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He Said Shut Up To Me
Ven 23 Sep 2016 - 1:12
Comme chaque je me réveillais une fois de plus avec la sensation de ne pas avoir assez dormi. Je suppose que c’est les méfaits de la grossesse. Je n’arrive pas à croire que je suis enceinte depuis déjà un peu plus de quatre mois. J’avais l’impression que tout passait à une vitesse folle. Tout le monde était déjà au courant depuis un moment, en même temps, il était devenu de cacher les kilos en plus que j’avais pris malgré les conditions de survie qui ne changeait absolument pas. Les mauvais moments de la grossesse étaient finis depuis un moment déjà. Il n’était plus question de nausée matinale ni de vertige. Cependant, je me sentais moins énergique qu’auparavant. Il m’arrivait plus souvent de m’assoir et de prendre mon temps. J’étais toujours en train de raller sur tout le monde avec un sourire jusqu’aux oreilles. J’étais heureuse tout simplement, on dit que les femmes enceintes sont plus belles que les autres, je n’irais sans doute pas jusque-là, mais il était clair que j’irradiais mon bonheur.
Ma vie à l’intérieur du chalet se passait bien si on oubliait les lubies des plus étranges qui me venaient en tête. Je mettais souvent mes agissements bizarres sur le compte des hormones, cependant il s’agissait plus d’un prétexte qu’autre chose. Dans d’autres conditions, j’aurais certainement dit que l’alcool aurait été le coupable, mais je n’avais rien bu depuis plus de cinq mois… Il s’agissait peut-être du manque d’alcool ? Est-ce que ça pouvait avoir des effets secondaires sur le corps de quelqu’un ? Je n’ai jamais vraiment été accro et ça ne m’a pas vraiment manqué alors, je ne pense pas. Je souriais à cette pensée alors qu’enfin je me lever.
C’était fini l’époque où je pouvais fièrement afficher ma taille de guêpe et mon pantalon trente-huit. Je devais me rendre à l’évidence, j’étais devenue grosse. Au début je m’étais contenté de porter les mêmes fringues sans fermer mon pantalon, mais j’avais été obligé de changer de fringue heureusement, j’avais pu compter sur les autres pour m’habiller. Sortir dehors avait rapidement été exclue, non pas que mon ventre à peine naissant m’empêchait de faire des choses, mais je me sentais si vite fatigué que j’avais eu l’impression de devenir un poids. Après la mission polaroïd, j’avais préféré jouer la sécurité. Oui, même moi je me mets à jouer la sécurité. J’étais tiraillé entre l’idée que je devenais désespérément ennuyante ou celle que je devenais responsable. La deuxième réponse était sans doute la bonne.
Ce matin-là, j’avais trouvé ma mission du jour assez rapidement, je voulais réconcilier Abel et Buzz. Je savais que la quête ne serait pas de tout repos et que je devrais me battre bec et ongle pour y arriver. Je n’avais absolument rien compris aux explications de chacun et autant dire que je n’en avais strictement rien à faire. Je voulais qu’après un combat de titan s’il le fallait il s’adresse la parole comme deux êtres civilisés. Je me rendais bien compte qu’être amis c’était sans doute un peu trop leur en demander. J’ouvrais la porte de la pièce d’un pas décidé. Je ne savais pas où j’allais pouvoir trouver les deux ahuries. C’est Abel que je trouvais le premier, ce qui m’arrangeait sans doute un peu. Il avait sans doute plus l’habitude que l’autre de me voir partir totalement en live. Je l’attrapais par le bras et le trainait avec moi. J’apercevais déjà un peu plus loin les tatouages de Buzz qui se bougeaient un peu plus loin sans doute qu’il était au bout. Je n’avais pas vraiment l’intention de l’interpeller parce que je savais parfaitement que me voyant trainer Abel derrière moi, il ne se laisserait pas faire. Arrivé à la hauteur du deuxième luron je l’attrapais par l’autre bras et le trainait également dans mon sillage.
- Pas la peine de vous rebeller ni de rouspéter, je vous kidnappe tous les deux, vous n’avez pas vraiment le choix.
