Re: Animation d'avril - Resident evil (groupe 1)

Stan avait également été prévenu par Arizona par talkie walkie : « ramène tes fesses chez Dewitt, c'est sérieux. » Il ne lui en avait pas fallu davantage. Maeve examinait le corps de la pauvre femme quand il arriva à son tour. Il fut saisi une seconde comme les autres par la violence du meurtre et ses mâchoires se crispèrent. A l'idée que cette horreur se soit déroulée ici, dans leur foyer. A seulement deux maisons de la sienne... L'oeuvre d'un rôdeur ? Ça y ressemblait et pourtant, il avait quelques chose... d'autre. Il ressentit un malaise, ainsi qu'un sentiment d'urgence.

- Ça date de quand ? Demanda-t-il dans la foulée à la médecin qui donnait son analyse, passant à Adam le relai. Machinalement son regard suivit aussi les traces qui menaient vers le jardin. J'suis d'accord, répondit-il à la suite de May et le fait qu'ils devaient rapidement traquer le coupable. Surtout s'il n'avait pas trop d'avance sur eux, ils avaient peut-être un chance de l'attraper avant qu'il ne sème le chaos ailleurs. Car dans le doute, ils devaient se préparer au pire. Il croisa le regard d'Arizona, puis posa ses yeux sur June à son tour. Est-ce qu'on ne devrait pas lancer le protocole Maverick ?

Invasion de rôdeurs ou d'ennemis, ce plan avait pour but de mettre en sécurité les gens incapables de se défendre. Comme cette pauvre Agnes. Il reflétait aussi un état d'alerte maximum. Il était difficile d'évaluer tout de suite le risque réel, mais mieux valait souvent prévenir que guérir, non ? Dans son dos, il entendit Anthony gromeler à l'encontre de Zelda, qui était pourtant sous le choc. Le jeune homme fronça les sourcils. Bordel, le corps de leur doyenne n'était pas encore froid, que les accusations tonaient déjà.

- L'heure n'est pas aux spéculations, c'est compris ?! Lança-t-il d'une voix sèche, tout en posant un regard sévère sur le chauve. Et ouais ne restez pas là !! Ajouta-t-il à l'assistance, alors que Maya prenait déjà les devants en entrainant notamment Zelda au dehors.

La rumeur se propageait, déjà les promeneurs à proximité, comme les voisins, avaient investi les lieux, souillant allégrement la scène de crime. Alors il repoussa les gens qui n'avaient rien à faire là, à l'extérieur de la maison. Son regard croisa celui de Casey.

Spoiler:

La journée avait déjà été longue, et étrangement, elle semblait ne pas vouloir en finir. Une certaine routine s’était installée, et ce n’était pour lui déplaire. Malgré les nombreux aventures rocambolesques des dernières mois, il allait s’en dire que les choses commençaient à se stabiliser et qu’il n’en fallait certainement pas beaucoup plus pour que les choses se détendent aussi bien sur dans sa tête que pour l’ambiance générale du camp. Valentine se contenterait de cette ambiance de détente, revenue. Les choses semblaient de nouveau aller dans leur sens. C’est en sortant enfin des plantations après une longue journée, une fois étirée, les sacs de toile chargés de quelques denrées, et commencé sa marche vers son domicile qu’elle passa à côté de l’attroupement. Peut être n’aurait-elle pas du se réjouir aussi vite de cette nouvelle ambiance revenue. Car à en croire le nombre de personne au loin, les évènement promettaient de ne pas être tendre avec les occupants de Fort Ward.

Elle traînait le pas, mais la curiosité eu raison de son flegme et elle accéléra, apercevant June, elle s’en approcha inconsciemment, avant de jeter des yeux d’horreur sur le sujet de l’attroupement. Le corps de l’octogénaire n’attendait plus la mort, elle l’avait bel et bien trouvé. Et d’une manière cruelle et violente. Elle comprit bien rapidement pourquoi la jeune Australienne du rendre son goûter. L’horticultrice resta bouché bée par l’angle que pouvait faire une articulation humaine, elle qui pensait avoir tout vu, il y avait toujours quelque chose dans ce monde qui pouvait la surprendre et la dégoutée. Elle porta sa main à sa bouche, reculant d’un demi-pas avant de se reprendre et de regarder autour d’elle. Tout le monde y allait de son commentaire. « Qui a bien pu faire ça? », « C’est dégueu » « Mordeur » « Plan Maverick » Valentine, elle, décidait que parler ne risquait pas d’arranger les choses, son domaine d’expertise demeurait les plantes et à part faire une gerbe de fleurs pour la défunte, elle ne voyait pas bien comment un de ses commentaire pourrait arranger la situation. Grave erreur.

