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It's not a wet dream
Mar 28 Mar 2023 - 0:19
C’est une pluie épaisse et froide qui m’a réveillée. Le printemps a beau être là, l’air est toujours glacé et l’hiver semble vouloir trainasser. Si, lorsque je suis dans ma forge, cela pose aucun souci, bien au contraire, j’aime l’air frais de l’hiver et l’effet de la neige sur le métal en fusion, en pleine nuit, au milieu de nulle part, pieds nues et sans mes armes c’est une autre histoire. Le comble alors que je suis transie de froid est que je ne suis pas loin de perdre mon sang froid. Je ne sais pas ou je suis, ni ou est ma voiture… je suis trempée, juste vêtue de chaussette, en pantalon de survête et avec juste un t shirt. Je pore encore une corde a mon poignée qui me laisse a penser que mon attache s’est rompue pendant mon sommeil et que j’ai eu une nouvelle crise.
Grelotante, connaissant un peu trop les joies de l’hypothermie, je ne reste pas inerte et avance tant bien que mal malgré la douloureux croissante de mes pieds, me frictionnant les bras et soufflants sur mes mains autant que possible. J’arrive à trouver les ruines de ce qui devait être un pavillon de chasse. Je trouve une branche au sol que je brandis comme une arme en tentant, d’une voix tremblante un :
« Il… il y a quelqu’un ? »
Ca peut être naïf mais je ne suis pas en état de bien réfléchir. J’ai l’impression qu’il n’y a personne et j’avoue que ca m’arrange. Je me sens affreusement vulnérable en plus d’être congelée. J’avance avec prudence, essayant de ne pas me blesser plus aux pieds sur les gravats au sol. L’endroit a dû être confortable a une autre époque mais dans les ténèbres de cette nuit, il a des allures lugubres. L’abandon, les squattages et la météo ne l’a pas épargné, ni lui, ni le reste de mobilier. Surement qu’il y a eu des drames, aussi, au regard des traces d’impacts de balles sur les murs. En attendant, il y a une entrée avec une porte qui ne ferme pas, une vaste pièce dont le toit laisse passer la pluie par endroit. Je repère rapidement la vaste cheminée.
Je trouve rapidement des vieux papiers protégés de la pluie et du petit bois. Avec l’habitude d’une fille qui a été élevée dans la nature entre deux GN, j’arrive à lancer une petite flamme malgré les tremblements qui me secouent un peu trop. La chaleur qui se diffuse peine a me réchauffer ais il faudra s’en contenter pour le moment. J’essaye vainement de sentir a nouveau l’exterminé de mes doigts après avoir tenté quand j’entends un craquement sans savoir si cela vient de l’entrée ou d’une pièce attenante. Dans ma précipitation pour me réchauffer je n’ai pas sécurisé le lieu.
Je me redresse vivement, mon bâton a la main, tel une épée. J’essaye d’avoir l’air convaincue malgré mes lèvres bleuies mes tremblements de la tête au pieds, mon air de chiot trempé ou le reste d’entrave a mes poignets que je n’ai pas pris le temps de retirer.
« Montrez vous… je vous préviens, si vous avez de mauvaises attentions, j’ai une arme et je sais m’en servir. »
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Re: It's not a wet dream
Mar 28 Mar 2023 - 21:09
Je ne sais pas depuis combien de temps je somnole dans cette cabane froide et sans vie. La pluie bat son plein et le froid de l’hiver n’a toujours pas décidé de quitter son manteau et de faire fleurir à nouveau les arbres. Chaque soir, je me retrouve, seul à penser à ce qu’il s’est passé ces derniers mois. De ce que j’avais été amené à faire pour la survie des filles, de ma propre survie. Ruby avait voulu me proposer de prendre la relève de Joaquin, de prendre le relais pour accompagner les STARS, mais, j’avais dû refuser. Non pas que j’avais eu envie de partir loin d’eux, les quitter avait même été une nouvelle déchirure, mais je ne pouvais pas rester auprès de ceux que je n’avais pas réussi à protéger. Dans un sens, c’était totalement contradictoire. J’abandonnais ceux que j’avais juré de protéger, comme un air de déjà-vu.
Alors, après avoir discuté longuement avec Ruby, avec Alice aussi, ma décision de partir avait été accepté bien qu’elles aient essayé de tout faire pour me convaincre de rester à leurs côtés. Mais c’était aussi pour ça que je les aimait, parce qu’elles avaient aussi compris mon besoin de prendre du temps pour moi. De me retrouver seul avec moi-même afin de comprendre le réel but de ma présence ici, sur ces terres désolées qui reprenaient peu à peu de leurs vigueurs.