J’ouvrais la première porte que je trouvais, il s’agissait alors de la plus petite des salles communes disponibles dans le chalet pour le moment il n’y avait personne d’autre, que nous trois c’était absolument parfait pour l’expérience que j’allais mener. Je lâchais enfin mes deux victimes avant de tirer une chaise pour la mettre devant la porte et m’assoir dessus. Je n’arrivais pas à rester debout longtemps sans avoir le dos en compote. Alors, autant se mettre à l’aise, ça ne coutait pas plus cher.
- Aujourd’hui, j’ai décidé de vous réconcilier, alors c’est aussi simple que ça. Vous ne sortirez pas tant que la situation ne sera pas réglée, je suis même prête à utiliser mes poings s’il le faut.
Je souriais avec un petit regard en coin à l’un puis à l’autre. Il avait sans doute l’habitude de m’entendre faire preuve d’un humour plus que douteux. J’avais la mauvaise impression que ce serait bien plus compliqué que prévu. Je soupirais un instant avant d’ajouter.
- Et surtout, on parle chacun son tour, calmement, sans couper la parole à l’autre. Comme si je n’étais au courant de rien, je vais tâcher de faire l’arbitre.
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Re: He Said Shut Up To Me
Ven 23 Sep 2016 - 9:11
Quatre mois. Enfin, environ. Abel avait du mal à croire que ça faisait déjà autant de temps que Tamara était enceinte. L’impression qu’il vivait toujours dans un rêve au bord de la rupture avec la réalité était tenace. Les températures annonçaient le retour de l’automne, ce qui signifiait que ça faisait bientôt un an, depuis le début de l’épidémie. Un an de galère, de sueur, de sang, de morts, de pleurs. Pourtant, ils ne s’en étaient pas trop mal sortis – tous – ils étaient en vie. Aurait-il été capable de le faire tout seul ? Non. Sans doute pas. Pour Victoria, l’agent savait que rejoindre le camp avait été le meilleur des choix à faire, même si cela avait demandé d’abandonner lâchement le cadavre de son père.
C’était pour ça qu’il avait la sensation de vivre un songe au bord de l’explosion. Cet été, tout avait été « trop » facile, compte tenu de l’époque. La nourriture était là, les Karlsons étaient – presque tous – revenus, sa fille s’épanouissait tant bien que mal, et il y avait cette relation avec Tamara sur laquelle il ne pouvait pas mettre de nom. Difficile de se débarrasser de la culpabilité, celle de l’avoir mise en danger et, d’une certaine manière, de trahir Lily. Pourtant… plus il voyait son ventre s’arrondir, plus il était heureux et déterminée. Confiant même. La vendeuse ne mourrait pas, leur enfant non plus, et dieu seul, s’il était encore de ce monde, savait ce qu’il ferait pour les garder en sûreté.
Expliquer la situation à sa gamine d’ailleurs, ça n’avait pas été simple. C’était tellement évident pour les enfants que son papa ne pouvait faire des bébés qu’avec sa maman, que même s’ils étaient divorcés depuis longtemps, l’acceptation prit quelques temps. Ce n’était même pas un rejet, juste… elle ne comprenait pas. Est-ce que la gameuse, une grande sœur à ses yeux, devenaient sa mère ? C’était bizarre. Au final, Victoria avait bazardé la question, la reléguant au second plan de son esprit, et le cinquantenaire avait laissé faire. Il avait bien d’autres soucis en tête, comme l’approche inexorable de l’hiver.
Le problème du chalet, c’était qu’étant loin de tout, une fois les zones proches dévalisées, il devenait de plus en plus difficile de trouver suffisamment de vivres pour tous. On voyait bien aux repas que les assiettes étaient moins remplies, les mets moins variés, même personne n’osait se plaindre à haute voix. Ils étaient tous conscients de leur situation. Et si manger était le seul problème… mais il y avait aussi les questions médicales des nombreuses femmes enceintes, les besoins sanitaires, la nécessité de se préserver du froid qui revenait à la charge… Abel n’avait pas encore pu mener son expédition pour du nécessaire de puériculture. Pourtant, les jours étaient comptés. Rose, Lilou, Tamara, … pourquoi fallait-il que les trois femmes du camp qu’il appréciait le plus soient menacées ?!
