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De vil plans
Dim 7 Fév 2021 - 22:02
La fusible de service
Cormac & Hannah
Le Malin, notre Cormac national avait un projet, un plan qui lui prenait toute ses soirées depuis quelques semaines. Sans entrer dans les détails, ce plan fut très loin des standards de gentillesse pour ne pas dire maléfique. Vous savez, il n’est pas foncièrement mauvais mais l’homme d’affaire ne fait que son travail. On lui a demandé de faire la sale besogne, à l’abri des regards. Alors ainsi soit-il !
Il y avait un inconvénient et une inconnue dans ce plan parfaitement ficelé. Il ne pouvait pas l’exécuter tout seul, dans un premier temps parce que le risque est trop grand seul et dans un deuxième car l’aide d’un tiers est requise pour son stratagème. Dans ce cas à qui pouvait-il faire appelle ? Sa patronne, Thaïs, devait être occupée à il ne savait quoi et de toute façon plus elle restait loin de ses affaires mieux elles fonctionneraient. Katherine, la seconde membre de cette vicieuse arrière-cuisine était trop important pour la perdre. Car nous parlions là en risque de mort et rien d’autre. Quant au dernier candidat, Javor, son petit-frère. Il était sur un autre front à casser deux trois mâchoires pour récupérer des informations. En somme notre distingué méchant se trouvait bien seul, il aurait pu partir au devant du danger mais il y a bien deux choses qu’un homme d’affaires détestent par-dessus tout c’est l’inconnue et surtout les risques. L’une permet de limiter l’autre mais complètement.
Certains fous disaient que sans prendre de risque on n’avance jamais dans la vie mais notre bon Cormac grâce à sa vision très étriqué de la chose parvint tout de même à réussir voir même trop bien réussir pour son casier judiciaire. Il aurait sans doute finit derrière les barreaux sans toute cette histoire d’épidémie.
Enfin tout ça était bien beau mais le problème restait le même. Ce fut en déambulant dans les couloirs crasseux de la piscine désaffecté qu’il eut une idée de génie si vous me le permettez. Il lui semblait avoir vu de loin, une nouvelle survivante traîner beaucoup dans le coin. Se doutant bien qu’elle finirait par intégrer la Cage, l’homme d’affaire pensa cyniquement que sa disparation, dans le pire des cas évidemment, ne ferait que peu de remous. Puis elle devait forcément savoir manier une arme pour être toujours en vie ! Après avoir discrètement demander son nom au barman. Il fit un petit détour dans la salle enfumée par les cigarettes et recouvertes par les éclats de voix qui criaient sur leur combattants préférés puis se glissa sur un fauteuil installé à côté de l’intéresser.
- Madame, c’est un plaisir de vous rencontrez. Vous êtes Hannah je présume, qu’il lui lâcha avec sa voix suave. Il l’ausculta sans vergogne avant de demander des verres d’un signe autoritaire de la main. Une chose était certaine, il ne se prenait pas pour un moins que rien.
Il y avait un inconvénient et une inconnue dans ce plan parfaitement ficelé. Il ne pouvait pas l’exécuter tout seul, dans un premier temps parce que le risque est trop grand seul et dans un deuxième car l’aide d’un tiers est requise pour son stratagème. Dans ce cas à qui pouvait-il faire appelle ? Sa patronne, Thaïs, devait être occupée à il ne savait quoi et de toute façon plus elle restait loin de ses affaires mieux elles fonctionneraient. Katherine, la seconde membre de cette vicieuse arrière-cuisine était trop important pour la perdre. Car nous parlions là en risque de mort et rien d’autre. Quant au dernier candidat, Javor, son petit-frère. Il était sur un autre front à casser deux trois mâchoires pour récupérer des informations. En somme notre distingué méchant se trouvait bien seul, il aurait pu partir au devant du danger mais il y a bien deux choses qu’un homme d’affaires détestent par-dessus tout c’est l’inconnue et surtout les risques. L’une permet de limiter l’autre mais complètement.
Certains fous disaient que sans prendre de risque on n’avance jamais dans la vie mais notre bon Cormac grâce à sa vision très étriqué de la chose parvint tout de même à réussir voir même trop bien réussir pour son casier judiciaire. Il aurait sans doute finit derrière les barreaux sans toute cette histoire d’épidémie.
Enfin tout ça était bien beau mais le problème restait le même. Ce fut en déambulant dans les couloirs crasseux de la piscine désaffecté qu’il eut une idée de génie si vous me le permettez. Il lui semblait avoir vu de loin, une nouvelle survivante traîner beaucoup dans le coin. Se doutant bien qu’elle finirait par intégrer la Cage, l’homme d’affaire pensa cyniquement que sa disparation, dans le pire des cas évidemment, ne ferait que peu de remous. Puis elle devait forcément savoir manier une arme pour être toujours en vie ! Après avoir discrètement demander son nom au barman. Il fit un petit détour dans la salle enfumée par les cigarettes et recouvertes par les éclats de voix qui criaient sur leur combattants préférés puis se glissa sur un fauteuil installé à côté de l’intéresser.
- Madame, c’est un plaisir de vous rencontrez. Vous êtes Hannah je présume, qu’il lui lâcha avec sa voix suave. Il l’ausculta sans vergogne avant de demander des verres d’un signe autoritaire de la main. Une chose était certaine, il ne se prenait pas pour un moins que rien.
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Re: De vil plans
Lun 15 Fév 2021 - 15:31
Bien loin des pensées que l'on pouvait définir comme criminelles de ce Cormac qui l'avait prit pour cible sans qu'elle ne le sache encore, Hannah passait de nouveau la journée chez les Gentle Bastards. Elle prenait doucement ses marques ici, et était intégrée peu à peu malgré elle à ce groupe et à leurs activités, bien que pour le moment, ils la laissaient surtout s'occuper du potager sur le toit. Mais si elle n'avait pas déjà eu à faire à ce type de comportement qui l'avait conduite à rejoindre Recovery Grove et à suivre aveuglément Frankie, elle pourrait presque croire qu'on essayait de l'intégrer définitivement parmi eux.
Montant les marches quatre à quatre, il grimpa jusqu'au toit où se déroulait le chantier, observant un instant ce qui avait été fait et surtout ce qu'il restait à faire. Ils allaient entamer le plus gros du boulot, ramener de la terre. Des kilos et des kilos de terre! Elle ne leur avait pas présenté les choses ainsi pour ne pas les décourager, mais ils allaient vite se rendre compte de la pénibilité de cette tâche. C'est avec patience qu'elle décida de finir les grands bacs, attrapant un marteau et des clous. Elle aurait besoin d'aide pour la mise en place. Seule, s'était trop lourd pour elle, et aujourd'hui les autres étaient occupés ailleurs. Elle décida donc des heures plus tard de s'arrêter.
De retour dans sa chambre, Marvin faisant une sieste dans un coin de la pièce, Hannah s’évertua à se décrasser. Elle prit plusieurs minutes à enlever la terre sous ses ongles. Même si elle adorait travailler les mains nues, elle pouvait concevoir que ça ne faisait pas très propre, surtout pour l'endroit où elle comptait se rendre. Malgré son travail manuel, elle aimait bien ses mains et s'en occupait un minimum. Ce sont ses outils de travail après tout.
Depuis qu'elle avait rencontré Reese, Hannah avait passé le cap et allait souvent à la cage pour se détendre. Étonnant de sa part, mais c'était devenu agréable de s'y rendre. L'ambiance lui plaisait. Elle était la première étonnée d'apprécier ce type d'endroit, mais après tout pourquoi pas. Comme on dit, seul les idiots ne changent pas d'avis.
Après s'être rafraîchit, vêtue de vêtements propres et chaud, Hannah s'approcha de son chien et lui fit quelques bonnes grattouilles, appréciant la sensation de son épais pelage sous ses doigts.
" Tu restes ici Marvin, je ne peux pas t'emmener avec moi."
Pour se faire pardonner de le laisser ici tout seul, elle fouilla dans son sac et sortit d'un petit sachet un os à ronger, cadeau d'un type sympa au NML qui adorait jouer avec Marvin. Elle le jeta à ce dernier qui l'attrapa avec plaisir, le ramenant à son coussin pour le mâchouiller avec beaucoup de minutie. Hannah secoua de la tête, amusée, avant de sortir, non sans avoir glissé son couteau dans sa botte et attaché le second à sa ceinture. Sortez couvert!
Une fois à la cage, elle fit un petit détour pour saluer Reese, observant de loin les combats tout en prenant des nouvelles. Au vu de l'agitation du jour, elle la laissa rapidement à son travail. Armée d'un tasse fumante au liquide noir, Hannah partit s'installer dans un des fauteuils libres, sortant un petit carnet pour lire. Encore un de ces petits ouvrages qu'elle avait dégoté pour rafraîchir sa mémoire en vue des nouvelles semis qui approchaient à grand pas. Lorsqu'elle but une gorgée, Hannah sentit une soudaine brûlure dans sa gorge, la faisant tousser. Surprise, elle fixa sa tasse avant de jeter un regard noir au barman qui lui accorda un clin d’œil avec un sourire remplit de malice. Ce dernier était semble t'il très fier de lui avoir servit un Irish coffee. Hannah avait bien sentit une odeur étrange par rapport à d'habitude, mais le serveur savait très bien qu'elle ne buvait pas d'alcool, du moins ce n'était pas dans ses habitudes, alors elle n'avait pas fait le lien. Il l'avait déjà taquiné là dessus, c'était sa manière de la faire céder, ou du moins d'essayer. Hannah se racla la gorge et reposa sa tasse sans réagir pour ne pas lui faire d'avantage plaisir. Elle ne vit pas alors l'échange qui se passa au bar, ni le dit barman la pointer d'un mouvement de tête.