J’avais donc pris la décision de partir, alors que ma jambe se remettait tout juste de sa blessure et le froid mordant des nuits passées en solitaire ne me le rappelait que trop bien. Les tiraillements et les douleurs vives, me rappelant d’autant plus mon inutilité quant à l’assaut final qui avait eu lieu sur la plateforme. Je n’avais même pas pu y participer. Un protecteur hein ? A qui est-ce que je pouvais bien faire croire ça ? A part avoir fait subir des horreurs à des hommes et des femmes innocentes, je n’avais pas été d’une grande utilité et voilà pourquoi je servais plus aux autres à me retrouver seul.
Mais j’avais aussi oublié les rencontres fortuites qui se passaient alors que j’étais seul dans ce cabanon. La personne qui était rentré n’avait pas été des plus discrète s’annonçant dès son arrivée. Je prends le temps, caché discrètement derrière un semblant de porte d’observer la femme, fagotée à moitié qui vient de rentrer dans mon abri de fortune. Elle n’a pas pris le temps de vérifier que le lieu était bien vide avant de commencer à faire un feu pour se réchauffer. Mieux encore, elle se relève, un bâton dans les mains. Je souris, toujours tapi dans l’ombre en la voyant faire. Je me demande parfois comment certaines personnes ont réussis à survivre tout seul.
Et alors qu’elle me tourne le dos, je m’avance, discrètement vers elle et pose le canon de mon arme contre son dos. Lâche ton épée en bois et lève les mains que je lui demande, un ton froid et calme. Retourne-toi, lentement et dis-moi ce que tu viens faire ici, toute seule et … Pieds nus ? Que je finis par lui demander, toujours aussi calme.
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Re: It's not a wet dream
Mer 29 Mar 2023 - 12:34
Je suis nerveuse et je commence a me demander si ce ne sont pas mes sens qui me jouent des tours. Les agressions de l’homme au masque ont laissé des traces sur mes sens et je me sens horriblement prisonnière de mes craintes. Alors que je commence a me dire que j’ai surement imaginé ce bruit, je me raidis en sentant le canon d’une arme dans mon dos. Je lève les yeux aux ciels et me maudit de m’être faite avoir avant de lever doucement les mains en l’air sans lâcher mon bâton et faire face a celui qui se tient très lentement.
« Ce n’est qu’un bâton et toi tu as une arme a feu… ne me dis pas que ca te fait peur ? »
Je suis transie de froid, j’ai les lèvres bleuies déjà et tremble comme un lévrier dans la neige, pour autant, je n’ai pas le regard de celle qui a peur. Je le regarde rapidement et estime qu’il est trop grand pour être l’homme au masque a partir de là, j’arrive a me reprendre suffisamment pour ne pas céder a la panique. Je me sais très capable de lutter contre une seule personne… enfin, avec mes armes, sans être braqué part un pistolet et pas loin de l’hypothermie, certes. Pour autant, c’est avec un peu d’ironie et un faux air de chaton innocent je lui réponds :
« Je démarchais le voisinage pour vendre des fenêtres et des travaux d’isolation, j’ai senti qu’il y avait un gros besoin dans le coin. A ce sujet, tu dirais que tu es plutôt satisfait de tes actuelles installations ? »
Je le dévisage en essayant de reconnaitre un de mes clients, une de mes connaissances ou juste un habitué du store. Mais il ne me dit absolument rien. Pire encore, il est mignon et ce n’est pas rassurant : je trouve toujours mignons les mecs qui sont des psychopathes, sociopathe et connards. J’en ai tellement marre de ma poisse. Il est calme, un peu trop et je devine bien qu’il n’est pas taillé en allumette. Il porte sur lui une certaine patine que seule ceux qui errent seuls ont. Il y a autre chose en lui que j’ai du mal a discerner, en même temps, a la seule lueur de mon feu, j’ai du mal a mesurer sa pâleur ou a quel point ses traits sont tirés.
A côté de lui, malgré les marques laissées a mes poignets par les entraves qui ont abimé ma peau ou mon manque de matériel, cela ce voit que je mange a ma faim et que je vie dans un minimum de confort. Privilège de ma profession, mon commerce fonctionne et j’ai un groupe avec moi. Pendant que je parle, je suis en train de placer mes pieds perpendiculaires et les écarter légèrement. Mon bâton n’est peut-être pas une épée mais je saurais le manier comme tel si l’homme fait un seul geste agressif.
