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Re: De vil plans
Ven 4 Juin 2021 - 0:58
Hannah se sentait satisfaite et étonnée. Satisfaite d’avoir enfin fait disparaître ce sourire suffisant des lèvres de Cormac qui, peut-être pour la première fois de sa vie, venait de faire face à l’inattendue. Et étonnée qu’il ne se soit pas jeté sur elle pour la réduire en charpie après ce qu’elle venait de faire. Sa fierté devait sûrement l’en empêcher pour le moment pour mener à bien cette mission, car il avait encore besoin d’elle malgré tout. Hannah ne lui montra pas son sourire mais il était bien là. Elle pouvait bien savourer cet instant qui n’allait peut-être jamais se reproduire. Quel qu’en soit le prix, elle était fière d’être celle qui l’aura fait redescendre sur terre et lui avait donné une bonne leçon : Cormac n’était pas un dieu, il restait un homme, mortel, vulnérable, qui se donnait l’impression de tout contrôler.
Lui tournant le dos pour s’éloigner, elle ne vit pas cet instant où le malin devint un homme. Elle aurait tant aimé le voir pourtant, sauvegarder cette image dans sa tête pour la conserver précieusement, mais lorsqu’elle se retourna pour l’attendre, il avait replacé son masque.
Hannah le suivit du regard lorsqu’il passa devant elle, enfin prêt. Ce silence, cette attitude à l’ignorer la fit sourire dans son dos. Elle lui avait demandé à plusieurs reprises d’arrêter de jouer avec elle, il aura fallu d’un poing bien placé pour obtenir ce qu’elle voulait. Quel plaisir. Bien loin d’être dérangé par son attitude, bien au contraire, elle savait qu’elle devrait rester sur la défensive, prête à tirer ou à se planquer une fois la mission achevée, car aucun doute qu’il ne laisserait pas cet incident impuni. Sa fierté si précieuse en avait prit un coup.
Elle redevint sérieuse lorsqu’ils arrivèrent devant la maison ciblée. Elle laissa l’homme mener la danse, obéissant à ses ordre. Oui, Hannah était une adulte, et si Cormac avait arrêté son monologue pour l’écouter deux secondes, il aurait compris qu’il n’avait rien à prouver avec elle. Elle avait son indépendance, précieuse liberté, mais savait également mettre ses sentiments de côté et écouter en bon petit toutou… heu... soldat.
Tout comme l’homme, elle observa les lieux, hochant de la tête à son ordre suivi d’un « ok » murmuré pour que lui seul l’entende, attrapant la torche qu’il lui tendait. Elle n’exprima rien au sujet du plan, le fixant juste quelques secondes pour montrer qu’elle avait entendu avant de s’occuper de ses affaires, le laissant gérer les siennes. Rien ne lui plaisait depuis le départ alors autant laisser faire le malin pour le moment. Postée derrière lui de manière à ne pas le gêner si un besoin de repli s’imposait, elle se tient prête, attendant la fin du décompte. Vu le bruit que ça allait faire, on oublie la discrétion et on se tient prêt à tirer, mais elle attrape tout de même son couteau, le bloquant entre sa main et son fusil.
La porte enfoncée, ils déboulèrent à l’intérieur. Cormac s’assura de la sécurité du hall tandis que l’horticultrice se précipite d’un pas léger mais assuré dans les autres pièces pour s’assurer qu’ils étaient bien tous à la cave comme prévu.
Hannah était un chat, elle bougeait toujours rapidement et avec discrétion. Une pièce, rien à signaler, la suivante, personne non plus. Un truc la dérangeait. Ces types devaient vraiment être sûr d’eux pour ne laisser personne surveiller. De vrais crétins dans ce cas. Sauf qu’Hannah ne baissa pas son attention et tandis qu’elle vérifiait la dernière pièce, un mouvement du coin de l’œil la fit bondir en arrière, évitant de justesse une lame qui brilla à la lumière de sa torche, le propriétaire profitant de l’obscurité pour se cacher. Sa torche sembla l’éblouir car il tenta de se cacher les yeux de son bras. Elle sentit une brûlure à sa joue mais ne réfléchit pas et dans un réflexe, profitant de ce moment de surprise, elle ne le laissa pas se ressaisir, le plaquant de tout son poids contre le mur tandis qu’elle sentait sa propre lame s’enfoncer dans la gorge du type. Elle réalisa alors ce qu’elle venait de faire en entendant les gargouillis provenir de la bouche de celui qui venait de l’attaquer. Il n’avait pas hésité lui, elle serait morte sans ses réflexes, et son instinct de survit avait prit le dessus à travers ce coup fatal. L’horreur se dessina dans son regard tandis qu’elle s’éloignait subitement, le corps s’écroulant à ses pieds.
