Le Deal du moment : -20%
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
Voir le deal
239 €

Re: De vil plans

Ven 12 Mar 2021 - 23:17

Quoi qu’elle fasse avec Cormac, elle avait la désagréable impression de ne rien contrôler. Elle pouvait se battre et mordre de toutes ses forces pour ne pas se laisser corrompre, elle restait néanmoins enfermée dans une cage. Tout ce que sa rébellion avait de bénéfique, c’était de changer la vision du Callum sur sa personne. En bien apparemment. Mais elle restait pour lui un animal sauvage à apprivoiser.

Hannah n’était pas à l’aise avec ces conneries malgré l’apparence qu’elle donnait. Elle n’avait pas autant d’assurance qu’elle le voudrait et savait que jamais elle ne pourrait aller au bout de son geste. Pas pour les raisons dont il pense, elle était bien incapable de voler une vie aussi simplement. Mais elle tint bon. Toujours à califourchon sur Cormac, elle maintenait fermement sa lame, bien qu’elle sentait son cœur vouloir sortir de sa poitrine. Si la situation durait trop longtemps, elle ne pourrait plus contrôler sa respiration qu’elle voulait calme ni les tremblements de son corps, surtout de sa main douloureusement fermée sur le manche. Plus la situation durait, elle plus elle prenait le risque de se faire griller par les autres clients ou les serveurs. Aurait-elle droit au bénéfice du doute, elle la nouvelle, face à cet homme bien installé depuis un moment ? Ses actions devaient sûrement être connues, non ? Mais justement, si c’était le cas, ils fermaient les yeux et le laissait faire. Hannah aurait préféré ne jamais voir ce visage des Gentle Bastards. Elle avait été aveuglée par les autres. Ils étaient tous si gentils avec elle, si prévenant, qu’elle en avait oublié un instant leur activités suspectes et pas toujours jolies jolies. A qui mentait-elle, bien entendu qu’elle le savait, elle avait elle aussi fait le choix de fermer les yeux…. Mon dieu que devenait-elle…. Tout ça ne lui ressemblait pas, et pourtant elle ne faisait rien pour stopper ce développement personnel. Elle devait se renforcer, devenir plus forte, garder sa sensibilité mais rester ferme et ne pas trembler devant les choix à faire pour survivre. E t ça Cormac le savait. Tuer ou être tué, le choix était souvent vite fait.

Son regard fixé sur celui de l’homme, elle fut dégoûtée de le voir sourire. Encore ! Quelque chose lui disait qu’il avait l’habitude de ce genre de situation, qu’il était à peine surpris, qu’il l’avait presque prévu. Ou du moins il voulait en donner l’impression, celle de toujours tout contrôler. Elle n’aimait pas ce qu’elle voyait dans son regard, cette lueur qui disait qu’elle aurait mieux fait de juste lui obéir et de prier pour survivre à cette rencontre plutôt que d’attirer d’avantage son attention. A vouloir devenir forte, elle en oubliait de paraître faible et de passer inaperçu. C’était sa leçon du jour, un peu trop tardive.

A ses mots, elle ne dit rien. Elle attendait une réponse, pas d’autres questions. De toute façon, elle savait déjà tout ça, sinon elle ne prendrait pas autant de précautions à cacher sa lame. Vous croyez que ça lui fait plaisir de se tenir ainsi sur lui, collée contre son torse, sentant sa chaleur à travers ses vêtements. Non, ça ne lui plaisait pas du tout, ça la dégouttait autant que ce sourire qu’elle avait envie de faire disparaître, ainsi que ce ton suffisant !

Du coin de l’œil, elle suivit son geste, raffermissant sa prise un peu plus, mais l’homme continuait juste son jeu, non, il jouait au sien. Il était tellement en situation de force malgré sa position qu’il s’amusait encore à enjoliver les apparences, attrapant son verre, comme si il passait un bon moment. Elle sentit sa gorge bouger contre sa lame au rythme de ses déglutitions. C’était perturbant. Finalement elle craqua sur les derniers mots de l’homme avant qu’il n’attrape ce foutu verre de vin.

«  Une de plus, un de moins, je suis sûr que je ne serai pas la seule tueuse hébergée. »

Ils avaient tous plus ou moins déjà tués, ou c’était une question de temps avant que ça n’arrive. Et au vu du comportement de Cormac, il était un tueur hébergé par Bill. Mais si elle le tuait, pas sûr que le roi accepte de perdre un élément en qui il avait confiance à cause d’une horticultrice qu’il avait engagé il y a peu via Aamir et Thaïs. Elle ne l’avait même pas encore rencontré. Elle n’avait pas envie d’avoir à ses trousses des personnes qu’elle commençait à apprécier. Reese serait-elle prête à l’égorger pour son roi ? Et Aamir ? Thaïs ? Dany ? Elle n’avait pas envie de parier la dessus ou de leur imposer ce choix.