« Maintenant que tu vois que je ne suis pas une menace, mais juste une personne qui ne passe pas une la meilleure soirée, est ce que tu penses que c’est envisageable que tu baisses ton arme et moi mes mains pour juste discuter ? »
Quand on ne peut pas fuir : on négocie. Quand on ne peut pas négociera on se bat. Mon père avait toujours de sages conseils mais je reste quand même prête pour la 3e option. En souriant, j'ajoute:
«Et promis, je ne te ferais pas de speech de témoin de Jéhovah ni essayerais de trop te vendre des conseils decos, si avec ça tu n'es pas convaincu, je ne comprends plus rien.»
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Re: It's not a wet dream
Mar 4 Avr 2023 - 22:51
J’ai vu des gens en tuer d’autres avec moins dangereux qu’un bâton que je déclare à la femme en face de moi. Mais non, je n’ai pas peur. Pour autant je ne rajoute rien d’autre à sa question, elle n’a pas besoin de savoir ce que je pense ou ce que je ressens. Maintenant qu’elle est face à moi je l’observe plus attentivement. Elle semble complétement gelée, ses lèvres sont bleues, elle est pieds nus et tremble comme une feuille. Pour autant, je ne me sens pas l’humeur d’un vaillant chevalier servant pour l’aider. Je veux d’abord savoir pourquoi elle est ici.
J’ai comme un bug quand elle me sort la raison de sa venue ici. J’ai du mal à comprendre où elle veut en venir. Est-ce qu’elle le fait exprès, qu’elle se droit sincèrement drôle et en position de faire de l’humour ou est-ce qu’elle est tout bonnement aussi stupide que ça pour tenter de s’en sortir de cette façon ? Je dois dire que je suis tout à fait pantois. Qu’est-ce que … Quoi ? Que je finis par demander. Ma surprise est trop flagrante pour que j’arrive à la cacher.
Finalement, elle me demande de baisser mon arme et aimerais discuter. Je ne crois pas non que je réponds simplement. Je remarque bien qu’elle ne pense pas réellement ce qu’elle dit, sinon, elle aurait lâché son bâton et ne se serait pas mise en position de combat. Lâche ton bâton, je te l’ai déjà demandé une fois et je n’aime vraiment pas me répéter. Je me suis fait trop souvent avoir en récupérant des blessées ou des chatons trempés pour ne pas avoir envie de refaire l’erreur, même si, j’ai l’impression que celle-ci semble moins fragiles. Mais mon instinct m’a déjà joué des tours.
Pour autant, en continuant de l’observer, je finis par remarquer ses entraves sur ses poignets, le fait qu’elle soit dans une tenue plutôt légère et surtout pieds-nus. Tout m’indique qu’elle s’est échappée d’une prison, ou de l’emprise d’un tortionnaire qui doit surement être à sa recherche. Fait chier. Encore ? Mais avant tout jugement hâtif, je demande quand même : Tes marques sur tes poignets et ta tenue. Tu sors d’où comme ça ? Parce que si on te cherche pour te ramener dans une cave, je ne veux pas d’emmerdes. J’ai eu mon lot ces derniers temps et je ne suis pas venu pour me faire des amis, encore moins des ennemis supplémentaires.
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Re: It's not a wet dream
Mer 5 Avr 2023 - 10:18
Je le regarde non sans un certain amusement. Il fait bien de se méfier, je suis très capable avec des armes improvisées, pour autant, je le corrige rapidement:
“Je te rassure, je n’avais pas prévu de te tuer avec..”
Je ne suis même pas certaine d’arriver à le désarmer, mais en cas d’urgence, évidemment que je me défendrais avec tous les moyens du bord. Je le vois me détailler et j’ai du mal a masqué un léger frisson qui n’a rien au froid. Je ne suis pas en tenue ni dans l’humeur de me faire scruter de la tête au pied, surtout avec des vêtements qui me collent a la peau et des cheveux en bataille. Je ne souffre pas de pudeur, avec le GN on apprend vite les joies de se changer ou se doucher avec d’autres. Non, juste que j’aime bien être coiffée et un minimum présentable en règle générale. Du coup je lui rends l’appareil sans vergogne pour essayer de tromper mon malaise.