C’est alors qu’elle vit son visage à présent dénué de vie. Ce n’était qu’un jeune, ce qui expliquait comment elle l’avait eut aussi facilement. Le bizutage du dernier arrivé qui avait eut droit à la tâche ennuyeuse de surveiller. Apparemment, il n’était pas très expérimenté vu la facilité avec laquelle ils étaient entrés. C’est ça quand on prenait trop d’assurance à son âge et qu’on se permettait une pause. Il s’était sentit poussé des ailes et pensait innocemment pouvoir prendre le dessus. Il devait quoi… avoir… genre dix sept ans, se faisant sûrement un film où il serait félicité pour avoir tué l’envahisseur... Quel bêtise, il aurait mieux fait de se planquer ou d’aller chercher des renforts ! A présent, elle avait son sang sur elle, la coupure sur sa joue seule trace de sa folie suicidaire.
Hannah eut envie de vomir, mais se retint, décalant sur le côté pour plaquer sa tête contre le mur douloureusement, ses poings fermés sur la surface, les yeux étroitement fermés dans une tentative de réfréner ses émotions. Ce même instinct qui l’avait amené à tuer un homme pour sauver son ami l’avait amené à en voler une autre, bien plus jeune. Stupide gamin !
… C’était peut-être mieux ainsi. Rapide, sans douleur, elle lui évitait une mort lente avec les mordeurs ou une fusillade qui l’aurait perforé pour le laisser agoniser. De toute façon, il était déjà mort, au moins Callum ne le torturera pas celui-là.
Elle devait se reprendre, maintenant ! Elle ne devait pas lâcher, ce n’était pas encore fini. Elle avait envie de hurler, de pleurer, de déferler sa colère contre Callum. C’était à cause de lui qu’elle devait faire ça. Elle n’avait rien demandé, elle voulait juste vivre. C’est alors qu’elle entendit SA voix, avec cette comédie hypocrite de retour, ouvrant les yeux pour laisser place à un regard glacial. Elle prit quelques secondes avant de se redresser, rigide, serrant la mâchoire. Après une grande inspiration, elle se décida à planter sa lame dans la tête du jeune pour qu’il ne se relève jamais avant de retourner auprès de cet enfoiré de Callum qui voulait lui faire croire qu’il se préoccupait d’elle. Du sang tachant son haut et ses mains, une perle rouge glissant lentement contre sa joue, aussi pâle que le mort, c’est ainsi qu’elle lui fit face.
Il lui apparut si faible, l’âge le rendant moins endurant qu’il ne voulait le faire croire, essoufflé. Elle comprenait pourquoi il l’avait embarqué, mais elle aurait préféré qu’il jette son dévolu sur une âme qui ne craignait plus d’ôter une vie. Elle avait le sang de ce gamin sur elle à cause de son arrogance et de ses menaces. En un sens, Hannah était contente d’être venu, elle pouvait s’assurer que ce soit fait dans le respect, vite, sans douleur. Elle se redressa, la tête haute, le regard dénué de chaleur, ses ongles de la main gauche se plantant dans la chaire de sa paume.
« Tout va bien. On peut continuer. »
Lui tournant le dos pour s’éloigner, elle ne vit pas cet instant où le malin devint un homme. Elle aurait tant aimé le voir pourtant, sauvegarder cette image dans sa tête pour la conserver précieusement, mais lorsqu’elle se retourna pour l’attendre, il avait replacé son masque.
