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Re: Bad feeling
Dim 19 Fév 2023 - 20:46
- Le souffle de l'explosion a attiré
- La tombée de la nuit te confère par ailleurs un bonus de
En cas d'échec critique, tu seras immédiatement appréhendée.
- Plusieurs possibilités s'offrent à toi. En fonction de tes décisions, je te dirai quels dés lancer.
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Re: Bad feeling
Dim 19 Fév 2023 - 21:44
L'explosion me fait sursauter, je ne suis plus dans les environs, et je trouve déjà où me planquer alors que l'agitation se condense au même endroit. Le coeur battant à tout rompre, je tâche de me faire oublier des autres, alors que j'ai l'impression qu'on peut entendre le martellement de mon palpitant à trente kilomètres à la ronde. La main serrée autour de l'arme que j'ai récupérée, j'avise que beaucoup sortent et s'activent pour temporiser l'incendie qui prend. Sebastian n'y est pas allé de main morte sur son piège, mais il me fait une diversion extraordinaire.
Si je maintiens une démarche en apparence tranquille en me fondant dans la pénombre, j'avise cependant que du côté de la maison d'Almarich, il n'y a pas énormément de mouvement. Et ça me contrarie. En embuscade à proximité, l'homme ne bouge pas de chez lui, et un tour complet des lieux me montre qu'il n'a pas tellement dans l'idée de sortir. Vitres fermées, portes verrouillées, il n'y a qu'un accès possible et c'est sur une fenêtre. La gouttière a côté est ma meilleure accroche possible, je traverse pour m'y rendre sans me faire voir, et commence l'escalade malgré mon plâtre. Mon couteau calé entre mes dents, je me hisse silencieusement a l'intérieur.
L'instant d'après, une roulade souple me permet d'amortir mes pas sur le parquet. Almarich me fait dos, un talkie au bout des lèvres :Qu'est-ce qu'il s'est passé ?! Articule-t-il avec agacement, en enfilant rapidement un pull. Aucune idée, on essaie d'arrêter l'incendie ! Quelques instants passent, je l'entends proférer quelques injures en allemand sans cacher le mépris qu'il éprouve. Les réserves d'eau sont à secs ! Crache le talkie et la voix de l'autre côté :QUOI ?! Je récupère mon couteau, le glisse et le bloque dans mon plâtre. C'est évident que ça a été saboté, qu'est-ce qu'on fait ?Atten-
Ma main se plaque contre sa bouche, et l'empêche de crier ou de parler alors que quatre coups lui sont fermement portés. Deux entre les côtes, deux autres viennent lui transpercer les reins, il recrache une gerbe de sang et s'effondre au sol quand je l'accompagne dans son mouvement. Je retire le couteau pour revenir le glisser entre ses côtes, à l'endroit où se trouve son foie. Il a un gémissement de circonstances. Je souffle, longuement. Nerveuse mais calme.Je serais toi, j'éviterais de bouger, mivéteq , que j'ajoute alors qu'elle essaie de tendre le bras. Vers son talkie, que j'écarte.
Je n'éprouve que du mépris pour lui. Pour ce qu'il a essayé de faire. Pour ce qu'il a déjà fait.Je suis ravie que ça soit moi, la petite juive, qui t'achève, encore plus de savoir que tu vas agoniser en réalisant que tu m'as accueilli chez toi, que je lui souffle tout bas.C'est pour ceux que tu as fait massacré, ces images que je revois évidemment dans ma tête, qui me marqueront sans doute à jamais.J'ai vu les charniers, j'ai vu ce que tu leurs as infligé, un rire sans joie m'échappe.Et tu vois tout ce que tu as construit ici ? Je capte son regard, il tousse du sang, sans parvenir à bouger.Je vais le réduire en cendre, je vais tuer tes hommes, un à un, je vais transformer en chaos absolu ton rêve de quatrième empire, tout ça n'aura plus rien d'un rêve quand j'en aurais terminé. Il n'imagine même pas que je vais faire en sorte de briser tout ce qu'il aura entrepris, de balayer toutes les graines de haine qu'il a planté.Vous nous avez pris pour des pions alors que nous sommes des rois, le yiddish prend alors une saveur inédite, dans son regard révulsé. Il respire mal, souffre affreusement...Je commence à avoir pitié de te voir te noyer dans ton propre sang, que je lui souffle tout bas.Je suis désolée, je ne suis pas comme ça... Je ne suis pas un monstre... Je viens lui saisir le menton et relever sa tête en arrière, pour avoir accès à sa gorge.Je vais te libérer de ta douleur, pardonne-moi s'il te plait... La lame s'enfonce profondément, je tranche la carotide et quand le sang finit de m'arroser et que les dernières pulsations de son vieux cœur le laissent exsangue, je soupire et retombe un temps en arrière. Je n'en ai pas fini ici... Je saisis le talkie, le glisse dans la poche de mon jean. Je ne peux pas rester là.
