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Re: Ohana || Isha
Jeu 21 Mai 2020 - 12:08
celui qui veut que ca aille mieux
Joséphine est douée pour beaucoup de chose, mais il y a bien un domaine où elle excelle encore mieux que moi : le silence. Je sens bien qu’elle n’est plus tout à fait avec moi. Rien qu’à son air triste et perdue, j’ai bien une petite idée de l’endroit où elle est retournée. On retourne tous toujours là-bas, à Detroit. Vous me croyez si je vous dis que l’on a pris soin de ne plus faire Thanksgiving depuis le massacre du camp de mon tuteur, qui a précédé celui de la chute de l’arène... date clé où l’on a tout perdu et où on a assisté, impuissant, à la mort de tout ceux qui avaient partagé notre survie depuis la fin du monde. Voir avant pour certains.
Je voudrais la tirer de là mais je sais très bien qui la retient comme un leste a sa jambe pour toujours l’attirer plus profond dans sa torpeur… Aaron. De son vivant il avait du mal à la laisser aller loin de lui, à accepter qu’elle lui échappe dans les bras d’un autre comme moi j’ai eu du mal à accepter sa promiscuité avec elle. J’ai toujours eu peur qu’il y ait plus entre eux qu’une simple amitié. Je n’ai jamais voulu savoir ce qui s’était passée pendant les semaines qu’elle avait passé avec lui, et je ne suis pas sûr de ne jamais vouloir le savoir. Maintenant encore, il la retient et l’attire toujours plus profondément dans cette espèce de torture silencieuse.
Je reste impuissant à juste masser ses épaules en essayant de trouver un moyen d’être sa bouée a elle, son soleil, enfin, sa lune. Coté lumière je ne saurais jamais que refléter celle qu’elle m’apporte avec Gemma. Et sans mauvais jeu de mot (parce qu’on sait tous que je ne suis pas une lumière n’est ce pas ?). Je n’ai pas besoin de trop l’observer pour comprendre ce qui se passe quand elle détourne les yeux en me suppliant de la serrer contre moi et de lui dire ce qui n’est qu’une prière lancer dans ce grand piège à cons qu’est l’espoir.
Je lui embrasse le haut du crane avec une ferveur muette avant que mes bras l’enlacent. Est-ce que je me rends compte du nombre de promesses que je lui fais et que je compte vraiment tenir ? Je lui murmure presque dans le creux de l’oreille :
« Je te jure que ça va aller, que je prendrais soins de toi et Gemma, tant que tu voudras bien de moi a vos coté… tout va aller mieux… on aura cette putain de vie qu’on mérite, on verra grandir notre fille, peut être même nos enfants, on verra la mer et plein d’autres choses merveilleuses et ceux qui ne sont plus là le vivrons à travers nous… »
Je me redresse un peu et attrape son petit menton pour qu’elle me regarde dans les yeux et mesure que je suis sérieux.
« Tu me connais, tu sais que je ne lâcherais pas l’affaire… alors oui, ça va aller mieux. On va se battre pour ça… »
Je l’embrasse doucement avant de lui sourire en coin. Je sais que Joséphine est devenue pudique pour une seule personne : Gemma. Et quelque soit mon envie d’honorer ma belle épouse qui aurait surement besoin de plus que des mots pour me détendre, je connais déjà sa position sur la question.
« Et faites attention Madame Cornwell, sinon je vais me sentir obligé de m’appliquer tout de suite a ce que vous vous sentiez mieux, et ceux malgré la petite marmotte dans sa tente. »
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Re: Ohana || Isha
Ven 22 Mai 2020 - 18:13
Piètre vœu que je lui demande que celui de me dire que tout va s’arranger, et que les jours finiront par être moins sombres. Je sais que je lui demande beaucoup, que j’accentue encore le poids des déjà bien trop lourdes responsabilités qui pèsent sur ses épaules. Mais là, je crois que j’ai besoin d’entendre ces mots, besoin de m’y accrocher pour envisager cette période de l’année qui s’approche, alors que ça va faire un an que le massacre de Fort Hope a eu lieu. Je serre les dents à cette pensée, et ferme les yeux en sentant les lèvres d’Isha se poser sur mon front, me serrant encore davantage contre lui. C’est un peu l’un de ses super pouvoirs magiques, sa capacité de réussir à me remonter le moral quand j’oublie comment on fait pour simplement sourire. En réponse à ses attentions, je dépose mes lèvres dans son cou, et lui murmure un simple « merci », tandis que je me laisse imprégner de ses mots auxquels j’ai envie de croire, plus que tout.