Hannah le suivit du regard lorsqu’il passa devant elle, enfin prêt. Ce silence, cette attitude à l’ignorer la fit sourire dans son dos. Elle lui avait demandé à plusieurs reprises d’arrêter de jouer avec elle, il aura fallu d’un poing bien placé pour obtenir ce qu’elle voulait. Quel plaisir. Bien loin d’être dérangé par son attitude, bien au contraire, elle savait qu’elle devrait rester sur la défensive, prête à tirer ou à se planquer une fois la mission achevée, car aucun doute qu’il ne laisserait pas cet incident impuni. Sa fierté si précieuse en avait prit un coup.
Elle redevint sérieuse lorsqu’ils arrivèrent devant la maison ciblée. Elle laissa l’homme mener la danse, obéissant à ses ordre. Oui, Hannah était une adulte, et si Cormac avait arrêté son monologue pour l’écouter deux secondes, il aurait compris qu’il n’avait rien à prouver avec elle. Elle avait son indépendance, précieuse liberté, mais savait également mettre ses sentiments de côté et écouter en bon petit toutou… heu... soldat.
Tout comme l’homme, elle observa les lieux, hochant de la tête à son ordre suivi d’un « ok » murmuré pour que lui seul l’entende, attrapant la torche qu’il lui tendait. Elle n’exprima rien au sujet du plan, le fixant juste quelques secondes pour montrer qu’elle avait entendu avant de s’occuper de ses affaires, le laissant gérer les siennes. Rien ne lui plaisait depuis le départ alors autant laisser faire le malin pour le moment. Postée derrière lui de manière à ne pas le gêner si un besoin de repli s’imposait, elle se tient prête, attendant la fin du décompte. Vu le bruit que ça allait faire, on oublie la discrétion et on se tient prêt à tirer, mais elle attrape tout de même son couteau, le bloquant entre sa main et son fusil.
La porte enfoncée, ils déboulèrent à l’intérieur. Cormac s’assura de la sécurité du hall tandis que l’horticultrice se précipite d’un pas léger mais assuré dans les autres pièces pour s’assurer qu’ils étaient bien tous à la cave comme prévu.
Hannah était un chat, elle bougeait toujours rapidement et avec discrétion. Une pièce, rien à signaler, la suivante, personne non plus. Un truc la dérangeait. Ces types devaient vraiment être sûr d’eux pour ne laisser personne surveiller. De vrais crétins dans ce cas. Sauf qu’Hannah ne baissa pas son attention et tandis qu’elle vérifiait la dernière pièce, un mouvement du coin de l’œil la fit bondir en arrière, évitant de justesse une lame qui brilla à la lumière de sa torche, le propriétaire profitant de l’obscurité pour se cacher. Sa torche sembla l’éblouir car il tenta de se cacher les yeux de son bras. Elle sentit une brûlure à sa joue mais ne réfléchit pas et dans un réflexe, profitant de ce moment de surprise, elle ne le laissa pas se ressaisir, le plaquant de tout son poids contre le mur tandis qu’elle sentait sa propre lame s’enfoncer dans la gorge du type. Elle réalisa alors ce qu’elle venait de faire en entendant les gargouillis provenir de la bouche de celui qui venait de l’attaquer. Il n’avait pas hésité lui, elle serait morte sans ses réflexes, et son instinct de survit avait prit le dessus à travers ce coup fatal. L’horreur se dessina dans son regard tandis qu’elle s’éloignait subitement, le corps s’écroulant à ses pieds.
C’est alors qu’elle vit son visage à présent dénué de vie. Ce n’était qu’un jeune, ce qui expliquait comment elle l’avait eut aussi facilement. Le bizutage du dernier arrivé qui avait eut droit à la tâche ennuyeuse de surveiller. Apparemment, il n’était pas très expérimenté vu la facilité avec laquelle ils étaient entrés. C’est ça quand on prenait trop d’assurance à son âge et qu’on se permettait une pause. Il s’était sentit poussé des ailes et pensait innocemment pouvoir prendre le dessus. Il devait quoi… avoir… genre dix sept ans, se faisant sûrement un film où il serait félicité pour avoir tué l’envahisseur... Quel bêtise, il aurait mieux fait de se planquer ou d’aller chercher des renforts ! A présent, elle avait son sang sur elle, la coupure sur sa joue seule trace de sa folie suicidaire.