Nageant dans ses pensées, l’ancien agent enfila rapidement un tee-shirt et une veste pour sortir apporter son soutien à la garde. Surveiller, tomber les rôdeurs, ça lui donnait l’impression d’activement participer à la survie des siens. Comme si à chaque cadavre abattu, il sauvait une personne. Quelque chose comme ça. A peine avait-il ouvert la porte qu’il tomba nez-à-nez avec une Tamara surexcitée qui l’entraîna avec elle sans poser de question.
-Wow, euh… j’adore les surprises et te voir en pleine forme, mais tu ne voudrais pas me laisser une indication sur l’endroit où tu m’emmènes ?! Qu’est-ce que tu vas me faire ?!
Il riait à moitié, mais devant la détermination de sa cadette, il fronça légèrement les sourcils. Ça, ça cachait quelque chose, non ? Et oui. Le cinquantenaire avait compris avant même qu’elle n’attrape le bras de Bruce pour l’entraîner également. Véritable tornade cette femme. Le visage d’Abel s’était refermé alors qu’ils entraient dans une salle commune. Au final, il ne savait plus vraiment pourtant il n’appréciait pas l’artiste. Enfin… si, qu’il s’octroie des droits de garde sur Victoria et lui fasse des reproches sur sa manière de la protéger, ça l’avait irrité au plus haut point. Mais on s’en fichait, non ? Debout face à l’homme qu’il évitait de regarder, l’ancien agent gardait les yeux rivés sur la vendeuse. Sa plaisanterie ne lui fit que soulever un sourcil et quand elle parla de faire l’arbitre, il eut un sourire forcé en se grattant le haut du crâne.
-Tam’, Tam’, … c’est vraiment sympathique ce que tu essayes de faire, mais on a peut-être pas besoin d’aller jusqu’à ce procès, n’est-ce pas ? Même si la juge est ravissante.
Son sourire forcé se détendit un peu, il lui fit un clin d’œil furtif et tourna brièvement le regard vers Bruce. Adoptant subitement son air de négociateur, celui qu’il arborait quand il négociait des contrats pour son ancienne profession, il désigna l’artiste en le prenant à partie :
-Je suis sûrs qu’on est d’accord là-dessus. J’ai pas grand-chose à dire et y’a pas mal de travail à faire pour le camp, alors si tu veux, on peut se serrer la main et on sortira différent de cette salle commune. Ça vous va ?
Raaaah… les lubies de femme enceinte.
C’était pour ça qu’il avait la sensation de vivre un songe au bord de l’explosion. Cet été, tout avait été « trop » facile, compte tenu de l’époque. La nourriture était là, les Karlsons étaient – presque tous – revenus, sa fille s’épanouissait tant bien que mal, et il y avait cette relation avec Tamara sur laquelle il ne pouvait pas mettre de nom. Difficile de se débarrasser de la culpabilité, celle de l’avoir mise en danger et, d’une certaine manière, de trahir Lily. Pourtant… plus il voyait son ventre s’arrondir, plus il était heureux et déterminée. Confiant même. La vendeuse ne mourrait pas, leur enfant non plus, et dieu seul, s’il était encore de ce monde, savait ce qu’il ferait pour les garder en sûreté.
Expliquer la situation à sa gamine d’ailleurs, ça n’avait pas été simple. C’était tellement évident pour les enfants que son papa ne pouvait faire des bébés qu’avec sa maman, que même s’ils étaient divorcés depuis longtemps, l’acceptation prit quelques temps. Ce n’était même pas un rejet, juste… elle ne comprenait pas. Est-ce que la gameuse, une grande sœur à ses yeux, devenaient sa mère ? C’était bizarre. Au final, Victoria avait bazardé la question, la reléguant au second plan de son esprit, et le cinquantenaire avait laissé faire. Il avait bien d’autres soucis en tête, comme l’approche inexorable de l’hiver.
Le problème du chalet, c’était qu’étant loin de tout, une fois les zones proches dévalisées, il devenait de plus en plus difficile de trouver suffisamment de vivres pour tous. On voyait bien aux repas que les assiettes étaient moins remplies, les mets moins variés, même personne n’osait se plaindre à haute voix. Ils étaient tous conscients de leur situation. Et si manger était le seul problème… mais il y avait aussi les questions médicales des nombreuses femmes enceintes, les besoins sanitaires, la nécessité de se préserver du froid qui revenait à la charge… Abel n’avait pas encore pu mener son expédition pour du nécessaire de puériculture. Pourtant, les jours étaient comptés. Rose, Lilou, Tamara, … pourquoi fallait-il que les trois femmes du camp qu’il appréciait le plus soient menacées ?!
