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Re: De vil plans
Mer 31 Mar 2021 - 21:46
Faire la conversation
Cormac & Hannah
Elle coupa court à la conversation, sa réponse fermé montrait toute l’impolitesse inhérente à sa classe. Cormac regretta presque d’avoir fait des efforts pour rendre le trajet moins douloureux, qu’elle se morfonde dans sa rage. L’issu de cette attaque en sera la même. Les doux airs du saxophones sifflotant à ses oreilles, le vieux loup s’appliqua à conduire évitant habilement les obstacles dresser par Mère Nature. Excellent danseur, orateur, tortionnaire et conducteur et plutôt beau gosse. Cet homme est-il finalement l’élu, l’homme parfait ?
Sauf si vous êtes clairement masochistes, nous en sommes malheureusement très voir trop loin. Personne n’aime avoir comme compagnon, une personne dont la seule satisfaction est de se jouer du comportement des autres. La voir faire la moue ça lui procurait pratiquement de la satisfaction car il savait, que son aura l’avait influencer. C’était le cœur de sa psyché, l’influence. Incapable de se remettre en question, il tente vainement de modifier les autres pour correspondre à sa vision tordu des choses. Pas étonnant que notre bon homme d’affaires laissait des victimes comme Chris s’en sortir, au risque d’avoir un John Wick sur le dos.
Leur petites vengeances lui aurait prouver son emprise sur leur vie, ruiner, tuer ça ne suffisait pas. Nous parlions là de totale contrôle, tonton Mussolini serait content. Tout contrôler, tout modeler jusqu’au propre expressions de son visage. Son moi intérieur s’en trouvait alterner, Cormac n’est pas une coquille vide. Nous dirons qu’il recouvert son vrai-moi d’une jolie peinture il y a des années. L’effacement de sa personnalité pour un avatar celui du Malin s’était faîtes d’elle-même. Cormac Callum était restreint par les chaînes de la célébrité, le Malin avait cet avantage d’être l’ami des ombres. Ses deux personnalités celle de l’homme d’affaire froid et du monstre se confondait souvent. L’apocalypse n’arrangea pas les choses, sans justice le Malin prenait le pas sur notre homme.
Ainsi il fut prit de court quand elle osa poser une question, il n’y avait jamais vraiment réfléchis. Les torturer coulait de source, c’était une conséquence déjà acté. Dans sa vision étriqué des choses, refus signifiait toujours l’intervention de la violence et puisqu’un gosse refuse de donner ses billes au caïd de la cour, ses prochaines victimes répéteront forcément cette erreur. Car on se toujours plus fort qu’on ne l’est, les moins malins ont le syndrome du héros.
- J’imagine oui, dit-il songeur, il m’y forceront Hannah. Discuter nous mettra en danger, ils voudront gagner du temps. Le but sera de les faire avouer le plus vite possible à part être le Dieu de la rhétorique je vois mal des arguments l’emporter sur une bonne vieille pince, pensif il faillit se prendre un nid de poule qu’il évita de justesse. Vous pourrez quitter la pièce ou détourner le regard si ça atteint trop votre sensibilité, ajouta le vieil homme croyant naïvement qu’il lui faisait un cadeau.
Si l’horticultrice survit à l’attaque, il préfère l’avoir en bonne santé mentale pour l’utiliser plus tard que folle avec des crises toutes les heures.
Sauf si vous êtes clairement masochistes, nous en sommes malheureusement très voir trop loin. Personne n’aime avoir comme compagnon, une personne dont la seule satisfaction est de se jouer du comportement des autres. La voir faire la moue ça lui procurait pratiquement de la satisfaction car il savait, que son aura l’avait influencer. C’était le cœur de sa psyché, l’influence. Incapable de se remettre en question, il tente vainement de modifier les autres pour correspondre à sa vision tordu des choses. Pas étonnant que notre bon homme d’affaires laissait des victimes comme Chris s’en sortir, au risque d’avoir un John Wick sur le dos.
Leur petites vengeances lui aurait prouver son emprise sur leur vie, ruiner, tuer ça ne suffisait pas. Nous parlions là de totale contrôle, tonton Mussolini serait content. Tout contrôler, tout modeler jusqu’au propre expressions de son visage. Son moi intérieur s’en trouvait alterner, Cormac n’est pas une coquille vide. Nous dirons qu’il recouvert son vrai-moi d’une jolie peinture il y a des années. L’effacement de sa personnalité pour un avatar celui du Malin s’était faîtes d’elle-même. Cormac Callum était restreint par les chaînes de la célébrité, le Malin avait cet avantage d’être l’ami des ombres. Ses deux personnalités celle de l’homme d’affaire froid et du monstre se confondait souvent. L’apocalypse n’arrangea pas les choses, sans justice le Malin prenait le pas sur notre homme.
Ainsi il fut prit de court quand elle osa poser une question, il n’y avait jamais vraiment réfléchis. Les torturer coulait de source, c’était une conséquence déjà acté. Dans sa vision étriqué des choses, refus signifiait toujours l’intervention de la violence et puisqu’un gosse refuse de donner ses billes au caïd de la cour, ses prochaines victimes répéteront forcément cette erreur. Car on se toujours plus fort qu’on ne l’est, les moins malins ont le syndrome du héros.
- J’imagine oui, dit-il songeur, il m’y forceront Hannah. Discuter nous mettra en danger, ils voudront gagner du temps. Le but sera de les faire avouer le plus vite possible à part être le Dieu de la rhétorique je vois mal des arguments l’emporter sur une bonne vieille pince, pensif il faillit se prendre un nid de poule qu’il évita de justesse. Vous pourrez quitter la pièce ou détourner le regard si ça atteint trop votre sensibilité, ajouta le vieil homme croyant naïvement qu’il lui faisait un cadeau.
Si l’horticultrice survit à l’attaque, il préfère l’avoir en bonne santé mentale pour l’utiliser plus tard que folle avec des crises toutes les heures.
(c) DΛNDELION
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Re: De vil plans
Jeu 1 Avr 2021 - 20:25
Hannah était bien loin des pensées de Cormac, bien loin de se soucier de le contrarier, de ne pas le plaire dans son comportement - ça lui ferait plaisir de le savoir-, trop soucieuse de ce qui allait arriver, de ce qu'il allait faire, posant finalement sa question.
Si elle ne pensait pas que cet homme avait une âme, elle aurait presque pu croire l'avoir... Perturbé? Lui faisait-elle réaliser les choses en lui demandant sans filtre, avec un certain direct, qu'il allait torturer des hommes pour avoir une réponse? Elle n'arrivait pas trop à comprendre Cormac sur le coup. L'homme se réjouissait de torturer, autant physiquement que mentalement, mais de par sa réaction, elle se demandait s'il ne faisait pas ça par habitude, par de trop longues années à jouer un rôle au point d'en oublier que c'était la réalité. Car clairement, il jouait un personnage qui ne se permettait aucun écart, toujours dans l'exagération et une certaine excentricité théâtrale. Elle se demandait comment il était devenu ainsi. Pas sûr qu'il lui dise un jour, surtout qu'elle ne voulait plus rien à voir avec lui après ce soir. On pouvait toujours rêver !