Cherokee rose
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Re: Bad feeling
Mar 21 Fév 2023 - 22:16
L'avantage non négligeable, c'est qu'avec le chaos que tu as répandu autour de toi, tu es pour le moment difficilement repérable, et le cadet des soucis des gardes qui essaient tant bien que mal de juguler l'arrivée des morts, attirés par la lumière des flammes, et le bruit sonores des premières fusillades dans l'espoir de juguler la masse. Malgré le froid glaçant de la nuit, tu ne ressens qu'à peine la température basse. Reste à espérer que cette énergie te tienne debout encore un petit moment, pour ton plus propre bien.
Plusieurs possibilités s'offrent à toi.
- Ouvrir le portail en grand pour permettre à d'autres rôdeurs de rejoindre les lieux, et terminer le travail commencé. Mais,
Si tu réussis,
- Rejoindre le bâtiment de stockage, afin de pouvoir récupérer un maximum de médicaments. Pour y accéder, tu devras lancer un dé perception, et en fonction du résultat, je réinterviendrais.
- Commencer à entamer une fuite ? Au vu du nombre de morts et de bruits de coups de feu qui commencent à résonner, peut-être que c'est finalement la meilleure option ?
- Ta discrétion te confère un bonus de
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Re: Bad feeling
Mar 21 Fév 2023 - 23:07
Du cou d'Almarich, je défais la clé dont je vais avoir besoin plus tard... Je la serre dans ma main avant de la glisser autour de ma nuque également, dégageant mes cheveux. Si je la cache dans le col de mon vêtement, c'est pour me retourner ensuite et aviser par où je suis rentrée. Je fais au plus vite pour m'extirper de là. Lorsque mes pieds touchent enfin la neige, j'ai un soupir. Mon souffle contenu jusque-là me donne l'impression de me brûler la gorge. Je me détourne, les jambes vacillantes. Pourtant, je suis focalisée sur mon objectif, alors que je m'approche de la grille d'entrée, où le portail est gardé. M'éloignant à grands pas de la maison d'Almarich où j'entends des éclats de voix, je prends mon regard le plus désespéré en me présentant face aux deux hommes présents.J'ai besoin d'aide ! Que je m'exclame alors, la voix enrouée par l'émotion. Les larmes me montent aux yeux, je crois que mes nerfs lâchent et en même temps, je n'ai jamais été aussi focalisé sur mon objectif :Il s'est passé quelque chose de grave ! Que j'ajoute alors en désignant en direction de la maison d'Almarich. Un premier s'approche de moi, méfiant et stupéfait, avant que je ne reprenne mon couteau pour lui bondir dessus. Si je le couche au sol, c'est finalement pour le suriner à plusieurs reprises, méthodiquement, plusieurs fois. Dans ses poumons, dans sa gorge, il n'a pas le temps de se défendre que je l'achève avant de poser un regard glaçant sur l'autre à proximité.
Il a le temps de sortir son couteau avant que je ne me jette sur lui comme un fauve en chasse. What the fuuu- Il pare mon premier coup, me renvoie une claque qui pourrait me sonner mais je me raccroche à lui et viens lui torche brutalement le bras. Mon coude descend dans sa nuque, manque de l'assommer mais il me dégage d'une ruade : Sale pute ! Je ne lésine pas sur les moyens, je ne peux pas perdre maintenant. Ma lame parvient à s'enfoncer dans son flanc, une première fois, puis une seconde, et mon autre main vient saisir ses cheveux avant que le tranchant ne glisse contre sa gorge offerte par mes soins. Une gerbe de sang éclabousse la neige. Je le relâche avant de m'effondrer avec lui.
Titubant de quelques pas, mes yeux se relèvent sur la grille. Je souffle longuement, venant l'ouvrir en grand pour offrir un autre accès aux morts. Je ne peux pas rester là, pas encore. J'ai encore à faire... La pharmacie... Oui, il faut absolument que je récupère les médicaments qui y sont, pour pouvoir sauver Karl dehors. Je ne sais pas pourquoi cette idée m'obsède à ce point, mais elle tambourine désormais. Si je fais flamber ce campement et qu'il doit devenir mon allié, m'aider à protéger toutes ces personnes qui ne sauront pas le faire d'elles-mêmes, alors il faut absolument qu'il puisse tenir le choc...
Cherokee rose
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Re: Bad feeling
Jeu 23 Fév 2023 - 22:42
Quand ce ne sont pas les cris de détresses de ceux qui sont déjà tombés sous leurs crocs, en tout cas. Et ton temps est encore compté, quand tu prends la décision de rejoindre la pharmacie, et de jouer avec le feu pour espérer récupérer de quoi sauver Karl... Les lieux sont envahis par la panique, et pour rejoindre la pharmacie, ce ne sont pas des soldats qui t'attendent désormais, mais bien des rôdeurs.