Nageant dans ses pensées, l’ancien agent enfila rapidement un tee-shirt et une veste pour sortir apporter son soutien à la garde. Surveiller, tomber les rôdeurs, ça lui donnait l’impression d’activement participer à la survie des siens. Comme si à chaque cadavre abattu, il sauvait une personne. Quelque chose comme ça. A peine avait-il ouvert la porte qu’il tomba nez-à-nez avec une Tamara surexcitée qui l’entraîna avec elle sans poser de question.
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Il riait à moitié, mais devant la détermination de sa cadette, il fronça légèrement les sourcils. Ça, ça cachait quelque chose, non ? Et oui. Le cinquantenaire avait compris avant même qu’elle n’attrape le bras de Bruce pour l’entraîner également. Véritable tornade cette femme. Le visage d’Abel s’était refermé alors qu’ils entraient dans une salle commune. Au final, il ne savait plus vraiment pourtant il n’appréciait pas l’artiste. Enfin… si, qu’il s’octroie des droits de garde sur Victoria et lui fasse des reproches sur sa manière de la protéger, ça l’avait irrité au plus haut point. Mais on s’en fichait, non ? Debout face à l’homme qu’il évitait de regarder, l’ancien agent gardait les yeux rivés sur la vendeuse. Sa plaisanterie ne lui fit que soulever un sourcil et quand elle parla de faire l’arbitre, il eut un sourire forcé en se grattant le haut du crâne.
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Son sourire forcé se détendit un peu, il lui fit un clin d’œil furtif et tourna brièvement le regard vers Bruce. Adoptant subitement son air de négociateur, celui qu’il arborait quand il négociait des contrats pour son ancienne profession, il désigna l’artiste en le prenant à partie :
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Raaaah… les lubies de femme enceinte.
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Re: He Said Shut Up To Me
Sam 24 Sep 2016 - 14:40
« -woohh !! » s'était exclamé Buzz d'une voix aiguë à cause de la surprise qu'avait causé la main de Tam l'agrippant par surprise. C'était quoi ce délire ? C'était interdit d'aller prendre un petit déj' avant de se taper une longue journée de coupage de bois… Ouais l'objectif de la journée ravisait Buzz qui savait déjà que ce soir il s'écroulerait dans son lit, le dos en compote et certainement des échardes plein les mains. Mais bon, chacun sa tache. Et il fallait bien du bois pour approvisionner les cheminées du chalet. L'hiver allait bientôt se pointer, et sérieusement, Buzz n'avait pas la moindre envie de se cailler les miches à l’intérieure. Dehors ok, mais il voulait pouvori retrouver cette merveilleuse sensation de chaleur douce et revigorante en rentrant de mission ou de son tour de garde. Bref… Il aurait franchement aimé pouvoir prendre une tasse de café et manger un petit bout avant d'aller se la jouer bûcheron virile dans la forêt. Mais visiblement le café allait devoir attendre un peu. Merci Tam…
En trois secondes Buzz se retrouva dans une pièce vide, en compagnie d'une Tam en proie à une cascade d’hormones qui la rendait encore plus cinglée que d'hab… Et... Abel… Oh putain la joie ! Il le sentait venir, ça allait être un moment de pur bonheur. Il ouvrit la bouche mais il bloqua en voyant que Tam venait de se poser sur la une chaise en mode : je fais barrage de mon corps de femme enceinte. Il ne put retenir un pfff sonore qui fit vibrer ses lèvres comme un cheval lorsqu'elle parla d'utiliser ses poings. Buzz jeta ensuite un regard à Abel dépité à Abel, lui demandant ainsi silencieusement si il était au courant de quoi que se soit, et d'où sortait le délire de la futur mama.
