurs ? S'ils nous suivent jusqu'au ranch, ils pourraient tout détruire. On ne peut pas prendre ce risque.
La brune se retourna pour observer son mari, gardant le silence alors qu'elle le considérait en se mordillant la lèvre inférieure. Elle comprenait qu'il avait mal et que sa proposition était sans doute guidée par la douleur et la fatigue conjuguée. L'idée de marcher une heure ce soir-là pour ensuite se lancer dans une nouvelle randonnée pour rentrer une fois que le danger serait passé, voilà qui avait de quoi modérer son enthousiasme. Toutefois, la jeune femme n'avait pas tout à fait perdu espoir de trouver un véhicule ou quelque chose qui pourrait faciliter leurs déplacements, au moins pour rentrer chez eux lorsque tout irait mieux. Navrée de devoir lui opposer ce refus, elle tâcha au moins de l'apaiser en lui montrant ce qu'elle venait de trouver dans un des cartons.
- Regarde... J'ai trouvé un parapluie. Ça ne vaut pas une béquille, c'est sûr... Mais c'est un début. Tu pourras t'appuyer sur moi pour t'aider.
Le parapluie était un objet classique, de toile noire avec un manche recourbé en bois sombre verni. Ce n'était pas une canne et encore moins une béquille, mais ce serait déjà une aide dans la marche. Et bien qu'étant plus petite et frêle que lui, Eileen savait aussi qu'elle serait capable de l'aider. Elle ne manquait pas de ressources, et la survie l'avait encore aidée à accroître ses capacités. Plus aucun détail n'avait d'importance en cet instant, il ne s'agissait plus que de survie pure. Ils devaient bouger, s'ils restaient encore longtemps dans ce grenier on finirait par les trouver. Leurs ennemis avaient sans doute été bien trop occupés pour se rendre compte que deux gars manquaient à l'appel, mais cela ne durerait pas éternellement. La chance avait tendance à tourner aussi vite qu'elle était venue, et Eileen ne voulait pas en faire les frais.
Ce fut elle qui se dirigea en premier vers la trappe, après avoir vérifié qu'ils n'avaient rien laissé d'important sur place. Avant de descendre l'échelle une fois la trappe ouverte, elle prit la peine de s'équiper de son arme de poing, au cas où il y aurait eu un risque de mauvaise rencontre immédiate. Heureusement pour elle, la maison était encore calme. Elle put aider le sénateur à la suivre puis à descendre jusqu'au rez-de-chaussée pour enfin sortir dans la nuit sombre et froide. Ils ne firent que quelques pas avant de se tapir derrière le muret. Des faisceaux lumineux de lampes torches balayaient les environs, et des éclats de voix se faisaient entendre. La chasse était lancée.
- Ils ont remarqué qu'il leur manque du monde... Ils nous cherchent. Viens, il faut qu'on arrive à ce fichu village. »
Glissant sa main dans celle de son mari, la jeune femme le tira doucement mais fermement à sa suite. Dans un premier temps, ils devaient absolument s'éloigner par la sortie du village la plus proche, qui n'était heureusement qu'à quelques dizaines de mètres. Ensuite... ils devraient suivre la route sans rester dessus. Ce serait la partie la plus délicate. Ils n'y verraient pas grand-chose, devraient garder leurs lampes presque toujours éteintes sinon pour de brefs coups d'oeil, et risquaient de se prendre chaque obstacle dressé sur leur chemin par la nature ou le hasard. Ils devraient redoubler de prudence. Malgré tout, ils n'avaient pas le choix. Dès qu'ils eurent posé un pied sur la route qui menait au loin dans la campagne, la brune glissa son bras sous l'aisselle de Caleb pour le soutenir. Ils descendirent bien vite à l'écart de la route, à quelques mètres à peine. Assez pour la voir et la suivre, mais aussi pour rester hors de vue autant que possible. Intérieurement, elle remerciait le sort d'avoir fait fondre la neige qui aurait rendu leurs traces visibles, mais aussi que le ciel soit dégagé ce qui permettrait à la lumière de la lune de leur donner un peu de clarté pour se diriger. Ce qui risquait aussi de les faire repérer, c'était à double tranchant comme presque tout depuis que l'apocalypse avait eu lieu. Ils avaient une bonne heure de marche devant eux désormais avant d'atteindre le village suivant, et il leur fallait prier pour que tout se passe sans encombres.
« Non, on ne sait pas à quel point leur groupe est important. Imagine s'ils sont encore plus nombreux, si ce n'est qu'une partie de leur effectif et que le reste est ailleurs ? S'ils nous suivent jusqu'au ranch, ils pourraient tout détruire. On ne peut pas prendre ce risque.
La brune se retourna pour observer son mari, gardant le silence alors qu'elle le considérait en se mordillant la lèvre inférieure. Elle comprenait qu'il avait mal et que sa proposition était sans doute guidée par la douleur et la fatigue conjuguée. L'idée de marcher une heure ce soir-là pour ensuite se lancer dans une nouvelle randonnée pour rentrer une fois que le danger serait passé, voilà qui avait de quoi modérer son enthousiasme. Toutefois, la jeune femme n'avait pas tout à fait perdu espoir de trouver un véhicule ou quelque chose qui pourrait faciliter leurs déplacements, au moins pour rentrer chez eux lorsque tout irait mieux. Navrée de devoir lui opposer ce refus, elle tâcha au moins de l'apaiser en lui montrant ce qu'elle venait de trouver dans un des cartons.
- Regarde... J'ai trouvé un parapluie. Ça ne vaut pas une béquille, c'est sûr... Mais c'est un début. Tu pourras t'appuyer sur moi pour t'aider.
Le parapluie était un objet classique, de toile noire avec un manche recourbé en bois sombre verni. Ce n'était pas une canne et encore moins une béquille, mais ce serait déjà une aide dans la marche. Et bien qu'étant plus petite et frêle que lui, Eileen savait aussi qu'elle serait capable de l'aider. Elle ne manquait pas de ressources, et la survie l'avait encore aidée à accroître ses capacités. Plus aucun détail n'avait d'importance en cet instant, il ne s'agissait plus que de survie pure. Ils devaient bouger, s'ils restaient encore longtemps dans ce grenier on finirait par les trouver. Leurs ennemis avaient sans doute été bien trop occupés pour se rendre compte que deux gars manquaient à l'appel, mais cela ne durerait pas éternellement. La chance avait tendance à tourner aussi vite qu'elle était venue, et Eileen ne voulait pas en faire les frais.
