Re: From the Stalls
Mer 30 Mar 2016 - 22:20
Ah.
Son patron.
Donc le vieux barbu là... C'est ton patron. Mais tu... Tu bosse dans quoi au juste ? T'es quand même pas un mac, ou un truc du genre ? Ne put-elle s'empêcher de souffler avec un air traumatisé alors qu'elle se sentait presque défaillir à l'idée d'avoir couché avec une espèce de mafieux. Mais heu... T'as pas heu... non en fait non, je ne veux pas savoir avec combien de prostituée tu as couché. Oublie cette question.
Valait mieux pas savoir en fait. Non, surtout pas. Ca allait l'énerver plus qu'autre chose, c'était pas la peine. Au moins avaient-ils quitté cette ambiance malsaine, et elle put finir sa cigarette avec tranquillité, en dehors du fait que d'autres mecs pas plus nets que le barbu d'un peu plus tôt ne cessaient de la fixer, ayant le don de la rendre mal à l'aise.
Les quartiers touristiques. Voilà, c'était bien ça ! Elle hocha la tête avec un air soulagé. L'idée était pas mauvaise, et ce serait l'occasion de quitter ce quartier malsain ou 90% de la population semblait s'habiller aux puces et avoir des habitants dans les cheveux. Ce qu'elle se garda bien de faire remarquer à Gary, vu la tronche qu'il avait tiré quand elle avait parlé de son patron.
Et Philip dans tout ça ?
Hm... Disons qu'il à fini par trouver ou j'habitais. Mais ça va hein, il m'a rien fait il à juste... Décidé de camper devant ma porte en espérant me croiser, alors Lara s'est dit que me sortir de Seattle quelques jours me ferait pas de mal. Je commençais à faire des conneries à l'hopital alors m'a patronne m'a filé des congés pour que je souffle un peu. Et... Me voilà ici, à la dernière minute.
Elle avait faillit sourire, jusqu'à ce qu'il ne lui demande si possibilité il y avait, de changer de tenue. PARDOOOON ? Elle était très bien sa tenue, c'était quoi son problème ? Elle ne put s'empêcher de le regarder avec un air interloqué en entendant ça, ayant l'impression d'avoir été giflée. Et puis merde, sa robe était une McQueen quoi !
Ah ouais je vois. Ne put-elle s'empêcher de lancer avec un rictus en écrasant sa cigarette de la pointe de ses escarpins. En fait, j'fais pute, c'est ce que tu sous entends.
Heureusement que le motel n'était pas loin. Heureusement.
Bah ton quartier touristique tu vas aller le visiter tout seul. Et j'vais aller me changer, et rester dans ma chambre jusqu'à ce qu'on reprenne la route. J'm'en voudrais de te faire honte devant ton patron tiens. C'était sympa de te revoir, salut !
Voilà, il avait gagné. Il avait trouvé le moyen de la vexer alors qu'elle était folle de joie de le retrouver, et s'était déjà imaginé prête à entamer une relation à distance. Ouais, bah ses beaux rêves venaient de voler en éclat pour le coup... Lui tournant le dos avec son air vexé qu'il devait finir par connaître, elle prit la direction du motel. Adieux beaux rêves.
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Re: From the Stalls
Mer 30 Mar 2016 - 22:33
Non mais ça va, j'te demande avec combien de gars t'as couché ?
Heureusement qu'ils sortirent parce que Gary était pas sûr de se retenir plus longtemps avant de lui répondre comme un gros sale en lui donnant un ombre approximatif qu'il faudrait probablement MULTIPLIER par trois ou quatre. Voilà, ça serait bien faire ça, qu'elle se retrouve à défaillir comme une nonne au milieu du bar en entendant un nombre sortie au hasard, un peu comme au bingo, alors qu'il se moquait totalement d'elle. Puis qu'est-ce que ça pouvait lui faire ? Qu'il soit mac, ou même un autre truc d'ailleurs ? Ils allaient pas se marier dans la minute, ça allait.
Bon, vint le sujet de Philip sur le tapis et pour le coup, la brune avait semble-t-il beaucoup à dire. Et visiblement, son ex avait pas trop compris le message du, tu vas voir ailleurs si elle s'y trouve et surtout tu l'approches plus. Non, voilà que dugland premier du nom fini à la pisse venait CAMPER devant chez madame. Elle avait le chic pour les trouver, ses copains, visiblement ? Après on parlait de lui et de son côté macro, mais elle, là, elle était carrément pas mieux avec les psychopathes qu'elle se traînait.