Elle écouta la suite en silence. Il changeait enfin sa manière de parler. Hannah préférait le direct aux sous-entendus. Cette soudaine franchise, en espérant que ça le soit, calma légèrement l’américaine. Il aurait commencé par là, elle n’aurait pas eu à se mettre dans cette position déroutante et humiliante. Du courage, Hannah appelait ça de l’instinct de survie, de la folie ! Elle ignora dans un premier temps sa demande, ne changeant rien à sa position, prenant le temps de jauger ses paroles et son regard. Elle ne fit pas attention à sa dernière menace, ni son regard mauvais – elle était plus inquiète par une probable chasse à l’homme où elle serait le gibier et les GB qu’elle avait appris à connaître les chasseurs que par cet homme agaçant-, c’est bon elle avait compris la musique. En un sens, elle était rassurée qu’il ai bien prit son action envers lui, en espérant que ce ne soit pas du bluff et qu’il ne crie pas au loup dès qu’elle aura lâcher sa prise. Il semblait… sincère à présent. Enfin avec lui on ne savait jamais. Hannah siffla de la même manière, feulant presque .

« Que ce soit bien clair, j’ai en horreur les pirouettes hypocrites. Je préfères la franchisse, aussi dure peut-elle être. Si vous voulez mon entière collaboration puisque je n’ai apparemment pas le choix, cessez déjà de jouer avec moi. Vous devez l’avoir compris, votre technique de séduction, ça ne fonctionne pas sur moi. »

Elle finit par glisser sa lame entre leur torse pour la remettre discrètement à sa place, dans sa botte.

« Du moins pendant le travail. » - finit-elle par lâcher tout en s’éloignant de lui avec un sourire. Après tout, ils passaient un bon moment entre deux adultes consentant n’est-ce pas ?

Hannah finit par se rasseoir dans son fauteuil, recroisant ses jambes comme précédemment, bien contente d’avoir quitté son perchoir. Mais pas le temps de reprendre ses esprits, le combat n’était pas terminé, et elle avait l’impression désagréable de perdre. Elle s’efforça à se détendre, tournant son attention sur Cormac – il en avait bien trop-. Elle avait hâte d’en finir, c’était épuisant de parler avec lui.

« Très bien, je vous écoutes. Je suppose que vous n’allez pas tout me dire ici. Donc je dois vous faire confiance et vous suivre aveuglément après tout ça ? Vous vous doutez bien que ce n’est pas une décision facile à prendre pour moi, enfin faudrait-il encore que vous en ayez quelque chose à faire, j’entends bien. »

Hannah stoppa un soupir, posant son menton sur sa main, accoudée au bras du fauteuil. Autant se reposer un peu tant qu’ils étaient dans un lieu public. Elle craignait que la suite ne soit pas de tout repos.
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: De vil plans

Dim 14 Mar 2021 - 12:16

Le plan
Cormac & Hannah

Il haussa un sourcil lorsqu’elle se permit d’ajouter «du moins pendant le travail» ainsi elle avait identifier leur conversation comme purement des affaires dès le début ? Ou bien n’était-ce qu’une technique pour le piéger plus tard. L’homme se perd dans les formes voluptueuses des femmes fatales, attirer comme un insecte dans la moite nuit d’été. Il se laisse perdre dans les abysses et disparais un couteau en travers de la gorge.

Car Hannah n’était pas une vilaine personne et notre vieux loup grand amateur de la gente féminine ne pouvait s’empêcher de l’imaginer aussi farouche dans des conditions plus intimes, dirons-nous. Enfin nous divaguons ! Il n’est pas question de plaisir partagé mais bien de travail car ils allaient en avoir. Le plan d’apparence simple comportait des zones d’ombres importantes et une part d’hasard tout à fait insupportable.

- Vous devriez cesser votre numéro de vierge effarouché, je pense que votre petit rodéo improvisé ne fut pas qu’une longue descente dans le dégoût, se permit-il d’ajouter répondant du tact au tact avec elle. Puis il rentra dans le vif du sujet et la jeune femme pu le voir à la façon dont il sembla soudain ailleurs.

L’esprit maléfique cherchait toutes les ramifications de son vil plan, il sondait chaque levier qu’il pourrait tirer pour parvenir à ses fins. Recruter un fusible en fut un et avoir à ses côtés une farouche personne, un deuxième. Il  avait fait d’une pierre deux coups donc.

- Les menaces ne furent pas pour décorer, voyez-vous si vous êtes dans la confidence vous ne pouvez vous en défaire. Car cela serait prendre trop de risques pour moi, le secret doit avoir un degré de menace qui empêche le confident de tout révéler. Si vous êtes soudain libre de toute obligation, que vous n’avez pas à risquer votre vie pour ce casse, qui me dit que vous ne sauteriez pas sur l’occasion pour jouer à l’indic.