Sans crier gare, de toute manière il fallait croire qu’elle n’était plus propriétaire de son propre corp. Pourtant, elle y croyait à ce foutu sérum, elle y croyait dur comme fer. Ça ne pouvait pas au moins avoir un effet placébo ? Elle en eut le souffle coupé, ses mains entourèrent son ventre, ses fines jambes se mirent à vaciller. La jeune française n’avait jamais vraiment apprécié d’être le centre de l’attention, surtout face à une morte, franchement, elle aurait voulu tenir cette souffrance qui grandissant dans le fond de son estomac. Impossible, les douleurs que son corps subissaient, elle commençait à les connaitre. Bouger ? Impossible, un gémissement sourd de douleur sortit de sa gorge comme un appel au secours. Il ne pouvait pas rester là, mais bouger était impossible. Elle le savait. « Putain…» maugréa t-elle dans son français natal.

Spoiler:

Sortir et prendre l’air. Tout allait mieux à la maison ces derniers temps. Les choses s’étaient arrangées avec Zelda, et avec Clay aussi. L’ambiance était bonne et elle avait tissé une réelle amitié avec Maya, surtout depuis qu’elles pilotaient ensemble l’hélicoptère du camp. Pourtant finalement, c’était Misha qui n’allait pas. Ca lui arrivait plusieurs fois par jour. Des nausées terribles, et même si elle ne vomissait pas forcément, elle sentait bien que son estomac refusait certaines choses. Sans doute qu’elle avait dû manger quelque chose qui ne passait pas. Mais ca faisait déjà près d’une semaine que les choses traînaient, et elle commençait sérieusement à réfléchir au fait qu’il faudrait peut être qu’elle voit un docteur. Une intoxication alimentaire ce n’est pas censé durer aussi longtemps, n’est ce pas ? Elle espérait vraiment ne pas être tombée malade.

Enfin, du coup, cette situation l’avait poussée à sortir pour prendre l’air. Ou plutôt, elle avait quitté le salon où elle était assise avec le père de Maya, en s’excusant de son départ précipité, pour aller humer l’air frais.

C’est là qu’elle avait entendu les cris. La lame d’un couteau de chasse à la ceinture, elle s’était mise à courir. Pourquoi les gens avaient toujours ce réflexe de courir vers le danger, au lieu de le fuir ? Elle ne savait pas se l’expliquer, mais en tout cas, c’est ce qu’elle avait fait.

Zelda ne se sentait pas bien, et elle comprit pourquoi en découvrant la scène à son tour. Déjà que son repas voulait quitter son circuit digestif, elle du faire de violents efforts pour ne pas rendre à son tour. Qui avait pu faire ça ? Quelle horreur ! Misha regardait et écoutait tout le monde, mais soudain, c’est Valentine qui attira son attention. La jeune femme semblait se trouver vraiment mal, et Misha s’approcha d’elle en douceur pour attraper ses bras.

- Valentine ? Tu veux t’asseoir ? Ca va ?

Spoiler:

- Donc ça ne peut pas être une chute, confirma-t-elle auprès de Maeve.

Non pas que ça en avait l’air, les plaies avaient forcément été causées par quelque chose, mais il fallait écarter les hypothèses les plus stupidement accidentelles : celle où la vieille femme avait dégringolé son escalier par exemple.

- Moins de quelques heures, répondit June à Stanley, elle ne s’est pas transformée.

Et madame Dewitt n’ayant pas été vaccinée, le sort qui était réservé à tous les défunts l’attendait. Croisant le regard du militaire, la rouquine réfléchit un instant. Ils devaient réagir, c’était une certitude. Mais ne sachant pas exactement ce qu’ils devaient croire, elle ne savait exactement quel protocole adopter. Ses mâchoires se serrèrent un instant… et elle trancha.

- Écoutez-moi tous, elle éleva la voix pour couvrir le bruissement des badauds, Stanley va coordonner le rassemblement de toutes les personnes les plus fragiles dans l’école. Ceux qui veulent se rendre utile, rassemblez-vous par groupe de trois ou quatre, faites du porte à porte et escorter tout le monde, pas d’exception, pas de réticent qui voulait attendre le danger dans son lit, Arizona, fais transférer des armes à l’école. Il faut une équipe qui la protège jusqu’à la fin de la crise. Ensuite, contacte les postes de surveillance et Agate, je veux savoir si on a un risque d’intrusion extérieure.

Qui sait : mettre tous leurs co-survivants au même endroit, c’était potentiellement les offrir en pâture à ce qui rôdait. Tant qu’ils n’avaient pas de certitude, elle ne prendrait aucun risque. June parla ensuite dans son talkie :

- Jaimie, Melinda, préparez assez de bateau pour une évacuation d’urgence en cas de besoin.

C’était beaucoup d’énergie à dépenser mais… chaque fois qu’un problème avait éclaté dans leur enceinte, le fort avait eu tendance à sous-réagir. On ne prendrait pas l’avocate au même jeu que Chambers ; ça lui avait coûté sa tête. Ce ne fut qu’alors qu’elle s’aperçut que Valentine aussi avait été attirée par l’agitation et qu’elle n’allait pas très bien. Si la rouquine fut tentée d’aller s’enquérir de son état, son instinct professionnel lui dictait que ce n’était pas le moment de faire passer ses angoisses personnelles avant le reste. Puisque la française était prise en charge par Misha, elle s’intéressa plutôt à Adam et May, qui étaient déjà arrivés et hâtaient les recherches :

- Commencez à chercher des indices oui. Si vous avez une piste, suivez-là, elle confia son talkie au chasseur, si vous avez quelque chose, alertez nous sur le canal de la sécurité.

Spoiler:

RESIDENT EVIL

ANIM' D'AVRIL

Daniel fronçait les sourcils en constatant le corps de la pauvre Mrs Dewitt, avec qui il lui arrivait de faire de la lecture, reprenant ainsi son rôle d'écrivain à succès. Mrs Dewitt était de ces personnes qui savaient que Daniel avait eu une vraie carrière avant de devoir la stopper subitement pour le bien-être de sa fille. Au moment où il allait à son tour proposer son aide, June lui avait fait un signe de la main pour prendre la parole auprès de tous. Daniel accusait le coup, mais n'était pas vexé : il avait fait son temps comme leader de son groupe. Au moins, il avait de bons restes et savait qu'avec ses enfants, il avait un certain pouvoir de décision sur les anciens des Moles. Croisant le regard d'Hector dans la foule, il lui fit un signe de tête à Eric pour lui faire comprendre qu'il pouvait le rejoindre et ainsi avec son aide, accompagner les plus fragiles jusqu'à l'école, comme venait de le mentionner June.

Maya jeta un coup d'oeil à son père en emmenant Zelda vers l'extérieur. Elle avait eu vent de son passage en prison et n'avait plus fait de remarques concernant tout cela. Elle avait eu du mal à imaginer tout ce qu'elle avait pu faire, mais s'était gardée de raconter quoi que ce soit à propos de la relation qu'elle avait eu avec Eddie. Les lèvres pincées, elle lui pressa l'épaule sans dire un mot avant de réfléchir. Il était évident qu'elle refuserait d'aller gentiment à l'école, mais Maya savait au fond d'elle que c'était la meilleur décision à prendre. Elle lâcha Zelda après être sortie de la maison et attendit que son père les rejoigne. « On va jeter un oeil à l'intérieur ? » Proposa en contrepartie la jeune chercheuse à Daniel & Zelda avant de croiser Casey qui sortait aussi de la maison. Maya lui attrapa doucement le bras pour l'arrêter dans son élan : « Ta fille ? Où est-ce qu'elle est ? Vous devez aller à l'école. » Maya avait une mine sérieuse bien que d'ordinaire si pétillante.