Quand il m’attrape le menton pour me faire relever la tête, je plonge mes yeux dans les siens, et y lit tout le sérieux de ses paroles, et à quel point il croit dur comme fer en ses engagements. Je sais qu’il ne ment pas, et que tout ce qu’il vient de dire, ce ne sont pas des paroles en l’air, et pour toute réponse, je hoche légèrement la tête, sans quitter le sombre de son regard. Je réponds avec douceur à son baiser, et penche le visage sur le côté face à ce sourire mutin que je connais par cœur, et que j’aime tant. Ses paroles provoquent un petit sourire en coin sur mon visage, alors qu’en réponse, je me redresse un peu, et glisse mes doigts dans ses cheveux. Je profite de cette proximité pour embrasser sa mâchoire, en retraçant le parcours de ma bouche, son cou, puis ses lèvres. « -Si t’as vraiment envie de me faire me sentir mieux comme ça, il va falloir emmener la petite marmotte ailleurs… » Et pour la peine, je capture une nouvelle fois ses lèvres, dans un baiser plus long, avant de me redresser, et d’attraper du bout des doigts le collier de Naya, autour de son cou, l’un des premiers gages d’amour que l’on s’est échangés, sans même savoir à l’époque qu’il s’agissait de ça.
Assise sur le haut de ses cuisses, je tripote pendant de longs instants le pendentif, avant de poser mes mains sur ses hanches, et de faire glisser mes doigts sur sa peau chaude, sur les nombreuses cicatrices qui ornent son torse, et que j’ai appris à aimer, comme je l’aime lui. Je reste silencieuse un instant, avant de finalement plonger une nouvelle fois mon regard dans le sien. « -Isha…tout à l’heure, t’as parlé de…nos enfants…Gemma te suffit plus ? » J’ai beau esquisser un sourire amusé, la question derrière ces mots est bien présente, et je sais qu’Isha la comprendra, sans que j’ai besoin de la formuler à voix haute, avec de vrais mots. Si nos avis divergeaient sur le fait d’avoir un enfant, la venue au monde de notre fille a considérablement changé la donne, et même si tous les jours ne sont pas d’un rose flamboyant, et que mes premières semaines en tant que mère ont été compliquées, je ne regrette en rien l’arrivée de celle que mon mari appelle avec tendresse « notre petite étoile ». De là à envisager le fait que Gemma ai un petit frère ou une petite sœur, il y a pourtant un gouffre.
Quand il m’attrape le menton pour me faire relever la tête, je plonge mes yeux dans les siens, et y lit tout le sérieux de ses paroles, et à quel point il croit dur comme fer en ses engagements. Je sais qu’il ne ment pas, et que tout ce qu’il vient de dire, ce ne sont pas des paroles en l’air, et pour toute réponse, je hoche légèrement la tête, sans quitter le sombre de son regard. Je réponds avec douceur à son baiser, et penche le visage sur le côté face à ce sourire mutin que je connais par cœur, et que j’aime tant. Ses paroles provoquent un petit sourire en coin sur mon visage, alors qu’en réponse, je me redresse un peu, et glisse mes doigts dans ses cheveux. Je profite de cette proximité pour embrasser sa mâchoire, en retraçant le parcours de ma bouche, son cou, puis ses lèvres. « -Si t’as vraiment envie de me faire me sentir mieux comme ça, il va falloir emmener la petite marmotte ailleurs… » Et pour la peine, je capture une nouvelle fois ses lèvres, dans un baiser plus long, avant de me redresser, et d’attraper du bout des doigts le collier de Naya, autour de son cou, l’un des premiers gages d’amour que l’on s’est échangés, sans même savoir à l’époque qu’il s’agissait de ça.
Assise sur le haut de ses cuisses, je tripote pendant de longs instants le pendentif, avant de poser mes mains sur ses hanches, et de faire glisser mes doigts sur sa peau chaude, sur les nombreuses cicatrices qui ornent son torse, et que j’ai appris à aimer, comme je l’aime lui. Je reste silencieuse un instant, avant de finalement plonger une nouvelle fois mon regard dans le sien. « -Isha…tout à l’heure, t’as parlé de…nos enfants…Gemma te suffit plus ? » J’ai beau esquisser un sourire amusé, la question derrière ces mots est bien présente, et je sais qu’Isha la comprendra, sans que j’ai besoin de la formuler à voix haute, avec de vrais mots. Si nos avis divergeaient sur le fait d’avoir un enfant, la venue au monde de notre fille a considérablement changé la donne, et même si tous les jours ne sont pas d’un rose flamboyant, et que mes premières semaines en tant que mère ont été compliquées, je ne regrette en rien l’arrivée de celle que mon mari appelle avec tendresse « notre petite étoile ». De là à envisager le fait que Gemma ai un petit frère ou une petite sœur, il y a pourtant un gouffre.