Le Malin se mouvait avec aisance dans la violence mais ce n’était pas pour autant qu’il en appréciait les flots. Ses vicieuses manières ne furent que des outils puissants et amoral certes mais des outils. Ainsi il n’en usait jamais injustement ou sans raison. Ses menaces cherchaient à répondre à un problème précis les opportunistes et Satan seul sait que ce milieu en grouille autant que des rats dans les égoûts.

Toujours pensif, il sortit un vague plan gribouiller sur un papier chiffonné.

- Sachez que je comptais vous le révélez après m’être assurer de votre loyauté mais puisque notre sensuel conversation, fit-il malicieux, nous a permis de régler la question inutile de prendre plus de précautions. Voyez-vous, je suis le chasseur des créances, l’arracheur des dents et la blanchisseur de toutes cette joyeuse affaire. Bien que je préfère travailler seul, ce casse requiert l’aide d’un tiers. Vous voici donc, résuma l’ancien homme d’affaires, nous allons nous en prendre à des pilleurs qui font leur affaire en fouillant des maisons isolés en campagne et en extorquant des voyageurs. D’après mon informateur, ils se terrent  dans la cave d’une maison à l’Est de la ville. L’information est sûr mais pas la disposition des lieux. Car nous devons trouver leur cache, s’ils stockent tout dans la cave tant mieux. Sinon nous devrons prendre le contrôle du rez-de-chaussée puis faire le siège de la cave s’ils sont dedans. Le but n’est pas de les tuer mais de les torturer, nous aviserons après de leur sort. En même temps que ses dires ses doigts parcourent un plan sommaire de la maison et des possibles ressources qu’ils pourraient acquérir en trouvant la planque.
(c) DΛNDELION
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: De vil plans

Mer 17 Mar 2021 - 1:51

Sur certains sujets, Hannah oubliait de cacher ses pensées et se grillaient à chaque fois. Ça l'agaçait terriblement, pire que ça, c'était gênant de se montrer si vulnérable et elle avait l'impression de faire pitié à chaque fois. Peut-être être qu'à force de côtoyer les Bastards qui n'avaient pas leur langue dans leur poche et ne semblaient pas avoir de barrières ou tabous, l'horticultrice s'y habituera et finira par ne plus réagir. Mais pas aujourd'hui. Aux paroles de Cormac, un de ses sourcils se haussa sans qu'elle ne puisse rien y faire avant qu'on ne lise dans son regard qu'elle ne comprenait pas de quoi il pouvait bien parler. Primo, actuellement, elle haïssait cet homme, donc non, elle n'avait pas réellement eu de plaisir dans ce qu'elle venait de faire. Elle n'avait jamais fait une telle chose avant et c'était pas trop son truc d'avoir un public même si les gens s'en foutaient royalement, bien trop habitués et occupés par ce qu'il se passait dans la cage. Et secondo... Heu... Bah.... Effarouchée je ne sais pas mais vierge ça y avait pas trop de doute sur ce sujet... Hannah eut une légère toux à cause de sa gêne soudaine. Soutenir le regard de l'homme devint trop dur pour elle et elle ne put résister à l'envie de regarder distraitement ailleurs.

" Je ne sais pas pour vous, mais les menaces de morts, ce n'est pas ce que je mettrais dans la case 'plaisir', ni même de mettre un couteau sous la gorge d'un homme."

La seule chose qui pourrait lui faire plaisir, la maintenant, se serait de lui faire perdre son sourire. Après, à cet instant précis, elle ne réalisait pas encore tout à fait ce qui venait de se passer, ce qu'elle venait de faire. On en reparlera une autre fois histoire de voir si au final elle ne garderait pas un bon souvenir de cette rencontre, quelque chose de finalement plutôt excitant. Après tout, depuis qu'elle côtoyait les GB, elle faisait face à certains aspects de sa vie qu'elle avait toujours mis de côté jusque là. On parlait bien évidemment principalement de sa zéro sexualité. Alors peut-être qu'elle allait devenir fétichiste du couteau et des jolies petites taillades sur la peau nue, allez savoir.

La suite de la conversation eut le mérite de lui faire oublier ce passage délicat de sa vie, fixant de nouveau Cormac de son regard noir. Et il trouvait ça normal de lui imposer cette confidence dont elle ne pouvait plus se défaire sauf à travers la mort? Cet homme se prenait pour un dieu et elle n'était qu'un pantin parmis d'autres. Sa vie, son existence n'avait de valeur que ce qu'il pourrait en faire pour arriver à ses propres fins, peu importe les conséquences que ça engendrait, il n'en avait que faire de ça. Son égocentrisme rendait la vie des autres futile, insignifiantse. Hannah haussa des épaules avec une certaine indifférence, regardant un homme qui passait à côté d'eux pour rejoindre une table plus loin. Son regard suivait juste le mouvement inconsciemment.