Ce fut elle qui se dirigea en premier vers la trappe, après avoir vérifié qu'ils n'avaient rien laissé d'important sur place. Avant de descendre l'échelle une fois la trappe ouverte, elle prit la peine de s'équiper de son arme de poing, au cas où il y aurait eu un risque de mauvaise rencontre immédiate. Heureusement pour elle, la maison était encore calme. Elle put aider le sénateur à la suivre puis à descendre jusqu'au rez-de-chaussée pour enfin sortir dans la nuit sombre et froide. Ils ne firent que quelques pas avant de se tapir derrière le muret. Des faisceaux lumineux de lampes torches balayaient les environs, et des éclats de voix se faisaient entendre. La chasse était lancée.
- Ils ont remarqué qu'il leur manque du monde... Ils nous cherchent. Viens, il faut qu'on arrive à ce fichu village. »
Glissant sa main dans celle de son mari, la jeune femme le tira doucement mais fermement à sa suite. Dans un premier temps, ils devaient absolument s'éloigner par la sortie du village la plus proche, qui n'était heureusement qu'à quelques dizaines de mètres. Ensuite... ils devraient suivre la route sans rester dessus. Ce serait la partie la plus délicate. Ils n'y verraient pas grand-chose, devraient garder leurs lampes presque toujours éteintes sinon pour de brefs coups d'oeil, et risquaient de se prendre chaque obstacle dressé sur leur chemin par la nature ou le hasard. Ils devraient redoubler de prudence. Malgré tout, ils n'avaient pas le choix. Dès qu'ils eurent posé un pied sur la route qui menait au loin dans la campagne, la brune glissa son bras sous l'aisselle de Caleb pour le soutenir. Ils descendirent bien vite à l'écart de la route, à quelques mètres à peine. Assez pour la voir et la suivre, mais aussi pour rester hors de vue autant que possible. Intérieurement, elle remerciait le sort d'avoir fait fondre la neige qui aurait rendu leurs traces visibles, mais aussi que le ciel soit dégagé ce qui permettrait à la lumière de la lune de leur donner un peu de clarté pour se diriger. Ce qui risquait aussi de les faire repérer, c'était à double tranchant comme presque tout depuis que l'apocalypse avait eu lieu. Ils avaient une bonne heure de marche devant eux désormais avant d'atteindre le village suivant, et il leur fallait prier pour que tout se passe sans encombres.
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Re: Well... Hello, Plot Twist.
Mar 10 Avr 2018 - 12:24
Il savait qu’elle avait raison et qu’il ne pouvait pas vraiment rentrer, mais il n’avait définitivement pas envie de se réveiller au milieu de la nuit pour repartir en direction du ranch, ils pourraient tout aussi bien rentrer le lendemain, il en parlerait sans doute à sa femme sur le chemin, mais pour le moment, il avait besoin de toutes ses forces pour rester concentrer sur ce qui était important. Son genou et le fait qu’il allait devoir marcher dessus. Pour le moment, ça allait, mais il ne bougeait pour le moment pas. Il savait que ça n’allait pas toujours être le cas ni même évident. Il avait l’impression que son corps lui disait relativement d’arrêter de sortir ses derniers temps et pourtant voilà qu’il continuait toujours et encore à mettre le nez dehors. C’était de la folie de sa part c’était une certitude, mais il n’avait malheureusement pas le choix, c’était ça la survie. Eileen réapparu triomphante avec un parapluie, ce serait sans doute un avantage plutôt qu’un inconvénient même si ce n’était pas une canne et encore moins une béquille.
- C’est toujours mieux que rien, mais je t’assure que ça va.
Oui, c’était plus facile de lui dire que ça allait même si ce n’était pas le cas. Il ferma les yeux un instant alors qu’il commençait à se redresser et que la douleur se fit à nouveau ressentir. Ils étaient heureux de voir que la chasse était lancée à leurs trousses et pendant un instant, il se demandait même pourquoi il ne restait pas ici à attendre. Cela signifierait tuer plus de monde, c’est vrai, mais au moins, il avait pu voir trois ou quatre faisceaux lumineux, ils n’étaient pas tant que ça. Caleb gardait cette information dans un coin de sa tête alors qu’il suivait docilement sa femme, il n’avait pas l’habitude d’agir de ce genre de façon et pourtant il savait reconnaitre quand c’était vraiment nécessaire. Il s’en voulait de ne pas être capable de réfléchir de façon construite à partir du moment où il souffrait, il n’était absolument pas combatif à la douleur et serait prêt à faire beaucoup de chose si ça pouvait l’empêcher d’avoir mal. Y compris dénoncer tout le ranch dans lequel ils étaient. Sauf que ça, il n’en avait évidemment pas parlé, il n’était qu’un lâche et il ne comptait que sur sa femme comme toujours.
La douleur se faisait de plus en plus forte alors qu’il marchait dans la forêt. Il ne savait même pas s’il aurait la force d’atteindre le fameux village dont il avait parlé plus tôt dans la soirée, mais il ne pouvait pas non plus ralentir le pas alors il marcha en serrant les dents en faisant de son mieux pour ne pas gémir et alerté Eileen qui n’avait définitivement pas besoin de ça pour être inquiète. Il soupira finalement alors qu’il était rassuré de ne plus voir la lumière derrière eux pour le moment. Il était même content de pouvoir avoir un peu d’éclairage grâce à la lune qui était plutôt grande dans le ciel.
- On s’en sort bien, mais je pense que je ne serais pas tranquille avant une bonne demi-heure.
Il n’avait pratiquement pas articulé se contentant de serrer les dents pour surmonter la douleur, il était vraiment sérieux avec ce qu’il venait de dire. Pour lui c’était vraiment le plus important, marcher encore une demi-heure, il devait s’y tenir, il devait y arriver, c’était une question de vis ou de mort et il ne voulait pas risquer la vie de sa femme parce qu’il était trop faible pour continuer d’avancer.
- C’est toujours mieux que rien, mais je t’assure que ça va.