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Re: Ohana || Isha
Dim 24 Mai 2020 - 21:34
celui qui a une famille
J’aime quand elle retrouve sa petite touche espiègle qui m’a toujours fait craquer… ok tout me fait craquer chez ma femme, mais j’avoue, ses baisers et sa petite provocation me font plus que de l’effet. Pas besoin de me coller pour s’en rendre compte dans ma tenue qui ne cache pas grand-chose du durcissement de « mes pensées ». Je jette un coup d’œil vers la tente… j’ai un peu de mal à envisager de risquer de bouger la dite marmotte… oui je suis le genre de mec qui serait prêt a parier sur le sommeil de sa fille. Maintenant je sens Madame Cornwell moins joueuse sur ce point précis.
Elle s’assoit en haut de mes cuisses et j’ai bien envie de la faire glisser un peu plus haut pendant que je sens son regard presque me caresser… bon tant pis pour Gemma, papa a trop envie de maman !! Je vais me redresser pour proposer à Joey d’aller dans une autre pièce ou de rester aux petits jeux des caresses quand je comprends qu’il y a un souci. Sa question a beau être dite avec le sourire, je connais trop bien ma femme pour ne pas deviner ce qu’il y a derrière.
Je me redresse immédiatement surs les coudes, les yeux toujours dans les siens afin de guetter ce que je suis presque sûr de déceler : de la peur ? Joey n’avait pas forcement vraiment voulu être mère. La grossesse avait été compliquée avec mon enlèvement, suivis de mon incarcération, suivi de retrouvailles un peu difficile et du fait qu’elle avait du quitter Fort Hope et Aaron pour retourner vivre à l’arène… puis Gemma était arrivée et les débuts n’avaient pas été simples non plus. Lui parler d’agrandir la famille était peut être pas malin dans son état de nerfs actuels.
Avec un élan quasi animal je me redresse, je la prends dans mes bras et l’attire contre moi tout en lui caressant le dos dans un geste apaisant.
« Ne dis pas de bêtises voyons. Toi et Gemma êtes ce qui m’est arrivé de mieux dans ma vie… comment veux tu que ca ne soit pas suffisant…»
A coté de Joséphine, c’est vrai que j’avais accueilli avec une facilité presque naturelle notre petite étoile dans ma vie. Je savais que je l’aimais quand elle était encore dans le ventre de sa mère et je ne me suis posé aucune question la concernant. Juste son petit minois plissé et ses grands yeux cherchant les miens dès les premières minutes, avaient suffi à me rendre complétement gaga de la petite.
« Après, si et seulement si tu en as envie, quand nous seront arrivés et bien installés, je me disais que nous pourrions avoir envie d’agrandir notre famille… »
Je savoure presque ce mot. Une famille. Ma famille…. Même si elle compte quelques autres personnes qui sont en bas, ma meute me plait.
« Maintenant même si on a que Gemma, ca me suffit pour être heureux, ne vas pas te stresser avec ça. »
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Re: Ohana || Isha
Mar 26 Mai 2020 - 23:49
J’ai beau essayer de sourire, je crois qu’Isha me connait suffisamment pour parvenir à déceler aisément ce soupçon d’angoisse qui fait trembloter ma voix, bien malgré moi. Je ne suis donc pas vraiment étonnée de le voir perdre son air joueur pour se redresser sur les coudes et m’observer, avant de venir m’emprisonner dans ses bras, ma prison préférée, où je suis une détenue plus que consentante. A mon tour, je viens nouer mes bras autour de son cou, où je réfugie mon visage, et me serre contre lui, tandis que de ses mains, il initie déjà des gestes apaisants dans mon dos. Puisqu’Isha et moi on n’est pas trop du genre à se lancer dans des grands discours sur ce qu’on ressent, on a développé une sorte d’instinct qui nous permet de voir quand l’autre ne va pas toujours aussi bien qu’il essaye de le faire croire, un instinct qui se trompe rarement.