Alors qu'elle allait rouvrir son carnet, les jambes croisées, se débarrassant de sa veste suite à un petit coup de chaud à cause de la boisson, haussant un sourcil en se raclant de nouveau la gorge, faisant mine de rien, un homme s'installa à côté d'elle. Sur le coup elle ne réagit pas, ni ne le regarda. C'était un lieu public donc ce n'était pas anormal, jusqu'à ce qu'il s'adresse à elle d'une étrange manière. Plus personne ne parlait de cette façon aujourd'hui, mais ça avait du coup l'effet d'attirer l'attention, c'était certain. Cependant, Hannah restait Hannah, méfiante, surtout devant ce type de comportement justement. Un peu trop mielleux, ça sentait l'entourloupe à plein nez. Elle eut le geste naturel de reculer légèrement sa tête, observant l'homme qui connaissait son nom. Elle ne put s'empêcher de répondre sans trop faire attention.
"Plaisir solitaire pour le moment, si je peux me permettre. Puis-je savoir qui présume bien de mon identité ?"
Un inconnu remplit d'assurance l'accostait sans se présenter et se permettait de passer une commande alors qu'elle venait tout juste de rejeter la petite surprise du barman. Ce dernier allait s'en donner à cœur joie. Hannah s'efforça de ne pas rouler des yeux. Elle n'était pas vraiment agacée par ce qui se passait. En fait, en un sens ça l'amusait et la suite pouvait être intéressante. Elle cacha tout de même son amusement pour ne pas encourager cet homme assis à côté d'elle. A bien y regarder, il avait de la prestance, elle ne pouvait pas le nier. Aucun doute qu'il le savait de par son comportement. Charismatique, attractif, pas de doute qu'il savait séduire pour arriver à obtenir ce qu'il voulait, calculateur peut-être? Et Hannah se laissait volontairement tomber dans le piège. Elle l'avait toujours dit, sa curiosité aura sa peau.
Montant les marches quatre à quatre, il grimpa jusqu'au toit où se déroulait le chantier, observant un instant ce qui avait été fait et surtout ce qu'il restait à faire. Ils allaient entamer le plus gros du boulot, ramener de la terre. Des kilos et des kilos de terre! Elle ne leur avait pas présenté les choses ainsi pour ne pas les décourager, mais ils allaient vite se rendre compte de la pénibilité de cette tâche. C'est avec patience qu'elle décida de finir les grands bacs, attrapant un marteau et des clous. Elle aurait besoin d'aide pour la mise en place. Seule, s'était trop lourd pour elle, et aujourd'hui les autres étaient occupés ailleurs. Elle décida donc des heures plus tard de s'arrêter.
De retour dans sa chambre, Marvin faisant une sieste dans un coin de la pièce, Hannah s’évertua à se décrasser. Elle prit plusieurs minutes à enlever la terre sous ses ongles. Même si elle adorait travailler les mains nues, elle pouvait concevoir que ça ne faisait pas très propre, surtout pour l'endroit où elle comptait se rendre. Malgré son travail manuel, elle aimait bien ses mains et s'en occupait un minimum. Ce sont ses outils de travail après tout.
Depuis qu'elle avait rencontré Reese, Hannah avait passé le cap et allait souvent à la cage pour se détendre. Étonnant de sa part, mais c'était devenu agréable de s'y rendre. L'ambiance lui plaisait. Elle était la première étonnée d'apprécier ce type d'endroit, mais après tout pourquoi pas. Comme on dit, seul les idiots ne changent pas d'avis.
Après s'être rafraîchit, vêtue de vêtements propres et chaud, Hannah s'approcha de son chien et lui fit quelques bonnes grattouilles, appréciant la sensation de son épais pelage sous ses doigts.
" Tu restes ici Marvin, je ne peux pas t'emmener avec moi."
Pour se faire pardonner de le laisser ici tout seul, elle fouilla dans son sac et sortit d'un petit sachet un os à ronger, cadeau d'un type sympa au NML qui adorait jouer avec Marvin. Elle le jeta à ce dernier qui l'attrapa avec plaisir, le ramenant à son coussin pour le mâchouiller avec beaucoup de minutie. Hannah secoua de la tête, amusée, avant de sortir, non sans avoir glissé son couteau dans sa botte et attaché le second à sa ceinture. Sortez couvert!
Une fois à la cage, elle fit un petit détour pour saluer Reese, observant de loin les combats tout en prenant des nouvelles. Au vu de l'agitation du jour, elle la laissa rapidement à son travail. Armée d'un tasse fumante au liquide noir, Hannah partit s'installer dans un des fauteuils libres, sortant un petit carnet pour lire. Encore un de ces petits ouvrages qu'elle avait dégoté pour rafraîchir sa mémoire en vue des nouvelles semis qui approchaient à grand pas. Lorsqu'elle but une gorgée, Hannah sentit une soudaine brûlure dans sa gorge, la faisant tousser. Surprise, elle fixa sa tasse avant de jeter un regard noir au barman qui lui accorda un clin d’œil avec un sourire remplit de malice. Ce dernier était semble t'il très fier de lui avoir servit un Irish coffee. Hannah avait bien sentit une odeur étrange par rapport à d'habitude, mais le serveur savait très bien qu'elle ne buvait pas d'alcool, du moins ce n'était pas dans ses habitudes, alors elle n'avait pas fait le lien. Il l'avait déjà taquiné là dessus, c'était sa manière de la faire céder, ou du moins d'essayer. Hannah se racla la gorge et reposa sa tasse sans réagir pour ne pas lui faire d'avantage plaisir. Elle ne vit pas alors l'échange qui se passa au bar, ni le dit barman la pointer d'un mouvement de tête.
Alors qu'elle allait rouvrir son carnet, les jambes croisées, se débarrassant de sa veste suite à un petit coup de chaud à cause de la boisson, haussant un sourcil en se raclant de nouveau la gorge, faisant mine de rien, un homme s'installa à côté d'elle. Sur le coup elle ne réagit pas, ni ne le regarda. C'était un lieu public donc ce n'était pas anormal, jusqu'à ce qu'il s'adresse à elle d'une étrange manière. Plus personne ne parlait de cette façon aujourd'hui, mais ça avait du coup l'effet d'attirer l'attention, c'était certain. Cependant, Hannah restait Hannah, méfiante, surtout devant ce type de comportement justement. Un peu trop mielleux, ça sentait l'entourloupe à plein nez. Elle eut le geste naturel de reculer légèrement sa tête, observant l'homme qui connaissait son nom. Elle ne put s'empêcher de répondre sans trop faire attention.
"Plaisir solitaire pour le moment, si je peux me permettre. Puis-je savoir qui présume bien de mon identité ?"
Un inconnu remplit d'assurance l'accostait sans se présenter et se permettait de passer une commande alors qu'elle venait tout juste de rejeter la petite surprise du barman. Ce dernier allait s'en donner à cœur joie. Hannah s'efforça de ne pas rouler des yeux. Elle n'était pas vraiment agacée par ce qui se passait. En fait, en un sens ça l'amusait et la suite pouvait être intéressante. Elle cacha tout de même son amusement pour ne pas encourager cet homme assis à côté d'elle. A bien y regarder, il avait de la prestance, elle ne pouvait pas le nier. Aucun doute qu'il le savait de par son comportement. Charismatique, attractif, pas de doute qu'il savait séduire pour arriver à obtenir ce qu'il voulait, calculateur peut-être? Et Hannah se laissait volontairement tomber dans le piège. Elle l'avait toujours dit, sa curiosité aura sa peau.
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Re: De vil plans
Dim 21 Fév 2021 - 12:14
La fusible de service
Cormac & Hannah
Le Malin était comme un serpent, il se faufilait entre vos pattes puis gagnait votre confiance mais n’oubliez jamais que la première impression est toujours la bonne. Beaucoup eurent peur en le voyant débarquer, sentirent le danger dans son sillage et ils auraient dû écouter la petite voix qui leur criait de décamper très vite. Car personne n’est pas épargner par ce visage anguleux et ses orbites froides. Si vous voulez mon avis, Hannah aurait dû le faire partir fissa parce qu’avec lui dans les parages sa manucure n’allait pas durer longtemps.
Il fut surpris par la répartie cinglante de l’horticultrice, on lui avait dit qu’elle avait un fort caractère de là à presque se faire rembarrer c’était une autre histoire. Il pouvait concevoir que sa manière de parler pouvait rendre méfiant, qui sait ? Le type pourrait être un psychopathe ou n’importe qu’elle autre monstruosité que le manque de justice a engendré. Pourtant notre homme d’affaires était comme à son habitude, parfaitement habillé , propre sur lui et enclin à payer un verre. Ne lui dites mais ça n’inspire qu’un assureur qui veut vous entourloupez avec son assurance à taux zéro.
Notre bon ami passa outre mesure la froideur qu’elle tenta d’installer, estimant qu’Hannah était d’une manière ou d’une autre intéresser. Car on ne perd pas son temps à écouter un vieux quand on ne cherche pas à le dérober. Cormac était encore loin d’être un vieux fou, c’était à peine si la sélénite le menaçait comme une épée de Damoclès. Il décédera probablement avant d’être assez vieux pour se sentir mourir.