Ah.
Fallait sûrement qu'il dise autre chose, pas vrai ? Genre, un truc du genre tu veux que je revienne lui casser la bouche ou lui couper les couilles ? Ou p't'être le balancer à la flotte avec du plomb aux chevilles histoire d'être sûr ? Il en était capable. Mais est-ce que Rose se devait de savoir ça, par hasard ? Nan, pas vraiment. Sinon elle allait comprendre que dans l'équipe, c'était pas lui le macro. Non. Lui, il allait plutôt voir les gens qui payaient pas, et les macros qui donnaient pas tous, mêmes les putains qui voulaient plus tapiner, pour leurs expliquer que ça marchait pas trop comme ça. Donc, pas de propositions de meurtre.
Ca va ?
ça, c'était un bon début.
Même si elle envoya aux orties toutes ses chances de comprendre un traître mot de ce qu'il se passait dans sa tête. Gary la regarda avec des yeux ronds alors qu'elle affichait un rictus outré de sainte nitouche, et qu'elle enchaînait en lui demandant si elle faisait pute.
Hein quoi ?
Alors là, il comprenait plus rien du tout. Il voulait pas être vexant, mais elle avait vraiment tout interprêté de travers cette gourde. Voilà qu'elle se cassait, sans lui laisser le temps de s'expliquer, et qu'il se trouvait sérieusement très con à la regarder de dos. Bon. Il avala la distance jusqu'à elle et l'attrapa par le bras, la forçant à se tourner vers lui et à le regarder :
Mais t'es con ou quoi ? Attend, c'était pas vraiment la bonne question à poser dans l'immédiat pas vrai ? Ça allait FORCEMENT être pire après. Mal joué. Si j'me pète la gueule, t'es sûr d'vouloir porter des pulls et des pantalons toute ta vie pour cacher tes cicatrices au lieu des robes prada et dolce ché pas koi ? Arrête tes conneries deux secondes tu veux bien.
Heureusement qu'ils sortirent parce que Gary était pas sûr de se retenir plus longtemps avant de lui répondre comme un gros sale en lui donnant un ombre approximatif qu'il faudrait probablement MULTIPLIER par trois ou quatre. Voilà, ça serait bien faire ça, qu'elle se retrouve à défaillir comme une nonne au milieu du bar en entendant un nombre sortie au hasard, un peu comme au bingo, alors qu'il se moquait totalement d'elle. Puis qu'est-ce que ça pouvait lui faire ? Qu'il soit mac, ou même un autre truc d'ailleurs ? Ils allaient pas se marier dans la minute, ça allait.
Bon, vint le sujet de Philip sur le tapis et pour le coup, la brune avait semble-t-il beaucoup à dire. Et visiblement, son ex avait pas trop compris le message du, tu vas voir ailleurs si elle s'y trouve et surtout tu l'approches plus. Non, voilà que dugland premier du nom fini à la pisse venait CAMPER devant chez madame. Elle avait le chic pour les trouver, ses copains, visiblement ? Après on parlait de lui et de son côté macro, mais elle, là, elle était carrément pas mieux avec les psychopathes qu'elle se traînait.
Ah.
Fallait sûrement qu'il dise autre chose, pas vrai ? Genre, un truc du genre tu veux que je revienne lui casser la bouche ou lui couper les couilles ? Ou p't'être le balancer à la flotte avec du plomb aux chevilles histoire d'être sûr ? Il en était capable. Mais est-ce que Rose se devait de savoir ça, par hasard ? Nan, pas vraiment. Sinon elle allait comprendre que dans l'équipe, c'était pas lui le macro. Non. Lui, il allait plutôt voir les gens qui payaient pas, et les macros qui donnaient pas tous, mêmes les putains qui voulaient plus tapiner, pour leurs expliquer que ça marchait pas trop comme ça. Donc, pas de propositions de meurtre.
Ca va ?
ça, c'était un bon début.
Même si elle envoya aux orties toutes ses chances de comprendre un traître mot de ce qu'il se passait dans sa tête. Gary la regarda avec des yeux ronds alors qu'elle affichait un rictus outré de sainte nitouche, et qu'elle enchaînait en lui demandant si elle faisait pute.
Hein quoi ?