Je souris doucement contre sa peau, quand il m’explique que Gemma et moi sommes ce qui lui est arrivé de plus beau dans la vie, et je le crois sur parole, lui qui me l’a déjà dit plusieurs fois. Il n’a pas eu une vie facile, bien loin de là-même, et pour avoir rencontré ce taré de Joshua, son foutu sociopathe de géniteur, je préfère éviter de penser à tous les sévices que l’homme que j’aime a dû subir étant enfant. Je voudrais pouvoir lui donner au centuple tout cet amour qu’il n’a pas eu lorsqu’il était petit, et en réponse à ses paroles, je me serre encore davantage contre lui. Sans l’interrompre, je l’écoute me confier qu’il n’est pas contre le fait d’agrandir notre famille, une fois qu’on sera arrivés à destination, et même après qu’il ai terminé de parler, je reste contre lui un long moment, sans parler, à simplement réfléchir à ce qu’il vient de dire, alors que je fais distraitement courir mes doigts sur son dos, de bas en haut, inlassablement.
J’ignore combien de temps s’est écoulé quand je finis par me reculer pour pouvoir plonger mes yeux dans les siens. Je reste à observer ses traits que je connais par cœur pendant quelques instants de plus, avant de finalement esquisser un léger sourire : « -Si c’est important pour toi d’avoir un deuxième enfant, je te promets d’y réfléchir, pour de vrai. Je suis pas totalement fermée à la discussion. » que je commence à dire, avant de m’arrêter quelques secondes, pour froncer le nez. Je me tortille un peu pour poser mon regard sur la petite tente qui abrite Gemma, totalement insensible au fait qu’on est en train de discuter sur la possibilité qu’elle ai un jour un frère ou une sœur. « -Il m’a fallu un peu de temps pour trouver ma place, mais…y’a des jours où je me dis que je me débrouille pas si mal finalement, avec elle… » Je refais face à Isha, ne me rendant pas toujours compte de tout le chemin parcouru depuis la naissance de Gemma, de toutes ces difficultés que j’accumulais, de la peur qui m’habitait, des doutes qui me rongeaient, et que j’ai aujourd’hui réussi à surmonter, en partie grâce à lui. « -En attendant d’arriver à destination, et de décider si oui ou non on met en route un numéro 2…on devrait continuer à pratiquer régulièrement…tu sais, pour pas perdre la main ! » Ma façon à moi de lui faire comprendre que cet instant de trouble est passé, et qu’il était dû à la surprise de savoir qu’il envisageait déjà un autre enfant, alors que Gemma n’a pas encore un an. A croire que si on écoutait les envies d’Isha, on se retrouverait à repeupler la planète, rien qu’à nous deux !
Je souris doucement contre sa peau, quand il m’explique que Gemma et moi sommes ce qui lui est arrivé de plus beau dans la vie, et je le crois sur parole, lui qui me l’a déjà dit plusieurs fois. Il n’a pas eu une vie facile, bien loin de là-même, et pour avoir rencontré ce taré de Joshua, son foutu sociopathe de géniteur, je préfère éviter de penser à tous les sévices que l’homme que j’aime a dû subir étant enfant. Je voudrais pouvoir lui donner au centuple tout cet amour qu’il n’a pas eu lorsqu’il était petit, et en réponse à ses paroles, je me serre encore davantage contre lui. Sans l’interrompre, je l’écoute me confier qu’il n’est pas contre le fait d’agrandir notre famille, une fois qu’on sera arrivés à destination, et même après qu’il ai terminé de parler, je reste contre lui un long moment, sans parler, à simplement réfléchir à ce qu’il vient de dire, alors que je fais distraitement courir mes doigts sur son dos, de bas en haut, inlassablement.
J’ignore combien de temps s’est écoulé quand je finis par me reculer pour pouvoir plonger mes yeux dans les siens. Je reste à observer ses traits que je connais par cœur pendant quelques instants de plus, avant de finalement esquisser un léger sourire : « -Si c’est important pour toi d’avoir un deuxième enfant, je te promets d’y réfléchir, pour de vrai. Je suis pas totalement fermée à la discussion. » que je commence à dire, avant de m’arrêter quelques secondes, pour froncer le nez. Je me tortille un peu pour poser mon regard sur la petite tente qui abrite Gemma, totalement insensible au fait qu’on est en train de discuter sur la possibilité qu’elle ai un jour un frère ou une sœur. « -Il m’a fallu un peu de temps pour trouver ma place, mais…y’a des jours où je me dis que je me débrouille pas si mal finalement, avec elle… » Je refais face à Isha, ne me rendant pas toujours compte de tout le chemin parcouru depuis la naissance de Gemma, de toutes ces difficultés que j’accumulais, de la peur qui m’habitait, des doutes qui me rongeaient, et que j’ai aujourd’hui réussi à surmonter, en partie grâce à lui. « -En attendant d’arriver à destination, et de décider si oui ou non on met en route un numéro 2…on devrait continuer à pratiquer régulièrement…tu sais, pour pas perdre la main ! » Ma façon à moi de lui faire comprendre que cet instant de trouble est passé, et qu’il était dû à la surprise de savoir qu’il envisageait déjà un autre enfant, alors que Gemma n’a pas encore un an. A croire que si on écoutait les envies d’Isha, on se retrouverait à repeupler la planète, rien qu’à nous deux !