- Vous le pouvez ma chère, je suis Monsieur Callum. Je travaille ici depuis quelques temps, je présume aussi que vous ne m’ayez pas aperçu les semaines passées ce qui est tout-à-fait normal.
Son nom pouvait facilement lui rappeller quelque chose vu toute la caphonie médiatique que sa famille avait produit après les nombreuses enquêtes et arrestations juste avant l'épidémie. Il marqua une pause pour lever son verre et apprécier le cognac qu’on lui avait servit. Il ne connaissait pas meilleur endroit pour consommer de l’alcool ces derniers temps et c’était peu cher payer. Maltraiter quelques types c’était une mince affaire qu’il mangeait au petit-déjeuner.
Pour une fois, il avait en tête un plus gros plan. Comme on disait dans les casinos «beaucoup de risques, beaucoup de récompenses». C’était exactement ce que souhaitait l’homme d’affaire qui se forçait à prendre ses risques. Au lieu de risquer de perdre des éléments importants du groupe, il allait utiliser un fusible. Non que la jeune femme ne lui est pas sympathique mais ce sont les affaires.
- Outre le plaisir qu’aurait été votre simple compagnie, je ne viens pas sans une arrière-pensée. J’ai un travail qui requiert l’aide d’un tiers et vous voici toute destinée à celui-ci, continua-t-il sur un ton bien moins mielleux. Rien qu’à son air sérieux et sa posture on pouvait deviner qu’ils parlaient affaires.
Il fut surpris par la répartie cinglante de l’horticultrice, on lui avait dit qu’elle avait un fort caractère de là à presque se faire rembarrer c’était une autre histoire. Il pouvait concevoir que sa manière de parler pouvait rendre méfiant, qui sait ? Le type pourrait être un psychopathe ou n’importe qu’elle autre monstruosité que le manque de justice a engendré. Pourtant notre homme d’affaires était comme à son habitude, parfaitement habillé , propre sur lui et enclin à payer un verre. Ne lui dites mais ça n’inspire qu’un assureur qui veut vous entourloupez avec son assurance à taux zéro.
Notre bon ami passa outre mesure la froideur qu’elle tenta d’installer, estimant qu’Hannah était d’une manière ou d’une autre intéresser. Car on ne perd pas son temps à écouter un vieux quand on ne cherche pas à le dérober. Cormac était encore loin d’être un vieux fou, c’était à peine si la sélénite le menaçait comme une épée de Damoclès. Il décédera probablement avant d’être assez vieux pour se sentir mourir.
- Vous le pouvez ma chère, je suis Monsieur Callum. Je travaille ici depuis quelques temps, je présume aussi que vous ne m’ayez pas aperçu les semaines passées ce qui est tout-à-fait normal.
Son nom pouvait facilement lui rappeller quelque chose vu toute la caphonie médiatique que sa famille avait produit après les nombreuses enquêtes et arrestations juste avant l'épidémie. Il marqua une pause pour lever son verre et apprécier le cognac qu’on lui avait servit. Il ne connaissait pas meilleur endroit pour consommer de l’alcool ces derniers temps et c’était peu cher payer. Maltraiter quelques types c’était une mince affaire qu’il mangeait au petit-déjeuner.
Pour une fois, il avait en tête un plus gros plan. Comme on disait dans les casinos «beaucoup de risques, beaucoup de récompenses». C’était exactement ce que souhaitait l’homme d’affaire qui se forçait à prendre ses risques. Au lieu de risquer de perdre des éléments importants du groupe, il allait utiliser un fusible. Non que la jeune femme ne lui est pas sympathique mais ce sont les affaires.
- Outre le plaisir qu’aurait été votre simple compagnie, je ne viens pas sans une arrière-pensée. J’ai un travail qui requiert l’aide d’un tiers et vous voici toute destinée à celui-ci, continua-t-il sur un ton bien moins mielleux. Rien qu’à son air sérieux et sa posture on pouvait deviner qu’ils parlaient affaires.
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Re: De vil plans
Mer 3 Mar 2021 - 20:13
Plus elle passait de temps chez les GB, et plus Hannah se disait qu’elle aurait dû demander à Thaïs et Aamir des informations sur les autres membres. Elle ne pensait pas rester dans le coin aussi longtemps, s’installer et entrer en contact avec eux. Mais le destin en voulait autrement, changeait les plans contre son grès. Le destin était un pervers démoniaque et Hannah devait faire preuve d’improvisation. Chaque Bastards était unique mais ils avaient tous un don particulier pour envoûter, manipuler, adoucir… A chaque fois, elle devait être sur ses gardes le temps de cerner le personnage. Elle aurait dû fuir, ne jamais accepter de travailler avec eux, mais elle était curieuse, passionnée par son travail, alors la raison avait été enfermé loin dans son esprit dans une pièce obscure, hurlant pour se faire entendre. Sauf qu’Hannah ne voulait rien savoir, car elle était tombée dans leur filet et ne le regrettait pas. Elle en était consciente aujourd’hui qu’elle avait été manipulée depuis le début pour arriver à ce résultat. Ils ne sont pas les premiers à tout faire pour qu’elle reste et s’occupe de leur culture. Et à chaque fois Hannah se laissait séduire. Car oui, c’était séduisant. Comme Francès à su l’envoûter, Luisa, Ethan, Bill l’adoucir, s’attachant aux autres, s’attachant à Nigel, les Gentle réussissaient à répéter ce processus sur elle sans qu’elle ne s’en défende. Car oui, pour le moment, ces rencontres sont agréables.
Son seul réconfort était qu’elle n’avait pas encore dit oui. Car dire oui signifiait rejoindre un autre groupe qu’elle finirait par perdre. C’était le même scénario à chaque fois. Hannah n’était pas si insociable finalement, elle aimait, elle détestait, elle s’attachait, et elle pleurait à chaque fois, faisant face à un groupe disloqué, détruit, éparpillé. Pour l’instant, elle travaillait juste pour Bill, alors autant en profiter, aussi dangereux que ce soit, manipulateurs et motivés qu’ils sont à lui faire changer d’avis.
Cormac était un Gentle, pas de doute. C’était visible comme un nez au milieu de son front ou une pancarte accrochée autour de son coup. S’était un séducteur, un homme d’affaire, qui ne cachait pas qu’il avait quelque chose derrière la tête, ou très mal. Sa façon de s’approcher, de s’inviter, d’agir comme un gentleman qui voulait lui faire plaisir en commandant de l’alcool, comme-ci ça pouvait fonctionner sur elle ce type de comportement. Elle ignorait si ses méthodes fonctionnaient à l’époque avec les femmes de la ville, mais Hannah était une fille de la campagne, bien loin de toutes ces scènes de séduction hollywoodienne à faire rougir une jeune demoiselle qui aurait été déstabilisé d’être abordée par un bel homme tel que Cormac.
Cependant, elle était peut-être méfiante et insensible des charmes de l’homme, mais pas sans faiblesses, et sa curiosité était bien le plus gros de SON problème. Elle voulait savoir ce qu’il voulait pour déployer de tels mécanismes. L’habit ne fait pas le moine après tout, alors pourquoi ne pas en savoir un peu plus. Pour le moment ils étaient dans un lieu public, Reese n’était pas loin, si derrière ce sourire charmant se cachait un psychopathe, il ne serait pas le premier qu’Hannah aura croisé dans ce monde. Elle préférerait peut-être d’ailleurs, car les séducteurs elle n’y était pas habituée.
Une chose qui surprenait…. Et amusait Hannah, c’est que ce…. Callum pensait être une sorte de célébrité, un individu qu’elle devrait connaître à sa manière de parler. Jusqu’à aujourd’hui, Hannah ignorait totalement son existence, et il y a encore quelques semaines, elle évitait soigneusement les activités des Gentle Bastards. Elle se mordit la lèvre pour ne pas répondre trop vite, ne voulant pas mettre fin au jeu pour le moment, aussi divertissant soit-il. A la place, elle afficha un doux sourire.
« Oui bien-sûr que j’ai remarqué votre absence. Mais où étiez-vous donc ? Je m’inquiétais de ne pas vous voir. Vous vous présentez à moi bien tardivement, Monsieur Callum. »
Hannah était très sérieuse en parlant, presque innocente, mais le sourire subtilement en coin donnait un indice sur l’ironie de sa réponse. Tant pis s’il le prenait mal, il fallait bien qu’une femme lui fasse remarquer d’une manière ou d’une autre du ridicule de la situation et que non, Hannah n’était pas une groupie, s’il en avait, qui connaissait son existence et épiait ses mouvements en espérant un jour un peu d’attention de sa part. Devait-elle se sentir honoré d’ailleurs ?
Comment ça elle devrait savoir qui il est ? Hannah vient de Cedar Falls. Ils étaient proches de Seattle géographiquement, mais bien loin de la vie qui s’y déroulait. C’était une petite ville riche de potins locaux, ils ne s’intéressaient pas vraiment aux affaires de la grande ville, encore moins d’un trafiquant. Oui peut-être qu’Aaron, en écoutant sa vieille radio, s’était moqué de ce Callum qui s’était fait prendre la main dans le sac, mais elle était pour sa part bien trop occupée à ranger la cuisine et à se préparer pour aller au travail, souhaitant une bonne journée à son grand-père assit dans son fauteuil à fumer sa pipe tout en commentant les info’ avec sarcasme. Peut-être qu’elle tenait bien de lui finalement.