Alors là, il comprenait plus rien du tout. Il voulait pas être vexant, mais elle avait vraiment tout interprêté de travers cette gourde. Voilà qu'elle se cassait, sans lui laisser le temps de s'expliquer, et qu'il se trouvait sérieusement très con à la regarder de dos. Bon. Il avala la distance jusqu'à elle et l'attrapa par le bras, la forçant à se tourner vers lui et à le regarder :
Mais t'es con ou quoi ? Attend, c'était pas vraiment la bonne question à poser dans l'immédiat pas vrai ? Ça allait FORCEMENT être pire après. Mal joué. Si j'me pète la gueule, t'es sûr d'vouloir porter des pulls et des pantalons toute ta vie pour cacher tes cicatrices au lieu des robes prada et dolce ché pas koi ? Arrête tes conneries deux secondes tu veux bien.
Si vient l'orage, le tonnerre et la foudre, le cœur solide
- Connor G. Shepard
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Re: From the Stalls
Mer 30 Mar 2016 - 22:57
T'es le troisième. Lâcha t-elle du bout des lèvres en fixant le sol, pas vraiment fière de son peu d'expérience en la matière. En même temps, entre ses études et son caractère... Elle ne risquait pas d'accumuler les mecs à la différence de Lara qui avait besoin de réfléchir avant de lancer un nombre qu'elle avait tendance à minimiser pour éviter les regards choqués. Mais bon, au moins fût-elle touchée quand il lui demanda si ça allait.
Je fais avec. Dit-elle avec un petit sourire, gardant pour elle les soirées angoissantes à surveiller qu'elle n'était pas suivi dans la rue, s'imaginant future victime d'un épisode d'esprit criminel, ou d'un remake d'Alfred Hitchcock. Au pire, j'aurai qu'à changer de ville. Il paraît que Chicago à un super hôpital. Lança t-elle en plaisantant, jusqu'à ce que les choses ne dégénèrent légèrement entre eux. Légèrement, bien sûr, c'était un euphémisme.
Un mufle dans toute sa splendeur, voilà ce qu'il était, en plus d'un amant hors pair. Pourquoi elle s'attachait qu'à des têtes de cons hein ? Elle aurait dû virer homo tiens, sans doute que ce serait moins traumatisant pour son petit coeur.
Elle avait tout juste fait trois pas qu'il la força à lui faire face pour lui demander si était con. PARDON X3 ? Oh, elle ne répondit pas tout de suite, se contentant de le fixer avec son regard outré, lèvres pincées et bras croisés contre sa poitrine.
Déjà, je ne suis pas conNE. Rectifia t-elle. Et ensuite on dit "Dolce & Gabana" Articula t-elle prenant soin d'appuyer le peu d'accent italien qu'elle connaissait.
Bon. Elle s'était peut-être un peu énervée pour pas grand chose finalement. Peut-être que les paroles du patron tête de con de Gary avaient eu tendance à lui faire voir le mal partout. Alors, elle se contenta de rester silencieuse en faisant mine de réfléchir, avant de lâcher un.
Ok, j'vais me changer.
La mauvaise foi dans toute sa splendeur, ne put-elle s'empêcher de penser alors qu'il l'accompagnait jusque devant sa chambre et qu'elle jetait sa petite robe noire dans un coin, enfilant rapidement un jean, un pull col roulé et une paire de boot sans talons. Plus une veste en cuir, au cas ou il se casserait la gueule effectivement. Pensa t-elle avant de remettre ses cheveux en place en finalement écarter les bras pour qu'il puisse observer sa tenue qui la rendait parfaitement invisible dans le décor.
Il est satisfait monsieur râleur ?
Putain tout ça pour ça quoi. Soupirant, elle finit néanmoins par monter sur sa moto jusqu'à ce qu'ils ne rejoignent enfin le quartier touristique et atterrissent dans un petit bar ni trop luxueux, ni trop miteux qui devraient leur convenir à tous les deux. Et tentant de faire les choses bien, l'interne régla la première tournée de bières, en buvant une gorgée avant de relancer un semblant de conversation.
Alors... Tu deviens quoi toi, depuis que tu es rentré à Phoenix ?
Il avait bien eu la politesse de demander comment se passait sa propre vie à Seattle avec un fou psychotique alors bon. A défaut de se retomber dans les bras comme dans les films, ils pouvaient bien faire ça. Non ?
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Re: From the Stalls
Jeu 31 Mar 2016 - 11:43
Il avait fallu à Rose du temps pour comprendre, mais derrière ses airs de sainte nitouche habillée en fringue de luxe dont Gary était incapable de prononcer le nom se cachait quand même un cerveau. Tant mieux. Il ne leur fallut pas bien longtemps pour gagner le motel à pied, par contre beaucoup plus pour qu'elle trouve quoi mettre sur son dos tout en lui faisant à moitié un défilé. Pas gêné pour deux sous, l'homme ne l'avait pas lâché de regard, profitant comme il fallait du spectacle qu'elle lui offrait sans vraiment s'en rendre compte.