Le voir ainsi, dans ses pensées, lui répondant avec ce qui sembla être pour Hannah de la sincérité, avec simplicité, sans manières agaçantes,oubliant même le vouvoiement, la subjugua. C'était... Inattendu de le voir ainsi, lui répondre avec... Non pas avec gentillesse, mais sans méchanceté, sans chercher à la rabaisser. Elle pensait qu'il allait encore la prendre de haut comme un misérable insecte, rire de sa sensibilité avec dédain, et pourtant le voilà en train de lui expliquer les choses, comme-ci au final il se parlait à lui même en même temps, réfléchissant à la question sérieusement. Depuis combien de temps se salit-il les mains sans y réfléchir ?
Ce Cormac là lui plaisait bien plus que le manipulateur. Elle avait déjà l'impression de ne pas avoir vu son vrai visage jusque là, mais à cet instant c'était clair. Surtout lorsqu'il dû faire une légère embardée brusque pour éviter un nid de poule, lui qui slalomait avec aisance entre les obstacles sans ralentir depuis tout à l'heure. L'avait elle réellement troublée ? Et lui proposer de ne pas y assister.... C'était... Gentil. Cormac Callum et gentil dans la même phrase? Impossible ! Et pourtant!
Hannah pivota légèrement vers lui tout en l'écoutant, penchant sa tête sur le côté sans s'en rendre compte pour mieux voir son visage, une mèche de ses cheveux glissant pour se pendre dans le vide, enregistrant son existence, celui du gentil, dans un coin de son cerveau. Lorsqu'elle s'en rendit compte, elle se remit dos contre le siège, regardant la route.
"Ça mérite d'être logique. Agir vite, quitte à utiliser la violence, pour éviter au maximum de perdre le contrôle et du temps et de risquer que les choses tournent mal pour nous. Je vois."
Bon l'image de la pince la fit grimacer de dégoût quand même. Hannah posa son coude contre la bordure de la fenêtre, posant son menton dans sa main, encore plus boudeuse d'avoir baissé sa garde. Peut-être n'était ce qu'un nouveau masque pour l'amadouer après tout. Elle avait envie d'y croire mais en avait marre qu'il se foutte royalement de sa personne.
"Tu ne les laisseras pas en vie."
Ce n'était même pas une question. C'était une certitude. Les laisser en vie serait risquer de les voir débouler un beau jour pour les assassiner. Hannah connaissait ce scénario. Les vendetta pouvaient faire beaucoup de dégâts. Elle même avait fait le choix de participer à une chasse à l'homme pour éviter qu'ils ne leur fassent encore du mal. Qu''ils' tuent encore des enfants ou des amis. Tuer pour ne pas être tué, c'était une des leçons de ce monde. Elle tourna son regard glacial vers lui.
"Tu ne pourras pas les laisser en vie après ça. Et encore moins laisser une trace qui remonterait vers toi je me trompe?"
Depuis quand ce tutoyaient-ils? C'était devenu plus naturel comme ça plutôt que de continuer ce cinéma de vouvoiement séducteur raté. Si l'homme lui disait le contraire, qu'il n'en ferait rien, alors il était fou ou n'attendait que ça qu'on l'arrête. Mais Hannah ne voulait plus revivre ça. Elle ne voudrait pas voir ces types débarquer pour les torturer en retour. Elle tenait à la vie, preuve qu'elle était assise à côté de Cormac alors que ce dernier l'avait menacé de mort car il l'impliquait justement dans ses histoires. Hannah doutait qu'il fasse les choses à moitié après tout ce qu'il lui avait dit pour la "motiver" de "l'accompagner". Et s'il décidait de les laisser en vie... Hannah ne pensait pas prendre ce risque, aussi terrible soit cette décision.
"Est-ce qu'on s'attaque à eux à visage découvert ? Si l'un d'eux arrive à filer.... A moins que dans tous les cas, ils sauront que ça vient de toi."
Si elle ne pensait pas que cet homme avait une âme, elle aurait presque pu croire l'avoir... Perturbé? Lui faisait-elle réaliser les choses en lui demandant sans filtre, avec un certain direct, qu'il allait torturer des hommes pour avoir une réponse? Elle n'arrivait pas trop à comprendre Cormac sur le coup. L'homme se réjouissait de torturer, autant physiquement que mentalement, mais de par sa réaction, elle se demandait s'il ne faisait pas ça par habitude, par de trop longues années à jouer un rôle au point d'en oublier que c'était la réalité. Car clairement, il jouait un personnage qui ne se permettait aucun écart, toujours dans l'exagération et une certaine excentricité théâtrale. Elle se demandait comment il était devenu ainsi. Pas sûr qu'il lui dise un jour, surtout qu'elle ne voulait plus rien à voir avec lui après ce soir. On pouvait toujours rêver !
Le voir ainsi, dans ses pensées, lui répondant avec ce qui sembla être pour Hannah de la sincérité, avec simplicité, sans manières agaçantes,oubliant même le vouvoiement, la subjugua. C'était... Inattendu de le voir ainsi, lui répondre avec... Non pas avec gentillesse, mais sans méchanceté, sans chercher à la rabaisser. Elle pensait qu'il allait encore la prendre de haut comme un misérable insecte, rire de sa sensibilité avec dédain, et pourtant le voilà en train de lui expliquer les choses, comme-ci au final il se parlait à lui même en même temps, réfléchissant à la question sérieusement. Depuis combien de temps se salit-il les mains sans y réfléchir ?
Ce Cormac là lui plaisait bien plus que le manipulateur. Elle avait déjà l'impression de ne pas avoir vu son vrai visage jusque là, mais à cet instant c'était clair. Surtout lorsqu'il dû faire une légère embardée brusque pour éviter un nid de poule, lui qui slalomait avec aisance entre les obstacles sans ralentir depuis tout à l'heure. L'avait elle réellement troublée ? Et lui proposer de ne pas y assister.... C'était... Gentil. Cormac Callum et gentil dans la même phrase? Impossible ! Et pourtant!
Hannah pivota légèrement vers lui tout en l'écoutant, penchant sa tête sur le côté sans s'en rendre compte pour mieux voir son visage, une mèche de ses cheveux glissant pour se pendre dans le vide, enregistrant son existence, celui du gentil, dans un coin de son cerveau. Lorsqu'elle s'en rendit compte, elle se remit dos contre le siège, regardant la route.
"Ça mérite d'être logique. Agir vite, quitte à utiliser la violence, pour éviter au maximum de perdre le contrôle et du temps et de risquer que les choses tournent mal pour nous. Je vois."
Bon l'image de la pince la fit grimacer de dégoût quand même. Hannah posa son coude contre la bordure de la fenêtre, posant son menton dans sa main, encore plus boudeuse d'avoir baissé sa garde. Peut-être n'était ce qu'un nouveau masque pour l'amadouer après tout. Elle avait envie d'y croire mais en avait marre qu'il se foutte royalement de sa personne.
"Tu ne les laisseras pas en vie."
Ce n'était même pas une question. C'était une certitude. Les laisser en vie serait risquer de les voir débouler un beau jour pour les assassiner. Hannah connaissait ce scénario. Les vendetta pouvaient faire beaucoup de dégâts. Elle même avait fait le choix de participer à une chasse à l'homme pour éviter qu'ils ne leur fassent encore du mal. Qu''ils' tuent encore des enfants ou des amis. Tuer pour ne pas être tué, c'était une des leçons de ce monde. Elle tourna son regard glacial vers lui.