En entendant parler Abel, Buzz ne put s'empêcher de faire une grimace devant le compliment mielleux qu'il venait de faire. « -merci de pas oublier que j'suis là… ça serait sympa... » marmonna-il dans son coin. Pas la moindre envie de voir des échanges de salives… Le visage impassible, Buzz écouta ce qu'avait à dire Abel qui le regardait comme s'il était en train de faire de la négociation de poisson. Sérieux, Bruce voulait sortir d'ici, aller boire un café, fumé une clope et démarrer sa journée. Les prises de têtes du matin c'était pas terrible… « -ouais ouais pour une fois on est d'accord, mais pas la peine de serrage de main. » Il avança vers Tam et ajouta : « -maintenant Tamama – t'as compris le jeu de mot ? » demanda Buzz souriant à l'intéressée amusé par sa propre trouvaille. « -merci de bien vouloir pousser tes royales fesses de cette chaise. » Avec le regard du chat potté dans Shrek, Buzz ajouta : « -pitié j'veux un café… alors... » Il ouvrit les deux mains pour les diriger sur le côté, comme si cela pouvait faire bouger comme par magie la jeune femme.
Non sérieusement, il n'avait pas envie de parler à Abel. D'accord c'était le géniteur du polichinelle que portait Tam. Mais le tatoué ne voyait pas ce que ça pouvait foutre que les deux s'entendent. D'abord c'était pas lui qui avait commencé, la faute était uniquement celle d'Abel. Et puis Buzz n'avait pas besoin de ce mec pour vivre. Ils étaient heureux tous les deux, top ! Tant mieux !
Le truc, c'était que même si Tam n'était pas sa meilleure pote, il commençait à la connaître la miss, et il avait cette sensation étrange que ça allait pas s'arrêter tout de suite… Il le sentait pas ce délire. Buzz ajouta alors à voix basse entre ses dents juste pour Tam, et surtout pour rire : « -aller bouges ma belle, il est là j'vais pas pouvoir te toucher… pour avoir accès à la porte… » Y'avait des vieux sous entendus là dedans, mais surtout des mots qui sortaient de la bouche de Buzz, donc qui n'avaient pas la moindre signification. Juste des conneries pour faire rire Tam, juste des conneries comme il en sortait à la pèle chaque jour.
En trois secondes Buzz se retrouva dans une pièce vide, en compagnie d'une Tam en proie à une cascade d’hormones qui la rendait encore plus cinglée que d'hab… Et... Abel… Oh putain la joie ! Il le sentait venir, ça allait être un moment de pur bonheur. Il ouvrit la bouche mais il bloqua en voyant que Tam venait de se poser sur la une chaise en mode : je fais barrage de mon corps de femme enceinte. Il ne put retenir un pfff sonore qui fit vibrer ses lèvres comme un cheval lorsqu'elle parla d'utiliser ses poings. Buzz jeta ensuite un regard à Abel dépité à Abel, lui demandant ainsi silencieusement si il était au courant de quoi que se soit, et d'où sortait le délire de la futur mama.
En entendant parler Abel, Buzz ne put s'empêcher de faire une grimace devant le compliment mielleux qu'il venait de faire. « -merci de pas oublier que j'suis là… ça serait sympa... » marmonna-il dans son coin. Pas la moindre envie de voir des échanges de salives… Le visage impassible, Buzz écouta ce qu'avait à dire Abel qui le regardait comme s'il était en train de faire de la négociation de poisson. Sérieux, Bruce voulait sortir d'ici, aller boire un café, fumé une clope et démarrer sa journée. Les prises de têtes du matin c'était pas terrible… « -ouais ouais pour une fois on est d'accord, mais pas la peine de serrage de main. » Il avança vers Tam et ajouta : « -maintenant Tamama – t'as compris le jeu de mot ? » demanda Buzz souriant à l'intéressée amusé par sa propre trouvaille. « -merci de bien vouloir pousser tes royales fesses de cette chaise. » Avec le regard du chat potté dans Shrek, Buzz ajouta : « -pitié j'veux un café… alors... » Il ouvrit les deux mains pour les diriger sur le côté, comme si cela pouvait faire bouger comme par magie la jeune femme.
Non sérieusement, il n'avait pas envie de parler à Abel. D'accord c'était le géniteur du polichinelle que portait Tam. Mais le tatoué ne voyait pas ce que ça pouvait foutre que les deux s'entendent. D'abord c'était pas lui qui avait commencé, la faute était uniquement celle d'Abel. Et puis Buzz n'avait pas besoin de ce mec pour vivre. Ils étaient heureux tous les deux, top ! Tant mieux !