Lorsque le serveur vint déposer les deux verres, Hannah le fixa avec un regard noir tandis qu’il lui faisait un clin d’œil avec son sourire espiègle, fier de lui. Il pensait sérieusement qu’Hannah avait enfin cédé grâce à lui et qu’elle buvait enfin de l’alcool ? Elle lui ferait bien un geste disgracieux avec sa main pour lui faire part de ses pensées mais se retint, préférant ignorer l’amusement du serveur pour se concentrer sur Cormac en pleine dégustation. Hannah fixa son verre comme-ci s’était son pire ennemi, du genre « je t’ai à l’œil, ne tente pas un seul geste », ne sachant même pas quel alcool il avait bien put mettre dedans cette fois-ci. Elle avait déjà abandonné son Irish coffee, quel gâchis, du si bon café, elle n’allait pas réitérer l’expérience, quelqu’un en profitera bien plus qu’elle. Ah, Cormac reprenait la parole, cessons de fixer ce verre faussement innocent.
Elle ne put empêcher cette fois son sourcil de remonter. Elle avait bien compris qu’il n’était pas là pour sa « simple compagnie ». Mais l’homme semblait penser qu’il avait besoin de lui préciser. Passons, il ne la connaissait pas encore après tout, même s’il voulait donner l’impression du contraire. Hannah eut une longue expiration, croisant une jambe sur l’autre tandis qu’elle s’appuyait de son coude sur l’accoudoir du côté de Cormac, se penchant ainsi vers lui, parlant d’une voix mielleuse, toujours dans l’idée de jouer à ce jeu qui ne semblait pas en être un pour lui, ou alors il se foutait vraiment d’elle dans le cas contraire.
« Et quel est ce fameux travail qui m’est apparemment tout destiné ? »
Elle en doutait fortement. Elle était horticultrice, c’est tout ce que le grand public savait d’elle. Il ignorait ce qu’elle pouvait bien avoir d’autre comme compétence. Son avis est qu’il avait juste besoin de quelqu’un pour son boulot, et que n’importe qui aurait bien fait l’affaire. Évidemment, il tentait la carte de l’être unique fait pour ça, mais il ne la connaissait pas alors c’était bien tenté, mais ça ne prenait pas vraiment. Au final, son jeu de séducteur l’amusait, bien qu’il se compliquait la vie. Sa simple curiosité maladive était suffisante pour l’attirer dans les mailles du filet.
Son seul réconfort était qu’elle n’avait pas encore dit oui. Car dire oui signifiait rejoindre un autre groupe qu’elle finirait par perdre. C’était le même scénario à chaque fois. Hannah n’était pas si insociable finalement, elle aimait, elle détestait, elle s’attachait, et elle pleurait à chaque fois, faisant face à un groupe disloqué, détruit, éparpillé. Pour l’instant, elle travaillait juste pour Bill, alors autant en profiter, aussi dangereux que ce soit, manipulateurs et motivés qu’ils sont à lui faire changer d’avis.
Cormac était un Gentle, pas de doute. C’était visible comme un nez au milieu de son front ou une pancarte accrochée autour de son coup. S’était un séducteur, un homme d’affaire, qui ne cachait pas qu’il avait quelque chose derrière la tête, ou très mal. Sa façon de s’approcher, de s’inviter, d’agir comme un gentleman qui voulait lui faire plaisir en commandant de l’alcool, comme-ci ça pouvait fonctionner sur elle ce type de comportement. Elle ignorait si ses méthodes fonctionnaient à l’époque avec les femmes de la ville, mais Hannah était une fille de la campagne, bien loin de toutes ces scènes de séduction hollywoodienne à faire rougir une jeune demoiselle qui aurait été déstabilisé d’être abordée par un bel homme tel que Cormac.
Cependant, elle était peut-être méfiante et insensible des charmes de l’homme, mais pas sans faiblesses, et sa curiosité était bien le plus gros de SON problème. Elle voulait savoir ce qu’il voulait pour déployer de tels mécanismes. L’habit ne fait pas le moine après tout, alors pourquoi ne pas en savoir un peu plus. Pour le moment ils étaient dans un lieu public, Reese n’était pas loin, si derrière ce sourire charmant se cachait un psychopathe, il ne serait pas le premier qu’Hannah aura croisé dans ce monde. Elle préférerait peut-être d’ailleurs, car les séducteurs elle n’y était pas habituée.
Une chose qui surprenait…. Et amusait Hannah, c’est que ce…. Callum pensait être une sorte de célébrité, un individu qu’elle devrait connaître à sa manière de parler. Jusqu’à aujourd’hui, Hannah ignorait totalement son existence, et il y a encore quelques semaines, elle évitait soigneusement les activités des Gentle Bastards. Elle se mordit la lèvre pour ne pas répondre trop vite, ne voulant pas mettre fin au jeu pour le moment, aussi divertissant soit-il. A la place, elle afficha un doux sourire.
« Oui bien-sûr que j’ai remarqué votre absence. Mais où étiez-vous donc ? Je m’inquiétais de ne pas vous voir. Vous vous présentez à moi bien tardivement, Monsieur Callum. »
Hannah était très sérieuse en parlant, presque innocente, mais le sourire subtilement en coin donnait un indice sur l’ironie de sa réponse. Tant pis s’il le prenait mal, il fallait bien qu’une femme lui fasse remarquer d’une manière ou d’une autre du ridicule de la situation et que non, Hannah n’était pas une groupie, s’il en avait, qui connaissait son existence et épiait ses mouvements en espérant un jour un peu d’attention de sa part. Devait-elle se sentir honoré d’ailleurs ?
Comment ça elle devrait savoir qui il est ? Hannah vient de Cedar Falls. Ils étaient proches de Seattle géographiquement, mais bien loin de la vie qui s’y déroulait. C’était une petite ville riche de potins locaux, ils ne s’intéressaient pas vraiment aux affaires de la grande ville, encore moins d’un trafiquant. Oui peut-être qu’Aaron, en écoutant sa vieille radio, s’était moqué de ce Callum qui s’était fait prendre la main dans le sac, mais elle était pour sa part bien trop occupée à ranger la cuisine et à se préparer pour aller au travail, souhaitant une bonne journée à son grand-père assit dans son fauteuil à fumer sa pipe tout en commentant les info’ avec sarcasme. Peut-être qu’elle tenait bien de lui finalement.
Lorsque le serveur vint déposer les deux verres, Hannah le fixa avec un regard noir tandis qu’il lui faisait un clin d’œil avec son sourire espiègle, fier de lui. Il pensait sérieusement qu’Hannah avait enfin cédé grâce à lui et qu’elle buvait enfin de l’alcool ? Elle lui ferait bien un geste disgracieux avec sa main pour lui faire part de ses pensées mais se retint, préférant ignorer l’amusement du serveur pour se concentrer sur Cormac en pleine dégustation. Hannah fixa son verre comme-ci s’était son pire ennemi, du genre « je t’ai à l’œil, ne tente pas un seul geste », ne sachant même pas quel alcool il avait bien put mettre dedans cette fois-ci. Elle avait déjà abandonné son Irish coffee, quel gâchis, du si bon café, elle n’allait pas réitérer l’expérience, quelqu’un en profitera bien plus qu’elle. Ah, Cormac reprenait la parole, cessons de fixer ce verre faussement innocent.
Elle ne put empêcher cette fois son sourcil de remonter. Elle avait bien compris qu’il n’était pas là pour sa « simple compagnie ». Mais l’homme semblait penser qu’il avait besoin de lui préciser. Passons, il ne la connaissait pas encore après tout, même s’il voulait donner l’impression du contraire. Hannah eut une longue expiration, croisant une jambe sur l’autre tandis qu’elle s’appuyait de son coude sur l’accoudoir du côté de Cormac, se penchant ainsi vers lui, parlant d’une voix mielleuse, toujours dans l’idée de jouer à ce jeu qui ne semblait pas en être un pour lui, ou alors il se foutait vraiment d’elle dans le cas contraire.
« Et quel est ce fameux travail qui m’est apparemment tout destiné ? »
Elle en doutait fortement. Elle était horticultrice, c’est tout ce que le grand public savait d’elle. Il ignorait ce qu’elle pouvait bien avoir d’autre comme compétence. Son avis est qu’il avait juste besoin de quelqu’un pour son boulot, et que n’importe qui aurait bien fait l’affaire. Évidemment, il tentait la carte de l’être unique fait pour ça, mais il ne la connaissait pas alors c’était bien tenté, mais ça ne prenait pas vraiment. Au final, son jeu de séducteur l’amusait, bien qu’il se compliquait la vie. Sa simple curiosité maladive était suffisante pour l’attirer dans les mailles du filet.
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Re: De vil plans
Jeu 11 Mar 2021 - 23:09
Tu viens ou tu viens ?
Cormac & Hannah
Un regard amusé, un sourire fringant. Tout semblait calculer au millimètre près. Rien n’était naturel chez cet homme qui semblait savoir contrôler tout les muscles de son visage et même de son corps, ainsi il l’observait sur un air semi-amusé semi-intéresser parfaitement maître de ses émotions voir alerte. Le milieu dans lequel il a grandit, les affaires, ne s’intéresse que bien peu à la vérité ou l’honnêteté. Ce sont des concepts inutiles au mieux et stupide pour les plus radicaux, mentir et manipuler sont des choses plus efficaces surtout quand son interlocuteur cherche à faire la même chose. Le jeu n’en devient que plus palpitant !