"Tu ne pourras pas les laisser en vie après ça. Et encore moins laisser une trace qui remonterait vers toi je me trompe?"
Depuis quand ce tutoyaient-ils? C'était devenu plus naturel comme ça plutôt que de continuer ce cinéma de vouvoiement séducteur raté. Si l'homme lui disait le contraire, qu'il n'en ferait rien, alors il était fou ou n'attendait que ça qu'on l'arrête. Mais Hannah ne voulait plus revivre ça. Elle ne voudrait pas voir ces types débarquer pour les torturer en retour. Elle tenait à la vie, preuve qu'elle était assise à côté de Cormac alors que ce dernier l'avait menacé de mort car il l'impliquait justement dans ses histoires. Hannah doutait qu'il fasse les choses à moitié après tout ce qu'il lui avait dit pour la "motiver" de "l'accompagner". Et s'il décidait de les laisser en vie... Hannah ne pensait pas prendre ce risque, aussi terrible soit cette décision.
"Est-ce qu'on s'attaque à eux à visage découvert ? Si l'un d'eux arrive à filer.... A moins que dans tous les cas, ils sauront que ça vient de toi."
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Re: De vil plans
Mer 7 Avr 2021 - 1:35
Paradoxe
Cormac & Hannah
Le vieux loup se permit un petit rire narquois, bien vu l’aveugle ! Il était tout sauf idiot, pour une personne du calibre de Cormac toutes ces conclusions relevaient de la simple logique, si ce n’est des réflexes. Le contrôle c’est la clé de la survie, si vous contrôlez une horde vous ne mourrez pas. Si vous contrôlez les ressources et armes tout le monde vous lèchent les bottes. Ceux qui se laissaient emporter par le courant n’était que des perdants, des bon-à-rien.
Quant à sa sincérité, ce mot ne faisait parti de son vocabulaire. La vérité, le mensonge ce sont des concepts démodé. Quand les gens comprendront-ils l’existence de plusieurs réalités, le fait que notre perception du monde est purement exclusive. Un mensonge peut-être la vérité pour l’un et la pire hypocrisie pour l’autre.
Elle se mit à affirmer des choses et notre homme d’affaire la laisse s’étendre sur son prétendu mode de pensée. Son erreur lui prouvait, qu’elle n’explorait à peine que la surface émergée de l’iceberg. La vérité était que Cormac voulait qu’on se venge de lui, laisser Chris en vie des années plutôt n’était pas juste de la bonté, il espérait que le jeune homme devienne un John Wick pour qu’il puisse l’écraser une seconde fois.
Le Malin était au-dessus de cacher son identité, de ne pas risquer des vendettas. Lorsqu’ils jugeaient ses victimes prometteuse, il les laissaient parfois dans des états déplorables mais toujours vivant. Pas fou, il enterrait par contre les véritables bêtes. Les rivaux en devenir il pouvait gérer mais les autres prédateur ? Pas question !
- Tu te trompes Hannah, je ne tue pas pour tuer. Ne me prends pas un psychopathe, si j’estime que ces gens seront inapte à me rattraper alors je leur laisserai la vie sauve. Peut-être dans l’espoir qu’ils reviennent toquer à ma porte que je les écrases comme des vulgaires cafards une seconde fois. On n’euthanasie pas un chiot par contre un chien ayant la rage si. Nous enfilerons un masque d’abord, si jamais je ne les épargne je m’en déferais et tu seras libre de rester cacher derrière. Cela serait idiot que nous les retrouvions à la Cage. Ils sauront, les hommes avec du goût ne court pas les rues, finit-il réfléchissant plus pour lui-même que pour sa partenaire.
Après quelques virages serré et des slalom entre des carcasses dont s’échappaient un inquiétant râle. Ils parvinrent presque à leur destination, le Malin coupa les moteurs ainsi que les phares puis descendit pour prendre son matériel sur la banquette arrière.
- Le reste du chemin se fera à pied, j’espère que vous avez fait un peu de randonnée dans votre vie, j’en douterais vu ton air flasque. Mais il nous faut garder un effet de surprise alors accroche-toi.
Bien que Cormac soit soudainement devenu mielleux avec la jeune femme, son air dur et les armes de guerres qu’il sortit de la voiture devait rappeler à Hannah la dangerosité de la bestiole.
Quant à sa sincérité, ce mot ne faisait parti de son vocabulaire. La vérité, le mensonge ce sont des concepts démodé. Quand les gens comprendront-ils l’existence de plusieurs réalités, le fait que notre perception du monde est purement exclusive. Un mensonge peut-être la vérité pour l’un et la pire hypocrisie pour l’autre.
Elle se mit à affirmer des choses et notre homme d’affaire la laisse s’étendre sur son prétendu mode de pensée. Son erreur lui prouvait, qu’elle n’explorait à peine que la surface émergée de l’iceberg. La vérité était que Cormac voulait qu’on se venge de lui, laisser Chris en vie des années plutôt n’était pas juste de la bonté, il espérait que le jeune homme devienne un John Wick pour qu’il puisse l’écraser une seconde fois.
Le Malin était au-dessus de cacher son identité, de ne pas risquer des vendettas. Lorsqu’ils jugeaient ses victimes prometteuse, il les laissaient parfois dans des états déplorables mais toujours vivant. Pas fou, il enterrait par contre les véritables bêtes. Les rivaux en devenir il pouvait gérer mais les autres prédateur ? Pas question !
- Tu te trompes Hannah, je ne tue pas pour tuer. Ne me prends pas un psychopathe, si j’estime que ces gens seront inapte à me rattraper alors je leur laisserai la vie sauve. Peut-être dans l’espoir qu’ils reviennent toquer à ma porte que je les écrases comme des vulgaires cafards une seconde fois. On n’euthanasie pas un chiot par contre un chien ayant la rage si. Nous enfilerons un masque d’abord, si jamais je ne les épargne je m’en déferais et tu seras libre de rester cacher derrière. Cela serait idiot que nous les retrouvions à la Cage. Ils sauront, les hommes avec du goût ne court pas les rues, finit-il réfléchissant plus pour lui-même que pour sa partenaire.
Après quelques virages serré et des slalom entre des carcasses dont s’échappaient un inquiétant râle. Ils parvinrent presque à leur destination, le Malin coupa les moteurs ainsi que les phares puis descendit pour prendre son matériel sur la banquette arrière.
- Le reste du chemin se fera à pied, j’espère que vous avez fait un peu de randonnée dans votre vie, j’en douterais vu ton air flasque. Mais il nous faut garder un effet de surprise alors accroche-toi.
Bien que Cormac soit soudainement devenu mielleux avec la jeune femme, son air dur et les armes de guerres qu’il sortit de la voiture devait rappeler à Hannah la dangerosité de la bestiole.
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Re: De vil plans
Dim 18 Avr 2021 - 19:12
Hannah l'écouta, et plus elle le faisait, plus son visage se fermait. La Hannah d'il y a trois ans était de retour, celle qui ne montrait plus rien pour se protéger, mais elle n'était plus la même pour autant. Elle attendit que Cormac coupe le moteur et sorte pour prendre quelques secondes pour se calmer, fixant l'obscurité devant elle. Elle finit par le rejoindre et l'arrêta d'une main sur son avant bras. Sa voix était aussi froide que son regard tandis qu'elle se penchait pour attraper le regard de Cormac une micro seconde.