Le truc, c'était que même si Tam n'était pas sa meilleure pote, il commençait à la connaître la miss, et il avait cette sensation étrange que ça allait pas s'arrêter tout de suite… Il le sentait pas ce délire. Buzz ajouta alors à voix basse entre ses dents juste pour Tam, et surtout pour rire : « -aller bouges ma belle, il est là j'vais pas pouvoir te toucher… pour avoir accès à la porte… » Y'avait des vieux sous entendus là dedans, mais surtout des mots qui sortaient de la bouche de Buzz, donc qui n'avaient pas la moindre signification. Juste des conneries pour faire rire Tam, juste des conneries comme il en sortait à la pèle chaque jour.
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Re: He Said Shut Up To Me
Sam 24 Sep 2016 - 19:18
Je les regardais l’un puis l’autre, ils n’étaient pas vraiment enchantés à l’idée d’être enfermé dans cette pièce avec moi. J’avais de mon côté un petit regard suffisant. J’étais presque en train de me délecter de leurs mécontentements. J’avoue que j’avais fait ça pour me divertir un peu, au pire des cas l’effort serait inutile, mais dans le meilleur des cas, j’aurais sans doute deux personnes à qui je tiens qui ne se feront plus la gueule. Je passais une main dans mes cheveux alors que je les remettais en place, un peu nerveusement. J’attendais avec l’air un peu inquiet d’avoir les premières réactions. Je n’étais pas vraiment déçu puisque c’est Abel qui le premier prit la parole. Comme toujours, il était le plus réactif.
Il était mignon de me faire des compliments, mais il devait savoir que ce n’est pas comme ça qu’il allait m’avoir. Il pouvait faire ce qu’il voulait, je n’avais pas l’intention de me laisser berner par lui et encore moins aussi facilement. Je lui offrais en retour mon plus joli sourire charmeur. Je laissais planer le suspense quelques secondes avant de lui répondre avec ma voix la plus délicieusement mielleuse possible.
- Tu sais, Honey, ce n’est pas en me faisant les yeux doux que je vais changer d’avis. Alors tu ferais mieux de garder tes discours pour autre chose que m’amadouer.
J’accompagnais ma réflexion de mon plus beau sourire. Il devrait tenter autre chose s’il voulait réussir à sortir du piège que je lui avais fait. Je savais très bien qu’il tenterait de trouver un autre chemin pour ne pas affronter ce que je lui avais demandé. Pour le moment Buzz n’avais laissé qu’une petite remarque en coin. Je pense qu’il avait besoin d’un temps pour trouver quoi dire et quoi faire. Je l’avais un peu pris au dépourvu, il s’agissait sans doute du temps qu’il connecte ses neurones au réveil.
- Je suis déjà gentille, je ne vous demande pas de vous faire un câlin et encore moins de vous rouler une pelle. Alors vous pourriez au moins faire l’effort de vous expliquer. Vous êtes deux gars super gentils et je ne comprends même pas par quels étranges coups du sort vous avez fini par vous détester.
J’affichais un petit sourire en coin. Évidemment que je n’allais pas leur demander de se rouler une pelle. Je n’ai jamais été une grande fan des relations homosexuelle. Enfin, je n’avais rien contre deux hommes qui se roulent une pelle, mais ça n’avait jamais été mon plus grand fantasme. Il pouvait se calmer de ce côté-là. Buzz semblait plutôt d’accord avec un point qu’avait énoncé Abel, il ne voulait pas être la non plus et encore moins lui serrer la main. J’allais avoir une tonne de travail sur la planche c’était une évidence. Tant pis, je n’allais pas baisser les bras pour autant. Il s’approcha doucement de moi puisque je barrais le chemin jusqu’à la porte.
- Ton jeu de mots est pas mal, mais ce n’est pas ce qui me fera changer d’avis.
Ils s’acharnaient à vouloir sortir d’ici tous les deux. Ce qui leur faisait déjà un beau point commun. Je regardais Buzz me faire un regard de chiot tout mignon juste pour me convaincre de le laisser sortir d’ici. Mes fesses royales rien que ça. C’était à son tour de me faire des flatteries pour que je bouge de là. Sauf qu’une fois de plus, il pouvait s’assoir dessus.