Ainsi le vieux loup n’était pas dupe, il savait que ses manières et ses dires pouvaient paraître présomptueuse. Hannah bien qu’elle prétende l’innocence en était bien loin. Il avait dénoter cette pointe d’ironie, ce contrôle qu’elle eu. Notre homme d’affaires la considéra soudain avec plus de respect, enfin il faut d’abord se demander si un pion peut se faire respecter ! Finalement elle n’était pas aussi perdu et malléable qu’il ne l’aurait cru, notre Malin préféré ne choisit pas ses collaborateurs au hasard. Il avait cru dans tout son orgueil que la jeune femme n’était qu’une paysanne sans grande faculté d’esprit qui soupirerait de complaisance au premier verre offert. La chose lui aurait épargner quelques heures mais vous savez, il aime la difficulté. Il est plus satisfaisant de gravir une montagne qu’une plaine, sans mauvais jeu de mot ! Je vous vois les petits malins !
- J’avais à faire, je dois vous l’avouez. Puis je me réservais pour la plus charmante demoiselle des environs, susurra-t-il résolument cliché. Vous savez dans l’art de la séduction, plus c’est gros plus ça passe. Toujours sans mauvais jeu de mot !
Voyez-vous notre vieux loubard envisage la vie comme une immense table de poker. Les cartes en sa disposition lui permettent d’envisager une action plutôt qu’une autre mais c’est l’impression que vous faîtes aux autres qui déterminent tout. Il faut savoir négocier, bluffer, menacer dans ce Monopoly géant de vie. De plus il n’était plus question de quelques millions de dollars en sous-main mais bien de sa vie. Le Malin savait que sa pioche l’emporterait toujours sur Hannah, si elle se dégonfle disons qu’elle tombera dans les égouts infesté de rôdeurs. Mince alors ! Nous aurions pu ajouter de la salade dans nos conserves. Enfin je suppose que vous comprenez son plan, dans tout les cas l’horticultrice n’a pas véritablement le choix. Il se fait doucereux car il est plus plaisant de se croire maître de son destin que de le subir mais le Malin a besoin d’un fusible et quoiqu’il arrive il en aura un.
Il l’observa croiser ses jambes puis soupirer avant de reprendre jouant parfaitement le jeu, elle n’était pas idiote et Cormac se doutait bien que l’horticultrice voyait clair dans son jeu. Ce n’est pas comme s’il avait été subtil mais il continua de susurrer comme un serpent s’enroulant langoureusement autour de sa proie car c’était l’usage. Il se devait d’être poli et charmeur dans n’importe quel circonstance, question d’image vous voyez. Il est peut-être l’engeance du Mal, mais l’enfant est plus classe que le père. C’est bien beau toute ces histoires gores et violentes mais il aime les sublimer par le glamour comme un poète transformant la boue en or.
- Nous allons tout les deux embarquer pour une petite ballade, il est possible qu’en cours de route nous tombions sur des malandrins et que nous devions les éliminer purement et simplement s’ils ne indiquent pas le chemin. J’ai déjà pris les tickets ainsi vous n’êtes pas en mesure de refuser, soit vous m’accompagniez soit il se peut que vous tombiez sous les roues du train par accident. Ne le prenez pas comme une menace mais disons que vous êtes dans la conspiration maintenant, vous ne pouvez pas faire marche arrière, conclut-il avec un véritable sourire en coin. En un mot, c’était tu viens ou tu viens ?
Le Malin estimait que les menaces suffiraient puis ses propos bien vagues devrait attirer la curiosité de cette jeune femme malgré le danger derrière. Il sortit une petit boîte métallique serti de fils d’or, l’objet curieusement plat passa dans son autre main et avec habilité, Cormac l’ouvrit révélant de fin cigare probablement luxueux avant l’épidémie. Il tira sur la languette métallique et en sortit deux avec une voix en totale contraste avec les menaces qu’il venait de proférer, il murmura sur un ton complice :
- J’espère que vous fumez Hannah, car je n’offre de ces cigares qu’à mes plus prometteuses affaires. Sachez que bien que je ne vous laisse guère le choix, je suis flatté de vous avoir à mes côtés. Vous êtes plus maline que les apparences ne le laissent transparaître. Comme quoi il ne faut pas juger le moine à son habit.
Ainsi le vieux loup n’était pas dupe, il savait que ses manières et ses dires pouvaient paraître présomptueuse. Hannah bien qu’elle prétende l’innocence en était bien loin. Il avait dénoter cette pointe d’ironie, ce contrôle qu’elle eu. Notre homme d’affaires la considéra soudain avec plus de respect, enfin il faut d’abord se demander si un pion peut se faire respecter ! Finalement elle n’était pas aussi perdu et malléable qu’il ne l’aurait cru, notre Malin préféré ne choisit pas ses collaborateurs au hasard. Il avait cru dans tout son orgueil que la jeune femme n’était qu’une paysanne sans grande faculté d’esprit qui soupirerait de complaisance au premier verre offert. La chose lui aurait épargner quelques heures mais vous savez, il aime la difficulté. Il est plus satisfaisant de gravir une montagne qu’une plaine, sans mauvais jeu de mot ! Je vous vois les petits malins !
- J’avais à faire, je dois vous l’avouez. Puis je me réservais pour la plus charmante demoiselle des environs, susurra-t-il résolument cliché. Vous savez dans l’art de la séduction, plus c’est gros plus ça passe. Toujours sans mauvais jeu de mot !
Voyez-vous notre vieux loubard envisage la vie comme une immense table de poker. Les cartes en sa disposition lui permettent d’envisager une action plutôt qu’une autre mais c’est l’impression que vous faîtes aux autres qui déterminent tout. Il faut savoir négocier, bluffer, menacer dans ce Monopoly géant de vie. De plus il n’était plus question de quelques millions de dollars en sous-main mais bien de sa vie. Le Malin savait que sa pioche l’emporterait toujours sur Hannah, si elle se dégonfle disons qu’elle tombera dans les égouts infesté de rôdeurs. Mince alors ! Nous aurions pu ajouter de la salade dans nos conserves. Enfin je suppose que vous comprenez son plan, dans tout les cas l’horticultrice n’a pas véritablement le choix. Il se fait doucereux car il est plus plaisant de se croire maître de son destin que de le subir mais le Malin a besoin d’un fusible et quoiqu’il arrive il en aura un.
Il l’observa croiser ses jambes puis soupirer avant de reprendre jouant parfaitement le jeu, elle n’était pas idiote et Cormac se doutait bien que l’horticultrice voyait clair dans son jeu. Ce n’est pas comme s’il avait été subtil mais il continua de susurrer comme un serpent s’enroulant langoureusement autour de sa proie car c’était l’usage. Il se devait d’être poli et charmeur dans n’importe quel circonstance, question d’image vous voyez. Il est peut-être l’engeance du Mal, mais l’enfant est plus classe que le père. C’est bien beau toute ces histoires gores et violentes mais il aime les sublimer par le glamour comme un poète transformant la boue en or.
- Nous allons tout les deux embarquer pour une petite ballade, il est possible qu’en cours de route nous tombions sur des malandrins et que nous devions les éliminer purement et simplement s’ils ne indiquent pas le chemin. J’ai déjà pris les tickets ainsi vous n’êtes pas en mesure de refuser, soit vous m’accompagniez soit il se peut que vous tombiez sous les roues du train par accident. Ne le prenez pas comme une menace mais disons que vous êtes dans la conspiration maintenant, vous ne pouvez pas faire marche arrière, conclut-il avec un véritable sourire en coin. En un mot, c’était tu viens ou tu viens ?
Le Malin estimait que les menaces suffiraient puis ses propos bien vagues devrait attirer la curiosité de cette jeune femme malgré le danger derrière. Il sortit une petit boîte métallique serti de fils d’or, l’objet curieusement plat passa dans son autre main et avec habilité, Cormac l’ouvrit révélant de fin cigare probablement luxueux avant l’épidémie. Il tira sur la languette métallique et en sortit deux avec une voix en totale contraste avec les menaces qu’il venait de proférer, il murmura sur un ton complice :
- J’espère que vous fumez Hannah, car je n’offre de ces cigares qu’à mes plus prometteuses affaires. Sachez que bien que je ne vous laisse guère le choix, je suis flatté de vous avoir à mes côtés. Vous êtes plus maline que les apparences ne le laissent transparaître. Comme quoi il ne faut pas juger le moine à son habit.
(c) DΛNDELION
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Re: De vil plans
Ven 12 Mar 2021 - 18:15
Hannah avait compris le jeu manipulateur et séducteur de Cormac, mais elle était bien loin de se douter à quel point l’homme l’était, à quel point il était dangereux et les projets risqués qui l’avait amené à lui parler pour l’utiliser. Elle ignorait qui il était vraiment – le savait-il lui-même – et pensait jouer au simple jeu d’un dragueur trop sûr de ses méthodes. Il allait falloir se mettre à l’ordre du jour niveau techniques de séduction, c’était un peu trop à l’ancienne, un peu trop formel, un peu trop gentleman pour ce monde cruel. Enfin qui était-elle pour juger ? Peut-être que ça fonctionnait ailleurs. Elle savait bien qu’il avait quelque chose derrière la tête, et c’est pourquoi elle restait sur la défensive bien qu’elle surenchérissait pour le moment. Mais elle ne put s’empêcher de rire à son dernier compliment. Là c’était de trop, même pour elle. Elle ne voudrait pas le traiter de menteur, mais elle doutait de sa sincérité sur le coup au vu de son attitude. S’était juste pour la charmer, la mettre en confiance, ça n’eut que pour mérite de l’amuser fortement. La plus charmante demoiselle des environs, pourquoi pas, au goût de chacun. Pas qu’elle se rabaissait ou autre, c’était mal la connaître, elle ne faisait pas vraiment attention à ça en vérité. C’était juste inhabituel pour elle de l’entendre et elle doutait de la sincérité de se compliment lancé comme un cheveux sur la soupe. Une réponse imprésice mais pas incorrecte et un compliment, très cliché.