Oui, c’était plus facile de lui dire que ça allait même si ce n’était pas le cas. Il ferma les yeux un instant alors qu’il commençait à se redresser et que la douleur se fit à nouveau ressentir. Ils étaient heureux de voir que la chasse était lancée à leurs trousses et pendant un instant, il se demandait même pourquoi il ne restait pas ici à attendre. Cela signifierait tuer plus de monde, c’est vrai, mais au moins, il avait pu voir trois ou quatre faisceaux lumineux, ils n’étaient pas tant que ça. Caleb gardait cette information dans un coin de sa tête alors qu’il suivait docilement sa femme, il n’avait pas l’habitude d’agir de ce genre de façon et pourtant il savait reconnaitre quand c’était vraiment nécessaire. Il s’en voulait de ne pas être capable de réfléchir de façon construite à partir du moment où il souffrait, il n’était absolument pas combatif à la douleur et serait prêt à faire beaucoup de chose si ça pouvait l’empêcher d’avoir mal. Y compris dénoncer tout le ranch dans lequel ils étaient. Sauf que ça, il n’en avait évidemment pas parlé, il n’était qu’un lâche et il ne comptait que sur sa femme comme toujours.
La douleur se faisait de plus en plus forte alors qu’il marchait dans la forêt. Il ne savait même pas s’il aurait la force d’atteindre le fameux village dont il avait parlé plus tôt dans la soirée, mais il ne pouvait pas non plus ralentir le pas alors il marcha en serrant les dents en faisant de son mieux pour ne pas gémir et alerté Eileen qui n’avait définitivement pas besoin de ça pour être inquiète. Il soupira finalement alors qu’il était rassuré de ne plus voir la lumière derrière eux pour le moment. Il était même content de pouvoir avoir un peu d’éclairage grâce à la lune qui était plutôt grande dans le ciel.
- On s’en sort bien, mais je pense que je ne serais pas tranquille avant une bonne demi-heure.
Il n’avait pratiquement pas articulé se contentant de serrer les dents pour surmonter la douleur, il était vraiment sérieux avec ce qu’il venait de dire. Pour lui c’était vraiment le plus important, marcher encore une demi-heure, il devait s’y tenir, il devait y arriver, c’était une question de vis ou de mort et il ne voulait pas risquer la vie de sa femme parce qu’il était trop faible pour continuer d’avancer.
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Re: Well... Hello, Plot Twist.
Sam 14 Avr 2018 - 16:19
Eileen s'était habituée aux randonnées nocturnes forcées. En l'espace de deux années de survie, elle n'avait pas eu le choix. Ce n'était pas pour autant que ses vieux démons étaient totalement vaincus. Il lui était arrivé de nombreuses fois par le passé de se faire peur elle-même en imaginant ce qui pouvait être tapi dans le noir. Le bruit de sa propre respiration et le sang qui battait à ses tempes ne faisaient qu'augmenter l'angoisse. En cet instant elle revivait cette situation, à la différence près qu'elle savait que des choses pouvaient vraiment être tapies dans le noir. Heureusement, sa main était nouée à celle de Caleb et c'était toujours réconfortant.
Ils se retrouvaient à marcher en terrain accidenté sous la lumière blafarde de la lune. Ne pas se tordre une cheville était déjà un défi de chaque instant. Pour l'heure, aucun poursuivant ne semblait être lancé à leurs trousses. Le froid nocturne n'était pas vraiment un facteur favorisant leur fuite, mais ils n'avaient pas d'autre choix que de serrer les dents et de continuer. Cela faisait déjà un bon moment qu'ils étaient en train de marcher lorsque le sénateur annonça qu'ils avaient encore du chemin à faire. La jeune femme crut déceler de la fatigue et de la lassitude dans sa voix, et elle pressa doucement sa main dans la sienne sans ralentir le rythme.
« On va y arriver. On y arrive toujours.
Les déconvenues de ce genre étaient malheureusement monnaie courante depuis que le monde avait basculé dans le chaos. Il fallait s'attendre à risquer sa vie à chaque instant, même pour les tâches les plus insignifiantes. Et pourtant, la brune ne se sentait pas prête à risquer celui qui comptait le plus pour elle. Son cœur se serrait alors qu'elle le voyait boitiller à sa suite avec tout de même une vaillance remarquable. Elle avait envie de s'arrêter, de se serrer contre lui, de poser ses mains sur son visage et de l'embrasser pour lui redonner du courage. Elle n'osait toutefois le faire, sachant que chaque pas de plus dans l'herbe humide les éloignait du danger. Elle se promit simplement de le faire dès qu'ils seraient en sécurité.
Au bout d'un peu plus d'une heure de marche dans l'obscurité, heureusement sans avoir croisé de danger significatif, les maisons du village suivant se dressèrent devant eux. La lumière blanche de la lune effleurait les reliefs des toitures et les façades aveugles. Seul un véhicule s'était approché un peu d'eux environ un quart d'heure plus tôt, restant sur la route sans venir assez près d'eux pour les voir avant de disparaître sur une route secondaire. Le calme régnait maintenant autour d'eux, et ils purent s'approcher sans crainte mais avec prudence des maisons qu'ils découvraient. Leur choix se fit un peu au hasard, tombant sur une maison qui n'avait rien de particulier mais qui semblait solide. La fatigue les assaillait, mais ils firent pourtant un tour du propriétaire en entrant, trouvant les lieux parfaitement déserts.
- Je crois que c'est clean. On devrait être assez loin, ils ne vont pas aller nous chercher jusqu'ici... Je pense qu'on devrait s'installer pour le reste de la nuit.
Eileen revint vers Caleb et posa doucement une main sur sa joue. Se mettant sur la pointe des pieds, elle déposa ses lèvres sur les siennes et l'embrassa longuement. Elle l'aimait plus que tout au monde, et qu'ils aient pu en réchapper sans être trop amochés apaisait peu à peu sa peur. La brune se blottit un court instant contre le torse de son mari, son regard tombant sur sa jambe blessée. Elle savait que cette longue marche ne lui avait pas fait du bien, mais elle était toujours aussi impuissante à le soigner. Avec de la chance, ils tomberaient sur un véhicule pour le ménager sur le chemin du retour. En attendant, la seule solution qu'elle avait à lui proposer était de prendre du repos. Il y avait des lits à l'étage, et ils étaient équipés pour s'installer pour la nuit. Toutefois, avec leur niveau de fatigue ils pouvaient aussi bien aller simplement se coucher tels qu'ils étaient. Se détachant doucement de lui, elle lui adressa un tendre sourire.