Elle se détourna alors bien vite pour courir en compagnie de Daniel, en rebrousse chemin par rapport à beaucoup d'autres qui fuyaient vers l'école. Les lèvres pincées, Maya pensait au pire. Par le passé, elle avait connu cette guerre interne au sein d'un même groupe, après que l'un des leurs, à l'époque, ne laisse se transformer quelqu'un pour attaquer d'autres personnes du campement avec qui il avait eu un différent. Pourvu que ce genre d'atrocité ne se reproduise pas, pensait-elle. Elle se mis alors à fouiller un peu partout autour de l'endroit où le corps de l'octogénaire s'était trouvé au début, d'après les traces de sang. Daniel fit un signe de tête à June pour lui faire comprendre qu'ils jetaient un oeil à la maison, demandant son approbation d'un regard, avant d'imiter sa fille, content de garder Zelda auprès d'eux pour ne pas qu'elle aille se mettre dans le pétrin comme à l'accoutumé, si seulement l'adolescente acceptait de les aider..

Spoiler:

Myles était en train de faire une petite promenade nocturne pour profiter un peu du temps printanier qui s’installait lorsqu’il fut attiré par les cris et l’agitation ambiante. Alerté par ce qui n’avait rien de normal, l’ancien ranger rejoignit l’attroupement qui se formait peu à peu au logement de madame Dewitt. Lorsqu’il arriva sur les lieux, il s’attendait déjà à trouver quelque chose de dramatique et de dérangeant. L’attroupement déjà formé bruissait de remarques, de constatations, sur un ton des plus choqués. Le brun se fraya un passage à travers les présents, afin de jeter un œil au corps.

Il n’eut guère de mal à repérer les morsures, et à deviner qu’elles avaient été causées par une mâchoire humaine. Rôdeur, ou vivant ? La seconde option avait de quoi faire froid dans le dos. Si un être pareil rôdait dans le camp, ils n’étaient à l’abri de rien… Même si Myles n’était pas médecin, son travail l’avait rendu apte à lire une piste, suivre des traces et analyser les empreintes et les blessures sur des animaux, voire des humains. Lorsque June donna ses instructions, il se fraya ensuite doucement un passage jusqu’à elle, son regard passant de la meneuse du groupe à Adam et May. Sa demande se fit en toute bonne foi, sachant qu’il pourrait se montrer plus utile dans la traque.

« Peut-être que je pourrais donner un coup de main à Adam et May ? Relever des traces et traquer des bêtes, c’était mon quotidien… Si je peux être utile, bien sûr.

Le ranger n’avait pas envie de s’imposer inutilement, et il n’était de toute façon pas question de jouer ici à mettre en valeur les compétences de chacun. Il avait simplement conscience que le temps était compté et que chaque seconde qui passait avait de l’importance. À trois, ils pourraient aller plus vite, et il savait qu’il serait utile. Pour autant, il haussa doucement les épaules pour signifier qu’il se plierait aux instructions.

- Sinon, j’aiderai Stan. Y a pas de problème. »

Myles avait le regard grave. Dans une autre situation, il aurait sans doute souri pour assurer qu’il se plierait aux ordres et qu’il ferait de son mieux pour aider, mais il n’était pas temps de sourire. Ses pensées volèrent vers son frère qui était de garde, en se demandant si tout allait bien pour lui et en songeant qu’il aurait aimé l’avoir avec lui en cet instant.

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- Roza ! Roza !

En tambourinant à sa porte, je panique un peu il faut dire. Impossible de m’enlever de la tête l’image traumatisante du cadavre. Cette pauvre madame Dewitt… quand l’avocate a demandé d’aller chercher mon amie, ça m’a paru une évidence. Je crois que j’avais de toute façon besoin d’air frais, de m’éloigner de cette dépouille qui me hante déjà. Mais maintenant que je suis sur son porche, dans le noir, je me sens… « traquée ». Comme si la même créature qui avait attaqué l’innocente octogénaire était tapis dans l’ombre, prête à se jeter à la gorge.

- C-c-c’est J-June qui a d-d-demandé de te chercher, je bafouille assez pitoyablement quand la russe ouvre la porte, Agnes a-a-a ét-été attaquée et…et… c-c’est horrible…

Je n’arrive pas à mettre de l’ordre dans mes pensées mais qu’importe : sur place, Roza comprendrait. Et à ses côtés, j’avoue que je me sens bien plus rassurée.

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