Je sais que je devrais avoir peur, mais en fait je ne ressens qu’une légère appréhension. Il est beaucoup plus grand que l’homme au masque, plus carré d'épaule aussi mais, surtout il parle. Je me mordille la lèvre pour ne pas rire en voyant sa tête quand je lui sors la première connerie qui me passe par la tête. Je pense qu’il ne s’attendait pas à ca.
Je sens qu’il s’agace. A priori, je ne suis pas la seule a passer une mauvaise soirée. Je suspecte la sienne d’être encore pire que la mienne. Je soupire et lève les yeux au ciel avant de lâcher avec un art du théâtre consommé mon arme de fortune.
“Tu te sens plus en sécurité maintenant?”
Un doute me prend soudain, son visage ne m’est pas si inconnu que ça en le regardant bien. Je fronce les sourcils et réussi a remettre mes souvenirs dans l’ordre:
“Attends… on se connait ? Je t’ai deja vu… a la cage!! Mais ouiiii! Je t’ai déjà vu te battre! Robin… ou Romain?”
Il avait fait perdre des paquets de cigarettes a mon frère qui l’avait maudit pendant des lunes. Ca n’assure en rien la moralité de celui qui continue de me pointer de son arme sur moi, mais, idiotement, moi ca me rassure de penser en savoir un peu plus sur lui. J’ai un hoquet de surprise et lui fait signe qu’il se trompe quand il me parle de scénario de film d'épouvante.
“Oula! Tu vas chercher loin toi… je te rassure tout de suite, je suis assez grande pour gérer mes emmerdes toutes seules et je n’aime pas raconter mes exploits sans qu’on m’offre un verre avant..”
Surtout je n’assume pas vraiment mes problèmes nocturnes. C’est une des rares choses qui me complexent. Ne tenant plus la température, je décide de m'accroupir près du feu et de tendre mes mains tremblantes au-dessus de la flamme sans attendre sa permission.
“Qui plus est, de nous deux, j’ai le sentiment que c’est toi qui a le plus d’emmerdes…”
C’est plus une intuition à sa façon de dire les choses mais je suis du genre a precher le faux pour connaître le vrai. Avec ce naturelle joviale qui est le mien, je tente:
“Moi c’est Demetra, je suis forgeronne au Store. Tu penses que tu as un manteau, une couverture, des vêtements ou n’importe quoi de sec a me preter contre un trajet en voiture au store avec option petit dej sans faire ami ami ou tu crois que juste rester chacun de notre côté c’est entendable pour toi?”
Malicieusement j’ajoute:
“Car je m’en voudrais de devoir botter tes fesses des notre première rencontre officielle.”
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Re: It's not a wet dream
Mer 5 Avr 2023 - 13:42
Tu n’aurais pas réussi de toute manière, que je réponds simplement, sur de moi. Ou tout du moins avec un air sur de moi car dans mon état, même si j’ai reçu les soins nécessaire, je ne me remet que doucement de ma blessure à la jambe et mon visage est couverte d’une cicatrice qui pourrait faire penser à celle de Scar, le frère aigri de Mufasa.
Elle me dévisage alors à son tour, ce qui semble légitime de sa part et finis, après un long moment pesant à lâcher son arme de fortune. Je sens mes épaules qui se desserrent légèrement, au moins, je n’aurais pas à la frapper ou à la désarmer moi-même. J’ai beau ne plus vouloir m’occuper de femmes en détresse, je n’en reste pas moins réticent à vouloir retoucher une femme, surtout contre son gré. Et heureusement qu’elle ne le sait pas ou elle aurait clairement pu tirer avantage de la situation.
Et puis soudainement ça lui prend comme une envie de cornichons au Nutella de femme enceinte jusqu’aux dents. Elle dit me reconnaitre et le problème c’est qu’elle est sur la bonne voie. La cage, oui, je m’y suis battue à l’époque. Et quant à mon prénom, disons qu’elle à la bonne consonance. Alors je penche légèrement ma tête sur le coté et la regarde avec plus attention. Pour ma part pourtant, je ne reconnais pas son visage, ni même son corps. Vestige d’un temps ou les femmes aimaient fanfaronner avec le gagnant. Désolé. Tu ne me dis rien que je réponds juste.