- Repose-toi, je vais monter la garde et je te réveillerai quand ce sera ton tour, d'accord ? »
Ils avaient toujours fonctionné de la sorte durant leur période de survie en solitaires. Ce n'était donc pas une nouveauté, et il n'y avait pas de quoi s'inquiéter. Eileen n'était pas blessée, elle était donc la plus à même de prendre le premier tour de garde même si la fatigue restait là. Sans laisser à son mari le temps de protester ou d'essayer de le faire, elle déposa un nouveau baiser, furtif celui-là, sur ses lèvres avant d'aller s'installer dans une pièce d'où elle pouvait surveiller la rue et les alentours en regardant par la fenêtre. Gardant son arme à portée de main, elle tira un fauteuil près de la fenêtre pour observer plus confortablement les environs.
Tout se passa pour le mieux dans les premiers temps, la nuit étant d'un calme absolu. Rien ne semblait venir troubler les environs, et la jeune femme aperçut tout au plus deux ratons-laveurs rôder près de poubelles depuis longtemps retournées et saccagées. Ce fut sans doute la dernière chose qu'elle nota. Ses paupières avaient commencé à se faire lourde, elle papillonnait et avait l'impression que sa tête ne tenait plus aussi bien qu'avant. Luttant contre la fatigue, elle se frottait les yeux et se passait la main sur le visage, la nuque, les bras. Inexorablement, le sommeil finit par l'emporter. Elle ne le quitta qu'en entendant du bruit inhabituel dans la maison, mais elle ne distingua pas grand-chose car un poing s'écrasa dans son visage au moment où elle ouvrait les yeux.
Ils se retrouvaient à marcher en terrain accidenté sous la lumière blafarde de la lune. Ne pas se tordre une cheville était déjà un défi de chaque instant. Pour l'heure, aucun poursuivant ne semblait être lancé à leurs trousses. Le froid nocturne n'était pas vraiment un facteur favorisant leur fuite, mais ils n'avaient pas d'autre choix que de serrer les dents et de continuer. Cela faisait déjà un bon moment qu'ils étaient en train de marcher lorsque le sénateur annonça qu'ils avaient encore du chemin à faire. La jeune femme crut déceler de la fatigue et de la lassitude dans sa voix, et elle pressa doucement sa main dans la sienne sans ralentir le rythme.
« On va y arriver. On y arrive toujours.
Les déconvenues de ce genre étaient malheureusement monnaie courante depuis que le monde avait basculé dans le chaos. Il fallait s'attendre à risquer sa vie à chaque instant, même pour les tâches les plus insignifiantes. Et pourtant, la brune ne se sentait pas prête à risquer celui qui comptait le plus pour elle. Son cœur se serrait alors qu'elle le voyait boitiller à sa suite avec tout de même une vaillance remarquable. Elle avait envie de s'arrêter, de se serrer contre lui, de poser ses mains sur son visage et de l'embrasser pour lui redonner du courage. Elle n'osait toutefois le faire, sachant que chaque pas de plus dans l'herbe humide les éloignait du danger. Elle se promit simplement de le faire dès qu'ils seraient en sécurité.
Au bout d'un peu plus d'une heure de marche dans l'obscurité, heureusement sans avoir croisé de danger significatif, les maisons du village suivant se dressèrent devant eux. La lumière blanche de la lune effleurait les reliefs des toitures et les façades aveugles. Seul un véhicule s'était approché un peu d'eux environ un quart d'heure plus tôt, restant sur la route sans venir assez près d'eux pour les voir avant de disparaître sur une route secondaire. Le calme régnait maintenant autour d'eux, et ils purent s'approcher sans crainte mais avec prudence des maisons qu'ils découvraient. Leur choix se fit un peu au hasard, tombant sur une maison qui n'avait rien de particulier mais qui semblait solide. La fatigue les assaillait, mais ils firent pourtant un tour du propriétaire en entrant, trouvant les lieux parfaitement déserts.
- Je crois que c'est clean. On devrait être assez loin, ils ne vont pas aller nous chercher jusqu'ici... Je pense qu'on devrait s'installer pour le reste de la nuit.
Eileen revint vers Caleb et posa doucement une main sur sa joue. Se mettant sur la pointe des pieds, elle déposa ses lèvres sur les siennes et l'embrassa longuement. Elle l'aimait plus que tout au monde, et qu'ils aient pu en réchapper sans être trop amochés apaisait peu à peu sa peur. La brune se blottit un court instant contre le torse de son mari, son regard tombant sur sa jambe blessée. Elle savait que cette longue marche ne lui avait pas fait du bien, mais elle était toujours aussi impuissante à le soigner. Avec de la chance, ils tomberaient sur un véhicule pour le ménager sur le chemin du retour. En attendant, la seule solution qu'elle avait à lui proposer était de prendre du repos. Il y avait des lits à l'étage, et ils étaient équipés pour s'installer pour la nuit. Toutefois, avec leur niveau de fatigue ils pouvaient aussi bien aller simplement se coucher tels qu'ils étaient. Se détachant doucement de lui, elle lui adressa un tendre sourire.
- Repose-toi, je vais monter la garde et je te réveillerai quand ce sera ton tour, d'accord ? »
Ils avaient toujours fonctionné de la sorte durant leur période de survie en solitaires. Ce n'était donc pas une nouveauté, et il n'y avait pas de quoi s'inquiéter. Eileen n'était pas blessée, elle était donc la plus à même de prendre le premier tour de garde même si la fatigue restait là. Sans laisser à son mari le temps de protester ou d'essayer de le faire, elle déposa un nouveau baiser, furtif celui-là, sur ses lèvres avant d'aller s'installer dans une pièce d'où elle pouvait surveiller la rue et les alentours en regardant par la fenêtre. Gardant son arme à portée de main, elle tira un fauteuil près de la fenêtre pour observer plus confortablement les environs.
Tout se passa pour le mieux dans les premiers temps, la nuit étant d'un calme absolu. Rien ne semblait venir troubler les environs, et la jeune femme aperçut tout au plus deux ratons-laveurs rôder près de poubelles depuis longtemps retournées et saccagées. Ce fut sans doute la dernière chose qu'elle nota. Ses paupières avaient commencé à se faire lourde, elle papillonnait et avait l'impression que sa tête ne tenait plus aussi bien qu'avant. Luttant contre la fatigue, elle se frottait les yeux et se passait la main sur le visage, la nuque, les bras. Inexorablement, le sommeil finit par l'emporter. Elle ne le quitta qu'en entendant du bruit inhabituel dans la maison, mais elle ne distingua pas grand-chose car un poing s'écrasa dans son visage au moment où elle ouvrait les yeux.