- Je vais te répondre la même chose qu’à Abel, pas la peine de me flatter. Ni même de me faire des avances.
J’avais prononcé la deuxième partie de la phrase un ton plus bas. Je savais qu’il c’était assuré qu’Abel n’entend pas ce qu’il venait de dire, il m’avait fait sourire dans d’autres conditions j’en aurais sans doute rigolé aux éclats. Il me faisait toujours marrer avec ses remarques, sur le sujet on était bien souvent similaire ce qui était parfaitement génial. Je le repoussais doucement pour le faire réguler un peu.
- Vous voulez tous les deux sortir d’ici, alors faisons sa vite ! Vous serez tous les deux contents et on en parlera plus.
Je parlais beaucoup avec mes mains et une fois de plus j’ouvrais les bras pour les encourager à prendre la parole et commencer la discussion.
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Re: He Said Shut Up To Me
Lun 26 Sep 2016 - 9:50
Et voilà, ils avaient beau être d’accord sur l’utilité de cette réunion, ce type l’agaçait. Même si Abel n’entendait pas ce que se disaient les deux autres, ils étaient en face de lui, alors il comprenait bien que ça marmonnait. Si ça marmonnait, c’était parce qu’il n’était pas censé entendre ce qu’ils échangeaient et si c’était le cas… alors c’était que ce qu’ils se disaient ne lui ferait pas plaisir. Ou en tout cas, qu’ils supposaient que ça ne lui ferait pas plaisir, ce qui revenait au même. Et comment Bruce pouvait s’être dit qu’il pouvait faire des messes basses sous son nez sans qu’il ne s’en rende compte ? Il le prenait pour un débile ou un vieux sénile ? Pas de chance, il avait 53 ans, pas 98. Dans tous les cas, ça restait du foutage de gueule.
-Bah tiens, puisqu’on doit sortir de là content , lança froidement l’ancien agent en perdant soudainement ses envies de plaisanter, tu pourrais me répéter ce que tu murmures ? Histoire que je participe. Je me sens un peu exclu du débat.
Au fond, Tamara aussi l’avait déçu sur ce coup, simplement parce qu’elle avait répondu. C’était vrai quoi, qui aimerait voir deux personnes s’échanger des commentaires à voix basse en étant mis à l'écart ? C’était pire que d’apprendre qu’on parlait dans notre dos. Et s’ils avaient des private jokes à se faire, qu’ils les fassent à haute voix, ça éviterait tout malentendu. Mais bien sûr, comme Abel avait un jugement unilatéral, il préféra ne s’en prendre qu’à l’artiste plutôt que de s’énerver aussi contre la jeune femme. Ce n’était même pas de la jalousie le pire : il avait bien compris, et senti, qu’ils n’étaient pas un couple comme les autres. Pas de ceux qui étaient exclusifs, qui faisaient des soirées télévisions et sortaient à IKEA le dimanche après-midi pour acheter une nouvelle commode. Ils s’adoraient, il y avait un lien unique entre eux, et il était le père de l’enfant que portait la vendeuse. Au-delà de ça…
-Alors ? Non ? Poursuivit le cinquantenaire sur la même lancée, rien à me dire ? Encore des reproches à me faire peut-être ? Ce ne serait pas la première fois, alors il n’y a rien à cacher sur le sujet.
N’est-ce pas ?! Peut-être avait-il l’intention de devenir plus proche de Tamara encore, pour se substituer à son rôle paternel ? Après avoir échoué à attirer Victoria dans son fan club, il voulait ce petit bout qui n’était pas encore né ? Qu’est-ce qu’il avait ce mec avec les enfants ? Enfin, avec ses enfants, plus spécifiquement. Abel l’imaginait déjà prendre le nourrisson dans ses bras comme un tonton gaga, un ami de la famille, mais non. Pas avec lui. Se tournant finalement vers la gameuse, l’agent essaya d’adoucir son ton pour lui dire :
-Mais je t’assure que tout ça est inutile. C’est entre lui et moi, je ne vois pas de bonne raison de te mêler à tout ça.
