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Re: Réveiller ses sombres instincts [Daphne/Jenna/Charlie]
Lun 10 Oct 2016 - 21:02
L’ambiance était pesante, je ne pouvais que le comprendre, mais il était désespérant de ne pouvoir pas y répondre en faisant quelque chose. Nous subissions pour le moment, sans de dégât bien heureusement. Le bruit des monstres en bas toutefois était plus qu’inquiétant et j’avais hâte de ne plus me trouver sur ce sinistre toit. Toutefois, même si la proposition de Cassandre tenait la route, m’enfuir de ce toit était inconcevable. Je ne pouvais pas et ne voulais pas surtout abandonner Gary.
Aussi surprenant que cela pouvait paraitre, la rouquine proposa alors de faire une diversion une fois en bas pour me permettre de descendre tranquillement avec Gary. Je n’arrivais pas encore à voir comment je pouvais faire pour descendre. Cela allait être bien compliqué. Autant hier, la jeune fille m’avait aidée à hisser le chien par la fenêtre, mais aujourd’hui, je serais seule. Mon chien n’était pas des plus légers. Le harnais… au moment où je repensais à cela, Cassandre proposa l’idée (encore plus surprenant ma foi !). Même si au départ Cassandre ne semblait pas la plus avenante, son idée tenait la route. Cela allait être difficile, je pouvais m’en sortir. Je ne voulais toutefois pas les mettre en danger. Mais je me voyais dans l’obligation d’accepter leur aide.
Gary se tenait immobile. Je lui attachais le drap autour de son ventre, de façon à ce que ce soit plus ou moins agréable. Pendant que Cassandre descendait sans bruit, malgré le bruit sourd que son corps avait produit en chutant sur le buisson, je me préparais une stratégie, en hésitant encore quelques temps sur la façon dont je pouvais m’y prendre pour ne pas mourir entre les crocs des monstres. Finalement, après quelques secondes de réflexion – je ne souhaitais pas perdre trop de temps non plus, n’en ayant pas une masse – j’optais pour descendre Gary en premier, il m’attendrait ou irait se mettre à l’abri, il n’était pas un animal bête. Je descendrais ensuite et aiderais les filles afin qu’elles ne meurent pas, ce serait le comble que je parte sans les aider à mon tour, étant donnée qu’elles avaient risqués leurs vies pour mon chien et moi.
La descente fut laborieuse, le chien était lourd, mais je bandais mes muscles afin de tenir la distance. J’essayais de le descendre doucement pour ne pas risquer de le faire tomber. Gary commençait déjà à s’agiter, mais heureusement, il ne faisait aucun bruit. C’était déjà ça à prendre. Une fois en bas, je regardais derrière moi, un peu paniquée maintenant que je me retrouvais en haut et que je devais me jeter en bas… Cela paraissait plus facile sur le papier, mais je risquais de me faire très mal, me fracturer le pied serait le comble et m’handicaperait beaucoup. C’était presque signer ma mort.
En prenant l’exemple de Cassandre, je jetais d’abord le drap en bas, ne pouvant pas libérer Gary tout de suite, il pourrait courir avec ce drap, mais il faudrait que je sois rapide. Puis, je m’agrippais au bord du toit et sans plus réfléchir, lâchais le rebord. La chute fut courte, mais le choc au sol fut retentant et je terminais les fesses au sol. J’entendis un crac assourdissant, mais je n’avais pas le temps d’analyser ce qui avait pu casser. Ma respiration se bloqua brièvement, mais je n’avais pas le temps de songer à tout cela. Je fis alors un pas et manquais de hurler de souffrance, mon pied me faisait horriblement mal, mais maintenant que j’étais au sol et que les monstres commençaient à jaillir vers moi, je me devais de mettre cette souffrance de côté.
Je libérais Gary de son carcan de tissu, lui permettant de fuir ailleurs. Je le rejoindrais une fois que j’aurais aidé mes compagnons. Je ne savais pas où se trouvait la rouquine, mais elle devait déjà être descendue maintenant. Nous étions toutes les trois au sol, mais la fuite devait être imminente. L’arme dans la main, je bandais une fois encore tous mes muscles pour ne pas me laisser envahir par les monstres, en abattant le plus possible pour me frayer un chemin pour me sortir de la rue.