Mais chaque jeu avait une fin. Bien que l’homme continuait de parleur avec velours, Hannah n’apprécia pas les messages qu’elle percevait derrière son petit discours. Son sourire avait laissé place à un visage inexpressif, le regard perçant, fixant l’homme sans vaciller. Elle n’était plus là Hannah joueuse, mais celle qui ne se laissait pas faire. Ce type de comportement ne l’impressionnait pas, ne l’effrayait pas, ajoutons à ça qu’elle ne connaissait pas Cormac. Mais elle était têtue et maître de ses propres choix. Après tout, elle avait été élevé par une tête brûlé, elle tenait bien de lui. Il parlait comme si elle avait accepté, comme-ci elle n’avait pas d’autres choix que de lui obéir, de le suivre gentiment elle ne sait où. Psychopathe pervers, voilà ce qu’on pourrait se dire de lui. Après la mauvaise drague, la sur-assurance l’amenait à penser qu’elle était tombée sous ses charmes et qu’elle le suivrait aveuglément.
Premièrement, Hannah faisait ce qu’elle voulait. Deuxièmement, Hannah ne tuait que si elle était obligée de le faire, alors éliminer une vie parce qu’elle ne nous donnait pas de réponses… Et ne parlons même pas des menaces camouflées…. C’était en résumé « vous venez avec moi ou je m’assure que vous rejoigniez les rôdeurs ». Elle avait très bien compris le message. Et il essayait encore de lui faire croire que ce n’était pas une menace ? Hannah resta muette. Pas par peur, mais parce qu’elle réfléchissait aux paroles de Cormac pour bien comprendre la situation. Etait-ce lui qui l’éliminerait si elle refusait ? Ou l’impliquait-il sans le savoir dans une histoire qui pourrait lui coûter sa vie si elle ne l’aidait pas à régler son histoire ? Les yeux d’Hannah se froncèrent alors qu’elle le sondait. Cet homme commençait à l’agacer. Non, son sourire suffisant l’agaçait. Il pensait déjà avoir gagné. Lorsqu’il sortit les deux cigares, elle comprit que c’était là une manière de conclur le marché. Si elle acceptait de le prendre, elle se soumettait. Si elle refusait, elle mourrait d’une manière ou d’une autre, du moins selon ce qu’il sous-entendait.
*Il ne faut pas juger le moine à son habit. *
Oui, c’est vrai. Sauf que si lui ne cachait pas réellement sa vraie nature et qu’il manquait cruellement de subtilité dans sa démarche, du moins à ses yeux, lui se trompait totalement sur le personnage. La voix mielleuse, les compliments, les menaces, ça ne marchait pas sur elle. S’il était prêt à la tuer si elle refusait, alors ce n’était pas sûr qu’elle revienne en vie de cette ballade.
Bien qu’elle ne le montrait pas, contrôlant ses gestes, Hannah restait humaine et elle sentait son cœur battre rapidement et douloureusement dans sa poitrine. Après avoir fixé encore quelques secondes Cormac, elle finit par sourire, se détendant en apparence.
« Je dois avouer que vous attisez ma curiosité, monsieur Callum. J’ai presque envie de vous suivre, juste pour en savoir plus sur vous. »
Ou pour l’empêcher de tuer gratuitement car monsieur n’obtenez pas ce qu’il voulait.
« Se serait du gaspillage de m’offrir ce cigare, je ne fume pas. Je serais incapable de le savourer à sa juste valeur. Faites moi plaisir, gardez-le et pensez à moi quand vous le fumerez. »
Son sourire s’accentua très légèrement avant qu’elle ne se redresse sur sa chaise. Elle ne comptait pas partir, juste attraper son verre. Mentalement, elle réfléchissait à toute vitesse. Elle ne pouvait ni refuser, ni accepter, pas sans d’avantage d’informations. Elle ne pouvait pas s’isoler avec lui. Il pourrait avoir l’avantage niveau force et s’en serait fini d’elle. Ici ils étaient entourés, elle connaissait quelques personnes qui pourront l’aider au besoin. Elle ne pouvait pas les prévenir et risquer que l’homme disparaisse dans la nature, surtout qu’ils se connaissaient entre Gentle, elle n’était pas à son avantage avec eux. Mais comment obtenir plus d’informations sans attirer l’attention ? Simplement lui demander n’était pas une option, il lui cacherait ce qu’il ne voulait pas qu’elle sache et répondrait habilement pour éviter ses questions. Le menacer était une option, mais elle ignorait comment il réagirait, si elle obtiendrait gain de cause ou s’il répondrait par la violence. Il ne pourra rien lui faire tant qu’elle était ici, mais elle se doutait qu’il attendrait le bon moment. Il ne semblait avoir peur de rien. Que faire..
Tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle ne pouvait pas le suivre, elle ne pouvait pas prendre ce risque, et encore moins lui donner la satisfaction de se soumettre à ses menaces. Elle avait sa fierté. Mal placé ou non, on menaçait sa vie, elle ne pouvait juste pas faire autrement. Alors qu’elle regardait une seconde autour d’elle, une lueur brilla dans son regard alors qu’une idée lui vint. Ça ne lui ressemblait pas, mais il ne pouvait pas le savoir. Elle était prête à tout pour rester en vie, enfin presque. C’était quitte ou double. Soit elle attisait sa curiosité, soit il le prenait très mal et s’en était fini d’elle. Étrangement, tout dans l’attitude de l’homme ne lui donnait pas l’impression qu’il bluffait. Elle mourrait si elle ne faisait pas quelque chose.
Ses pensées ne durèrent qu’une demi-seconde. Elle se tourna vers Cormac, son verre à la main, le levant comme pour trinquer à distance.
« Puisque je n’ai pas le choix, à notre future collaboration alors. »
Et voilà qu’elle faisait la première chose qu’elle ne faisait jamais, et bu d’une traite son verre pour se donner du courage. L’adrénaline allait l’aider également. Et maintenant, la deuxième chose qu’elle n’aurait jamais pensé faire. Elle posa son verre avec lenteur.
« J’espère que vous ne prenez pas mal mon refus pour le cigare, je n’aime pas le gâchis... »
Puis, avec une certaine rapidité et grâce pour qu’il ne prenne pas ça pour une attaque, et avec agilité, elle se redressa pour se mettre à califourchon sur lui, se penchant à son oreille, ses cheveux détachée glissant sur le côté. Ne vous méprenez pas car Cormac pouvait à présent sentir la lame froide de son couteau maintenu fermement contre sa gorge, caché par ses cheveux et par sa position. D’un regard extérieur, surtout au vu de l’endroit, rien de choquant de voir une femme susurrer des mots doux à l’oreille d’un homme, collée contre lui dans cette position. Etait-ce agréable pour lui ? Elle espérait bien que non! Le regard glacial d’Hannah ne trompait pas. Elle était sûr d’elle. Un seul geste, un seul cris, et l’arme qu’elle tenait fermement contre la peau de l’homme s’enfoncerait pour une coupure nette. S’était effrayant, c’était risqué, mais elle ne savait pas quoi faire d’autres pour le moment. Elle espérait que Reese ne la voit pas, elle savait que c’était tout sauf dans ses habitudes de monter sur un homme. Hannah était gênée par tout ça, mais sa détermination prenait le dessus. Et ce ne sont pas des mots doux qu’elle murmura à l’oreille de l’homme :
« Et je n’aime pas les menaces ! Fini de jouer. La méthode mielleuse « flatteries et menaces », pas avec moi. Au moindre geste, au moindre mot plus haut que l’autre, et s’en est fini de vous. »
Elle appuya un peu plus la lame contre la peau tendre de l’homme. Elle ne serait pas étonnée de laisser une marque. Mais menacer sa vie l’avait mis hors d’elle. Elle détestait être prise au piège dans un cul de sac. Et tel un animal, elle mordait. Elle s’approcha un peu plus de son oreille pour n’être entendu que de l’homme. Dans une autre situation, cette position serait plutôt agréable, enfin en théorie, mais là elle était bien trop tendu pour y penser. Elle allait sûrement faire des cauchemars de cette rencontre. Ça restait traumatisant de se faire menacer comme-ça, ça donnait froid dans le dos. Elle se demandait si l’odeur de Cormac deviendrait un souvenir qui lui procurerait de la peur dans l’avenir ?
« Maintenant, vous allez me dire ce qu’il en est réellement de cette balade pour que vous vous sentiez obligé de me menacer pour que j’accepte de vous suivre à l’aveugle. C’est dommage, vous auriez presque réussi à m’avoir si vous vous étiez retenu d’utiliser cette carte. Maintenant parlez, et plus de jolies pirouettes verbales. Je veux savoir concrètement dans quoi vous m’embarquez de force ! »
Elle se doutait fortement que l'homme ne soit pas impressionné par son action, ni même effrayé, peut-être déçu, mais elle s'en moquait bien de ce qu'il pouvait penser, tant qu'elle restait en vie. Elle découvrait cette rage en elle qu'elle ignorait avoir jusqu'à aujourd'hui. Et il a fallu que ce soit cet homme qui lui permette de le réaliser. S'en était presque rageant, elle ne voulait rien lui accorder, se serait lui faire trop d'honneur.