"Vous savez ce qui me dérange le plus? Pas cette horrible impression de n'être qu'un pion à la vie insignifiante à vos yeux, mais que je ne peux même pas vous contredire là dessus. Vous assurez vos arrières, c'est compréhensible. Cependant, je ne suis pas encore dans la confidence à ce que je saches. Je ne sais encore rien de vos magouilles, rien de bien précis. Pourtant, dans votre échiquier mental, c'est tout comme. A partir du moment où vous jetez votre dévolu sur un pion, pour vous il n'a plus le choix. C'est vous suivre ou mourir. Est-ce que je me trompe?"

Hannah se pencha vers lui, baissant sa voix devenu velours, son regard transperçant celui de l'homme.

"La vérité, c'est que vous ne supportez pas que l'on vous dise non. Et je serais presque tentée de le faire, juste pour voir ce sourire disparaître, même si celà signifie que j'en mourrais."

Hannah fixa le dit sourire quelques secondes avant de s'écarter. Au final, elle balaya tout d'un geste de la main. Elle n'avait pas le choix que de l'écouter de toute façon.

"Très bien, je vous écoute."

Elle l'observa sortir un plan avant de finalement se pencher dessus pour suivre son explication, ignorant ses commentaires. Il pensait l'impressionner avec tout ces titres? Hannah haussa de nouveau d'un sourcil mais resta silencieuse, son regard fixé sur le bout de papier. D'après ses dires, ils allaient cuisiner des mecs pas très sympathiques avec les autres survivants. C'était cruel à penser, mais elle aurait moins de remords du coup. Elle aussi avait été une voyageuse, elle savait de quoi était capable certains groupes. Dépouiller, violer, tuer, ça pouvait aller très loin et c'était d'autant plus risqué aujourd'hui de faire cavalier seul. Déjà en groupe, ils essuayaient des pertes alors.... Hannah ne put s'empêcher de rire.

" Et vous pensez qu'à nous deux ça suffira à prendre le dessus sur un groupe d'individus? Est-ce que vous savez au moins combien ils sont? Leur défense? Leur armement ? Va me falloir plus d'informations. Je ne sais pas vous, mais personnellement je tiens à rester en vie. J'espère que vous êtes aussi bon en discrétion qu'en torture."

Hannah était un chat, elle se déplaçait sans bruit, c'était sa façon de faire. Elle espérait qu'il n'allait pas lui faire une scène digne d'un gangster qui débarque avec ses mitraillettes et tire dans le tas en espérant que ça passe. Elle écouta ses reponses à ses questions mais Hannah commençait à s'impatienter ici.

"Bien. J'ai assez vu cet endroit pour aujourd'hui. J'ai besoin de prendre l'air. Je vous attends dehors. Ne me faites pas trop attendre." - ne peut-elle s'empêcher d'ajouter avec un regard noir. Elle s'attendait à tout avec lui, même qu'il se permette de se faire désirer et de lui faire perdre son temps d'avantage.

Hannah, à présent debout, se pencha pour s'appuyer sur les bras du fauteuil de Cormac avec fermeté, son visage se retrouvant à la même hauteur que celui de l'homme. Non Hannah ne jouait plus maintenant. Son visage ne reflétait plus aucune émotion, comme à son habitude, mais son regard brûlant et perçant comme une lance ne trompait pas. Elle était sérieuse et en avait clairement assez d'être prise pour le gibier. Elle baissa la voix pour n'être entendu que de lui.

"Entre nous, vous devriez apprendre à mieux choisir votre approche, histoire de au moins ne pas me faire perdre mon temps. Et si je devais au final mourir, se ne sera pas sans me défendre et vous laisser de quoi vous souvenir de moi pour le restant de vos jours."

Franchement, il aurait obtenu gain de cause depuis longtemps s'il s'était retenu de la menacer. Hannah était hargneuse. Jusqu'au bout elle se battait, même si elle devait perdre. Elle n'abandonnerait que lorsque son coeur ne battra plus et fera en sorte de ne pas rater son coup. Si les choses devaient mal se passer, au mieux elle l'entraînait avec lui dans sa chute, au pire elle le frappait assez pour lui faire perdre quelques membres, histoire de ne jamais l'oublier. Avec de la chance elle viserait sa virilité, histoire de le resdescendre un peu de son piédestal. Hannah s'éloignait déjà vers la sortie, passant par le bar pour saluer les serveurs avec son sourire qui donnait l'impression que rien de tout ça ne s'était passé. Une fois dehors, Hannah prit une grande bouffée d'air, peut-être la dernière, lui donnant l'impression de revivre. Elle s'appuya contre le mur un peu plus loin, les bras croisés, attendant quelques minutes pas plus qu'il ne la rejoigne. Elle ne le sentait pas cette histoire. Elle ferait de son mieux pour que les choses se passent bien, mais en même temps, elle ne se voyait pas regarder l'homme torturer sans réagir et l'en empêcher. Face à l'inconnu, place à l'improvisation. C'était ça, la survie.