Aussi surprenant que cela pouvait paraitre, la rouquine proposa alors de faire une diversion une fois en bas pour me permettre de descendre tranquillement avec Gary. Je n’arrivais pas encore à voir comment je pouvais faire pour descendre. Cela allait être bien compliqué. Autant hier, la jeune fille m’avait aidée à hisser le chien par la fenêtre, mais aujourd’hui, je serais seule. Mon chien n’était pas des plus légers. Le harnais… au moment où je repensais à cela, Cassandre proposa l’idée (encore plus surprenant ma foi !). Même si au départ Cassandre ne semblait pas la plus avenante, son idée tenait la route. Cela allait être difficile, je pouvais m’en sortir. Je ne voulais toutefois pas les mettre en danger. Mais je me voyais dans l’obligation d’accepter leur aide.
Gary se tenait immobile. Je lui attachais le drap autour de son ventre, de façon à ce que ce soit plus ou moins agréable. Pendant que Cassandre descendait sans bruit, malgré le bruit sourd que son corps avait produit en chutant sur le buisson, je me préparais une stratégie, en hésitant encore quelques temps sur la façon dont je pouvais m’y prendre pour ne pas mourir entre les crocs des monstres. Finalement, après quelques secondes de réflexion – je ne souhaitais pas perdre trop de temps non plus, n’en ayant pas une masse – j’optais pour descendre Gary en premier, il m’attendrait ou irait se mettre à l’abri, il n’était pas un animal bête. Je descendrais ensuite et aiderais les filles afin qu’elles ne meurent pas, ce serait le comble que je parte sans les aider à mon tour, étant donnée qu’elles avaient risqués leurs vies pour mon chien et moi.
La descente fut laborieuse, le chien était lourd, mais je bandais mes muscles afin de tenir la distance. J’essayais de le descendre doucement pour ne pas risquer de le faire tomber. Gary commençait déjà à s’agiter, mais heureusement, il ne faisait aucun bruit. C’était déjà ça à prendre. Une fois en bas, je regardais derrière moi, un peu paniquée maintenant que je me retrouvais en haut et que je devais me jeter en bas… Cela paraissait plus facile sur le papier, mais je risquais de me faire très mal, me fracturer le pied serait le comble et m’handicaperait beaucoup. C’était presque signer ma mort.
En prenant l’exemple de Cassandre, je jetais d’abord le drap en bas, ne pouvant pas libérer Gary tout de suite, il pourrait courir avec ce drap, mais il faudrait que je sois rapide. Puis, je m’agrippais au bord du toit et sans plus réfléchir, lâchais le rebord. La chute fut courte, mais le choc au sol fut retentant et je terminais les fesses au sol. J’entendis un crac assourdissant, mais je n’avais pas le temps d’analyser ce qui avait pu casser. Ma respiration se bloqua brièvement, mais je n’avais pas le temps de songer à tout cela. Je fis alors un pas et manquais de hurler de souffrance, mon pied me faisait horriblement mal, mais maintenant que j’étais au sol et que les monstres commençaient à jaillir vers moi, je me devais de mettre cette souffrance de côté.
Je libérais Gary de son carcan de tissu, lui permettant de fuir ailleurs. Je le rejoindrais une fois que j’aurais aidé mes compagnons. Je ne savais pas où se trouvait la rouquine, mais elle devait déjà être descendue maintenant. Nous étions toutes les trois au sol, mais la fuite devait être imminente. L’arme dans la main, je bandais une fois encore tous mes muscles pour ne pas me laisser envahir par les monstres, en abattant le plus possible pour me frayer un chemin pour me sortir de la rue.