Hannah eut envie de vomir, mais se retint, décalant sur le côté pour plaquer sa tête contre le mur douloureusement, ses poings fermés sur la surface, les yeux étroitement fermés dans une tentative de réfréner ses émotions. Ce même instinct qui l’avait amené à tuer un homme pour sauver son ami l’avait amené à en voler une autre, bien plus jeune. Stupide gamin !
… C’était peut-être mieux ainsi. Rapide, sans douleur, elle lui évitait une mort lente avec les mordeurs ou une fusillade qui l’aurait perforé pour le laisser agoniser. De toute façon, il était déjà mort, au moins Callum ne le torturera pas celui-là.
Elle devait se reprendre, maintenant ! Elle ne devait pas lâcher, ce n’était pas encore fini. Elle avait envie de hurler, de pleurer, de déferler sa colère contre Callum. C’était à cause de lui qu’elle devait faire ça. Elle n’avait rien demandé, elle voulait juste vivre. C’est alors qu’elle entendit SA voix, avec cette comédie hypocrite de retour, ouvrant les yeux pour laisser place à un regard glacial. Elle prit quelques secondes avant de se redresser, rigide, serrant la mâchoire. Après une grande inspiration, elle se décida à planter sa lame dans la tête du jeune pour qu’il ne se relève jamais avant de retourner auprès de cet enfoiré de Callum qui voulait lui faire croire qu’il se préoccupait d’elle. Du sang tachant son haut et ses mains, une perle rouge glissant lentement contre sa joue, aussi pâle que le mort, c’est ainsi qu’elle lui fit face.
Il lui apparut si faible, l’âge le rendant moins endurant qu’il ne voulait le faire croire, essoufflé. Elle comprenait pourquoi il l’avait embarqué, mais elle aurait préféré qu’il jette son dévolu sur une âme qui ne craignait plus d’ôter une vie. Elle avait le sang de ce gamin sur elle à cause de son arrogance et de ses menaces. En un sens, Hannah était contente d’être venu, elle pouvait s’assurer que ce soit fait dans le respect, vite, sans douleur. Elle se redressa, la tête haute, le regard dénué de chaleur, ses ongles de la main gauche se plantant dans la chaire de sa paume.
« Tout va bien. On peut continuer. »
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Re: De vil plans
Ven 2 Juil 2021 - 17:37
Une destinée implacable
Cormac & Hannah
L’horticultrice vint se présenter à l’homme d’affaire couverte de sang, une longue entaille courrait sur sa joue. D’un coup d’œil cynique, il l’inspecta. En dehors de cette vilaine égratignure rien ne laissait à penser qu’elle ne puisse poursuivre. Plus fier qu’un paon Cormac ne put suspecter une seconde qu’elle ait été affecté par son combat.
Ainsi vont les choses, le destin est une machine froide et implacable qui ne ralentit jamais, les retardataires et les réticents finissent par être broyé. Tandis que les passager prient chaque jour de pouvoir continuer de le faire le lendemain. C’est l’ordre des choses, les rôdeurs n’ont fait que rendre cette fatalité moins subtile, plus palpable en un sens. Mais qu’elle différence y-a-t-il entre se faire mordre puis mourir et être mit plus bas que terre par la société, finir par mendier dans la rue. La maigre dignité qu’il vous restait envolé avec votre vie. La violence revêt plusieurs formes, soit on s’en accommode comme notre Malin national soit on la subit.
Il vint toquer sadiquement à la porte et ils purent entendre des gens s’affairer en bas, un levier qui est tiré, peut-être celui d’un fusil à pompe ? Cormac qui n’était plus devant la porte mais à côté, sait-on jamais s’exclama cyniquement :
- Bonsoir Messieurs, nous ne sommes que des brigands de passage. Notre requête est simple, vous déposez vos armes en haut de l’escalier puis vous vous placez contre le mur en bas. Pendant ce temps nous tâcherons de vous délester d’un poids en prenant quelque unes de vos affaires. Il va sans dire que refuser notre demande vous expose à de grand péril, votre ami qui montait la garde vous en dira des nouvelles ! Il s’esclaffa mauvaisement, totalement transi dans son rôle de grand méchant loup. A la moindre tentative pour briser le siège je fais brûler cette cave et vous mourrez d’asphyxie.