Plusieurs solutions s'offrent à toi pour espérer entrer dans les lieux sans te faire repérer, donc. Et en espérant que leurs présence finisse par être attirée par l'odeur du sang qui vient déjà teinter la neige, qui sait ?
- Tu peux lancer un dé perception avant toute chose
- Si tu décides d'y aller au corps à corps, la force de tes adversaires est à
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Re: Bad feeling
Ven 24 Fév 2023 - 0:58
Les morts envahissent l'espace. Encore éparses, ils s'approchent de ceux qui font du bruit, et couverte du sang des autres, j'ai pourtant l'impression d'être un phare dans la nuit. Il faudrait que je me défasse de mes fringues mais plus tard. Pour l'instant, j'ai encore un objectif clair en tête duquel je ne peux pas bifurquer, j'ai l'impression de passer au travers de cette situation sans vraiment savoir concrètement ce que je fais. C'est éprouvant, dangereux, mes gestes tremblants me trahissent, mais je suis incapable de m'arrêter. Je dois continuer, je dois m'obstiner, si je me relâche maintenant, je me ferais dévorer.
Au milieu des rôdeurs, je suis ravie d'avoir suffisamment de nerfs pour tenir le choc et m'arrange pour poursuivre sur cette voie. Mais parvenue à proximité de la bâtisse où se trouve la pharmacie, à l'écart d'une petite pièce, la déconvenue est forte quand j'avise cinq morts. Si je remarque la présence de bouteilles en verre qui pourraient me permettre de faire diversion, je serre un peu plus mon arme et me lance dans cet assaut que je compte mener à son terme. Un premier choc au crâne, j'empale un second dans la poignée de la porte, quand un troisième se reçoit mon couteau dans l'oeil. Les deux derniers écopent du même sort alors que je leur fracasse le crâne en bouillie sur le sol.
Je n'ai pas fait dans la dentelle, et au sang de ceux que j'ai assassiné se mêle désormais des éclats putrides des cadavres. Le souffle contenu, j'avise l'un d'eux et en remontant mon col sur mon nez, je l'éventre pour en tirer ses intestins et venir me peinturlurer les vêtements de ses entrailles. Si ses viscères finissent en écharpe sur mes épaules, c'est pour mieux ensuite me rincer les mains dans la neige souillée par mon passage, avant d'en revenir à ce que je suis venue faire. Je m'accorde un camouflage de circonstances, je ne peux pas prendre trop de risques.
Je crois que je n'ai jamais été aussi déterminée. Chaque étape est franchie dans ce chaos que j'ai moi-même provoqué. Les détonations couvrent les râles des morts, d'autres tombent et se font dévorer. J'ai causé ce massacre, sans sourciller un seul instant. Je ne sais pas ce qu'il me prend. J'avise une pierre et viens la fracasser sur le cadenas qui ferme l'infirmerie pour y rentrer. Un sac trouvé, je fourre tout ce que je peux à l'intérieur sans faire dans le tri. Je n'ai aucune idée de quoi Zachary pourrait avoir besoin pour sauver la vie de Karl, alors il fera ses choix lui-même. Lorsque je hisse le sac sur mon épaule, plein à craquer, c'est pour retourner dehors. Je dois retrouver les autres désormais, et nous partirons...
Cherokee rose
ANAPHORE
- Chenoa E. Hawk
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Re: Bad feeling
Dim 26 Fév 2023 - 20:19
Tu ne le sais pas encore, mais dans tout ce chaos, certains morts proches de l'infirmerie tournent la tête pour s'en approcher sitôt que tu la quittes. Te fermant définitivement la possibilité de revenir sur tes pas, au risque d'y trouver rôdeurs, et soldats entremêlés. Par chance, tu es dans la bonne direction alors que la discussion avec
Ils vous ont pris pour des pions, alors que vous êtes des rois.
Mais il n'y aura bien que l'avenir, pour te le confirmer.
Sitôt arrivée, après deux voitures classiques, tu trouves enfin le dit véhicule mentionné par l'architecte. Et les strilles le long de son pare choc peuvent te laisser à penser qu'il s'agit bien de celui-ci, et pas d'un autre. La voiture est spacieuse, relativement en bon état ... Et ne possède pas les clés sur le contact.
- Pour la faire démarrer, tu devras réussir deux dés dextérités. Si l'un d'eux échoue, la voiture ne démarrera pas, et tu devras te tourner vers l'une des deux autres, qui assurément, ne tiendront pas sur un long trajet au vu de leur état abîmé et vieilli par le temps.
- Si tu parviens à démarrer le moteur, deux solutions s'offrent à toi : Passer par l'ouverture du portail ou affluent les morts, ou bien rejoindre le trou de la barricade. Dans les deux cas, il y aura une potentielle conséquences à la suite de ta fuite.
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