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Re: Ohana || Isha
Sam 30 Mai 2020 - 14:11
celui qui a une famille
Est-ce que c’est important pour moi que Gemma est un frère ou une sœur ? En fait je ne sais pas trop expliquer cet espèce sentiment que ce que nous vivons est tellement fort que ça serait juste dégueulasse de le garder que pour nous. Je rends un grand sourire sincère à Joey quand elle me dit qu’elle compte vraiment y penser. Je sais que ce ne sont pas des paroles en l’air dans la bouche de ma femme.
Je la vois regarder avec affection notre petite étoile. Elle a peut-être pas la vie de ses gosses dans les séries avec des chambres de princesses, des anniversaires de folies et tous ces machins que j’ai jamais trop su si c’était vrai ou juste de la fiction, mais elle nous a nous : des parents qui l’aimerons et qui la protègerons quoiqu’il arrive. Et croyez moi quand je dis qu’à mes yeux, je ne vois pas une enfant a plaindre d’être née dans ce monde de fous. Elle s’adapte mieux que nous a cette vie avec les morts, elle a ses deux parents de présents, elle ne sait pas ce qu’est une correction, ni la faim, ni la peur d’être abandonnée… et de mon vivant ca n’arrivera jamais, enfin, tant que je serais avec elles, ce qui me semble, pour le moment, être évidement jusqu’à ma mort.
Je lui caresse la joue et me noie presque dans ses yeux quand elle évoque, avec pudeur, les débuts difficiles avec Gemma. La fatigue de l’accouchement, les nuits un peu compliquées et surement les résurgences de son passé avec sa mère ont pas mal joué contre elle, sauf que Joey, c’est une battante et qu’elle s’est accrochée. Au final je ne sais pas laquelle a le plus triomphé dans mes deux femmes mais c’est juste une source de bonheur que je ne saurais décrire que de les voir ensemble aussi épanouies et proches.
« Gemma a beaucoup de chances de t’avoir, et moi aussi… »
Je lui vole un baisser avant de lui faire une œillade coquine. S’entrainer… oh que oui je suis partant. Avec un air malicieux de gamin qui va faire une connerie j’attrape la couette et la faire revenir sur nos têtes.
« Nous voilà dans notre tente personnelle Mme Cornwell… la tente d’entrainement de fabrication de mini nous… »
Je me laisse aller à un petit rire en passant au-dessus d’elle. Et oui je sais faire chapiteau avec autre chose que mon 5e membre. Je reste à la regarder avec tendresse, j’aime tout chez elle, ses moments de force mais aussi ces instants de fragilité. C’est ce qui fait de ma femme un être unique au final.
« Ne te prends pas la tête pour avoir d’autres enfants, on fera comme tu le sentiras quand on aura notre chez nous et puis… qui sait, arrivée à Seattle tu trouveras peut être un beau grand blond qui te fera oublier jusqu’à mon existence. »
Je plaisante toujours convaincu que ca n’arrivera jamais et plus intéressé par le lancement des hostilités plus intime. Ma main est déjà en train de faire de légères caresses sur ses cuisses en remontant très doucement. Je pense que mon sourire doit se refléter dans mon regard tellement j’apprécie l’instant, calme, tranquille, taquin… ce qui me manque peut être le plus avec notre périple.