Elle ignorait combien de temps ça allait durer, ni même si elle en reviendrait. Elle devra prendre quelques dispositions pour Marvin. Elle demanderait à Aamir de s'en occuper en son absence. Elle ne pouvait pas mourir, elle devait revenir. Elle ne pouvait pas faire comme Nigel, juste disparaître et laisser Marvin seul sans comprendre pourquoi on l'abandonnait encore une fois. Ce n'était peut-être qu'un chien, ou peut-être qu'elle se reflétait en lui, qu'elle connaissait ce sentiment et n'avait juste pas le coeur de laisser le canidé derrière elle à son tour. C'était stupide, peut-être, mais pas pour elle. Elle ne laisserait pas ce tordu égocentrique prendre le dessus et l'utiser pour mourir à sa place.
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: De vil plans

Ven 19 Mar 2021 - 12:34

Bravo ! Je suis fier de toi.
Cormac & Hannah

- Ils seront trois au grand maximum, ne me prenez pas pour un idiot. Je ne me jette pas dans la gueule du crocodile, nous les attaquerons quand ils seront dans la cave. C’est justement le moment où ils sont le plus vulnérable, se répéta-t-il en fronçant des sourcils. La ponctualité est une des qualités inhérentes à ma fille, préparez à disparaître au minimum pendant une journée. Nous partirons aux alentours de vingt-trois heures pour y arriver à l’heure du Diable, soit 3h33.

La symbolique était importante dans une telle opération, mission qui sera d’une simplicité implacable.
Il avait pourtant la sale impression qu’elle ne l’écoutait qu’à moitié et bien qu’avoir un fusible c’est sympathique, un fusible incontrôlable est simplement dangereux surtout pour soi.

Hannah ne tarda d’ailleurs pas à lui prouver cela en se levant. Elle vint s’appuyer sur le bras de son fauteuil et rapprochant son visage inexpressif commença à sérieusement le menacer avec son regard jetant des éclairs. Il manqua d’exploser de rire devant la puérilité de l’affaire mais ce retint tant bien que mal. Avec une dérision totale mais surtout vicieuse, il lui tapota l’avant-bras et avec un air faussement fière s’exclama :

- Vos premières menaces, c’est bien je suis fière de vous ! Vous auriez dû trouver plus original que les simples menaces de mort mais tout est perfectible, nous travaillerons ça avec nos futurs amis, se permit-il d’ajouter jouant au professeur.

Le Malin adorait se prendre pour une espèce de tuteur, répétition malsaine de ce qu’il fut avec sa fille, Aisling. Notre vieux loup n’en était pas à sa première leçon. Un jour il avait montrer à une gamine comment voler et extorquer des gens, une autre à un adolescent comment trancher proprement la carotide. Quel âme charitable ! Tout ce savoir qu’il met à disposition, qu’il est humble ! Puis elle se détacha de lui ne cachant pas son dégoût pour une âme aussi noircie.

Notre homme d’affaires n’en avait cure et réajustant son costume quitta à son tour le lieu pour aller cherche de l’équipement. Principalement des armes de guerres et des protections ainsi que deux-trois accessoires pour accomplir sa basse besogne, car c’est bien beau de torturer juste avec ses doigts mais après on a ses manchettes tâchés de sang et les phalanges douloureuse.

Il réapparut donc à l’heure, un sac de sport particulièrement lourd dans une main et dans l’autre un second gilet par balles. Le trajet jusqu’à l’hôtel sa planque lui avait prit du temps et il avait cru avec horreur qu’on l’avait piller pendant son absence heureusement les verrous n’avaient pas été entamés et les pièges pas activés. Notre vieux loup repéra une silhouette féminine en retrait et avec sa voix suave :

- Vous voici, j’espère que vous avez prit les dispositions pour notre petit voyage. Puis il lui tendit le gilet par-balles plus fin que ceux des militaires et des policiers, c’était ce genre de protection qu’usait les civils avec du pouvoir avant l’épidémie. Le tissu était juste assez épais pour arrêter des balles de petit-calibre. Le vieux loup posa ensuite le sac par terre et vérifiant que personne n’était aux alentours, l’ouvrit et lui indiqua une des armes de guerres. Un fusil d’assaut classique de l’armée, celui-ci bien entretenu était muni d’un chargeur complet. Si vous voulez bien vous équipez, le temps que nous atteignions mon véhicule. On ne sait jamais ce sur quoi nous pourrions tomber au coin d’une rue.