Mais chaque jeu avait une fin. Bien que l’homme continuait de parleur avec velours, Hannah n’apprécia pas les messages qu’elle percevait derrière son petit discours. Son sourire avait laissé place à un visage inexpressif, le regard perçant, fixant l’homme sans vaciller. Elle n’était plus là Hannah joueuse, mais celle qui ne se laissait pas faire. Ce type de comportement ne l’impressionnait pas, ne l’effrayait pas, ajoutons à ça qu’elle ne connaissait pas Cormac. Mais elle était têtue et maître de ses propres choix. Après tout, elle avait été élevé par une tête brûlé, elle tenait bien de lui. Il parlait comme si elle avait accepté, comme-ci elle n’avait pas d’autres choix que de lui obéir, de le suivre gentiment elle ne sait où. Psychopathe pervers, voilà ce qu’on pourrait se dire de lui. Après la mauvaise drague, la sur-assurance l’amenait à penser qu’elle était tombée sous ses charmes et qu’elle le suivrait aveuglément.
Premièrement, Hannah faisait ce qu’elle voulait. Deuxièmement, Hannah ne tuait que si elle était obligée de le faire, alors éliminer une vie parce qu’elle ne nous donnait pas de réponses… Et ne parlons même pas des menaces camouflées…. C’était en résumé « vous venez avec moi ou je m’assure que vous rejoigniez les rôdeurs ». Elle avait très bien compris le message. Et il essayait encore de lui faire croire que ce n’était pas une menace ? Hannah resta muette. Pas par peur, mais parce qu’elle réfléchissait aux paroles de Cormac pour bien comprendre la situation. Etait-ce lui qui l’éliminerait si elle refusait ? Ou l’impliquait-il sans le savoir dans une histoire qui pourrait lui coûter sa vie si elle ne l’aidait pas à régler son histoire ? Les yeux d’Hannah se froncèrent alors qu’elle le sondait. Cet homme commençait à l’agacer. Non, son sourire suffisant l’agaçait. Il pensait déjà avoir gagné. Lorsqu’il sortit les deux cigares, elle comprit que c’était là une manière de conclur le marché. Si elle acceptait de le prendre, elle se soumettait. Si elle refusait, elle mourrait d’une manière ou d’une autre, du moins selon ce qu’il sous-entendait.
*Il ne faut pas juger le moine à son habit. *
Oui, c’est vrai. Sauf que si lui ne cachait pas réellement sa vraie nature et qu’il manquait cruellement de subtilité dans sa démarche, du moins à ses yeux, lui se trompait totalement sur le personnage. La voix mielleuse, les compliments, les menaces, ça ne marchait pas sur elle. S’il était prêt à la tuer si elle refusait, alors ce n’était pas sûr qu’elle revienne en vie de cette ballade.
Bien qu’elle ne le montrait pas, contrôlant ses gestes, Hannah restait humaine et elle sentait son cœur battre rapidement et douloureusement dans sa poitrine. Après avoir fixé encore quelques secondes Cormac, elle finit par sourire, se détendant en apparence.
« Je dois avouer que vous attisez ma curiosité, monsieur Callum. J’ai presque envie de vous suivre, juste pour en savoir plus sur vous. »
Ou pour l’empêcher de tuer gratuitement car monsieur n’obtenez pas ce qu’il voulait.
« Se serait du gaspillage de m’offrir ce cigare, je ne fume pas. Je serais incapable de le savourer à sa juste valeur. Faites moi plaisir, gardez-le et pensez à moi quand vous le fumerez. »
Son sourire s’accentua très légèrement avant qu’elle ne se redresse sur sa chaise. Elle ne comptait pas partir, juste attraper son verre. Mentalement, elle réfléchissait à toute vitesse. Elle ne pouvait ni refuser, ni accepter, pas sans d’avantage d’informations. Elle ne pouvait pas s’isoler avec lui. Il pourrait avoir l’avantage niveau force et s’en serait fini d’elle. Ici ils étaient entourés, elle connaissait quelques personnes qui pourront l’aider au besoin. Elle ne pouvait pas les prévenir et risquer que l’homme disparaisse dans la nature, surtout qu’ils se connaissaient entre Gentle, elle n’était pas à son avantage avec eux. Mais comment obtenir plus d’informations sans attirer l’attention ? Simplement lui demander n’était pas une option, il lui cacherait ce qu’il ne voulait pas qu’elle sache et répondrait habilement pour éviter ses questions. Le menacer était une option, mais elle ignorait comment il réagirait, si elle obtiendrait gain de cause ou s’il répondrait par la violence. Il ne pourra rien lui faire tant qu’elle était ici, mais elle se doutait qu’il attendrait le bon moment. Il ne semblait avoir peur de rien. Que faire..
Tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle ne pouvait pas le suivre, elle ne pouvait pas prendre ce risque, et encore moins lui donner la satisfaction de se soumettre à ses menaces. Elle avait sa fierté. Mal placé ou non, on menaçait sa vie, elle ne pouvait juste pas faire autrement. Alors qu’elle regardait une seconde autour d’elle, une lueur brilla dans son regard alors qu’une idée lui vint. Ça ne lui ressemblait pas, mais il ne pouvait pas le savoir. Elle était prête à tout pour rester en vie, enfin presque. C’était quitte ou double. Soit elle attisait sa curiosité, soit il le prenait très mal et s’en était fini d’elle. Étrangement, tout dans l’attitude de l’homme ne lui donnait pas l’impression qu’il bluffait. Elle mourrait si elle ne faisait pas quelque chose.
Ses pensées ne durèrent qu’une demi-seconde. Elle se tourna vers Cormac, son verre à la main, le levant comme pour trinquer à distance.
« Puisque je n’ai pas le choix, à notre future collaboration alors. »
Et voilà qu’elle faisait la première chose qu’elle ne faisait jamais, et bu d’une traite son verre pour se donner du courage. L’adrénaline allait l’aider également. Et maintenant, la deuxième chose qu’elle n’aurait jamais pensé faire. Elle posa son verre avec lenteur.
« J’espère que vous ne prenez pas mal mon refus pour le cigare, je n’aime pas le gâchis... »
Puis, avec une certaine rapidité et grâce pour qu’il ne prenne pas ça pour une attaque, et avec agilité, elle se redressa pour se mettre à califourchon sur lui, se penchant à son oreille, ses cheveux détachée glissant sur le côté. Ne vous méprenez pas car Cormac pouvait à présent sentir la lame froide de son couteau maintenu fermement contre sa gorge, caché par ses cheveux et par sa position. D’un regard extérieur, surtout au vu de l’endroit, rien de choquant de voir une femme susurrer des mots doux à l’oreille d’un homme, collée contre lui dans cette position. Etait-ce agréable pour lui ? Elle espérait bien que non! Le regard glacial d’Hannah ne trompait pas. Elle était sûr d’elle. Un seul geste, un seul cris, et l’arme qu’elle tenait fermement contre la peau de l’homme s’enfoncerait pour une coupure nette. S’était effrayant, c’était risqué, mais elle ne savait pas quoi faire d’autres pour le moment. Elle espérait que Reese ne la voit pas, elle savait que c’était tout sauf dans ses habitudes de monter sur un homme. Hannah était gênée par tout ça, mais sa détermination prenait le dessus. Et ce ne sont pas des mots doux qu’elle murmura à l’oreille de l’homme :
« Et je n’aime pas les menaces ! Fini de jouer. La méthode mielleuse « flatteries et menaces », pas avec moi. Au moindre geste, au moindre mot plus haut que l’autre, et s’en est fini de vous. »
Elle appuya un peu plus la lame contre la peau tendre de l’homme. Elle ne serait pas étonnée de laisser une marque. Mais menacer sa vie l’avait mis hors d’elle. Elle détestait être prise au piège dans un cul de sac. Et tel un animal, elle mordait. Elle s’approcha un peu plus de son oreille pour n’être entendu que de l’homme. Dans une autre situation, cette position serait plutôt agréable, enfin en théorie, mais là elle était bien trop tendu pour y penser. Elle allait sûrement faire des cauchemars de cette rencontre. Ça restait traumatisant de se faire menacer comme-ça, ça donnait froid dans le dos. Elle se demandait si l’odeur de Cormac deviendrait un souvenir qui lui procurerait de la peur dans l’avenir ?
« Maintenant, vous allez me dire ce qu’il en est réellement de cette balade pour que vous vous sentiez obligé de me menacer pour que j’accepte de vous suivre à l’aveugle. C’est dommage, vous auriez presque réussi à m’avoir si vous vous étiez retenu d’utiliser cette carte. Maintenant parlez, et plus de jolies pirouettes verbales. Je veux savoir concrètement dans quoi vous m’embarquez de force ! »
Elle se doutait fortement que l'homme ne soit pas impressionné par son action, ni même effrayé, peut-être déçu, mais elle s'en moquait bien de ce qu'il pouvait penser, tant qu'elle restait en vie. Elle découvrait cette rage en elle qu'elle ignorait avoir jusqu'à aujourd'hui. Et il a fallu que ce soit cet homme qui lui permette de le réaliser. S'en était presque rageant, elle ne voulait rien lui accorder, se serait lui faire trop d'honneur.
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Re: De vil plans
Ven 12 Mar 2021 - 21:52
Tu viens ou tu viens ?
Cormac & Hannah
Nous ne parlions pas de subtilité, ni de charme. Disons que c’était une formule de politesse, un automatisme acquis à force d’écumer les bars et autres endroit enfumer où la gente féminine se fait délicieuse. Non, Cormac ne voulait pas la séduire. Bien que ça ne l’aurait pas déplu, son esprit était ailleurs. Il fallait travailler pas le temps de s’envoyer voir les anges.