« Est-ce que tu as envie d’essayer cette merveilleuse tente dernier cris ou dois je nous trouver un autre nid d’entrainement pour honorer ma femme comme il se doit ? »
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Re: Ohana || Isha
Sam 30 Mai 2020 - 23:50
Sa douce caresse sur ma joue fait naître un léger sourire sur mes lèvres, alors que ses yeux plongent sans retenue dans les miens, un regard dans lequel je peux aisément lire tout l’amour qu’il nous porte, à Gemma et moi. A ses mots que j’aurai pu prédire à ma réflexion, je lui adresse pour toute réponse une petite moue, puis un léger sourire. Ce dernier s’agrandit au baiser qu’Isha me vole, puis encore un peu plus quand à l’aide de la couette il nous fabrique une tente, ou ce qui s’en rapproche le plus, alors qu’un léger rire finit par quitter mes lèvres devant son air de chenapan. Il me plaque contre lui, et finit par inverser nos positions sans fournir trop d’efforts, m’allongeant sur le lit en me couvrant de son corps.
Alors que son regard me couve une nouvelle fois, je penche légèrement la tête contre le matelas, me délectant de ce regard qui m’a toujours fait me sentir forte et capable de tout affronter. Du bout des doigts, je caresse ses flancs, alors qu’Isha finit par reprendre la parole, comme pour valider ce simili de projet ébauché quelques minutes plus tôt, et qui consiste à envisager d’agrandir notre famille, alors qu’une nouvelle fois, il réussit par sa remarque à faire s’étirer mes lèvres dans un sourire amusé : « -Ha ha, un beau grand blond, hein…n’espère pas te débarrasser de moi si facilement une fois arrivé à destination ! » En réponse à sa taquinerie, je lui pince un peu la peau de la hanche, pas au point de lui faire mal bien sûr, loin de là même, mais il ne s’en formalise pas, alors que ses doigts commencent à caresser le haut de mes cuisses, tandis que cette lueur que je connais bien s’allume dans son regard.
Je le laisse faire sans quitter son visage un seul instant, et dois vraiment prendre le temps de la réflexion face à sa question, alors que mes dents emprisonnent ma lèvre inférieure, et que je ferme les yeux pour mieux apprécier les doux gestes prodigués, ces doigts qui font naître des frissons sur ma peau. Ça doit bien faire deux longues semaines que nous n’avons pas eu droit à ce genre de moments rien qu’à nous, peut-être même un peu plus, je perds la notion du temps dans la Love Mobile, et je voudrais profiter de ces quelques heures que l’on peut passer ensemble, sans avoir les autres avec nous. « -Va pour la tente…mais… » Je rouvre les yeux pour les plonger dans les siens, et me redresse sur les coudes pour capturer ses lèvres dans un doux baiser : « -Je compte sur toi pour pas réveiller Gemma… » Et je lui adresse le même genre de sourire en coin que celui qu’il m’a fait depuis tout à l’heure, sans avoir besoin de préciser ma pensée, parce que je sais qu’Isha a très bien compris où je voulais en venir. A l’arène, on n’était pas des plus connus pour notre discrétion, et je préfère éviter de penser à ce que le reste du Club des Cinq a pu entendre…
Et planqués sous cette couette dérisoire, on profite de la nuit à notre manière, en prenant tout ce temps qu’on n’a pas eu depuis une éternité. Du bout de nos doigts, de nos regards, de nos lèvres on laisse la nuit s’égrener à coups de caresses, de baisers, de mots tendres, nos corps nus collés, nos souffles emmêlés. Faire l’amour, et ne pas se contenter de simplement baiser, encore un truc qu’Isha m’a appris, avec toute cette patience dont il fait preuve depuis le début de notre relation avec mes peurs et moi. Quand on s’extirpe de sous la couette, où il fait une température infernale, Gemma dort toujours à poings fermés, pas le moins du monde perturbée par les activités nocturnes de ses parents, et ça me fait légèrement sourire, alors qu’Isha m’attire déjà de nouveau contre lui. « -Je crois qu’on a pas perdu la main… » que je chuchote en lui adressant un sourire amusé.
Et pour le coup, on a bien fait de ne pas se priver de cette nuit-là, parce que dès le lendemain on a regagné la Love Mobile, et les routes américaines pour la suite de notre road-trip, mettant également en stand-by nos moments de complicité en tête à tête. Isha est pas mal occupé en journée, entre la conduite du camion et les réparations de ses nombreux caprices, j’ai l’impression de ne pouvoir profiter de la présence de mon mari qu’en fin de journée, et les nuits, quand il vient se lover dans mon dos. Cela fait plusieurs jours qui pleut au point qu’on arrive même plus à voir à plus de quelques mètres du parebrise du camion, et la décision a été prise de s’arrêter quelques jours, le temps que la météo se montre plus clémente. Il faut dire qu’on va finir par choper sérieusement la crève, vu toutes les fois où on doit sortir de la boîte de conserve qui nous sert de maison ambulante pour aller dégager les routes encombrées sous les trombes d’eau. La maison qu’on se trouve est à l’image de toutes les autres dans lesquelles on a pu faire une halte : poussiéreuse, pleine des souvenirs d’une famille autrefois heureuse si on en croit les photos qui trônent encore ici ou là, et vide depuis bien trop longtemps de tous ses habitants.