"Si c'est crever que tu veux, ça peut s'arranger, ici et maintenant. Pas besoin de m'impliquer dans ta folie de suicidaire qui cherche une fin théâtrale et dramatique digne de ta mégalomanie."
Si lui pensait qu'elle se trompait naïvement sur lui, il en faisait de même. Ils ne se connaissent pas, il ne sait rien d'elle et vise versa. Elle en avait marre de sa comédie. L'écraser constamment verbalement de cette putain de voix mielleuse lui donnait envie de lui arracher la langue. Mais là n'était pas le problème. Il voulait torturer ces types et les laisser en vie après avoir dévoilé son visage. Ce type était un taré. S'il voulait crever c'était son problème, mais Hannah ne marchait pas là dedans.
Cormac était égoïste, il ne pensait qu'à lui, elle l'avait très bien compris. Tout ce qui comptait, c'était d'achever son art avec grandeur, mettre fin à sa vie d'une manière unique et contrôlé. Sauf qu'il l'avait embarqué sans son consentement. Elle avait très bien compris également que sa vie n'avait aucune valeur pour lui, mais elle n'avait pas l'intention de crever aujourd'hui, ni demain parce qu'il n'aura pas achevé son travail par pur caprice de vouloir une fin digne d'un film. Car oui, il n'était qu'un homme, et un jour, il perdra.
Hannah avait attrapé son fusil, le tenant fermement dans ses mains contre elle. Elle avait reculé de quelques pas pour le regarder se préparer. Elle arma son fusil, le regard glacial, la mâchoire serrée, prête à l'utiliser sans hésiter. Si Cormac voulait continuer de la sous estimer, tant mieux pour elle.
"Trois options. Ça peut se terminer ici et maintenant si c'est ce que tu veux. Je sais pas ce qui t'es arrivé dans ta vie, mais t'es un taré qui cherche clairement à se faire tuer, ça y a aucun doute. Si c'est pas la mort dont tu rêves, tu as deux autres options. Tu as besoin de moi, que tu veuilles l'avouer ou non, c'est le cas, sinon tu ne m'aurais pas emmener ici pour te seconder dans ton sale boulot. Tu pourrais me tuer et rebrousser chemin pour trouver une autre victime, mais se serait avouer que tu as perdu le contrôle. Alors ok, si tu veux que je te suive jusqu'au bout, tu fais les choses bien jusqu'au bout. Pas de drama, pas de mise en scène, plus de manipulation et d'insultes mielleuse avec moi. Je sais que c'est inconcevable pour toi, mais tu vas considérer mon existence pour ce coup là et veiller à ne pas m'embarquer dans tes quêtes de vendetta. Et si c'est trop pour toi, tu m'oublies. Je pars, tu efface mon existence de ta mémoire et je ferai comme-ci tout ceci ne s'était jamais passé et tu en feras de même. Si tu veux qu'on te retrouve, c'est pas mon cas. Je sais pas qui sont ces types mais se sera pas compliqué de m'identifier, masqué ou non, alors qu'on nous a vu discuter ensemble dans un lieu public et bondé. Et je sais que tu le sais au vu de ton discours menaçant pour m'impliquer de force dans tes histoires. A toi de choisir Callum, à toi de comprendre que je ne suis pas un stupide chien. Ne t'en veux pas de t'être trompé de personne, c'est ça quand on ne se renseigne pas un minimum avant d'embarquer quelqu'un dans ses magouilles."
Hannah resserra sa prise sur son arme qu'elle tourna légèrement, prête à tirer s'il prenait la mauvaise décision.
"Et n'essaie même pas de continuer de jouer ce rôle de manipulateur aux menaces mielleuses encore une fois ou je tire sans hésiter. Enlève ce fichu masque que tu portes constamment."
Dans le cas où il n'aurait pas compris ce qu'elle voulait, autant le préciser une dernière fois. Fini la comédie, elle voulait voir le vrai Callum. Si elle devait mourir ce soir, autant voir le vrai visage de cet homme. Il pouvait faire ce qu'il voulait avec les autres, elle pourrait s'y habituer, mais plus avec elle.
"Si c'est crever que tu veux, ça peut s'arranger, ici et maintenant. Pas besoin de m'impliquer dans ta folie de suicidaire qui cherche une fin théâtrale et dramatique digne de ta mégalomanie."
Si lui pensait qu'elle se trompait naïvement sur lui, il en faisait de même. Ils ne se connaissent pas, il ne sait rien d'elle et vise versa. Elle en avait marre de sa comédie. L'écraser constamment verbalement de cette putain de voix mielleuse lui donnait envie de lui arracher la langue. Mais là n'était pas le problème. Il voulait torturer ces types et les laisser en vie après avoir dévoilé son visage. Ce type était un taré. S'il voulait crever c'était son problème, mais Hannah ne marchait pas là dedans.
Cormac était égoïste, il ne pensait qu'à lui, elle l'avait très bien compris. Tout ce qui comptait, c'était d'achever son art avec grandeur, mettre fin à sa vie d'une manière unique et contrôlé. Sauf qu'il l'avait embarqué sans son consentement. Elle avait très bien compris également que sa vie n'avait aucune valeur pour lui, mais elle n'avait pas l'intention de crever aujourd'hui, ni demain parce qu'il n'aura pas achevé son travail par pur caprice de vouloir une fin digne d'un film. Car oui, il n'était qu'un homme, et un jour, il perdra.
Hannah avait attrapé son fusil, le tenant fermement dans ses mains contre elle. Elle avait reculé de quelques pas pour le regarder se préparer. Elle arma son fusil, le regard glacial, la mâchoire serrée, prête à l'utiliser sans hésiter. Si Cormac voulait continuer de la sous estimer, tant mieux pour elle.
"Trois options. Ça peut se terminer ici et maintenant si c'est ce que tu veux. Je sais pas ce qui t'es arrivé dans ta vie, mais t'es un taré qui cherche clairement à se faire tuer, ça y a aucun doute. Si c'est pas la mort dont tu rêves, tu as deux autres options. Tu as besoin de moi, que tu veuilles l'avouer ou non, c'est le cas, sinon tu ne m'aurais pas emmener ici pour te seconder dans ton sale boulot. Tu pourrais me tuer et rebrousser chemin pour trouver une autre victime, mais se serait avouer que tu as perdu le contrôle. Alors ok, si tu veux que je te suive jusqu'au bout, tu fais les choses bien jusqu'au bout. Pas de drama, pas de mise en scène, plus de manipulation et d'insultes mielleuse avec moi. Je sais que c'est inconcevable pour toi, mais tu vas considérer mon existence pour ce coup là et veiller à ne pas m'embarquer dans tes quêtes de vendetta. Et si c'est trop pour toi, tu m'oublies. Je pars, tu efface mon existence de ta mémoire et je ferai comme-ci tout ceci ne s'était jamais passé et tu en feras de même. Si tu veux qu'on te retrouve, c'est pas mon cas. Je sais pas qui sont ces types mais se sera pas compliqué de m'identifier, masqué ou non, alors qu'on nous a vu discuter ensemble dans un lieu public et bondé. Et je sais que tu le sais au vu de ton discours menaçant pour m'impliquer de force dans tes histoires. A toi de choisir Callum, à toi de comprendre que je ne suis pas un stupide chien. Ne t'en veux pas de t'être trompé de personne, c'est ça quand on ne se renseigne pas un minimum avant d'embarquer quelqu'un dans ses magouilles."