Un type qui avait l’air bourru rien qu’au timbre de sa voix grommela quelque chose puis s’éclaircissant la voix posa une question qui faisait sens. Mais l’homme d’affaire avait déjà prévu toutes les éventualités, toutes les questions. Un négociateur doit être le maître incontesté sur son terrain n’est-ce pas ?
- Qui nous dit que tu ne vas pas nous refroidir sitôt qu’on sera sans défense ?
L’air rieur, le méchant de l’histoire se rapprocha de l’histoire puis posa sa joue contre le bois. Il souffla alors avec toute la froideur et le cynisme dont il pouvait faire preuve, changeant aussitôt de masque :
- Car vous exécutez équivaudrait à donner l’alerte dans tout le quartier à nos collègues les rôdeurs. Nous souhaitons nous servir en prenant notre temps voyez-vous ? Sur ce je vous laisse méditer mes sages paroles, si je n’ai aucune réponse dans trois heures. Vous périrez façon supplice du Tartare.
Son petit laïus et ses menaces faîtes, il se tourna vers Hannah puis lui adressa un petit sourire. Il était certain de sa réussite, les autres brigands allaient jeter dans l’éponge dans trente minutes tout au plus. Ainsi il sortit son paquet de cigarillo puis vint en proposer un à la demoiselle. Il faut être solidaire !
Ainsi vont les choses, le destin est une machine froide et implacable qui ne ralentit jamais, les retardataires et les réticents finissent par être broyé. Tandis que les passager prient chaque jour de pouvoir continuer de le faire le lendemain. C’est l’ordre des choses, les rôdeurs n’ont fait que rendre cette fatalité moins subtile, plus palpable en un sens. Mais qu’elle différence y-a-t-il entre se faire mordre puis mourir et être mit plus bas que terre par la société, finir par mendier dans la rue. La maigre dignité qu’il vous restait envolé avec votre vie. La violence revêt plusieurs formes, soit on s’en accommode comme notre Malin national soit on la subit.
Il vint toquer sadiquement à la porte et ils purent entendre des gens s’affairer en bas, un levier qui est tiré, peut-être celui d’un fusil à pompe ? Cormac qui n’était plus devant la porte mais à côté, sait-on jamais s’exclama cyniquement :
- Bonsoir Messieurs, nous ne sommes que des brigands de passage. Notre requête est simple, vous déposez vos armes en haut de l’escalier puis vous vous placez contre le mur en bas. Pendant ce temps nous tâcherons de vous délester d’un poids en prenant quelque unes de vos affaires. Il va sans dire que refuser notre demande vous expose à de grand péril, votre ami qui montait la garde vous en dira des nouvelles ! Il s’esclaffa mauvaisement, totalement transi dans son rôle de grand méchant loup. A la moindre tentative pour briser le siège je fais brûler cette cave et vous mourrez d’asphyxie.
Un type qui avait l’air bourru rien qu’au timbre de sa voix grommela quelque chose puis s’éclaircissant la voix posa une question qui faisait sens. Mais l’homme d’affaire avait déjà prévu toutes les éventualités, toutes les questions. Un négociateur doit être le maître incontesté sur son terrain n’est-ce pas ?
- Qui nous dit que tu ne vas pas nous refroidir sitôt qu’on sera sans défense ?
L’air rieur, le méchant de l’histoire se rapprocha de l’histoire puis posa sa joue contre le bois. Il souffla alors avec toute la froideur et le cynisme dont il pouvait faire preuve, changeant aussitôt de masque :
- Car vous exécutez équivaudrait à donner l’alerte dans tout le quartier à nos collègues les rôdeurs. Nous souhaitons nous servir en prenant notre temps voyez-vous ? Sur ce je vous laisse méditer mes sages paroles, si je n’ai aucune réponse dans trois heures. Vous périrez façon supplice du Tartare.
Son petit laïus et ses menaces faîtes, il se tourna vers Hannah puis lui adressa un petit sourire. Il était certain de sa réussite, les autres brigands allaient jeter dans l’éponge dans trente minutes tout au plus. Ainsi il sortit son paquet de cigarillo puis vint en proposer un à la demoiselle. Il faut être solidaire !
(c) DΛNDELION
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