Alors que son regard me couve une nouvelle fois, je penche légèrement la tête contre le matelas, me délectant de ce regard qui m’a toujours fait me sentir forte et capable de tout affronter. Du bout des doigts, je caresse ses flancs, alors qu’Isha finit par reprendre la parole, comme pour valider ce simili de projet ébauché quelques minutes plus tôt, et qui consiste à envisager d’agrandir notre famille, alors qu’une nouvelle fois, il réussit par sa remarque à faire s’étirer mes lèvres dans un sourire amusé : « -Ha ha, un beau grand blond, hein…n’espère pas te débarrasser de moi si facilement une fois arrivé à destination ! » En réponse à sa taquinerie, je lui pince un peu la peau de la hanche, pas au point de lui faire mal bien sûr, loin de là même, mais il ne s’en formalise pas, alors que ses doigts commencent à caresser le haut de mes cuisses, tandis que cette lueur que je connais bien s’allume dans son regard.
Je le laisse faire sans quitter son visage un seul instant, et dois vraiment prendre le temps de la réflexion face à sa question, alors que mes dents emprisonnent ma lèvre inférieure, et que je ferme les yeux pour mieux apprécier les doux gestes prodigués, ces doigts qui font naître des frissons sur ma peau. Ça doit bien faire deux longues semaines que nous n’avons pas eu droit à ce genre de moments rien qu’à nous, peut-être même un peu plus, je perds la notion du temps dans la Love Mobile, et je voudrais profiter de ces quelques heures que l’on peut passer ensemble, sans avoir les autres avec nous. « -Va pour la tente…mais… » Je rouvre les yeux pour les plonger dans les siens, et me redresse sur les coudes pour capturer ses lèvres dans un doux baiser : « -Je compte sur toi pour pas réveiller Gemma… » Et je lui adresse le même genre de sourire en coin que celui qu’il m’a fait depuis tout à l’heure, sans avoir besoin de préciser ma pensée, parce que je sais qu’Isha a très bien compris où je voulais en venir. A l’arène, on n’était pas des plus connus pour notre discrétion, et je préfère éviter de penser à ce que le reste du Club des Cinq a pu entendre…
Et planqués sous cette couette dérisoire, on profite de la nuit à notre manière, en prenant tout ce temps qu’on n’a pas eu depuis une éternité. Du bout de nos doigts, de nos regards, de nos lèvres on laisse la nuit s’égrener à coups de caresses, de baisers, de mots tendres, nos corps nus collés, nos souffles emmêlés. Faire l’amour, et ne pas se contenter de simplement baiser, encore un truc qu’Isha m’a appris, avec toute cette patience dont il fait preuve depuis le début de notre relation avec mes peurs et moi. Quand on s’extirpe de sous la couette, où il fait une température infernale, Gemma dort toujours à poings fermés, pas le moins du monde perturbée par les activités nocturnes de ses parents, et ça me fait légèrement sourire, alors qu’Isha m’attire déjà de nouveau contre lui. « -Je crois qu’on a pas perdu la main… » que je chuchote en lui adressant un sourire amusé.
Et pour le coup, on a bien fait de ne pas se priver de cette nuit-là, parce que dès le lendemain on a regagné la Love Mobile, et les routes américaines pour la suite de notre road-trip, mettant également en stand-by nos moments de complicité en tête à tête. Isha est pas mal occupé en journée, entre la conduite du camion et les réparations de ses nombreux caprices, j’ai l’impression de ne pouvoir profiter de la présence de mon mari qu’en fin de journée, et les nuits, quand il vient se lover dans mon dos. Cela fait plusieurs jours qui pleut au point qu’on arrive même plus à voir à plus de quelques mètres du parebrise du camion, et la décision a été prise de s’arrêter quelques jours, le temps que la météo se montre plus clémente. Il faut dire qu’on va finir par choper sérieusement la crève, vu toutes les fois où on doit sortir de la boîte de conserve qui nous sert de maison ambulante pour aller dégager les routes encombrées sous les trombes d’eau. La maison qu’on se trouve est à l’image de toutes les autres dans lesquelles on a pu faire une halte : poussiéreuse, pleine des souvenirs d’une famille autrefois heureuse si on en croit les photos qui trônent encore ici ou là, et vide depuis bien trop longtemps de tous ses habitants.