Seul la faible lueur de la Lune les éclairaient, ainsi de loin ils étaient camouflé par l’obscurité. Une nuit parfaite pour les méfaits.
(c) DΛNDELION
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: De vil plans

Ven 19 Mar 2021 - 16:02

Que cet homme était agaçant. Il oubliait de lui communiquer des détails importants et il la faisait encore passer pour l'idiote de service qui n'écoutait pas. Franchement, au point où elle en était, elle était déjà blasée et elle ne put s'empêcher de rouler ses yeux vers le ciel. À force il en devenait ridicule, mais pas moins dangereux pour autant, bien au contraire. Si son jeu était répétitif, il restait imprévisible. Il était peut-être intelligent, ou sadiquement malin à savoir où tirer pour toucher la corde sensible, mais oui il était aussi socialement un idiot. A force de faire croire qu'il connaissait les personnes qu'il abordait et que tout le monde devait forcément le connaître, il se convainquait lui-même et oubliait que pour elle c'était juste un inconnu qui menaçait sa vie si elle osait lui dire non. Alors oui, c'était un idiot de penser qu'elle pourrait savoir comment il procédait et à quel point il était calculateur. Elle préféra ne rien dire. Inutile avec un tel énergumène coincé dans son propre jeu. L'arroseur arrosé en un sens. Elle se demandait s'il s'en rendait compte. Même s'il était insupportable, comme d'habitude Hannah avait envie de savoir et de le sortir de sa prison de manipulateur. Elle se força à ne pas soupirer, dépitée, lorsqu'il lui indiqua l'heure, fière de son côté théâtral. Plus de doute, il s'y croyait vraiment. Elle avait un peu peur pour sa santé mentale maintenant. Tout va bien ce passer monsieur Callum, on va bien s'occuper de vous. Le joker, un génie du mal complètement imprégné de sa propre folie.

Un jour, Hannah réussira à lui arracher ce maudit sourire. Elle voyait rouge avec lui, il avait le don de l'énerver au point d'avoir des envies de tortures. C'était dangereux, elle devait se méfier. Et c'était aussi pour cette raison qu'elle partit sans répondre à sa comédie. Pour se recentrer, se retrouver, avant de le retrouver lui. Les quelques heures qui la sépara de l'heure du départ lui fit beaucoup de bien. Elle analysa tranquillement la situation, prit du recul et se fit une vision différente de Cormac. Il était peut-être doué dans ce qu'il faisait, mais il n'était au final qu'un homme coincé dans un rôle pour ne pas se laisser atteindre. Hannah avait envie de gratter la surface et de le faire sortir de ses gongs, comme elle a déjà put le faire avec d'autres avant lui. Elle laissa Marvin au bon soin d'Aamir qui la regarda avec inquiétude, mais elle ne pouvait rien lui dire de peur qu'il intervienne. Pas sûr que le nom Callum soit associé à une sortie agréable et sans danger. Bien que le chien n'aimait pas être séparé d'elle quand elle partait se mettre possiblement en danger, ce qui était clairement le cas, il était néanmoins content de passer du temps avec l'indien et son chien.

Une fois prête, armée comme à son habitude de ses deux couteaux et de son fusil, ainsi que de son sac avec le minimum vital si ça tournait mal mais qu'elle laisserait dans la voiture pour ne pas être gênée, elle attendait à présent le cinglé qui se pointa à l'heure. Au moins il était ponctuel, le contraire l'aurait étonné. Elle s'était décidée à ne plus réagir à ses pics verbales et faciales, à ne plus entrer dans son jeu nocif, car il s'était clairement donné pour mission de prendre tout le monde de haut quoi qu'il se passe, quitte à écraser, détruire son entourage pour toujours avoir le dessus. Même si au final il critiquait ce qu'il faisait lui-même. C'était bon de prendre du recul face à cet homme pour se rendre compte au final que c'était une perte de temps de réagir et que c'était même ridicule.

Visiblement, il ne quittait pas son attitude de charmeur malgré tout ce qui s'était déjà passé entre eux. Aucune honnêteté, ou alors elle était juste un être insignifiant à ses yeux dont il se moquait totalement et qui n'avait donc aucun impact, ou du moins était-ce l'apparence qu'il voulait donner, et à qui il posait de simples questions de pures politesses... Pures manipulation plutôt. Comme-ci il allait lui faire croire qu'il se souciait de savoir si elle avait prit ses dispositions ou non. Au final, elle ne savait pas qui était Cormac. Pourrait-il un jour baisser sa garde ne serait-ce qu'un instant? Elle voudrait voir son vrai visage, juste une seconde. Elle pouvait toujours rêver !

Pour seule réponse, Hannah resta muette et se décolla du mur en décroisant ses bras. Elle n'avait pas l'intention de sympathiser avec ce type. Elle faisait ce qu'elle avait à faire et ferait en sorte de ne plus recroiser son chemin pour ne plus être utilisé. Elle ne vit même pas le gilet par balle comme un signe d'attention mais comme un moyen de la garder en vie le plus longtemps possibles pour l'utiliser.... Le plus longtemps possibles.