Hannah resserra sa prise sur son arme qu'elle tourna légèrement, prête à tirer s'il prenait la mauvaise décision.
"Et n'essaie même pas de continuer de jouer ce rôle de manipulateur aux menaces mielleuses encore une fois ou je tire sans hésiter. Enlève ce fichu masque que tu portes constamment."
Dans le cas où il n'aurait pas compris ce qu'elle voulait, autant le préciser une dernière fois. Fini la comédie, elle voulait voir le vrai Callum. Si elle devait mourir ce soir, autant voir le vrai visage de cet homme. Il pouvait faire ce qu'il voulait avec les autres, elle pourrait s'y habituer, mais plus avec elle.
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Re: De vil plans
Ven 23 Avr 2021 - 12:05
Douche froide
Cormac & Hannah
Alors que Hannah faisait son petit laïus, le menaçait avec une arme. Il souffla, longtemps terriblement longtemps. D’une façon méthodique, il posa l’arme sur le capot puis se retourna prit d’une colère froide. Un air méchant, distordu. Voir juste diabolique sur la visage, Cormac avait l’air peu impacté par la menace de l’arme. Tout comme il ne s’emporta pas contre elle bien au contraire. D’une manière désarticulé, trop robotique il mit ses mains dans les poches.
- Tu n’en feras rien, affirma-t-il d’abord. Tu sais pourquoi t’auras jamais le courage de le faire ? Car nos patrons savent les magouilles que j’ai de prévues. Javor sait que j’y suis allé avec toi. Il se mit à se rapprocher d’elle syllabe par syllabe, centimètre par centimètre. Comment ils vont réagir en voyant nos prochaines victimes à l’entrepôt ? Même si tu seras déjà loin, Javor te retrouvera. Il n’aura de cesse de te traquer jusqu’à que tu sois obligé de faire la chienne te cachant dans une étendue de boue, condamné à une existence misérable.
Hannah n’avait pas comprit, il voulait mourir mais pas tout de suite. Même sa mort serait contrôler, il la prévoyait simplement. Le Malin essayait des combinaisons pour avoir une mort spectaculaire mais ça ne voulait pas dire pour autant que ses victimes allaient être libéré de leur démons de sitôt. Il n’avait pas prévu ce revers, Hannah était forte de caractère soit. Il l’avait choisi pour cela et sa nature de pionne mais delà à le menacer ? Les limites étaient bafoués, le maigre respect qu’il avait à son égard réduit au néant.
Pour dire vrai, le Malin n’avait pas vraiment d’envie de vengeance. Juste une froide colère, envers lui-même. Pour n’avoir su anticiper ce retournement de situation, les enfantillages de sa partenaire était inintéressant et peu digne d’intérêt pour ce véritable fou. Il n’avait plus peur des morts, ni de sa cousine la Mort depuis longtemps. Car qui répand la mort devient familier avec.
- Je ne mourrais pas demain sombre idiote, je mourrais quand je l’aurais décidé. Quand en tant que César, je pourrais léguer un diamant brute à ma fille. Quand j’aurais restauré la grandeur de ma famille. Ce n’est que ça mais vous autres, la plèbe vous ne l’avez jamais compris. Vous raisonnez en vie individuelle quand il faut le faire en clan. Ta mort ne me fait ni chaud ni froid, tu es dispensable mais ce n’est pas pour autant que je la souhaite. Car tout élément est utile même le plus petit écrou. Maintenant baisse ton arme ou assume ton immaturité et tire, conclut-il le canon du fusil s’enfonçant maintenant dans le buste de l’homme.
Pas une seule fois, il n’avait détourné son regard. Pas une seule fois, il n’avait semblé douter de l’issue. Alors il attendit écumant de cette rage glaciale, appuyant contre le canon du fusil
- Tu n’en feras rien, affirma-t-il d’abord. Tu sais pourquoi t’auras jamais le courage de le faire ? Car nos patrons savent les magouilles que j’ai de prévues. Javor sait que j’y suis allé avec toi. Il se mit à se rapprocher d’elle syllabe par syllabe, centimètre par centimètre. Comment ils vont réagir en voyant nos prochaines victimes à l’entrepôt ? Même si tu seras déjà loin, Javor te retrouvera. Il n’aura de cesse de te traquer jusqu’à que tu sois obligé de faire la chienne te cachant dans une étendue de boue, condamné à une existence misérable.
Hannah n’avait pas comprit, il voulait mourir mais pas tout de suite. Même sa mort serait contrôler, il la prévoyait simplement. Le Malin essayait des combinaisons pour avoir une mort spectaculaire mais ça ne voulait pas dire pour autant que ses victimes allaient être libéré de leur démons de sitôt. Il n’avait pas prévu ce revers, Hannah était forte de caractère soit. Il l’avait choisi pour cela et sa nature de pionne mais delà à le menacer ? Les limites étaient bafoués, le maigre respect qu’il avait à son égard réduit au néant.
Pour dire vrai, le Malin n’avait pas vraiment d’envie de vengeance. Juste une froide colère, envers lui-même. Pour n’avoir su anticiper ce retournement de situation, les enfantillages de sa partenaire était inintéressant et peu digne d’intérêt pour ce véritable fou. Il n’avait plus peur des morts, ni de sa cousine la Mort depuis longtemps. Car qui répand la mort devient familier avec.
- Je ne mourrais pas demain sombre idiote, je mourrais quand je l’aurais décidé. Quand en tant que César, je pourrais léguer un diamant brute à ma fille. Quand j’aurais restauré la grandeur de ma famille. Ce n’est que ça mais vous autres, la plèbe vous ne l’avez jamais compris. Vous raisonnez en vie individuelle quand il faut le faire en clan. Ta mort ne me fait ni chaud ni froid, tu es dispensable mais ce n’est pas pour autant que je la souhaite. Car tout élément est utile même le plus petit écrou. Maintenant baisse ton arme ou assume ton immaturité et tire, conclut-il le canon du fusil s’enfonçant maintenant dans le buste de l’homme.