Et puis, elle fini par me rassurer presque complétement quand elle me dit qu’elle ne s’est échappée de nulle part, et d’aucuns tortionnaires fou furieux. J’ai un petit sourire et un rire jaune quand elle m’annonce qu’elle est capable de se débrouiller toute seule. Oui, elles le pensent toutes, mais elles sont loin de réellement pouvoir le faire. La plupart en tout cas. Tu vas peut être un peu vite en besogne pour croire que tu mérites que je t’offre un verre. Et comme tu as remarqué, ce n’est pas un hôtel de luxe ici.
Elle s’accroupie près du feu et le canon de mon arme la suit toujours. On n’est vraiment jamais trop prudent. Je l’écoute se présenter et je dois dire que ça fini presque de totalement me rassurer. Alors quand elle me demande une couverture ou un vêtement sec, je fini par baisser mon arme et part chercher dans mon sac un pull que je lui lance, ne la quittant toujours pas des yeux. Je fouille encore un peu et lui lance également une paire de chaussettes. Ça s’appelle reviens, j’espère que c’est clair ? que je lui indique aussi. Je ne rajoute rien de plus, mon geste venant symboliquement sceller notre accord. Au moins au Store, je pourrais me reposer correctement, manger un peu plus et surtout, essayer de trouver de quoi occuper mon esprit encore bien trop embué par toutes les horreurs que j’ai commises ces derniers temps.
Pour ce qui est de me botter les fesses, faudra revenir un autre jour et te lever tôt. Pour ce qui est du trajet, t’as cinq minutes pour te changer, je t’attends dehors. Et, fermant mon sac, gardant mon arme en main, refermant mon manteau, je sors de la petite cabane miteuse dans laquelle je venais de passer presque trois jours. Dépêche-toi. Dernière indication avant de la laisser seule.
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Re: It's not a wet dream
Jeu 6 Avr 2023 - 0:26
J’ai du mal a ne pas sourire et a lui envoyer une œillade entendu que l’homme m’assure que je n’aurais pas pu avoir le dessus. Certes, vu mon état et le fait qu’il a une arme a feu, il a peut être raison, mais, d’un autre côté, il a l’air pas mal amoché lui aussi. Je préfère lui répondre avec amusement :
« Je suis sûre que tu dis ça a toutes les femmes qui te menacent avec un bâton »
Je ne me formalise pas qu’il ne m’est pas remarqué. Je trainais toujours avec mon frère et mes copains, je ne me battais pas, papa ne voulait pas… tel un nouveau personnage de série introduit en saison 2, c’est comme si j’avais été la en figurante invisible pour la saison 1. Mais, généralement, quand je ris a pleine voix, on se souvient de m’avoir entendue. J’arque un sourcil et relève avec un sourire en coin :
« Je note que c’est dans des hôtels de luxe que tu offres des verres et pas dans un simple bar. »
Ca en dit surement long sur cet homme, mais pour le moment, je suis trop gelée pour réussir a additionner 1 + 1. Visiblement, que cela soit la perspective de finir sa route en voiture ou celle d’avoir un petit dej sans obligation de copiner, je sens que j’ai marqué des points car je le vois partir et revenir avec un pull. Le vêtement semble épais, chaud mais surtout, sec et rien que pour ca, même s’il a l’air rêche et pas lavé d’hier, je crois que je l’adore ! Sans attendre qu’il bouge, je me retourne et quitte avec empressement ma tenue trempée pour me changer. Je nage dedans, ça m’arrive a mi-cuisse, ca grattouille au niveau de la poitrine, mais je crois que je n’ai jamais autant aimé un pull de ma vie. J’attrape au vol une paire de chaussettes tout essayant de ne pas pouffer pour lui répondre.
« Tu appelles tes vêtements comme tu veux, promis, je ne te juge pas. »
Ma bonne humeur se fane rapidement quand je comprends qu’il ne veut pas me laisser le temps de me réchauffer plus ou que le soleil se levé.
« T’es sérieux ?? De suite ?? »
En fait, je pense que Romain est dépourvue de tout sens de l’humour, donc oui, il est sérieux. J’enfile les chaussettes qui m’arrive presque aux mollets et peste en vieux français en attrapant mon bâton avant de le suivre. Je fais la grimace en sentant la pluie fine déjà remettre en cause le bonheur d’avoir été au sec quelques minutes. C’est avec une petite voix que je tente, en le suivant avec reticence :
« T’es du genre pressé ? Parce que tu sais, attendre que la pluie s’arrête voir qu’il fasse jour. Enfin, si tu as des emmerdes qui obligent a fuir rapidement, je veux bien aussi être au courant… t’es pas un SC ? »
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