Hannah posa son sac et son fusil contre le mur, enlevant son sweat pour enfiler le gilet. Elle se rhabilla ensuite, ainsi sa protection était invisible. Ce qui permettait un élément de surprise qui pouvait être d'une importance vitale. Tirez moi dans le ventre et vous me donnerez l'occasion de vous tirer dans la tête. Son sac de nouveau sur le dos, le fusil d'Aaron dans ses mains, Hannah attendit qu'il soit prêt pour le suivre. C'était lui l'investigateur de cette mission, alors elle le laissait gérer en bon petit soldat à sacrifier qu'elle était pour lui. Elle ne dessera pas les dents un seul instant. Après tout, il aimait s'écouter, elle n'allait pas lui en priver. C'était cadeau. Elle se demandait à quel point il pensait avoir le contrôle et à quel point il pensait qu'elle le suivrait. Elle était curieuse de voir jusqu'où il avait pensé son plan. Le regard d'Hannah semblait briller dans l'obscurité tandis qu'elle suivait Cormac qui les conduisait jusqu'à la voiture. Elle ne comptait pas reperdre son sang froid trop vite cette fois. Il avait le don de la faire réagir comme elle ne l'aurait jamais pensé, alors elle restait sur ses gardes. Apparemment, ils avaient de la route à faire. Elle s'attendait déjà à un monologue pendant tout le trajet. Peu importe. Dans quelques heures, d'une manière ou d'une autre, se sera fini.
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: De vil plans

Ven 26 Mar 2021 - 15:44

Faire la conversation
Cormac & Hannah

Cormac ne cherchait pas à sympathiser non plus, Hannah n’était pas de sa caste. L’horticultrice n’avait pas la culture qui était sienne, ni les références qu’un aristocrate du haut de son influence doit avoir. Ils n’étaient pas du même monde, comment la jeune femme pouvait alors espérer ne serait-ce qu’une reconnaissance ?

La plèbe fut toujours les sacrifiées, les troufions qui trimaient dans l’usine pendant quatorze heures pour soutenir le train de vie faste des riches propriétaires. C’était l’ordre des choses, les Callum méritaient cette ancienne vie et la défendait farouchement. Alors perdre cet orgueil fut impensable, Cormac est condamner dans une certaine ironie à mourir en se croyant supérieur. Ainsi, il finira ses jours désespérément seul, dernier d’une espèce qui condamna l’humanité à jouer les rats sur des décennies. Ne lui dîtes pas mais j’estime que c’est un juste retour de bâton pour toutes les ignominies commises par ses congénères et lui surtout lui. Car le Malin fut toujours en conflit avec Dieu et ses principes moral ! Pourquoi s’embêter de la bien-séance avec la vermine ? Alors que l’inverse vous rends d’autant plus riche. Quel bonheur de dilapider son argent sale dans les escort, l’art et paris illégaux.

Cormac ne fut jamais excusable, sa famille vivait déjà très bien. Ce ne fut qu’un appât du gain, une course frénétique à l’argent et au pouvoir qui dirigea sa vie et qui la dirige toujours. En effet, le vieux loup aurait pu rester dans son hôtel de luxe, à finir les réserves de sa suite personnel. Pourtant le goût des affaires l’avaient pousser à accepter la nébuleuse proposition de Thais. Le voilà donc là, dans cette ruelle fournissant en arme une femme qui n’aurait jamais toucher à de l’armement de guerre sans tout ces bouleversements. De nos jours on ne peut plus payer des compagnies para-militaires, il faut faire avec la population locale.

Un échange de banalité, un petit sourire en coin et des formules guindés accompagnèrent leurs retrouvailles. Le vieux loup savait parfaitement qu’Hannah voulait en finir le plus vite possible, il l’avait pousser dans ses retranchements. C’était compréhensible qu’elle ne veuille pas se frotter au serpent qu’il incarne.

Ils montèrent dans une voiture noir comme la nuit, presque en parfait état. Il l’avait sorti de sa tanière qu’était le garage de l’hôtel. L’intérieur relativement propre pour le contexte sentait le cuir forcément. D’une main experte, il posa sa main sur le volant, démarra le moteur puis enfonça la pédale. Slalomant d’abord entre les carcasses et les avenues tombant en ruine à cause des inondations successives. Ils s’éloignèrent de l’industrial district rapidement, leurs phares seule lueur dans l’inquiétante obscurité. Notre Malin mit sur le lecteur, une compilation de jazz d’une amie à lui très connu à l’époque. Il avait eu la chance de l’enregistrer dans sa ville en Californie et depuis les airs de saxophones l’accompagnait dans ses longues phases solitaire.

- Le jazz est l’incarnation du bon goût, j’espère que vous n’étiez pas gangrener par toute cette nouvelle musique. Beyoncé, Ariana et j’en passe et des poussières étaient d’une obscénité en plus d’un ridicule ! Daft Punk fut le seul à relever le niveau, dit-il pour faire la conversation ne supportant pas le silence. Il devait se montrer, détruire, manipuler en compagnie d’un autre. Sans cela, il divaguait dans des délires mégalomanes. Le risque vint avec les délires, il en allait de sa santé mentale !
(c) DΛNDELION
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: De vil plans