Pas une seule fois, il n’avait détourné son regard. Pas une seule fois, il n’avait semblé douter de l’issue. Alors il attendit écumant de cette rage glaciale, appuyant contre le canon du fusil
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Re: De vil plans
Mar 11 Mai 2021 - 14:21
Elle ne put empêcher un sourcil de se hausser lorsque Cormac posa son arme et lui fit face, la colère se lisant facilement dans les yeux. Est-ce qu'elle avait peur de lui? Évidemment. Elle était persuadée que s'il le voulait, il ferait en sorte de la faire disparaitre. Est-ce qu'elle était impressionnée par sa froide fureur? Non. A force de la menacer de mort, elle en devenait blasée, restant stoïc devant lui alors qu'il crachait son venin et tentait encore une fois de lui faire peur. Si au début l'homme pouvait être intimidant, le problème c'est qu'à force de se répéter dans son texte, Hannah voyait de plus en plus un simple homme qui jouait un rôle d'intimidation. Est-ce qu'on l'a chercherait si elle le tuait? Sûrement. Est-ce qu'ils la trouveraient ? Peut-être, mais pas aussi facilement qu'il semble le penser. Est-ce qu'on l'executerait sans procès pour avoir éliminé une ordure? Elle en doutait. Certains s'attachaient à elle et poseraient des questions sur le pourquoi elle aurait agit ainsi. Hannah était connu pour sa douceur, sa bienveillance, son désir d'aider les survivants et non de les tuer. Et d'autres seraient sûrement très heureux qu'elle leur débarrasse de ce type, car elle était de loin la première à être victime de ses magouilles. Elle n'avait aucun doute là dessus. Elle ignorait qui était ce Javor, mais dans ce monde pourri, se serait une mort comme une autre, et de loin la pire possible. Hannah ne put empêcher un ricanement lorsqu'il l'a décrit comme une chienne condamné à une existence misérable. Il n'avait pas trouvé mieux?
"Ça me démange fortement de te flinguer, là, maintenant, juste pour voir ton sourire s'effacer en constatant qu'au final, tu ne contrôle rien du tout Callum."
D'ailleurs, en y réfléchissant, elle se demandait si sa colère actuelle n'était pas dû à ça justement. Il n'avait aucun contrôle sur elle, Hannah était un électron libre. Elle restait fidèle à elle-même, même devant la mort. Il n'avait pas réagit à ses autres menaces, pas même dans le bar, un couteau sous la gorge. S'il voulait qu'elle le suive, qu'elle lui obéisse, il n'avait pas le choix que de changer de méthode avec elle. S'il ne voulait pas perdre sur ce coup-là, s'il ne voulait pas avouer qu'il n'était qu'un homme qui ne pouvait pas tout contrôler, alors il devra rèflechir à ses précédentes demandes. Hannah était une chienne, fidèle, qui suivait aveuglément, mais pas n'importe qui. Le respect, ça se méritait dans les deux sens.
Et voilà qu'il recommençait dans ses discours théâtrales. Il n'avait strictement rien écouté. Elle voulait qu'il arrête ce numéro avec elle, et lui en rajoutait une belle couche. Heureusement qu'un des deux écoutait et son arme se baissa légèrement lorsqu'il fit mention de sa fille. Est-ce qu'elle pensait qu'il mentait à ce sujet? Non. Il mentait sur beaucoup de chose pour la manipuler, exagérant toujours tout. Mais on était loin de la vision de la famille chaleureuse, juste d'un homme d'affaire avec une femme aussi froide que lui, pas d'amour, juste le pouvoir et l'argent, et une enfant pour l'héritage, pour perpétuer le travail du père, chérissant ce diamant brut pour la tailler comme il le souhaitait. Y avait-il de l'amour? Savait-il au moins ce que c'était ? Elle en doutait. Ce n'était peut-être pas ainsi, mais c'était plutôt comme ça qu'elle voyait la chose. Mais une enfant restait une enfant, et un père restait une chose précieuse, qui qu'il soit. Hannah n'avait jamais eut de père, alors pour elle, s'était important de ne pas faire vivre cette absence à une autre. Elle fut exaspérée de l'entendre parler d'individualisme quand il ne pensait clairement qu'à ses intérêts et à sa vie avant celle des autres, lui le grand seigneur à la vie inestimable.
Hannah ne lâcha pas son regard, serrant les dents. Elle ne le tuerait pas. Elle baissa donc son arme.
"Ne pense pas avoir raison. Je le fais uniquement pour ta fille."
Sauf que sans prévenir, elle tourna son arme avec aisance et frappa l'homme au visage avec le cul de son fusil. Elle ne le tuerait pas, mais ça, ça faisait grave du bien!
"Et ça, c'est pour ton ramassis de conneries. Allez le taré, on y va."
Elle abandonna l'idée qu'il l'écoute et la traite autrement. Qu'il la tue pour ce qu'elle venait de faire, elle regrettait rien. Elle avait déjà eut affaire avec pire que lui sur ce coup-là. C'était décevant, finalement, il n'était qu'un fou sans pouvoir bloqué dans un autre monde mental où il était la maître de tout. Hannah commença à s'éloigner pour se mettre en route. Plus vite ils en finissaient, plus vite elle l'oubliait. Il se disait intelligent, elle commençait à en douter. Il était même pas fichu de comprendre ce qu'elle lui disait. Pourtant sa demande était simple, il arrêtait son numéro avec elle et les insultes. Bah ce n'était pas gagné. Pas sûr qu'elle l'aide jusqu'au bout s'il continuait de la traiter de chienne immature et de faire mention du peuple comme la plèbe en sous entendant que sa vie valait plus que celle des autres. Il ne tenait pas qu'elle meurt uniquement pour ne pas perdre la face et s'avouer qu'il n'était qu'un homme qui valait autant qu'elle ou un autre.
Hannah soupira, s'arrêta et se tourna vers lui, attendant qu'il se bouge et lui montre le chemin. Cormac ne se rendait pas compte à quel point sa langue était trop pendu. Il parlait beaucoup trop, dévoilait beaucoup trop d'info. Il n'avait rien d'un pro dans ce domaine, il s'y croyait juste. Il voulait une fin digne d'un film dans lequel il n'était pas. C'était la vraie vie ici, pas une fiction, et il mettait la vie des autres en danger pour son délire. Il venait de lui avouer que d'autres personnes savaient qu'elle l'accompagnait. Elle se sentit triste bien qu'elle n'en montra rien. Il ne les tuera pas, elle non plus, et ils sauront, masquée ou non, qu'elle était avec lui. Cet homme l'amenait à la mort. Elle détourna alors son regard. Elle aurait préféré mourir pour un homme digne plutôt qu'un fou, mais au contraire de Cormac, Hannah en se voilait pas la face. On ne contrôlait rien, on pouvait juste s'en persuader.
"Ça me démange fortement de te flinguer, là, maintenant, juste pour voir ton sourire s'effacer en constatant qu'au final, tu ne contrôle rien du tout Callum."
D'ailleurs, en y réfléchissant, elle se demandait si sa colère actuelle n'était pas dû à ça justement. Il n'avait aucun contrôle sur elle, Hannah était un électron libre. Elle restait fidèle à elle-même, même devant la mort. Il n'avait pas réagit à ses autres menaces, pas même dans le bar, un couteau sous la gorge. S'il voulait qu'elle le suive, qu'elle lui obéisse, il n'avait pas le choix que de changer de méthode avec elle. S'il ne voulait pas perdre sur ce coup-là, s'il ne voulait pas avouer qu'il n'était qu'un homme qui ne pouvait pas tout contrôler, alors il devra rèflechir à ses précédentes demandes. Hannah était une chienne, fidèle, qui suivait aveuglément, mais pas n'importe qui. Le respect, ça se méritait dans les deux sens.