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Re: Well... Hello, Plot Twist.
Jeu 19 Avr 2018 - 8:11
C’était un moment vraiment dur pour Caleb, sa jambe lui faisait de plus en plus mal à cause de l’effort soutenu qu’il devait faire et il ne remercierait sans doute jamais assez Eileen de lui avoir trouvé un parapluie pour l’occasion. Sans ce dernier il aurait sans doute était obligé de déclarer forfait depuis longtemps et ça aurait synonyme de leurs morts. Il se taisait préférant ne pas alarmer Eileen sur la situation. Il savait qu’en continuant, ils arriveraient dans une maison et il pourrait se reposer. Cette idée était sa motivation en plus de la main que sa femme avait dans la sienne. Il devait continuer de se battre, continuer d’avancer. Il n’avait pas une démarque fière, il n’avait pas non plus l’allure altière qui lui allait temps, mais autant dire qu’il avait tout de même la détermination sans faille comme à son habitude. Son regard vers l’avant tâchant de trouver une maison. Il fallait penser au futur, jamais au passé, ce n’était sa façon de vivre et de voir le monde. Son regard se tournait vers Eileen avec amour quand finalement, ils tombèrent sur une maison, c’était sans doute la fin du voyage à partir de maintenant.
La maison était plutôt propre, poussiéreuse oui, mais propre, pas d’odeur de décomposition, pas de rôdeur qui semblait habiter dans le coin, simple le temps qui avait fait son œuvre dans la bâtisse. Eileen avait évidemment raison quand elle parlait de s’installer dans cette maison. De toute façon Caleb était bien incapable d’aller jusqu’à une autre. Du moins, c’était ce qu’il pensait. Il n’avait qu’une hâte s’effondrer dans un lit et espérait que le lendemain ça jambe irait mieux. Toutes ses inquiétudes, il les gardait pour lui, c’était plus simple comme ça. Il n’avait pas envie d’inquiétait inutilement la femme de sa vie. Il haussait les épaules alors qu’elle parlait de prendre le premier tour de garde. Il ne pouvait pas battre ce qu’elle venait de dire, il était sans doute aussi fatigué qu’elle si ce n’est plus. Il lui offrait donc un sourire de reconnaissance. C’était comme ça bien souvent, elle prenait le premier quart et ensuite, il lui offrait une nuit plutôt longue parce qu’il avait dormi assez pour tenir une bonne partie de la nuit. Caleb n’était pas un grand dormeur et dormir en fractionner lui convenait parfaitement.
- Tu es adorable. Je vais m’empresser de dormir alors.
Il savait que cinq minutes plus tard, il serait en train de dormir, il n’y avait pas de raison qu’il reste éveillé bien longtemps, oui, il y avait des hommes qui étaient en train de les chercher, mais c’était un détail n’est-ce pas ? C’était sur cette pensée qu’il s’endormit sans demander son reste. Il ne s’attendait cependant pas à se réveiller de lui-même au milieu de la nuit quelque temps après. Il n’avait pas pris le réflexe de regarder sa montre avant de se coucher, il ne savait donc pas depuis combien de temps il était en train de dormir. Mais il était certain que ce n’était pas normal de ne pas avoir été réveillé par sa femme. Il devait se lever et trouver ce qui s’était passé, elle s’était sans doute simplement endormie en montant la garde, ce qui était dommage, mais qui pouvait tout de même arriver. Il resta une seconde à tendre l’oreille histoire de savoir si son environnement pouvait lui donner des clés sur ce qui était en train de se passer. Il ne s’attendait cependant pas à entendre des voix en bas et ce n’était malheureusement pas celle d’Eileen. Il y avait des intrus dans son abri et il ne savait pas comment allait sa femme. S’il lui était arrivé quelque chose, il ne s’en remettrait jamais, mais avant de débattre sur la question, il devait régler le problème.
Il rechigna ses chaussures qui l’aurait rendu bruyant alors qu’il attrapait son magnum posé sur la table de chevet, il n’était très intéressé à l’idée de faire dans le détail. Il commença donc à sortir de la chambre à pas de loup. Il tendait l’oreille tout en s’avançant pour déterminer de quoi il était question et sentait que son cœur battait de plus en plus fort. Il avait entendu plusieurs voix, beaucoup trop même, mais toujours pas celle d’Eileen, il ne pouvait pas savoir si elle était encore en vie et ça le mettait fou de rage. Il avait l’impression qu’il ne pouvait pas être discret tant sa respiration faisait du bruit et que son cœur devenait fou dans sa cage thoracique. Sa jambe ne lui faisait étrangement plus mal en cet instant, mais c’était sans doute dû à la peur mêlée à l’adrénaline qui coulait actuellement dans ses veines.
La maison était plutôt propre, poussiéreuse oui, mais propre, pas d’odeur de décomposition, pas de rôdeur qui semblait habiter dans le coin, simple le temps qui avait fait son œuvre dans la bâtisse. Eileen avait évidemment raison quand elle parlait de s’installer dans cette maison. De toute façon Caleb était bien incapable d’aller jusqu’à une autre. Du moins, c’était ce qu’il pensait. Il n’avait qu’une hâte s’effondrer dans un lit et espérait que le lendemain ça jambe irait mieux. Toutes ses inquiétudes, il les gardait pour lui, c’était plus simple comme ça. Il n’avait pas envie d’inquiétait inutilement la femme de sa vie. Il haussait les épaules alors qu’elle parlait de prendre le premier tour de garde. Il ne pouvait pas battre ce qu’elle venait de dire, il était sans doute aussi fatigué qu’elle si ce n’est plus. Il lui offrait donc un sourire de reconnaissance. C’était comme ça bien souvent, elle prenait le premier quart et ensuite, il lui offrait une nuit plutôt longue parce qu’il avait dormi assez pour tenir une bonne partie de la nuit. Caleb n’était pas un grand dormeur et dormir en fractionner lui convenait parfaitement.
- Tu es adorable. Je vais m’empresser de dormir alors.