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Re: Réveiller ses sombres instincts [Daphne/Jenna/Charlie]
Dim 16 Oct 2016 - 21:00
Bon, au moins, les filles avaient réussi à se mettre d’accord, et surtout avaient décidé de sauver Charlie également, de ne pas la laisser seule indéfiniment sur ce toit. C’était une entreprise risquée, qui allait surtout les mettre toutes les trois en danger momentanément. D’autant plus que même en observant bien en contrebas, en essayant de calculer le meilleur endroit pour s’élancer, il était difficile d’évaluer le risque de blessure en se réceptionnant, car elle ne pouvaient pas savoir quelle était la texture du sol, et donc anticiper la réception. Si elles s’attendaient à un sol trop meuble, elles risquaient la fracture, et si elles s’attenaient à un sol trop dur, elles s’exposaient à une chute violente à l’arrivée.
L’idée de Cassandre était plutôt bonne. Elle-même et Jenna descendraient en premier, pour sécuriser au maximum la zone le temps que Charlie fasse descendre son chien avec le meme système de harnais artisanal que lorsqu’elles l’avaient hissés sur le toit. C’était pas idiot, et puis après ça, chacune pourrait sans doute reprendre ses activités sans soucis, et en oubliant même l’existence des deux autres.
A la suite de la plus agée, Jenna s’assit sur le bord du toit, a moitié sur la gouttière, et observa la zone d’atterissage qu’elle prévoyait, histoire de ne pas trop se faire surprendre. Sûre que l’endroit était dégagé, elle donna un coup de bassin vers l’avant, en poussant avec ses mains, pour se propulser vers le bas. Le sol était dur, et c’était la chute qu’elle avait anticipé, aussi ne fut-elle pas surprise. Cependant, c’était haut, et ses tibias lui firent mal quelques minutes, avant de revenir à la normale. Elle s’éloigna de la maison de quelques pas, et aperçut deux rôdeurs un peu plus loin.
La rouquine s’avanca vers le premier, et enfonça son couteau profondément dans le crâne mi-tendre, le laissant raide mort pour de bon cette fois. Elle abattait le second, lorsqu’elle entendit la chute lourde derrière elle. Charlie n’avait pas l’air de l’avoir vue, et elle meme commençait à se faire submerger. Cependant, elle avait bien compris qu’elle risquait de se retrouver en difficulté physique, et se lanca pour la rejoindre, se frayant un chemin jusqu’à elle en évitant et tuer les rôdeurs qui trainaient là.
Arrivée à sa hauteur, elle attrappa le bras de la jeunete pour le passer autour de son épaule, et l’embarqua le plus vite qu’elle pouvait. Le chien suivrait, elle en était sûre. Ce n’était pas évident de se sortir de là, mais elles y arrivaient. Et puis soudain elle vit…
- CASSANDRE ! Elle a besoin d’aide !
L’idée de Cassandre était plutôt bonne. Elle-même et Jenna descendraient en premier, pour sécuriser au maximum la zone le temps que Charlie fasse descendre son chien avec le meme système de harnais artisanal que lorsqu’elles l’avaient hissés sur le toit. C’était pas idiot, et puis après ça, chacune pourrait sans doute reprendre ses activités sans soucis, et en oubliant même l’existence des deux autres.
A la suite de la plus agée, Jenna s’assit sur le bord du toit, a moitié sur la gouttière, et observa la zone d’atterissage qu’elle prévoyait, histoire de ne pas trop se faire surprendre. Sûre que l’endroit était dégagé, elle donna un coup de bassin vers l’avant, en poussant avec ses mains, pour se propulser vers le bas. Le sol était dur, et c’était la chute qu’elle avait anticipé, aussi ne fut-elle pas surprise. Cependant, c’était haut, et ses tibias lui firent mal quelques minutes, avant de revenir à la normale. Elle s’éloigna de la maison de quelques pas, et aperçut deux rôdeurs un peu plus loin.
La rouquine s’avanca vers le premier, et enfonça son couteau profondément dans le crâne mi-tendre, le laissant raide mort pour de bon cette fois. Elle abattait le second, lorsqu’elle entendit la chute lourde derrière elle. Charlie n’avait pas l’air de l’avoir vue, et elle meme commençait à se faire submerger. Cependant, elle avait bien compris qu’elle risquait de se retrouver en difficulté physique, et se lanca pour la rejoindre, se frayant un chemin jusqu’à elle en évitant et tuer les rôdeurs qui trainaient là.