Lorsqu'elle fut fin prête (et c'était pas trop tôt), ils gagnèrent tous les deux la moto et s'en allèrent pour une virée de quelques minutes. Gary prit le temps de prévenir Graam qu'il partait faire un tour et qu'il serait plutôt disponible le lendemain, et son mentor n'avait pas manqué de lui renvoyer un regard qui en disait long à qui savait le comprendre. C'était comme si, lui, le vieil homme que Rose appelait Dumbledore sans se gêner, avait pigé avant eux ce que ça pouvait vouloir dire tout ça. Pour Gary, c'était flou, très flou, encore plus que la phrase énigmatique qu'il lui lança après coup.
En arrivant dans les quartiers touristiques, Gary gara simplement la moto avant de continuer à pied avec l'hispanique. Ils se stoppèrent dans un restaurant, un endroit qu'il n'avait jamais essayé, que Rose connaissait probablement encore moins, mais qui avait l'air de lui convenir quand même. Ici, c'était comme un entre deux mondes, entre eux en fin de compte. Et les questions commençaient déjà, des questions auxquelles il savait même pas quoi répondre sérieusement :
Bah, comme d'hab. Bien sûr, ç'aurait jamais été suffisant pour elle. Après tout, c'était Rose, hein, et elle était bavarde comme pas deux, pas besoin de trop la connaître pour s'en rendre compte. Alors un « comme d'hab » lancé à travers un grognement, ça serait jamais assez bien pour elle. J'fais juste mon taff, j'vois des potes, j'rentre chez moi et j'recommence le lendemain. J'ai jamais prétendu avoir une vie folle, en fait.
Bon, c'était un petit mensonge ; Il avait plutôt une vie de grand malade, vu tout ce qu'il faisait. Pour le commun des mortels, ç'aurait été fou. Pour lui, c'était même plutôt normal. Buvant sa bière, Gary prit la peine de commander de quoi grignoter pour accompagner le tout. Il se doutait que sinon, Rose allait pas faire long feu sans rien de l'estomac. Et évidemment, elle ne fut pas la dernière pour continuer la discussion, enchaînant sur plein d'autres trucs. Au fur et à mesure, Gary eut l'impression que c'était comme si ni l'un ni l'autre ne s'était quitté ces dernières semaines. Y'avait pas eu de coupure, ou pas vraiment. En tout cas, pas au moment où il attrapa sa main dans la sienne et qu'il l'écouta avec une certaine passion, genre comme si c'était vraiment très intéressant ce qu'elle racontait.
Et elle ne dit rien, ses doigts se mêlant aux siens, doucement. Pas forcément des plus souriants, Gary lui portait néanmoins un réel intérêt qu'elle pouvait voir sur son visage. Il la questionnait aussi, sur son métier, ses habitudes, ses goûts, sur ce qu'elle voulait et comment elle voyait la vie, sur Lara et sa famille. Et elle lui rendait bien. Rose était un spécimen, à l'évidence. Un être très loin de lui, dans sa conception la plus intime et profonde. Et pourtant, c'était comme si c'était évident qu'il était bien avec elle, et que l'inverse était aussi possible.
Alors quand vint sonner les vingt trois heures et que la nuit avait bien pris sa place, alors qu'ils n'avaient pas bougé d'un pouce, buvant des coups, mangeant n'importe quoi et discutant à en perdre haleine comme si ça avait de l'importance, Gary finit par lui poser une vraie question :
Tu voudras que j'te ramène au motel ou...?
Ou quoi ? A elle de le deviner. A elle de dire.
Lorsqu'elle fut fin prête (et c'était pas trop tôt), ils gagnèrent tous les deux la moto et s'en allèrent pour une virée de quelques minutes. Gary prit le temps de prévenir Graam qu'il partait faire un tour et qu'il serait plutôt disponible le lendemain, et son mentor n'avait pas manqué de lui renvoyer un regard qui en disait long à qui savait le comprendre. C'était comme si, lui, le vieil homme que Rose appelait Dumbledore sans se gêner, avait pigé avant eux ce que ça pouvait vouloir dire tout ça. Pour Gary, c'était flou, très flou, encore plus que la phrase énigmatique qu'il lui lança après coup.