Il savait que cinq minutes plus tard, il serait en train de dormir, il n’y avait pas de raison qu’il reste éveillé bien longtemps, oui, il y avait des hommes qui étaient en train de les chercher, mais c’était un détail n’est-ce pas ? C’était sur cette pensée qu’il s’endormit sans demander son reste. Il ne s’attendait cependant pas à se réveiller de lui-même au milieu de la nuit quelque temps après. Il n’avait pas pris le réflexe de regarder sa montre avant de se coucher, il ne savait donc pas depuis combien de temps il était en train de dormir. Mais il était certain que ce n’était pas normal de ne pas avoir été réveillé par sa femme. Il devait se lever et trouver ce qui s’était passé, elle s’était sans doute simplement endormie en montant la garde, ce qui était dommage, mais qui pouvait tout de même arriver. Il resta une seconde à tendre l’oreille histoire de savoir si son environnement pouvait lui donner des clés sur ce qui était en train de se passer. Il ne s’attendait cependant pas à entendre des voix en bas et ce n’était malheureusement pas celle d’Eileen. Il y avait des intrus dans son abri et il ne savait pas comment allait sa femme. S’il lui était arrivé quelque chose, il ne s’en remettrait jamais, mais avant de débattre sur la question, il devait régler le problème.
Il rechigna ses chaussures qui l’aurait rendu bruyant alors qu’il attrapait son magnum posé sur la table de chevet, il n’était très intéressé à l’idée de faire dans le détail. Il commença donc à sortir de la chambre à pas de loup. Il tendait l’oreille tout en s’avançant pour déterminer de quoi il était question et sentait que son cœur battait de plus en plus fort. Il avait entendu plusieurs voix, beaucoup trop même, mais toujours pas celle d’Eileen, il ne pouvait pas savoir si elle était encore en vie et ça le mettait fou de rage. Il avait l’impression qu’il ne pouvait pas être discret tant sa respiration faisait du bruit et que son cœur devenait fou dans sa cage thoracique. Sa jambe ne lui faisait étrangement plus mal en cet instant, mais c’était sans doute dû à la peur mêlée à l’adrénaline qui coulait actuellement dans ses veines.
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Re: Well... Hello, Plot Twist.
Sam 21 Avr 2018 - 11:09
Eileen était sonnée, perdue, hébétée. Le coup qu'elle avait reçu était comme une explosion de douleur soudaine au visage. Elle n'aurait su dire si elle était gravement touchée ou si ce n'était que le choc qui avait rendu la chose plus difficile à encaisser. En cet instant, elle ne savait même plus où elle se trouvait. Ses pensées confuses volèrent immédiatement vers Caleb. Où était-il ? Allait-il bien ? Il était une proie facile durant son sommeil, et son cœur s'emballa d'une peur nouvelle pour la sécurité de son mari. Dans les faits, elle aurait surtout dû se préoccuper d'elle-même, car elle était la cible principale des intrus qui s'étaient introduits dans leur refuge. Il s'agissait de quatre hommes qui avaient tenté de leur mettre la main dessus depuis leur fuite, mais c'était pourtant le hasard qui les avait menés là. Las de leurs recherches et fatigués, ils avaient fait halte dans le même village et avaient sélectionné une maison au hasard pour passer la nuit. Malheureusement, cela leur avait permis de mettre précisément la main sur ce qu'ils cherchaient.
L'un d'eux saisit la brune par les cheveux à pleines mains pour lui tirer la tête en arrière, ce qui lui fit pousser un cri de douleur. Malgré la sensation terrible qu'elle ressentait, elle tâcha d'ouvrir les yeux pour distinguer ses agresseurs. Ce n'était pas facile dans une obscurité quasi-totale, les rayons de la lune ne pénétrant que partiellement par la fenêtre à travers les rideaux. Ce qu'elle vit ne la rassura cependant absolument pas. Quatre hommes dans la force de l'âge, qui souriaient d'une manière peu engageante. Elle n'aurait su décrire leur regard qu'elle ne distinguait pas suffisamment, mais elle n'en avait pas besoin pour savoir que ce qui l'attendait.
« Putain les gars, on a touché le gros lot. Regardez-moi cette beauté ! C'est toi qui as foutu tout ce bordel dans notre planque ma belle ? Et qui as buté nos potes, hein ?
La conscience revenant peu à peu pleinement à la jeune femme, celle-ci commença à chercher des solutions. Elle avait encore du mal à faire totalement le point, mais elle pouvait au moins s'intéresser à l'immédiateté de sa situation. Autant dire que ce n'était pas glorieux, et qu'elle était dans une posture plutôt critique. Elle avait du mal à voir comment elle allait pouvoir faire la peau à ces quatre là. D'autant qu'elle ignorait ce qu'il était advenu de Caleb... Et s'ils lui avaient déjà réglé son compte ? D'ailleurs, qui pouvait dire qu'ils étaient seuls ? Sous le coup de l'angoisse qui la prenait, sa respiration se fit bien plus courte. Elle avait quelques similitudes avec un lapin pris au collet qui voyait sa mort venir. L'un des types approcha sa main de son visage pour lui saisir le menton entre le pouce et l'index. Mal lui en prit, car elle en profita pour le mordre et donner ainsi le ton. Ce n'était sans doute pas très malin de sa part, sans doute aurait-elle dû plutôt faire profil bas en attendant de saisir sa chance, mais elle ne supportait pas l'idée que ces gens la touchent. Alors que les trois autres riaient, plus amusés qu'autre chose par sa réaction, celui qui avait été mordu la récompensa par une bordée de jurons puis un violent coup de poing au creux de l'estomac qui la plia en deux.
- C'est qu'elle a du répondant ! Elle a peut-être perdu sa langue, mais elle a des dents. Peut-être qu'on devrait la lui délier en lui faisant faire quelques vocalises, non ? »
Un frisson parcourut l'échine d'Eileen alors qu'elle comprenait bien le sens de cette phrase, et les rires qu'ils échangèrent l'y aidèrent davantage encore. Ce genre d'énergumènes n'avaient pas trente-six manières de traiter une femme sans défense, surtout en temps d'apocalypse. Elle devait trouver comment se sortir de là, et vite. Elle ne pourrait pas l'emporter physiquement sur quatre d'entre eux, c'était tout bonnement impossible. Tentant de juguler la panique qui l'envahissait, elle fut néanmoins empoignée par ces énergumènes qui lui plaquèrent le dos contre le bureau de la pièce après l'avoir soulevée pour l'y allonger de force. La rage coulait comment de la lave dans ses veines, elle se débattait de toutes ses forces mais elle était trop bien maintenue, et ses efforts ne faisaient qu'amuser ses bourreaux. Si elle n'avait pas résisté, ils se seraient sans doute bien plus désintéressés de la chose. C'était la domination, le sentiment de puissance, la volonté de supériorité qui les animait. Elle ne pouvait cependant imaginer de se rendre sans combattre. Sa réponse fut un violent coup de pied dans l'entrejambe de l'un d'eux qui s'était approché de trop près et qui recula en couinant et en serrant ses mains autour de ses parties intimes malmenées. Cela ne lui valut qu'une nouvelle gifle, à laquelle elle répondit par un cri de rage et d'impuissance. Elle n'était pas encore vaincue, mais le salut ne viendrait pas de ses seuls moyens. Il n'y avait que Caleb ou un miracle pour la sortir de là. Mais était-il seulement en vie pour le faire ?
L'un d'eux saisit la brune par les cheveux à pleines mains pour lui tirer la tête en arrière, ce qui lui fit pousser un cri de douleur. Malgré la sensation terrible qu'elle ressentait, elle tâcha d'ouvrir les yeux pour distinguer ses agresseurs. Ce n'était pas facile dans une obscurité quasi-totale, les rayons de la lune ne pénétrant que partiellement par la fenêtre à travers les rideaux. Ce qu'elle vit ne la rassura cependant absolument pas. Quatre hommes dans la force de l'âge, qui souriaient d'une manière peu engageante. Elle n'aurait su décrire leur regard qu'elle ne distinguait pas suffisamment, mais elle n'en avait pas besoin pour savoir que ce qui l'attendait.
« Putain les gars, on a touché le gros lot. Regardez-moi cette beauté ! C'est toi qui as foutu tout ce bordel dans notre planque ma belle ? Et qui as buté nos potes, hein ?
La conscience revenant peu à peu pleinement à la jeune femme, celle-ci commença à chercher des solutions. Elle avait encore du mal à faire totalement le point, mais elle pouvait au moins s'intéresser à l'immédiateté de sa situation. Autant dire que ce n'était pas glorieux, et qu'elle était dans une posture plutôt critique. Elle avait du mal à voir comment elle allait pouvoir faire la peau à ces quatre là. D'autant qu'elle ignorait ce qu'il était advenu de Caleb... Et s'ils lui avaient déjà réglé son compte ? D'ailleurs, qui pouvait dire qu'ils étaient seuls ? Sous le coup de l'angoisse qui la prenait, sa respiration se fit bien plus courte. Elle avait quelques similitudes avec un lapin pris au collet qui voyait sa mort venir. L'un des types approcha sa main de son visage pour lui saisir le menton entre le pouce et l'index. Mal lui en prit, car elle en profita pour le mordre et donner ainsi le ton. Ce n'était sans doute pas très malin de sa part, sans doute aurait-elle dû plutôt faire profil bas en attendant de saisir sa chance, mais elle ne supportait pas l'idée que ces gens la touchent. Alors que les trois autres riaient, plus amusés qu'autre chose par sa réaction, celui qui avait été mordu la récompensa par une bordée de jurons puis un violent coup de poing au creux de l'estomac qui la plia en deux.
- C'est qu'elle a du répondant ! Elle a peut-être perdu sa langue, mais elle a des dents. Peut-être qu'on devrait la lui délier en lui faisant faire quelques vocalises, non ? »
Un frisson parcourut l'échine d'Eileen alors qu'elle comprenait bien le sens de cette phrase, et les rires qu'ils échangèrent l'y aidèrent davantage encore. Ce genre d'énergumènes n'avaient pas trente-six manières de traiter une femme sans défense, surtout en temps d'apocalypse. Elle devait trouver comment se sortir de là, et vite. Elle ne pourrait pas l'emporter physiquement sur quatre d'entre eux, c'était tout bonnement impossible. Tentant de juguler la panique qui l'envahissait, elle fut néanmoins empoignée par ces énergumènes qui lui plaquèrent le dos contre le bureau de la pièce après l'avoir soulevée pour l'y allonger de force. La rage coulait comment de la lave dans ses veines, elle se débattait de toutes ses forces mais elle était trop bien maintenue, et ses efforts ne faisaient qu'amuser ses bourreaux. Si elle n'avait pas résisté, ils se seraient sans doute bien plus désintéressés de la chose. C'était la domination, le sentiment de puissance, la volonté de supériorité qui les animait. Elle ne pouvait cependant imaginer de se rendre sans combattre. Sa réponse fut un violent coup de pied dans l'entrejambe de l'un d'eux qui s'était approché de trop près et qui recula en couinant et en serrant ses mains autour de ses parties intimes malmenées. Cela ne lui valut qu'une nouvelle gifle, à laquelle elle répondit par un cri de rage et d'impuissance. Elle n'était pas encore vaincue, mais le salut ne viendrait pas de ses seuls moyens. Il n'y avait que Caleb ou un miracle pour la sortir de là. Mais était-il seulement en vie pour le faire ?
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Re: Well... Hello, Plot Twist.
Dim 22 Avr 2018 - 10:01
L’homme avait fini par se raviser pour prendre son couteau en identifiant le fait qu’il y avait quatre hommes. Il était évident que s’il tirait sur le premier, ce serait la meilleure façon de se faire démasquer sans lui laisser le temps de s’en prendre aux autres, mais s’il arrivait à tuer le premier discrètement et le deuxième avec son arme à feu, ils seraient alors en égalité numérique à condition que sa femme soit toujours en vie. Il ne pouvait pas imaginer qu’elle n’était plus. C’était simplement inimaginable pour lui. Si ce n’était pas le cas, il savait pertinemment qu’il ne rentrait pas au ranch demain, mais que son chemin s’arrêterait définitivement ici et que quoi qu’il advienne, il prendrait avec lui les quatre hommes qui l’avaient tué parce que les coupables devaient payer, même s’il avait passé une bonne partie de sa vie d’avocat à les faire innocenté.
Finalement, il entendait sa femme crier et ça lui brisa le cœur même si ça le rassurer quant au fait qu’elle était toujours en vie. Il devait trouver le moyen d’agir et le plus vite possibles s’il voulait qu’elle soit encore en vie. Enfin, visiblement, il n’avait pas l’intention de la tuer, mais de lui faire autre chose de bien pire. Il ne permettrait pas qu’une autre personne que lui ne la touche. Cela ne pouvait pas arriver, cela ne devait pas arriver. Il soupira profondément bloquant alors sa respiration le temps d’arriver en bas. Il avait compris qu’il n’était pas dans le hall et qu’il pouvait donc descendre sans être vu. Il s’approchait toujours un peu plus de la source des voix et plus il approchait plus la rage le prenait, laissant place à la peur qui était naturellement en lui. C’était presque une nouveauté pour Caleb de ne pas avoir peur, il y avait bien plus important pour lui que sa propre survie, la sureté de sa femme était bien plus importante et il était prêt à tout pour la protéger. Son cœur battait toujours aussi vite et il était bien incapable de se contrôler, mais il gardait la tête froide et ses doigts se resserraient autour de son arme à feu qu’il ne devrait pas encore utiliser.
La porte qui menait à l’endroit où tout le monde se trouvait était restée ouverte et Caleb dont les yeux avaient fini par s’habituer à la lumière pouvait voir la scène. Il avait mal pour sa femme de la voir ainsi maltraitée, mais il ne pouvait pas sauter sur ceux qui était sur elle, ce serait du suicide, il le savait pertinemment. Il se contenta de jouer sur sa description et la capacité qu’il avait développée au fil du temps pour passer inaperçu dans ce genre de moment. Il n’y avait pas à dire, il n’y avait guère mieux que deux ans de survie dehors pour former l’homme le plus prétentieux à beaucoup de situations. Il plaça son arme à feu dans sa main droite pour être prêt à tirer quand le besoin se ferait ressentir avant de prendre son couteau dans la gauche. Il n’était pas le plus à l’aise avec l’arme dans cette main, mais il n’avait pas le choix, il savait que viser juste serait plus important avec son magnum qu’avec son couteau et s’il le plantait à un bon endroit, il n’aurait pas besoin de trop de puissance pour tuer son adversaire.
Il n’hésita pas plus longtemps, Eileen lui avait offert l’occasion qu’il cherchait pour pouvoir agir avec le coup qu’elle avait mis à un des hommes, avec le plus de discrétion possible, il se plaça dans son dos et lui planta la lame de son couteau dans la gorge. Il lâcha instantanément son arme pour mettre ses deux mains sur la crosse de son arme à feu et se redressa d’un éclair et se positionna pour tirer. Il inspira, bloqua sa respiration et tira sur l’homme le plus proche d’Eileen. Le coup de feu résonna dans la pièce fermée, il savait que ça ne passerait pas inaperçu et que les hommes restants n’allaient pas se laisser faire. Il espérait en tout cas avoir réussi à la tuer sur le coup parce que sinon ça allait être problématique pour eux.
- Non, c’était moi.
Caleb avait eu besoin de le dire, comme pour leur montrer que c’était lui l’homme de la situation. C’était peut-être ridicule de faire de l’esbroufe à ce moment-là, mais il avait envie de leur montrer qu’il savait ce qu’il faisait et qu’il n’allait hésiter une fraction de seconde de plus pour tirer à nouveau.
Finalement, il entendait sa femme crier et ça lui brisa le cœur même si ça le rassurer quant au fait qu’elle était toujours en vie. Il devait trouver le moyen d’agir et le plus vite possibles s’il voulait qu’elle soit encore en vie. Enfin, visiblement, il n’avait pas l’intention de la tuer, mais de lui faire autre chose de bien pire. Il ne permettrait pas qu’une autre personne que lui ne la touche. Cela ne pouvait pas arriver, cela ne devait pas arriver. Il soupira profondément bloquant alors sa respiration le temps d’arriver en bas. Il avait compris qu’il n’était pas dans le hall et qu’il pouvait donc descendre sans être vu. Il s’approchait toujours un peu plus de la source des voix et plus il approchait plus la rage le prenait, laissant place à la peur qui était naturellement en lui. C’était presque une nouveauté pour Caleb de ne pas avoir peur, il y avait bien plus important pour lui que sa propre survie, la sureté de sa femme était bien plus importante et il était prêt à tout pour la protéger. Son cœur battait toujours aussi vite et il était bien incapable de se contrôler, mais il gardait la tête froide et ses doigts se resserraient autour de son arme à feu qu’il ne devrait pas encore utiliser.
La porte qui menait à l’endroit où tout le monde se trouvait était restée ouverte et Caleb dont les yeux avaient fini par s’habituer à la lumière pouvait voir la scène. Il avait mal pour sa femme de la voir ainsi maltraitée, mais il ne pouvait pas sauter sur ceux qui était sur elle, ce serait du suicide, il le savait pertinemment. Il se contenta de jouer sur sa description et la capacité qu’il avait développée au fil du temps pour passer inaperçu dans ce genre de moment. Il n’y avait pas à dire, il n’y avait guère mieux que deux ans de survie dehors pour former l’homme le plus prétentieux à beaucoup de situations. Il plaça son arme à feu dans sa main droite pour être prêt à tirer quand le besoin se ferait ressentir avant de prendre son couteau dans la gauche. Il n’était pas le plus à l’aise avec l’arme dans cette main, mais il n’avait pas le choix, il savait que viser juste serait plus important avec son magnum qu’avec son couteau et s’il le plantait à un bon endroit, il n’aurait pas besoin de trop de puissance pour tuer son adversaire.
Il n’hésita pas plus longtemps, Eileen lui avait offert l’occasion qu’il cherchait pour pouvoir agir avec le coup qu’elle avait mis à un des hommes, avec le plus de discrétion possible, il se plaça dans son dos et lui planta la lame de son couteau dans la gorge. Il lâcha instantanément son arme pour mettre ses deux mains sur la crosse de son arme à feu et se redressa d’un éclair et se positionna pour tirer. Il inspira, bloqua sa respiration et tira sur l’homme le plus proche d’Eileen. Le coup de feu résonna dans la pièce fermée, il savait que ça ne passerait pas inaperçu et que les hommes restants n’allaient pas se laisser faire. Il espérait en tout cas avoir réussi à la tuer sur le coup parce que sinon ça allait être problématique pour eux.
- Non, c’était moi.
Caleb avait eu besoin de le dire, comme pour leur montrer que c’était lui l’homme de la situation. C’était peut-être ridicule de faire de l’esbroufe à ce moment-là, mais il avait envie de leur montrer qu’il savait ce qu’il faisait et qu’il n’allait hésiter une fraction de seconde de plus pour tirer à nouveau.
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