Ven 26 Mar 2021 - 17:38

C’est dingue. C’est la première fois qu’elle réagissait comme ça. Cet agacement à chaque mimiques, à chaque gestes, à l’attitude de l’homme dans son ensemble. Il l’énervait au point que le faire tomber de son piédestal où il était visiblement resté trop longtemps devenait une obsession. Elle monta dans la voiture sans un mot, ne cherchant pas à cacher ce qu’elle ressentait vis à vis de l’homme. Même juste prendre le volant semblait être tout un art de manières pour lui. Ce désir d’avoir une voiture impeccable qui sentait encore le cuir alors que tout partait en vrille, de se donner une illusion de parfait contrôle. Oui, il était clairement dans on élément et en ressentait énormément de plaisir. Le monde était comme cette voiture pour lui. Il la contrôlait. Il la contrôlait elle ! C’était frustrant d’être ainsi prit au piège dans les mains sales de ce type. Comment avait-elle pu penser un instant qu’il conduirait prudemment ? Bien au contraire, il démarra en trombe, la forçant dans un geste spontané à s’accrocher à la poignée au dessus de sa vitre pour ne pas risquer de tomber sur lui dans un virage, filant à toute vitesse à travers la ville qu’il dominait…. S’en était… déroutant de le voir aussi à l’aise, mais pas étonnant vu le profil. Il pouvait laisser libre court à sa folie de psychopathe sans que personne ne l’arrête. Bien au contraire, on l’encourageait à le faire…

C’est d’un regard en coin qu’elle l’observe mettre en route son autoradio pour lancer un disque de Jazz. Allez, on continue d’en rajouter une couche ! Et voilà qu’il voulait se taper la discussion. Sérieusement ? Il lui faisait comprendre clairement qu’elle n’était rien de plus qu’un pion à sacrifier et il voulait parler musique, seriously ? Hannah fronça des sourcils alors qu’elle regardait l’extérieur malgré l’obscurité, secouant légèrement sa tête de gauche à droite au gré de ses pensées. C’était juste absurde. Qu’est-ce qu’il en avait à faire de ses goûts musicaux d’abord. ? En plus ce n’était plus vraiment d’actualité.

« J’aime le jazz. »
- fut tout ce qu’elle répondit d’un air détaché. Mieux vaut lui répondre un minimum, elle s’amuserait à le contrarier une fois sa vie hors de danger. Pour l’instant, elle avait besoin qu’il l’estime un minimum pour la garder en vie. Elle ne mentait pas. Elle ne cherchait pas à lui lécher les bottes non plus. Elle aimait bien le jazz, comme d’autres styles de musique. Le rock, le swing, le grunge, pas vraiment ce qu’il a cité en somme, mais elle ne lui ferait pas ce plaisir d’aller dans son sens, même si c’était le cas.

Hannah n’avait pas envie de discuter avec Cormac. Ce n’était jamais agréable. Ça finissait toujours en rabaissement, menaces, manipulations... Très peu pour elle. S’il n’aimait pas le silence, ce n’était pas son problème. Elle n’avait pas envie de sympathiser. Cependant, plus ils approchaient de leur destination, et plus elle stressait. Alors elle craqua, pivotant vers lui pour observer ses expressions, sa voix un peu dur:

« Vous allez vraiment les torturer s’ils ne vous répondent pas ? »


La réponse n’allait pas lui plaire, elle la connaissait déjà, mais elle n’aimait pas cette idée du tout. Devait-elle réellement le laisser faire ? Juste regarder et prendre sur elle ? Vivre avec cette vision ? Elle avait une autre question en tête, mais n’osait pas la poser… Après une longue hésitation, elle décida de bien se rasseoir et d’attendre le moment fatidique où ils attaqueraient. Elle aimerait bien savoir, pourtant, pourquoi il était ainsi ? N’aimerait-il pas, juste une fois, juste un instant, arrêter de jouer ce rôle même s’il l’aimait tant et juste être lui-même ? Il l’était peut-être finalement, il était ainsi. C’était sa nature de porter des masques pour se protéger, pour ne pas perdre le contrôle. Mais il faudra bien un jour qu’il s’arrête. Peut-être aura t-il se qu’il mérite et mourra à cause de son trop plein de confiance. Un bon retour des choses lui dirait-on. Non, il allait juste la rembarrer si elle demandait. Autant ne rien savoir et juste vivre avec ce qui se passera après. Avec un peu de chance, elle le décevra et il ne voudra plus avoir à faire avec elle ! Pourtant, elle ne put s’empêcher de tourner son regard et de l’observer tandis qu’il parlait. Elle avait du mal à imaginer qu'un homme soit démuni de sensibilité. Bien au contraire, tous ses efforts pour prouver le contraire devait bien cacher quelque chose. Peut-être n'arrivait-il plus à enlever cette carapace, car on ne naissait pas comme ça. Il l'avait forgé, et à force de la porter, il ne savait plus comment faire sans. Y avait-il un moyen de la lui enlever? Est-ce que ça pourrait mal finir dans ce cas?
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: De vil plans

Contenu sponsorisé
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Page 2 sur 4 Précédent  1, 2, 3, 4  Suivant

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum