Les goules les attendaient évidemment ici et là. Sal n'eut pas le temps de réagir la première que déjà on s'occupait des cadavres ambulants. Cela aurait presque pu lui arracher un petit sourire. Le groupe était assez réactif et c'était bon signe. La jeune mécano fit ensuite un signe de tête à Jeff et Ruby pour qu'ils rappliquent, tandis que Jamaal ouvrait la porte en la défonçant à coup de pied. Valait mieux pas rester dehors et refermer direct derrière eux.

L'odeur que dégageait la première pièce du bâtiment dans lequel ils venaient de pénétrer eut le don de lui foutre un petit coup de blues. L'odeur du papier, la poussière, aller savoir pourquoi Salem associait la chose à l'école. La rentrée plus précisément même. C'était pas le moment de se lancer dans les souvenirs nostalgiques par contre et la petite androgyne rangea rapidement son arc sur son épaule, privilégiant son couteau de chasse.

Au bout de longues minutes sans rien trouver qui lui convenait, la blonde suivit la dénommée Luisa qui avait repéré une salle d’archives. La mécano savait pas trop ce qu'elles trouveraient là dedans, mais pendant que Luisa s'occupait de défoncer cette porte-là, Sal se détourna un moment pour observer le corridor un peu plus loin. En moins de deux par contre, l'autre inconnue se retrouvait par terre sur le dos, avec une saloperie de goule par-dessus qui voulait faire des câlins.

- L'consentement sale merde ! Fit-elle en foutant un coup de pied magistral au machin pour le dégager de sur Luisa. C'est encore d'actualité ! Lâchait Salem et fonçant sur le cadavre animé en lui plantant son couteau de chasse en plein dans l'oeil, défonçant la boîte crânienne bine pourrie et allant lui éclater la cervelle moisit.

Elle tendit alors la main à Luisa pour la remettre sur pied.

- Ça va ? Rien de cassé ?

Une fois rassuré qu'elle n'avait rien, Sal alla explorer le fameux corridor, cherchant une pièce intéressante, tombant sur un bureau qui n'était pas verrouillé. Avant d'entrer toutefois, elle lança un regard à Jeff et Ruby, pour s'assurer d'où ils étaient, mais aussi pour qu'eux sachent où la petite blonde était partie.

Spoiler:

Ca y est, ils étaient bel et bien rentrés dans l'un des premiers bâtiments. Là, maintenant, ils n'allaient pas devoir chômer s'ils souhaitaient rentrer avec des vivres, du matériel médical ou d'autres choses intéressantes. A l'intérieur, l'odeur était assez forte, elle piqua le nez du grand brun. Avec la tonne de poussière, on comprenait que l'endroit n'avait pas été inspecté depuis un moment, peut-être même depuis le début de l'apocalypse en fait.
Le grand brun commença à partir avec Luisa afin de fouiller dans une première pièce afin qu'ils fouillent à deux, ça irait plus vite. Ils étaient dos à dos, et Kerwan n'hésitait pas à foutre son côté un peu sans dessus-dessous. Tout comme sa compagne, il ne trouvait que des maudits papiers. Mis à part se torcher avec et écrire des trucs, aujourd'hui ça ne servait à rien. C'était pas plus mal, parce que les papiers administratifs pour faire un tout petit truc, c'était bien chiant. Comme de son côté il n'avait rien non plus découvert, il ne put s'empêcher de soupirer, un peu déçu de cette première pièce qui ne donna rien. Toujours derrière la jeune femme, celle-ci se retourna et se cogna contre le grand brun. Il se retourna et lui afficha un petit sourire, puis quitta vivement la pièce afin d'aller en fouiller une autre, plus loin dans le long couloir ; laissant Luisa toute seule.

Il parti beaucoup plus loin dans le corridor. Armé de sa lampe torche car le lieu était assez sombre, il marchait à pas lents, à la recherche d'une autre pièce à explorer. Et, comme tout le monde était plus ou moins regroupé au même endroit, il décida d'aller un tout petit peu plus loin. C'était silencieux, trop silencieux. Clairement, ça puait la merde ce genre de situation. Malheureusement, comme il avait déjà quitté la pièce, il ne put intervenir pour venir aider Luisa ; et il serait sans doute arrivé trop tard.
Il s'approcha d'une autre porte. Il voulu ouvrir la porte mais celle-ci était fermée à clef. Merde. Si cette porte était fermée, peut-être que quelque chose d'intéressant se trouvait derrière. Il recula donc et pris un peu d'élan avant de venir pousser de tout son poids pour donner un sacré coup contre la porte. Un premier, un second, un troisième, et même un quatrième ne suffirent pas. Entêté comme il était, il décida de se reculer et tenter, cette fois, de donner un coup avec son pied. Toujours rien. La porte bougeait à peine. Il tenta plusieurs fois encore et décida d'abandonner, lâchement. Avait-il perdu de sa force ? Non, quand même pas ! Il devait y avoir autre chose. Il décida d'aller s'occuper d'une autre pièce, et reviendrait donner sa revanche à cette porte plus tard.

Il s'approcha d'une porte qui était de l'autre côté et, quand il se actionna la poignée, la porte s'entrouvrit. Le grand brun se recula donc au cas où, et ouvrit davantage la porte. Il attendit quelques secondes et se mis devant, pointa de sa lampe torche la pièce mais rien n'y était. Il pénétra donc à l'intérieur et ne put s'empêcher de tousser à cause de la forte poussière présente ici.

Spoiler:

Ce n’était peut-être pas la meilleure idée du siècle de commencer par le plus simple, avec une équipe pareille. Ils désespéraient déjà de ne rien trouver dans toute cette paperasse. J’en retournais moi-même un certain nombre dans la première pièce où nous avions débouché, en vain. Allez quoi ! Je voulais seulement un foutu plan des lieux ! Je soupirai, en réponse à Jamaal. « Rien pour le moment non plus. On aurait seulement besoin d’un plan détaillé, de quelques notes sur les derniers événements par ici avant que tout s’écroule… Enfin, ce genre de choses tu vois ? Ca nous permettrait de dresser un bon plan d’approche, de savoir où sont exactement les réserves, et à quoi s’attendre dans le complexe médical. » Ils étaient pourtant doués, dans le secteur médical, pour tout consigner. Les bureaux d’accueil ne devaient pas se trouver là, finalement, mais plus loin. Les archives nous aideraient peut-être ?

Luisa avait visiblement eu la même idée, car elle s’était engouffrée dans cette direction… Avec un succès tout relatif. Je me figeai, la main refermée sur mon couteau de combat, quand j’entendis le bruit d’une chute ponctué d’un juron. J’étais sur le seuil de la porte, mais Salem fut plus rapide que nous pour l’extraire des griffes du rôdeur et la remettre sur pied. Décidément, toujours là où on l’attendait ! Plus de peur que de mal, finalement… Et je n’avais même pas eu à me salir les mains, tant mieux. « Ca m’étonnerait que ce soit un employé, celui-là… Peut-être un type qui a voulu se réfugier dans les bâtiments administratifs, à l’époque. » Le cadavre était dans un état de décomposition avancé, difficile d’en dire plus. Je tendis l’oreille, mais aucun grognement n’attestait qu’un autre rôdeur soit dans les parages pour l’accompagner. Ce serait sans doute pire ailleurs. Le complexe paraissait particulièrement grand, à voir par la fenêtre d’ici.

Je me retournai à entendre plusieurs coups martelés contre une porte close, avant que Kerwan ne change d’avis et n’opte pour une autre direction. Je ne le suivis pas, préférant continuer de fouiller dans les archives pour obtenir les précieuses informations que j’attendais. Avec un peu de chance, Jeff ou Killian se chargeraient de l’accompagner. Je comptais plus sur la participation du premier que du second, en vérité. « On cherche une dernière fois si on trouve quelque chose avant de décoller d’ici ? On ferait mieux de ne pas trop se séparer. »

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killings and supplies

ft. @Ruby Finley, @Salem Parker, @Kilian R. Finch, @Jeff Powell, @Kerwan Day & @Luisa Soriano-Flores

À l'instar de ses compagnons, Jamaal s'en va plus loin dans le couloir attenant à la pièce par laquelle ils sont arrivés. Il entend du remue-ménage et... plus rien sinon quelques éclats de voix de Salem. Ce qui est bon signe. Quelques mètres devant lui, Kerwan s'échine à donner de grands coups dans une porte qui ne veut pas céder, jusqu'à provoquer l'abandon de l'homme. Jamaal s'en approche et regarde le battant. Sa main parcourt le bois, comme s'il cherchait à en éprouver la solidité. Encouragé par sa réussite précédente, Jamaal se dit que cette porte-ci ne résistera pas plus que l'autre. Il recule d'un pas, deux pas, puis envoie une violent coup d'épaule à son tour. La porte ne bouge pas d'un pouce, son os, si. Clac, clac. Un léger mouvement de rotation le remet en place, arrachant à Jamaal un grognement de douleur. Luxation, t'as gagné mon con. peste-t-il contre lui-même. Heureusement, tout s'est remis en place aussitôt. Mais la douleur est bien présente, elle.

La main posée sur son épaule endolorie, Jamaal rejoint lui aussi les archives. Il n'a qu'à voir les têtes des autres pour comprendre qu'ils n'ont rien trouvé d'intéressant eux non plus. Plutôt d'accord avec Jeff. Peut-être qu'on trouvera c'qu'on cherche du côté de l'entrée. Jamaal s'intéresse rapidement à un petit bureau à l'écart, une veste posée sur le dossier de la chaise. Rien que de la paperasse sans importance, des suites de chiffres et de noms. Dans les poches du manteau cependant, il y trouve un paquet de cigarettes presque plein et un briquet. Cette petite trouvaille lui décroche un léger sourire, car jusque là, il leur récolte est plutôt insignifiante. Quelqu'un a vu si y'a un accès à l'étage ? lance-t-il à la volée. De là haut, ils auront une meilleure vue sur ce qui les attend, à défaut d'en trouver un plan...

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