Et voilà qu'il recommençait dans ses discours théâtrales. Il n'avait strictement rien écouté. Elle voulait qu'il arrête ce numéro avec elle, et lui en rajoutait une belle couche. Heureusement qu'un des deux écoutait et son arme se baissa légèrement lorsqu'il fit mention de sa fille. Est-ce qu'elle pensait qu'il mentait à ce sujet? Non. Il mentait sur beaucoup de chose pour la manipuler, exagérant toujours tout. Mais on était loin de la vision de la famille chaleureuse, juste d'un homme d'affaire avec une femme aussi froide que lui, pas d'amour, juste le pouvoir et l'argent, et une enfant pour l'héritage, pour perpétuer le travail du père, chérissant ce diamant brut pour la tailler comme il le souhaitait. Y avait-il de l'amour? Savait-il au moins ce que c'était ? Elle en doutait. Ce n'était peut-être pas ainsi, mais c'était plutôt comme ça qu'elle voyait la chose. Mais une enfant restait une enfant, et un père restait une chose précieuse, qui qu'il soit. Hannah n'avait jamais eut de père, alors pour elle, s'était important de ne pas faire vivre cette absence à une autre. Elle fut exaspérée de l'entendre parler d'individualisme quand il ne pensait clairement qu'à ses intérêts et à sa vie avant celle des autres, lui le grand seigneur à la vie inestimable.
Hannah ne lâcha pas son regard, serrant les dents. Elle ne le tuerait pas. Elle baissa donc son arme.
"Ne pense pas avoir raison. Je le fais uniquement pour ta fille."
Sauf que sans prévenir, elle tourna son arme avec aisance et frappa l'homme au visage avec le cul de son fusil. Elle ne le tuerait pas, mais ça, ça faisait grave du bien!
"Et ça, c'est pour ton ramassis de conneries. Allez le taré, on y va."
Elle abandonna l'idée qu'il l'écoute et la traite autrement. Qu'il la tue pour ce qu'elle venait de faire, elle regrettait rien. Elle avait déjà eut affaire avec pire que lui sur ce coup-là. C'était décevant, finalement, il n'était qu'un fou sans pouvoir bloqué dans un autre monde mental où il était la maître de tout. Hannah commença à s'éloigner pour se mettre en route. Plus vite ils en finissaient, plus vite elle l'oubliait. Il se disait intelligent, elle commençait à en douter. Il était même pas fichu de comprendre ce qu'elle lui disait. Pourtant sa demande était simple, il arrêtait son numéro avec elle et les insultes. Bah ce n'était pas gagné. Pas sûr qu'elle l'aide jusqu'au bout s'il continuait de la traiter de chienne immature et de faire mention du peuple comme la plèbe en sous entendant que sa vie valait plus que celle des autres. Il ne tenait pas qu'elle meurt uniquement pour ne pas perdre la face et s'avouer qu'il n'était qu'un homme qui valait autant qu'elle ou un autre.
Hannah soupira, s'arrêta et se tourna vers lui, attendant qu'il se bouge et lui montre le chemin. Cormac ne se rendait pas compte à quel point sa langue était trop pendu. Il parlait beaucoup trop, dévoilait beaucoup trop d'info. Il n'avait rien d'un pro dans ce domaine, il s'y croyait juste. Il voulait une fin digne d'un film dans lequel il n'était pas. C'était la vraie vie ici, pas une fiction, et il mettait la vie des autres en danger pour son délire. Il venait de lui avouer que d'autres personnes savaient qu'elle l'accompagnait. Elle se sentit triste bien qu'elle n'en montra rien. Il ne les tuera pas, elle non plus, et ils sauront, masquée ou non, qu'elle était avec lui. Cet homme l'amenait à la mort. Elle détourna alors son regard. Elle aurait préféré mourir pour un homme digne plutôt qu'un fou, mais au contraire de Cormac, Hannah en se voilait pas la face. On ne contrôlait rien, on pouvait juste s'en persuader.
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Re: De vil plans
Mer 26 Mai 2021 - 19:29
Finit les conneries
Cormac & Hannah
Il cru à la victoire une petite seconde, sa langue si bien pendu allait lâcher une nouvelle pique profitant de son arme baisser. Mais l’électron libre, cette femme entre folie et témérité lui foutu la crosse de son fusil dans la mâchoire.
Cormac bousculé par le choc resta en retrait, il se fit la mâchoire puis cracha du sang sur le bitume. Sa vision devint sombre et rougeâtre. Son flingue plaqué contre ses côtes le démangea soudain et c’est comme si des voix lui murmuraient de retirer la sécurité. Puis de la tuer, il pourrait, il devrait le faire. Tout n’avait été qu’échec avec elle, il s’était enfoncé dans un schéma inutile. Voir même dangereux pour lui, quel idiot il faisait. A force de gagner on en vient à ne même plus craindre l’adversité. Chaque homme aussi grand soit-il rencontre l’amère défaite. Napoléon à Waterloo, Cormac dans cette ruelle sordide.
Le Malin soupira, ses épaules se voûtèrent un instant. L’espace d’un instant, il ne fut qu’un simple père accablé par son passé. Puis sa vulnérabilité disparut, le masque froid de retour. Le vieux loup ne prit même plus la peine de lui répondre, ni de la considérer. D’une façon mécanique, comme s’il était ailleurs, il revint dans la voiture s’équipa d’un gilet par balle puis déchira un vieux chiffon et récupéra une bouteille dissimulé à l’arrière.
Elle voulait se jouer indépendante et libre ? Très bien, Cormac la laissera s’empêtrer dans ses propres erreurs. Plus aucun conseil, plus aucune remarque ne sera permise. Ils vont faire le boulot, il va les tuer puis notre Callum national avisera ensuite. Car la laisser survivre serait mettre en péril sa réputation mais en y réfléchissant bien, sa disparation rebouterait de potentiel candidat à ses «missions» d’utilité public.
- Suivez moi, qu’il lui lâcha simplement en passant devant elle. Notre méchant à la retraite vérifia le chargeur de son arme, palpa ses poches et son gilet. Le temps de l’affaire, les deux furent devant leur cible. Une maisonnette n’ayant qu’un rez-de-chaussée. Il fallait monter un petit escalier pour atteindre la porte d’entrée et de part et d’autres se trouvaient des fenêtres à peine plus grandes qu’un chat, elles étaient protégé par des barreaux noirs.
En plissant assez les yeux, on pouvait remarquer qu’une mince lueur s’en échappait. Alors que le rez-de-chaussée était plongé dans le pénombre. Le vieux loup n’avait jamais été un stratège, ni un tacticien. C’était bien l’une des seuls choses dont il ne se vantait pas. Son niveau aux échecs l’insupportait plus qu’un employé incompétent. Alors son plan était classique et fiable car faire preuve d’imagination c’est se risquer à produire des trucs aussi bancales que le cubisme. Pas de ça dans la corporation des Callum, simple mais bien aurait pu être une de leur devise.
- Occupez-vous de vérifier les pièces, chuchota le retraité en ouvrant doucement le sac de sport pendu à son cou. Il lui tendit une lampe-torche imposante qui devait faire au bas mot la largeur de son bras. Ils ont l’air d’être dans le sous-sol comme prévu. Alors je vais me précipiter sur la porte puis la bloqué avec une chaise ou un meuble. Ensuite on négocie, il agita la bouteille remplit d’une liqueur malodorante, dans le pire des cas ils suffoqueront à cause de la fumée, s’exprima-t-il à demi-mot car l’horticultrice n’aimait pas le goût du sang
Lui ne s’en souciait pas, s’il ne pouvait pas récupérer leur ressources, ils en paieront le prix. Fini les petits jeux, du moins avec cette sal... pardon gentille madame, l’homme d’affaire ne supportera pas une humiliation supplémentaire.