Le vieux loup privilégia la tactique camion lourd, car plus c’est gros plus cela passe. Il avait une petite chance qu’Hannah se fasse écraser dans le processus mais il imaginait qu’elle se mettrait sur le bas côté puis se laisserait embarquer par l’infernal véhicule. La suite de cette petite rencontre n’en fut rien et je puis affirmer que Cormac en fut gravement surprit.
Son petit air suffisant ne vient pas de nul part, il n’échoue que rarement et finit toujours par obtenir ce qu’il souhaite. Qu’elle se laisse embarquer était une évidence, qui préférait mourir plutôt que de tuer des inconnues ? Depuis quand la vie d’étranger valaient plus que la sienne ? Depuis jamais et c’était bien tout l’aspect vicelard de sa proposition.
Un voile noir apparut dans son regard lorsqu’elle déclina ses cigares, on ne refuse pas ce genre d’offre. Hannah aurait dû l’accepter et au mieux prétendre le fumer mais elle se rebellait presque et c’était une mauvaise chose. Car bien qu’il ait placer une cage autour de l’animal, le voir docile est plus intéressant qu’enragé et prête à se rebeller. Hannah se leva puis s’enfila d’une traite son verre et inconsciemment les muscles du Malin se tendirent. Il flairait les conneries à mille lieux mais il était trop curieux lui aussi pour interrompre son action. Chaque plan est composé de possibilité et de réponses, ils avaient des réponses à tout ainsi notre vieux hommes d’affaires c’était douter que l’horticultrice en vienne aux mains pourtant même s’il voyait le train arriver à toute vitesse. Il restait sur la voie jusqu’à la dernière seconde.
Elle vint se mettre à califourchon sur lui, pour nos lecteurs friands de détails croustillants. Non, Cormac n’y prit aucun plaisir. Il faut mentionner qu’à peine l’horticultrice s’installa sur lui qu’il sentit une petite lame contre sa gorge. Il n’eut pas vraiment peur si tant qu’il put le ressentir, l’homme se mit à réfléchir lui aussi à toute vitesse tentant de recalibrer les cartes en sa possession et celle de la jeune femme. Bien qu’elle le menace avec son arme, elle était piégée ici. Le tuer la foutrait dans une merde indescriptible et bien que notre bon Callum soit un connard finit, il reste un élément crucial dans le groupe. C’est un pat donc, un statu-quo au échec qui lui fit arracher un petit sourire.
Il n’y prêta guère attention à ces menaces et réclamations, Hannah pouvait menacer si ça lui faisait plaisir ! On n’intimide pas le Malin surtout quand il se sait en position de force. Il soutint le regard furieux de sa victime puis la laissa se lâcher, silencieux. Son action l’avait profondément choqué mais dans le bon sens du terme, le chien avait mordu mais son nouveau maître en devinait soudainement le potentiel ! Car Hannah c’était montrer maline et surtout maître de ses émotions. Le chiot devenait alors plus qu’un leurre, il allait faire d’elle un molosse prête à montrer les babines à la moindre occasion.
Notre vieux loup murmura maître de ses émotions, souvenez-vous c’est presque s’il savait contrôler chacune de ses zygomatiques !
- Admettons que vous m’égorgiez, que faîtes-vous après ? Car je risque de crier et la sécurité rappliquera en grande pompes. Elle vous verra aux prises avec un pauvre homme dont le visage est familier, un couteau dans la main et les doigts tâchés de sang. Bien que notre manitou ait besoin d’une fermière, je doute qu’il ait envie d’héberger une tueuse. Il prit un petit temps de pause dans lequel sa main vint chercher à tâtons le verre sur la table, si elle voulait prétendre à un couple s’amusant, il allait jouer le jeu à fond. Il vint le porter à sa bouche sans quitter du regard Hannah, l’hydromel descendit lentement dans sa gorge éveillant chacun de ses sens. Car le vin éveille mes sens et éclaircie mon esprit comme disait cet alcoolique de Baudelaire. Le but n’était pas de vous manipulez, l’enjeu en aurait été trop facile puis vous auriez rechignez à la tâche après. Vous alliez tout savoir car je ne peux me permettre d’avoir un compagnon aveugle, j’admire cependant votre courage pour vous en être prit à ma personne. Mais maintenant que les choses sont clair entre nous, retirez votre petit jouet et discutons de façon civilisé. Cela vous fera éviter le caniveau ou l’exécution sommaire dans l’ancienne chaufferie, conclut-il avec ce regard mauvais qui en fit pâlir plus d’un avant elle. Il ne menaçait plus pour le coup mais son air décidé parlait pour lui.
Le surnom de Malin prenait tout son sens dans cette véritable joute verbale dont il se délectait.
Le vieux loup privilégia la tactique camion lourd, car plus c’est gros plus cela passe. Il avait une petite chance qu’Hannah se fasse écraser dans le processus mais il imaginait qu’elle se mettrait sur le bas côté puis se laisserait embarquer par l’infernal véhicule. La suite de cette petite rencontre n’en fut rien et je puis affirmer que Cormac en fut gravement surprit.
Son petit air suffisant ne vient pas de nul part, il n’échoue que rarement et finit toujours par obtenir ce qu’il souhaite. Qu’elle se laisse embarquer était une évidence, qui préférait mourir plutôt que de tuer des inconnues ? Depuis quand la vie d’étranger valaient plus que la sienne ? Depuis jamais et c’était bien tout l’aspect vicelard de sa proposition.
Un voile noir apparut dans son regard lorsqu’elle déclina ses cigares, on ne refuse pas ce genre d’offre. Hannah aurait dû l’accepter et au mieux prétendre le fumer mais elle se rebellait presque et c’était une mauvaise chose. Car bien qu’il ait placer une cage autour de l’animal, le voir docile est plus intéressant qu’enragé et prête à se rebeller. Hannah se leva puis s’enfila d’une traite son verre et inconsciemment les muscles du Malin se tendirent. Il flairait les conneries à mille lieux mais il était trop curieux lui aussi pour interrompre son action. Chaque plan est composé de possibilité et de réponses, ils avaient des réponses à tout ainsi notre vieux hommes d’affaires c’était douter que l’horticultrice en vienne aux mains pourtant même s’il voyait le train arriver à toute vitesse. Il restait sur la voie jusqu’à la dernière seconde.
Elle vint se mettre à califourchon sur lui, pour nos lecteurs friands de détails croustillants. Non, Cormac n’y prit aucun plaisir. Il faut mentionner qu’à peine l’horticultrice s’installa sur lui qu’il sentit une petite lame contre sa gorge. Il n’eut pas vraiment peur si tant qu’il put le ressentir, l’homme se mit à réfléchir lui aussi à toute vitesse tentant de recalibrer les cartes en sa possession et celle de la jeune femme. Bien qu’elle le menace avec son arme, elle était piégée ici. Le tuer la foutrait dans une merde indescriptible et bien que notre bon Callum soit un connard finit, il reste un élément crucial dans le groupe. C’est un pat donc, un statu-quo au échec qui lui fit arracher un petit sourire.
Il n’y prêta guère attention à ces menaces et réclamations, Hannah pouvait menacer si ça lui faisait plaisir ! On n’intimide pas le Malin surtout quand il se sait en position de force. Il soutint le regard furieux de sa victime puis la laissa se lâcher, silencieux. Son action l’avait profondément choqué mais dans le bon sens du terme, le chien avait mordu mais son nouveau maître en devinait soudainement le potentiel ! Car Hannah c’était montrer maline et surtout maître de ses émotions. Le chiot devenait alors plus qu’un leurre, il allait faire d’elle un molosse prête à montrer les babines à la moindre occasion.
Notre vieux loup murmura maître de ses émotions, souvenez-vous c’est presque s’il savait contrôler chacune de ses zygomatiques !
- Admettons que vous m’égorgiez, que faîtes-vous après ? Car je risque de crier et la sécurité rappliquera en grande pompes. Elle vous verra aux prises avec un pauvre homme dont le visage est familier, un couteau dans la main et les doigts tâchés de sang. Bien que notre manitou ait besoin d’une fermière, je doute qu’il ait envie d’héberger une tueuse. Il prit un petit temps de pause dans lequel sa main vint chercher à tâtons le verre sur la table, si elle voulait prétendre à un couple s’amusant, il allait jouer le jeu à fond. Il vint le porter à sa bouche sans quitter du regard Hannah, l’hydromel descendit lentement dans sa gorge éveillant chacun de ses sens. Car le vin éveille mes sens et éclaircie mon esprit comme disait cet alcoolique de Baudelaire. Le but n’était pas de vous manipulez, l’enjeu en aurait été trop facile puis vous auriez rechignez à la tâche après. Vous alliez tout savoir car je ne peux me permettre d’avoir un compagnon aveugle, j’admire cependant votre courage pour vous en être prit à ma personne. Mais maintenant que les choses sont clair entre nous, retirez votre petit jouet et discutons de façon civilisé. Cela vous fera éviter le caniveau ou l’exécution sommaire dans l’ancienne chaufferie, conclut-il avec ce regard mauvais qui en fit pâlir plus d’un avant elle. Il ne menaçait plus pour le coup mais son air décidé parlait pour lui.
Le surnom de Malin prenait tout son sens dans cette véritable joute verbale dont il se délectait.
(c) DΛNDELION
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