Arrivée à sa hauteur, elle attrappa le bras de la jeunete pour le passer autour de son épaule, et l’embarqua le plus vite qu’elle pouvait. Le chien suivrait, elle en était sûre. Ce n’était pas évident de se sortir de là, mais elles y arrivaient. Et puis soudain elle vit…
- CASSANDRE ! Elle a besoin d’aide !
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Re: Réveiller ses sombres instincts [Daphne/Jenna/Charlie]
Lun 17 Oct 2016 - 17:19
L’acier contre la chair. Avec l’aide de Rachel, Daphne réussit à desserrer les rangs de mordeurs pour libérer une brèche. Suffisamment large pour qu’elles s’y engouffrent et soient hors d’atteinte avant que la horde ne réalise leur présence, mais Charlie était à la traine. Toujours elle ; un vrai boulet à leurs pieds avec son berger allemand, et les maigres ressources d’altruisme de l’urgentiste étaient épuisées. Elle avait déjà fait volte face pour poursuivre son chemin quand la rouquine l’appela à l’aide, un cri qui ne manqua pas d’attirer l’attention de plusieurs des cadavres qui, jusque là, ignoraient leur manège.
Est-ce qu’elle pensait sincèrement qu’elle reviendrait les aider ? Quelle candeur les enfants de nos jours. Le médecin évalua froidement la situation, la vitesse à laquelle progressaient ses deux complices, les rôdeurs qui approchaient, leur potentiel de défense… ouai, elles pouvaient le faire, estima cruellement Daphne. Peut-être. Le temps de se retourner pour faucher le crâne d’un macchabé qui tentait de la prendre à revers, elle dégaina le Beretta accroché à sa cuisse et…
BLAM. BLAM. BLAM. BLAM. BLAM. BLAM. BLAM. BLAM.
Voilà, elle avait aidé. Son initiation avec les militaires, et son entrainement dans les sous-sols du commissariat portaient leurs fruits : huit balles, sept succès. Désormais, Charlie et Rachel avaient une petite zone de confort, à elles d’en profiter. Bon, la contrepartie, c’était que les détonations venaient d’alerter tout le reste des mordeurs mais ça, l’urgentiste n’en avait cure. Un sourire en coin presque moqueur flottait sur ses lèvres tandis qu’elle s’éclipsa la première, traçant à travers les rues pavillonnaires d’Alki Point.
Sur son chemin, elle poussait, tranchait, esquivait, frappait, écartait. Nul besoin de tuer les rôdeurs à chaque fois, le principal était qu’aucun ne l’attrape. Tant pis pour la voiture. Ok, c’était une perte, une belle perte, quand on songeait à tout ce qu’elle y avait amassé, mais rester dans les parages équivalait à se suicider. Avec un peu de chance, elle réussirait à en voler une autre d’ici à son retour au nord de la ville, ça servira de dédommagement.
Depuis le temps qu’elle courait, les troupes de cadavres s’étaient clairsemées. Elle n’en apercevait plus qu’un ou deux, ici et là, sans aucun lien avec la meute qui sévissait à des centaines de mètres. Est-ce que les deux autres filles s’en étaient sorties ? Sincèrement, elle s’en fichait. Pas un remord ne l’animait, sinon celui de n’avoir pu en tirer plus du groupe évoqué par la rouquine. Adam et Grant auraient pu aimer cette information. Sa course s’était transformée en marche, son souffle reprenait peu à peu un rythme normal. Son dos lui faisait encore mal, mais ça ne devrait rien être de grave, elle verrait plus tard.
Ses pas l’avaient menée sur un sentier de ballade de l’Alki beach park, au bord d’un pan d’herbe en friche autrefois verdoyant et taillé au millimètre. Juste après, sur sa gauche, la mer, illuminée par le soleil encore haut dans le ciel d’été. L’endroit n’avait presque pas perdu de son charme avec le temps, mais Daphne ne s’attarda pas plus. Il fallait qu’elle rentre chez elle. Non pas que les autres devaient s’inquiéter, mais simplement pour leur signaler de ne pas l’enterrer tout de suite. Fouillant dans ses affaires alors qu’elle quittait sa voie pour éviter un trio de rôdeurs, l’urgentiste retrouva la barre de céréales offerte par Charlie et commença à la manger machinalement. Charlie… le seul souvenir positif qu’elle emportait d’elle.
Est-ce qu’elle pensait sincèrement qu’elle reviendrait les aider ? Quelle candeur les enfants de nos jours. Le médecin évalua froidement la situation, la vitesse à laquelle progressaient ses deux complices, les rôdeurs qui approchaient, leur potentiel de défense… ouai, elles pouvaient le faire, estima cruellement Daphne. Peut-être. Le temps de se retourner pour faucher le crâne d’un macchabé qui tentait de la prendre à revers, elle dégaina le Beretta accroché à sa cuisse et…
BLAM. BLAM. BLAM. BLAM. BLAM. BLAM. BLAM. BLAM.
Voilà, elle avait aidé. Son initiation avec les militaires, et son entrainement dans les sous-sols du commissariat portaient leurs fruits : huit balles, sept succès. Désormais, Charlie et Rachel avaient une petite zone de confort, à elles d’en profiter. Bon, la contrepartie, c’était que les détonations venaient d’alerter tout le reste des mordeurs mais ça, l’urgentiste n’en avait cure. Un sourire en coin presque moqueur flottait sur ses lèvres tandis qu’elle s’éclipsa la première, traçant à travers les rues pavillonnaires d’Alki Point.
Sur son chemin, elle poussait, tranchait, esquivait, frappait, écartait. Nul besoin de tuer les rôdeurs à chaque fois, le principal était qu’aucun ne l’attrape. Tant pis pour la voiture. Ok, c’était une perte, une belle perte, quand on songeait à tout ce qu’elle y avait amassé, mais rester dans les parages équivalait à se suicider. Avec un peu de chance, elle réussirait à en voler une autre d’ici à son retour au nord de la ville, ça servira de dédommagement.
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Depuis le temps qu’elle courait, les troupes de cadavres s’étaient clairsemées. Elle n’en apercevait plus qu’un ou deux, ici et là, sans aucun lien avec la meute qui sévissait à des centaines de mètres. Est-ce que les deux autres filles s’en étaient sorties ? Sincèrement, elle s’en fichait. Pas un remord ne l’animait, sinon celui de n’avoir pu en tirer plus du groupe évoqué par la rouquine. Adam et Grant auraient pu aimer cette information. Sa course s’était transformée en marche, son souffle reprenait peu à peu un rythme normal. Son dos lui faisait encore mal, mais ça ne devrait rien être de grave, elle verrait plus tard.
Ses pas l’avaient menée sur un sentier de ballade de l’Alki beach park, au bord d’un pan d’herbe en friche autrefois verdoyant et taillé au millimètre. Juste après, sur sa gauche, la mer, illuminée par le soleil encore haut dans le ciel d’été. L’endroit n’avait presque pas perdu de son charme avec le temps, mais Daphne ne s’attarda pas plus. Il fallait qu’elle rentre chez elle. Non pas que les autres devaient s’inquiéter, mais simplement pour leur signaler de ne pas l’enterrer tout de suite. Fouillant dans ses affaires alors qu’elle quittait sa voie pour éviter un trio de rôdeurs, l’urgentiste retrouva la barre de céréales offerte par Charlie et commença à la manger machinalement. Charlie… le seul souvenir positif qu’elle emportait d’elle.
- HRP:
- Je pense que ce serait tout pour moi les filles, j'ai essayé de négocier avec elle, mais Daphne n'est pas assez gentille pour rester :3 bon courage !
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Re: Réveiller ses sombres instincts [Daphne/Jenna/Charlie]
Jeu 20 Oct 2016 - 23:48
La jeune rousse devait avoir compris que Charlie était en mauvaise posture, avec sa cheville foutue. Décidemment, ce n’était pas le moment de se plaindre, mais qu’est-ce que cela pouvait faire mal ! C’était un réel handicap pour cette nouvelle vie, où la moindre blessure physique pouvait être signe d’une mort à venir. Rachel était en réalité un atout précieux, et même si elle ne paraissait pas vraiment des plus « gentilles » au premier abord, elle était très secourable. J’acceptais alors son aide quand elle passa ma main autour de son épaule. On devait se dépêcher afin de ne pas être prise au piège avec les monstres. Je la remercierais plus tard. Puis, alors que nous étions en train de nous éloigner, le cri de Rachel me surprit : Cassandre était en mauvaise posture et avait besoin d’aide également. Je jetais un œil vers Cassandre, elle ne semblait pas réellement en difficulté.
Puis je compris que le « elle » parlait de moi. J’avais besoin d’aide, j’étais un boulet que les filles étaient obligées d’aider. Vu comme cela, ce ne devait pas être une partie de plaisir que de me rencontrer. Heureusement, Cassandre sembla comprendre et sortit son arme. Elle tira dans le tas, nous permettant de nous enfuir un peu davantage. L’adrénaline me portait et me permettait de ne pas trop penser à la douleur dans mon pied.
- Pense pas à moi, courre ! Dis-je à la jeune fille.
Je ne savais pas si je m’en sortirais, mais Rachel avait déjà fait tout ce qu’elle pouvait. Je ne voulais pas la sacrifier en plus de moi. Cela serait bien bête. Je ne voyais déjà plus la tête de Cassandre. Je me mis à courir, chaque pas me faisant un peu plus souffrir, mais j’essayais d’ignorer la souffrance pour courir toujours plus vite et toujours plus loin. Les monstres étaient nombreux malheureusement, mon chien était loin devant. Il connaissait les règles. Il était intelligent, il ne devait pas se trouver trop près. Je me frayais un passage comme je pouvais, tuant autant de monstres que je le pouvais. Mon pied… la douleur était atroce, penser à autre chose était difficile. Le pire était de savoir que me guérir seule allait être difficile. J’espérais que cela ne serait pas trop grave.
On aurait peut-être dû fuir lorsque Cassandre nous l’avait proposé, au lieu de grimper sur le toit. Mais maintenant, c’était fait et cela ne servait plus à rien de ressasser les souvenirs. Les regrets ne servaient nullement à la survie. Courir, oui.
Puis je compris que le « elle » parlait de moi. J’avais besoin d’aide, j’étais un boulet que les filles étaient obligées d’aider. Vu comme cela, ce ne devait pas être une partie de plaisir que de me rencontrer. Heureusement, Cassandre sembla comprendre et sortit son arme. Elle tira dans le tas, nous permettant de nous enfuir un peu davantage. L’adrénaline me portait et me permettait de ne pas trop penser à la douleur dans mon pied.
- Pense pas à moi, courre ! Dis-je à la jeune fille.
Je ne savais pas si je m’en sortirais, mais Rachel avait déjà fait tout ce qu’elle pouvait. Je ne voulais pas la sacrifier en plus de moi. Cela serait bien bête. Je ne voyais déjà plus la tête de Cassandre. Je me mis à courir, chaque pas me faisant un peu plus souffrir, mais j’essayais d’ignorer la souffrance pour courir toujours plus vite et toujours plus loin. Les monstres étaient nombreux malheureusement, mon chien était loin devant. Il connaissait les règles. Il était intelligent, il ne devait pas se trouver trop près. Je me frayais un passage comme je pouvais, tuant autant de monstres que je le pouvais. Mon pied… la douleur était atroce, penser à autre chose était difficile. Le pire était de savoir que me guérir seule allait être difficile. J’espérais que cela ne serait pas trop grave.
On aurait peut-être dû fuir lorsque Cassandre nous l’avait proposé, au lieu de grimper sur le toit. Mais maintenant, c’était fait et cela ne servait plus à rien de ressasser les souvenirs. Les regrets ne servaient nullement à la survie. Courir, oui.
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