Ils grimpèrent par la suite les marches, le regard bleuté de Cormac se posa sur la poignée et il la testa avec une extrême délicatesse. Par chance, elle ne grinça qu’une courte seconde ce qui suffit au vieux loup pour estimer que rien ne l’ait bloquait. Dans le cas contraire, il aurait fallu revoir le plan et ça aurait été gênant après s’être montré aussi assuré les dernières heures.
Reproduisant ses gardes du corps et les reportages qu’il avait vu entre deux réunions d’affaire avant l’apocalypse, Cormac fit un décompte silencieux avec sa main.
3...2...1
Sans hésiter, tel un matador des forces spéciales, il enfonça son épaule dans le bois légèrement pourri par l’humidité ambiante. Le loquet ne résista pas et céda, il déboula dans l’entrée légèrement déséquilibré. Une vive douleur le prit en dessous de l’épaule. Cormac, à son grand malheur, n’était plus aussi en forme que dans l’apogée de son règne.
Il pointa son flingue dans un amas d’ombres, les meubles sortes d’excroissance de ce plancher noir. Ne se souciant plus de sa associée, il choppa une chaise renversé par terre puis accourut vers l’une des rares portes qui semblait fermer. La seule qui puisse être celle de la cave.
Totalement essoufflé, en proie à des vertiges il la cala sous la poignée. Finalement choisir Hannah avait tété le moindre mal, il n’aurait jamais pu faire cela tout seul. Du moins en étant serein.
- Tout va bien de votre côté ? cria le Malin sur un ton trop poli pour n’être pas hypocrite.
Plus besoin d’être discret maintenant, s’ils ne se sont pas rendu maître du rez-de-chaussée ils finiront troué par des balles. Si tout c’est déroulé comme prévu, l’honneur est sauf...
Cormac bousculé par le choc resta en retrait, il se fit la mâchoire puis cracha du sang sur le bitume. Sa vision devint sombre et rougeâtre. Son flingue plaqué contre ses côtes le démangea soudain et c’est comme si des voix lui murmuraient de retirer la sécurité. Puis de la tuer, il pourrait, il devrait le faire. Tout n’avait été qu’échec avec elle, il s’était enfoncé dans un schéma inutile. Voir même dangereux pour lui, quel idiot il faisait. A force de gagner on en vient à ne même plus craindre l’adversité. Chaque homme aussi grand soit-il rencontre l’amère défaite. Napoléon à Waterloo, Cormac dans cette ruelle sordide.
Le Malin soupira, ses épaules se voûtèrent un instant. L’espace d’un instant, il ne fut qu’un simple père accablé par son passé. Puis sa vulnérabilité disparut, le masque froid de retour. Le vieux loup ne prit même plus la peine de lui répondre, ni de la considérer. D’une façon mécanique, comme s’il était ailleurs, il revint dans la voiture s’équipa d’un gilet par balle puis déchira un vieux chiffon et récupéra une bouteille dissimulé à l’arrière.
Elle voulait se jouer indépendante et libre ? Très bien, Cormac la laissera s’empêtrer dans ses propres erreurs. Plus aucun conseil, plus aucune remarque ne sera permise. Ils vont faire le boulot, il va les tuer puis notre Callum national avisera ensuite. Car la laisser survivre serait mettre en péril sa réputation mais en y réfléchissant bien, sa disparation rebouterait de potentiel candidat à ses «missions» d’utilité public.
- Suivez moi, qu’il lui lâcha simplement en passant devant elle. Notre méchant à la retraite vérifia le chargeur de son arme, palpa ses poches et son gilet. Le temps de l’affaire, les deux furent devant leur cible. Une maisonnette n’ayant qu’un rez-de-chaussée. Il fallait monter un petit escalier pour atteindre la porte d’entrée et de part et d’autres se trouvaient des fenêtres à peine plus grandes qu’un chat, elles étaient protégé par des barreaux noirs.
En plissant assez les yeux, on pouvait remarquer qu’une mince lueur s’en échappait. Alors que le rez-de-chaussée était plongé dans le pénombre. Le vieux loup n’avait jamais été un stratège, ni un tacticien. C’était bien l’une des seuls choses dont il ne se vantait pas. Son niveau aux échecs l’insupportait plus qu’un employé incompétent. Alors son plan était classique et fiable car faire preuve d’imagination c’est se risquer à produire des trucs aussi bancales que le cubisme. Pas de ça dans la corporation des Callum, simple mais bien aurait pu être une de leur devise.
- Occupez-vous de vérifier les pièces, chuchota le retraité en ouvrant doucement le sac de sport pendu à son cou. Il lui tendit une lampe-torche imposante qui devait faire au bas mot la largeur de son bras. Ils ont l’air d’être dans le sous-sol comme prévu. Alors je vais me précipiter sur la porte puis la bloqué avec une chaise ou un meuble. Ensuite on négocie, il agita la bouteille remplit d’une liqueur malodorante, dans le pire des cas ils suffoqueront à cause de la fumée, s’exprima-t-il à demi-mot car l’horticultrice n’aimait pas le goût du sang
Lui ne s’en souciait pas, s’il ne pouvait pas récupérer leur ressources, ils en paieront le prix. Fini les petits jeux, du moins avec cette sal... pardon gentille madame, l’homme d’affaire ne supportera pas une humiliation supplémentaire.
Ils grimpèrent par la suite les marches, le regard bleuté de Cormac se posa sur la poignée et il la testa avec une extrême délicatesse. Par chance, elle ne grinça qu’une courte seconde ce qui suffit au vieux loup pour estimer que rien ne l’ait bloquait. Dans le cas contraire, il aurait fallu revoir le plan et ça aurait été gênant après s’être montré aussi assuré les dernières heures.
Reproduisant ses gardes du corps et les reportages qu’il avait vu entre deux réunions d’affaire avant l’apocalypse, Cormac fit un décompte silencieux avec sa main.
3...2...1
Sans hésiter, tel un matador des forces spéciales, il enfonça son épaule dans le bois légèrement pourri par l’humidité ambiante. Le loquet ne résista pas et céda, il déboula dans l’entrée légèrement déséquilibré. Une vive douleur le prit en dessous de l’épaule. Cormac, à son grand malheur, n’était plus aussi en forme que dans l’apogée de son règne.
Il pointa son flingue dans un amas d’ombres, les meubles sortes d’excroissance de ce plancher noir. Ne se souciant plus de sa associée, il choppa une chaise renversé par terre puis accourut vers l’une des rares portes qui semblait fermer. La seule qui puisse être celle de la cave.
Totalement essoufflé, en proie à des vertiges il la cala sous la poignée. Finalement choisir Hannah avait tété le moindre mal, il n’aurait jamais pu faire cela tout seul. Du moins en étant serein.
- Tout va bien de votre côté ? cria le Malin sur un ton trop poli pour n’être pas hypocrite.
Plus besoin d’être discret maintenant, s’ils ne se sont pas rendu maître du rez-de-chaussée ils finiront troué par des balles. Si tout c’est déroulé comme prévu, l’honneur est sauf...
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