Re: Ohana || Isha

celui qui aime les etoiles

Je mets peu de temps a trouver ce qui sera surement notre tanière. Je lui avais promis de toujours la retrouver et revenir vers elle tant qu’elle voudrait bien de moi. Ce n’est pas pour rien si Dean nous avait attribué la chanson « Find Me » pour nos passages sur la lice… enfin les miens et sa doublure. Rien qu’a l’évocation que Joey puisse retourner dans le show après avoir failli y mourir me rendait fou et hors de contrôle. Les punitions et les coups de nerf de bœuf n’avaient pas su me faire fléchir. Du coup il y avait eu des doublures pour le couple mythique de Joséphine, toujours en danger, et Robin bravant tous les dangers pour sauver sa belle. Mallow s’y était collée puis Allia pendant que la vraie était en sécurité à l’infirmerie. Dans un pavillon, je réussi, une nouvelle fois, à prouver que oui, je suis bien capable de la retrouver comme dans la chanson qui est sur son mp 3 et mes promesses.

Autant j’ai un regard appréciateur quand je découvre ma femme dans ce qui sera notre nid, autant grimace un peu quand elle me fait comprendre qu’elle a entendu mon histoire. Pas sur qu’elle cautionne la scène de « zigouille ». A priori il doit lui manquer se passage de l’histoire car c’est son prince qu’elle accueille. Je lui adresse un grand sourire quand elle me prouve qu’elle est une merveilleuse négociatrice. Je la rejoins près de la fenêtre et l’embrasse dans le cou avant de regarder le spectacle céleste qu’elle m’avait appris à apprécier. Je reste une minute en silence, pour finalement passer a la plus rayonnante de tous les astres. Je passe doucement mon doigt sur son tatouage de Cassiopée, derrière son oreille. Grace a elle je sais situer dans le ciel des constellations, retrouver des étoiles…

Je l’enlace tendrement en chantonnant cette chanson Française qui me ramène et me ramènera toujours a nos bains :

« Elle avait des bagues à chaque doigt
Des tas de bracelets autour des poignets
Et puis elle chantait avec une voix
Qui, sitôt, m'enjôla
Elle avait des yeux, des yeux d'opale
Qui me fascinaient, qui me fascinaient
Y avait l'ovale de son visage pâle
De femme fatale qui m'fut fatal
De femme fatale qui m'fut fatal »

Je ne suis pas pressée d’aller vers le lit géant, je veux juste profiter de ce moment, le rendre éternel dans mon esprit. Joey n’est pas la femme que je veux prendre à la va vite, j’ai mis du temps a le comprendre d’ailleurs… nos rdv baise du débuts ne me satisfaisait pas et avaient une gout de trop peu pour la simple et bonne raison que je voulais plus, beaucoup plus, sans savoir ce que c’était. Maintenant que j’ai découvert ces autres façons de s’aimer et les plaisirs que l’on savait prendre même sans sexe, je savoure d’autant plus la présence de ma femme. On a pu avoir d’autre aventures et partenaires avant, ce que nous vivons, maintenant, ensemble, ce n’est qu’a nous deux. Personne d’autre n’y a gouté et n’y goutera. Du moins, j’en fais le veux a ces étoiles que je regarderais très différemment dans quelques années.

« Je t’aime… et compte sur le prince des voleurs pour ne jamais vouloir te rendre ce cœur…et ne t'inquiete pas pour demain, je m'occuperais du tour de garde... d'ailleurs je ne compte pas que tu sois en état de le faire. »

Codage par Libella sur Graphiorum

Isha ne tarde pas à me rejoindre devant la fenêtre, pour partager ce spectacle céleste, comme beaucoup de fois auparavant, et pendant quelques instants, aucun d’entre nous ne parle, et on ne fait rien d’autre que cette chose diablement banale, et pourtant presque exaltante, de simplement observer les étoiles, l’un contre l’autre. Ses doigts dans ma nuque me font brièvement fermer les yeux, alors que je frémis face à ce toucher délicat auquel il m’a habituée. Et quand il m’enlace, je me laisse bien rapidement aller contre son torse, souriant doucement face à ces mots qui quittent ses lèvres, dans un français de plus en plus exact et parfait. Il faut dire que c’est quelque chose qui m’a tenu à cœur bien vite, apprendre à Gemma le français et l’espagnol, des moments auxquels Isha, qui avait déjà des bases de français, participe. Son niveau s’est d’ailleurs vraiment amélioré depuis deux ans, et on arrive à avoir des conversations de plus en plus longues dans ma langue natale.

Je souris face à ses mots, mon regard observant les astres encore quelques instants, alors que je lui réponds rapidement, en français : « -Moi aussi, je t’aime. » Je reste dans ses bras encore quelques instants, avant de me retourner pour poser mes mains sur ses hanches, qu’il n’a pas pris la peine de vêtir de nouveaux vêtements secs après avoir enlevé les siens, qui étaient trempés. Je reste à observer son visage quelques instants, un tendre sourire apparaissant sur mes traits, avant de reprendre la parole : « -Et c’est parce que je t’aime que je vais vraiment insister pendant ces quelques jours qu’on va passer ici pour que tu te reposes vraiment, Isha. Pas de garde pour toi, et si tu veux faire plaisir à ta femme, tiens-toi y, et accepte de rester gentiment dans notre chambre la nuit… » Il me connait assez pour reconnaître cet air sérieux sur mon visage, et savoir que je suis suffisamment têtue pour ne pas changer d’avis. « -C’est l’occasion de recharger les batteries, alors, s’il te plait, profites en… »

Glissant mes doigts dans les siens, je l’entraine vers ce large fauteuil style bourgeois au possible, que j’ai pris le temps d’épousseter tout à l’heure, et le pousse gentiment du plat de la main pour qu’il s’installe dessus. Je vais farfouiller dans mon sac à dos pour en tirer l’Ipod qu’il m’a offert quand on habitait encore à Détroit, lors de mon anniversaire, et je le rejoins, à moitié sur lui, à moitié sur le fauteuil, déposant une couverture piquée dans l’une des nombreuses armoires, tout en sachant que les propriétaires ne s’en offusqueront probablement pas. « -Ce soir, c’est moi la bouillotte. » Moi aidée d’une couverture, certes, mais ça, c’est un détail. Allumant l’iPod, j’en glisse un écouteur dans mon oreille, un autre dans celle d’Isha, et démarre la playlist aléatoire, faite par ses bons soins. La batterie est déjà dans le rouge, je ne sais pas très bien combien de temps elle va durer, mais je suis prête à tenter le coup, même pour quelques chansons. J’étends mes jambes sur ses cuisses pour m’installer un peu mieux, avant de soupirer d’aise, et pendant un moment, on reste comme ça, en silence, à écouter des chansons déjà entendues des tas et des tas de fois. Au bout d’un long moment, je finis par baisser un peu le volume, et tourner mon regard vers le brun. Je me mordille la lèvre quelques secondes, avant de lâcher ce que j’ai en tête depuis pas mal de temps déjà : « -J’aimerai reprendre nos entraînements. Je…j’ai besoin de bouger plus, ça m’a toujours permis de mieux gérer mes pensées…et…je me disais que tu pourrais m’apprendre ce truc, que tu fais avec tes crochets… » que je souffle donc, mes yeux plongés dans les siens.