En arrivant dans les quartiers touristiques, Gary gara simplement la moto avant de continuer à pied avec l'hispanique. Ils se stoppèrent dans un restaurant, un endroit qu'il n'avait jamais essayé, que Rose connaissait probablement encore moins, mais qui avait l'air de lui convenir quand même. Ici, c'était comme un entre deux mondes, entre eux en fin de compte. Et les questions commençaient déjà, des questions auxquelles il savait même pas quoi répondre sérieusement :
Bah, comme d'hab. Bien sûr, ç'aurait jamais été suffisant pour elle. Après tout, c'était Rose, hein, et elle était bavarde comme pas deux, pas besoin de trop la connaître pour s'en rendre compte. Alors un « comme d'hab » lancé à travers un grognement, ça serait jamais assez bien pour elle. J'fais juste mon taff, j'vois des potes, j'rentre chez moi et j'recommence le lendemain. J'ai jamais prétendu avoir une vie folle, en fait.
Bon, c'était un petit mensonge ; Il avait plutôt une vie de grand malade, vu tout ce qu'il faisait. Pour le commun des mortels, ç'aurait été fou. Pour lui, c'était même plutôt normal. Buvant sa bière, Gary prit la peine de commander de quoi grignoter pour accompagner le tout. Il se doutait que sinon, Rose allait pas faire long feu sans rien de l'estomac. Et évidemment, elle ne fut pas la dernière pour continuer la discussion, enchaînant sur plein d'autres trucs. Au fur et à mesure, Gary eut l'impression que c'était comme si ni l'un ni l'autre ne s'était quitté ces dernières semaines. Y'avait pas eu de coupure, ou pas vraiment. En tout cas, pas au moment où il attrapa sa main dans la sienne et qu'il l'écouta avec une certaine passion, genre comme si c'était vraiment très intéressant ce qu'elle racontait.
Et elle ne dit rien, ses doigts se mêlant aux siens, doucement. Pas forcément des plus souriants, Gary lui portait néanmoins un réel intérêt qu'elle pouvait voir sur son visage. Il la questionnait aussi, sur son métier, ses habitudes, ses goûts, sur ce qu'elle voulait et comment elle voyait la vie, sur Lara et sa famille. Et elle lui rendait bien. Rose était un spécimen, à l'évidence. Un être très loin de lui, dans sa conception la plus intime et profonde. Et pourtant, c'était comme si c'était évident qu'il était bien avec elle, et que l'inverse était aussi possible.
Alors quand vint sonner les vingt trois heures et que la nuit avait bien pris sa place, alors qu'ils n'avaient pas bougé d'un pouce, buvant des coups, mangeant n'importe quoi et discutant à en perdre haleine comme si ça avait de l'importance, Gary finit par lui poser une vraie question :
Tu voudras que j'te ramène au motel ou...?
Ou quoi ? A elle de le deviner. A elle de dire.
Si vient l'orage, le tonnerre et la foudre, le cœur solide
- Connor G. Shepard
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Re: From the Stalls
Jeu 31 Mar 2016 - 15:37
Etrangement, la soirée se passa relativement bien. Elle s'était attendue à des blancs, des silences pesants, mais rien de tout ça n'arriva. Comme si... Au final, cette séparation de quelques semaines n'avait jamais eu lieu entre eux deux. Ils discutèrent de tout, de rien, tout en buvant et mangeant, presque comme un couple finalement. La question lui trottait dans la tête par instant, alors qu'elle se concentrait sur son regard bleu alors qu'il répondait à ses questions. Et si finalement, c'était une sorte de destin ? Un verre renversé, une nuit chez elle, et désormais, se retrouver de nouveau ici, à Phoenix ?
Ce fût sa main dans la sienne, alors qu'il demandait si il devait la ramener au motel, qui lui fit à nouveau relever le regard vers lui. Au motel ou... Un fin sourire se dessina sur ses lèvres, alors qu'elle se serait presque sentie rougir. Observant un instant les lieux, elle ne put s'empêcher de faire remarquer, en écho à ce qu'il lui avait dit un soir.
Ben... Lara m'a clairement fait comprendre qu'elle comptait passer la nuit avec ton pote. J'connais personne ici, alors pourquoi pas passer du temps avec le seul mec qui en vaut la peine ?
Mais après ça ? Est-ce qu'ils devaient chacun reprendre leur route l'air de rien ? Ou au contraire, tenter de se revoir plus régulièrement ? Qui lui disait qu'il n'avait pas profité des dernières semaines pour enchaîner les femmes justement ? Son patron avait bien fait un sous-entendu très clair sur la question après tout.