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Re: Ohana || Isha
Dim 31 Mai 2020 - 17:43
celui qui doute
Cela fit plusieurs mois que nous avons eu cette tendre pause. Le voyage a repris, long, interminable, usant, angoissant… je vois bien que le moral de la dream team s’érode chaque jour un peu plus. Les deuils de ceux et celles laissées derrières, de notre confort perdu ou la déception de ne toujours pas voir les tours de Seattle à l’horizon sont un très mauvais mélange pour tout le monde. Et cette putain de route qui n’en finit pas… à chaque miles parcourues on a notre lot d’emmerdes. Enfin, j’essaye de gérer celles que je peux sans alarmer les autres, mais entre la courroie qui donne des signes de faiblesses, les grandes villes que j’essayes d’éviter à tout prix et la boss qui continue d’avoir des exigences dans l’itinéraire alors qu’on a que le pauvre Atlas d’Allia pour se repérer… faut avoir la foi.
Et vous savez quoi ? La découverte de ces derniers jours qui me mine : la Lm est trop lourde pour la plupart des ponts du pays. Le manque d’entretient de ces machins m’ont filé une pure frayeur que j’ai gardé pour moi… du coup, ça fait des détours épouvantables, pour ne pas dire qu’on doit parfois revenir sur nos pas. La route n’en fini pas… et la LM qui avale l’essence plus goulument qu’une pute a marin… j’ai l’impression de vivre un chemin de croix sans fin. Je fais tout pour pas craquer, pour pas montrer que je doute, parce que je sens bien que les autres comptes sur moi, mais quand je suis seul, il y a pas une minute où je me dis que je vais pas réussir, que je vais les conduire à leur perte, qu’ils ont mal choisi le chauffeur.
Mes seuls moments de réconfort sont ceux que j’arrive à passer avec Joséphine et Gemma. La douceur de ma femme et la candeur de ma fille sont ma force. Quoiqu’il arrive, il n’y a qu’a regarder leur visage pour que je sache que je lâcherais rien, qu’elles iront saines et sauves a Seattle, même si je dois en crever. Je fais au mieux pour grapiller chaque minute que je peux avec elles.
Cela fait des jours qu’il flotte, on a réussi à s’embourber deux fois, et autant c’est chiant quand c’est une bagnole à sortir de la gadoue, autant avec LM, c’est plus que chiant. La mort dans l’âme de ce nouveau retard a notre planning, mais conscient que l’on a tous besoin d’une pause, moi y compris… on a trouvé un petit pavillon de banlieue et pendant que les autres prenaient possession des lieux, moi j’ai sécurisé la LM.
C’est dégoulinant et transit de froid que je rentre dans cette maison ou les autres s’activent. A chaque fois ca me fait étrange de voir des photos de famille parfaite et souriante, d’être dans une maison qui semble être tout droit sorti de sitcom. Je suis tiré de mes pensées par un petit bolide à quatre pattes qui arrive joyeusement sur moi avec a Paaaaaaaaaaaapaaaa. Je l’attrape avec un grand sourire en faisant attention de ne pas la serrer contre moi pour ne pas la mouiller. Elle se débat gentiment jusqu’à ce que je la libère et qu’elle reparte en exploration. Je la suis tout en cherchant des yeux ma femme. De ce que j’entends, le groupe s’est reparti les chambres à l’étage. Dans l’espoir d’y retrouver Joey, je prends Gemma avec précaution et gravi les marches. Un peu perdu j’entre dans la première chambre que je trouve, et m’arrête net. Mur rose, décoré de dessin de princesses, de fées, de licorne… je repose la fillette au sol qui va sans hésiter vers des jouets au sol. Je note que la poussière a été balayée et que le sac de couchage de Gemma a été mis sur le petit lit a baldaquin.
Je reste pensif a regarder cet univers d’enfant et je commence a mesurer que c’est exactement ce que j’aurais voulu offrir a Gemma… sauf que… voila quoi… elle vit dans un camion, a cause de moi, elle a peut de jouet et de confort… peut être qu’on a fait une erreur, peut être que Seattle n’est pas la bonne destination… je reste, pensif a regarder la fillette vider avec enthousiasme le bac a jouet de l’ancienne habitante du lieu, me montrant fièrement chacune de ses trouvailles…
Codage par Libella sur Graphiorum
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