Gary... Elle hésita sur la marche à suivre, avant de finalement lancer. Je sais pas trop comment fonctionne ta vie ici, mais faut quand même que tu sache que j'aime pas trop être heu... Partagée. Du genre, si pour toi, c'est encore une histoire d'un soir, et qu'à côté de ça tu fréquente des nanas ben j'me sentirais pas prête à... Enfin, tu vois.
Elle se sentait tellement stupide de lancer ça sur la table, comme ça. Profitant d'un instant de répit quand le serveur arriva, elle régla l'addition avant qu'il n'ait eu le temps de dire quoi que ce soit, et attendit que le jeune homme ne quitte leur table pour aller voir les derniers clients attablés pour reprendre.
Gênée, elle se sentait parfaitement gênée. Mais en même temps, les paroles ne pouvaient s'empêcher de s'échapper de ses lèvres, tout en essayant de ne pas lui faire peur. Manquerait plus qu'il parte en courant tiens.
J'ai jamais vraiment cru à toutes ces histoires de karma, et même si j'ai l'impression qu'il y à beaucoup de zones d'ombre chez toi, ben... J'aimerai bien apprendre à te connaître. Te voir plus souvent. Savoir ou on va en fait, histoire de pas me torturer le cerveau pour rien.
Elle ne put s'empêcher de rire nerveusement en venant placer un emain devant es yeux, comme si ça pouvait cacher sa gêne aux yeux de l'homme qui lui faisait face.
Tu dois m'prendre pour une dingue...
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Re: From the Stalls
Jeu 31 Mar 2016 - 17:37
Il hocha la tête lorsqu'elle lui déclara que Lara avait l'intention de rester avec Joey, et qu'elle préférait encore passer son séjour avec lui. Il eut un petit sourire satisfait, car après tout, ça ressemblait à une bonne nouvelle, il serra un peu plus sa main dans la sienne sans pouvoir s'en cacher, tandis qu'elle reprenait la parole. Elle l'appela, il releva le nez vers elle et l'écouta s'expliquer un peu maladroitement sur ce qu'elle attendait de lui.
Sa vie ici fonctionnait pas vraiment, il était pas un chic type, encore moins le copain idéal, et il serait jamais le mari parfait. Avait-il besoin de l'annoncer à Rose ? Dans sa tête, à ce moment là de son existence, Rose était un peu l'inaccessible auquel il n'aurait le droit de toucher que brièvement. Un peu de temps en temps, rien d'autre, et tout finirait forcément à un moment. La voir s'accrocher à lui comme ça, c'était une chose qu'il trouvait surprenant, sans pouvoir forcément se l'avouer. Qu'est-ce qu'il représentait pour elle ? Un caprice un peu fou, ou quelque chose de plus ?
Alors, se partager entre elle et une autre, c'était pas possible. Si bien qu'il secoua la tête pour lui répondre. Ça faisait un moment qu'il avait pas trempé le biscuit ailleurs, parce qu'il en avait pas eu franchement besoin, et parce qu'aussi bah ça allait, il était pas comme Joey a courir après un tableau de chasse pour combler un manque. Il se sentait bien dans sa peau, bien dans sa tête, et maintenant que Rose était là, c'était d'autant plus vrai quoi. Il la prenait pas pour une dingue, il y voyait surtout pas mal de zone d'ombres :
Hm.
Ce grognement lui échappa, alors qu'il se redressait sur son siège pendant qu'un serveur venait les débarrasser, et qu'il payait en laissant les billets sur la table. Il attrapa Rose par la main et la tira à lui, terminant de récupérer leurs affaires, casques et vestes compris. Elle avait l'air de vouloir une relation suivie, et lui était pas certain de pouvoir lui offrir ça :
Tu vis vraiment loin, Rose.
Pour cette raison, principalement, la seule qu'il pouvait énoncer. Mais aussi, et surtout, parce qu'il était pas un mec pour elle, et qu'elle méritait cent fois mieux que lui. Sauf que lui dire les choses comme ça, ç'aurait été un peu brusque sans doute, et pas son genre de se mettre aussi bas que terre. Ils gagnèrent la moto, et l'homme s'assit sur la selle pour se mettre face à elle, la tirant vers lui en l'attrapant par les hanches. Ses yeux bleus plantés dans ceux noirs de la brune en face de lui, il esquissa un maigre sourire en attrapant une de ses mèches folles. Y'aurait p't'être jamais d'avenir entre eux, mais au fond, y'avait peut-être un compromis à trouver :
J'suis avec toi le temps qu'tu restes et j'partage rien tant qu't'es là, on verra après sinon ?
On verra, c'était pour l'instant le mieux. C'était surtout la seule chose qu'il avait à offrir, vu leurs situations actuelles. Ils s'étaient vu une fois, longtemps. Ils se revoyaient après quelques semaines, et des souvenirs plein la tête de moments qui s'étaient bien passés. Dur de voir plus loin après ça, même si ça faisait rêver.
Sa vie ici fonctionnait pas vraiment, il était pas un chic type, encore moins le copain idéal, et il serait jamais le mari parfait. Avait-il besoin de l'annoncer à Rose ? Dans sa tête, à ce moment là de son existence, Rose était un peu l'inaccessible auquel il n'aurait le droit de toucher que brièvement. Un peu de temps en temps, rien d'autre, et tout finirait forcément à un moment. La voir s'accrocher à lui comme ça, c'était une chose qu'il trouvait surprenant, sans pouvoir forcément se l'avouer. Qu'est-ce qu'il représentait pour elle ? Un caprice un peu fou, ou quelque chose de plus ?
Alors, se partager entre elle et une autre, c'était pas possible. Si bien qu'il secoua la tête pour lui répondre. Ça faisait un moment qu'il avait pas trempé le biscuit ailleurs, parce qu'il en avait pas eu franchement besoin, et parce qu'aussi bah ça allait, il était pas comme Joey a courir après un tableau de chasse pour combler un manque. Il se sentait bien dans sa peau, bien dans sa tête, et maintenant que Rose était là, c'était d'autant plus vrai quoi. Il la prenait pas pour une dingue, il y voyait surtout pas mal de zone d'ombres :
Hm.
Ce grognement lui échappa, alors qu'il se redressait sur son siège pendant qu'un serveur venait les débarrasser, et qu'il payait en laissant les billets sur la table. Il attrapa Rose par la main et la tira à lui, terminant de récupérer leurs affaires, casques et vestes compris. Elle avait l'air de vouloir une relation suivie, et lui était pas certain de pouvoir lui offrir ça :
Tu vis vraiment loin, Rose.
Pour cette raison, principalement, la seule qu'il pouvait énoncer. Mais aussi, et surtout, parce qu'il était pas un mec pour elle, et qu'elle méritait cent fois mieux que lui. Sauf que lui dire les choses comme ça, ç'aurait été un peu brusque sans doute, et pas son genre de se mettre aussi bas que terre. Ils gagnèrent la moto, et l'homme s'assit sur la selle pour se mettre face à elle, la tirant vers lui en l'attrapant par les hanches. Ses yeux bleus plantés dans ceux noirs de la brune en face de lui, il esquissa un maigre sourire en attrapant une de ses mèches folles. Y'aurait p't'être jamais d'avenir entre eux, mais au fond, y'avait peut-être un compromis à trouver :
J'suis avec toi le temps qu'tu restes et j'partage rien tant qu't'es là, on verra après sinon ?
On verra, c'était pour l'instant le mieux. C'était surtout la seule chose qu'il avait à offrir, vu leurs situations actuelles. Ils s'étaient vu une fois, longtemps. Ils se revoyaient après quelques semaines, et des souvenirs plein la tête de moments qui s'étaient bien passés. Dur de voir plus loin après ça, même si ça faisait rêver.
Si vient l'orage, le tonnerre et la foudre, le cœur solide
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Re: From the Stalls
Jeu 31 Mar 2016 - 18:07
Ouais, elle vivait sacrément loin. Et l'idée de venir vivre à Phoenix ne lui effleurait pas vraiment l'esprit. Le peu qu'elle en avait vu ne lui disait absolument rien, et elle se doutait bien que Gary n'allait certainement pas venir avec ses bagages et sa moto à Seattle pour ses beaux yeux. Du peu qu'elle en avait vu, il avait l'air d'avoir un sacré mode de vie ici, et nul doute qu'une ville géante comme Seattle devait lui faire avoir des étincelles dans les yeux. Dans un sens, peut-être qu'il avait raison, et que leur histoire serait plus compliquée que sympathique.
Elle se laissa faire, quand il l'attira contre lui en plantant son regard dans le sien, réprimant un frisson quand il vint effleurer ses cheveux. Sa proposition était intéressante, dans un sens. Profiter du temps qu'elle resterait a Phoenix, et voir après. Oh, elle savait parfaitement ce que voulait dire cet 'après'. Entre son job étrange ici, et ses heures à l'hopital, nul doute qu'ils finiraient par ne plus se donner de nouvelle, et que la vie reprendrait son cours.
J'imagine que c'est mieux que rien... Se contenta t-elle de dire en haussant les épaules avant de venir l'embrasser avec douceur.*
Thompson est attendue au bureau de Carter.
L'appel micro eut le don de la réveiller en sursaut de sa micro sieste, alors qu'elle se cognait contre le lit superposé, étouffant un juron en se massant le crâne. Aleesha Carter, sa patronne connasse, avait ordonné qu'elle aille se reposer après avoir vomi tripes et boyaux durant une bonne demi heure. Autant dire que les épidémies de gastro sévissaient avec l'arrivée de l'hiver, et sans doute qu'elle avait dû en attraper une carabinée. Tremblotante, elle sortit avec peine du matelas avant de croiser son regard dans le miroir. Deux bons mois étaient passé depuis la dernière fois qu'elle avait croisée Gary à Phoenix. Et même si par instant, il lui arrivait de lui envoyer un e-mail pour prendre de ses nouvelles, ni l'un, ni l'autre, n'avaient pris le risque de proposer de se revoir. Sans compter qu'en cette veille de noël, les trois quarts des habitants passaient leur journées aux urgences, et elle avec. Philip avait au moins eu la décence de lui foutre la paix après qu'elle ait menacé de le foutre en taule par le biais des anciens collègues de son père, et la vie avait reprit son cours, tandis que Lara oscillait entre Phoenix et Seattle pour continuer de s'envoyer en l'air par intermittence.
Grimper les escaliers pour rejoindre le bureau de sa patronne releva du supplice, mais au moins, elle y parvint à bout de souffle et de nouveau nauséeuse. Par souci d'éviter les propagations, la chef des internes avait finalement décidé de leur faire passer à tous des test sanguins afin de s'assurer de qui serait aptes à bosser, et lesquels devraient se contenter d'agoniser chez eux, et dire adieu à leur possibilité d'évolution. Un de ses collègues, Esteban, sortit du bureau blanc comme un linge, annonçant qu'il était bien malade et ne reviendrait pas avant une bonne semaine au bloc, faisant grimacer l'interne. Esteban était bien un des seuls avec lesquels elle s'entendait ici. Le seul aussi agressif qu'elle quand il s'agissait d'évoluer surtout.
Enfin, elle toqua à la porte, se présentant devant l'afro américaine d'une quarantaine d'année qui lui fit signe de s'asseoir, évitant soigneusement le regard de l'hispanique.
Bon. Les résultats sont arrivés, et tu n'es pas malade. Par contre... Il y à autre chose.
J'ai un cancer ? Le sida ? Un virus inconnu qui va me faire mourir dans d'atroces souffrances et me faire vieillir avant l'âge ?
Heu... Rien de tout ça.Ne put s'empêcher de dire Carter en fronçant les sourcils. Mais, en tout cas il faudra que tu prenne rapidement une décision qui risque de faire un peu basculer ton... mode de vie.
Une décision. L'annonce de Carter la laissa interloquée, et à deux doigts de fondre en larme alors qu'elle apprenait d'ou venait toutes ces nausées et coups de fatigues. Le reste des paroles de sa supérieur lui semblaient bien lointaines, alors qu'elle encaissait le choc sans vraiment réaliser, jusqu'à sortir du bureau et prendre quelques jours "pour réfléchir' comme lui avait conseillé sa patronne. Réfléchir. La décision était toute prise, évidemment. Mais avant ça, il allait falloir qu'elle tienne quelqu'un au courant surtout.
Passant juste chez elle pour troquer sa tenue contre un jean et une veste en cuir, elle ne vit même pas défiler les heures qui la menèrent de nouveau à Phoenix, à deux heures du matin, juste en bas de chez Gary. Et tant pis si il hurlait pour ce qu'elle allait lui sortir. Sans doute qu'il serait soulagé d'apprendre ce qu'elle avait décidé de faire alors...
En d'autres circonstances, elle aurait sans doute ri de son air interloqué en la trouvant sur le pas de la porte, mais son visage resta parfaitement fermé.
Avant que tu pose la question, oui j'ai vu l'heure. Tu es seul ? Il faut qu'on parle.
Ni bonjour, ni merde, ni rien. Juste ça. Enfonçant les mains dans ses poches, elle baissa un instant le regard en rajoutant.
Et... Il vaudrait mieux que tu t’assoie, avant que j'commence.
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