Non, aucune. Jusqu’à lors, Abel vivait très bien en l’ignorant et d’ailleurs, sa fille s’en sortait plutôt bien. Malgré les difficultés, elle s’adaptait sans broncher, s’épanouissait, lisait, fréquentait quelques autres enfants… bien une preuve que sa méthode d’éducation n’était pas mauvaise. Raison donc de plus de croire que son cadet était une de ces personnes très fortes en reproche, mais bien décalées de la réalité. Avait-il des enfants de lui-même ? Savait-il ce que c’était – ou l’avait-il su ? Le cinquantenaire était prêt à parier que non.
-
Au fond, Tamara aussi l’avait déçu sur ce coup, simplement parce qu’elle avait répondu. C’était vrai quoi, qui aimerait voir deux personnes s’échanger des commentaires à voix basse en étant mis à l'écart ? C’était pire que d’apprendre qu’on parlait dans notre dos. Et s’ils avaient des private jokes à se faire, qu’ils les fassent à haute voix, ça éviterait tout malentendu. Mais bien sûr, comme Abel avait un jugement unilatéral, il préféra ne s’en prendre qu’à l’artiste plutôt que de s’énerver aussi contre la jeune femme. Ce n’était même pas de la jalousie le pire : il avait bien compris, et senti, qu’ils n’étaient pas un couple comme les autres. Pas de ceux qui étaient exclusifs, qui faisaient des soirées télévisions et sortaient à IKEA le dimanche après-midi pour acheter une nouvelle commode. Ils s’adoraient, il y avait un lien unique entre eux, et il était le père de l’enfant que portait la vendeuse. Au-delà de ça…
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N’est-ce pas ?! Peut-être avait-il l’intention de devenir plus proche de Tamara encore, pour se substituer à son rôle paternel ? Après avoir échoué à attirer Victoria dans son fan club, il voulait ce petit bout qui n’était pas encore né ? Qu’est-ce qu’il avait ce mec avec les enfants ? Enfin, avec ses enfants, plus spécifiquement. Abel l’imaginait déjà prendre le nourrisson dans ses bras comme un tonton gaga, un ami de la famille, mais non. Pas avec lui. Se tournant finalement vers la gameuse, l’agent essaya d’adoucir son ton pour lui dire :
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Non, aucune. Jusqu’à lors, Abel vivait très bien en l’ignorant et d’ailleurs, sa fille s’en sortait plutôt bien. Malgré les difficultés, elle s’adaptait sans broncher, s’épanouissait, lisait, fréquentait quelques autres enfants… bien une preuve que sa méthode d’éducation n’était pas mauvaise. Raison donc de plus de croire que son cadet était une de ces personnes très fortes en reproche, mais bien décalées de la réalité. Avait-il des enfants de lui-même ? Savait-il ce que c’était – ou l’avait-il su ? Le cinquantenaire était prêt à parier que non.
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Re: He Said Shut Up To Me
Lun 26 Sep 2016 - 15:22
Un câlin ? Non mais Tam vivait dans quel monde ? Les bisounours ? Les petits poneys ? Bon ok les hormones, on allait dire que c'était à cause de ça. Enfin de toute façon il était totalement hors de question que Buzz face un câlin à Abel ! Et que la brune garde ses fantasmes dégueux les imaginant se rouler un patin. Parce c'était totalement exclus également. Buzz n'avait fait ce genre de truc, alors c'était pas aujourd'hui qu'il allait s'y mettre. Et si jamais, au grand jamais ça devait arriver un jour, il était certain de ne pas choisir Abel pour faire le test.
Buzz avait dit tout ça à voix basse, parce qu'il savait très bien que futur papa n'entendrait pas les sous entendus de la même manière que Tam. Le jeune homme trouvait certes la jeune femme très belle, ça il faudrait être complètement aveugle pour ne pas le voir. Mais sérieux, elle ne comptait pas de cette façon là pour lui. Et ça ne serait jamais le cas. La seule et l'unique c'était Nara. Buzz leva les yeux au plafond en grimaçant pour deux raisons. D'une parce que Tamama venait de lui faire comprendre qu'elle n'était disposée à bouger de cette foutue chaise et de lui permettre d'aller boire un café. De deux, Abel semblait irrité par les petites phrases dites à voix basses. Buzz leva un doigt en l'air lança : « -c'était le but man. » Ba ouais, s'il avait voulu qu'il participe, il aurait dit cela tout fort. Enfin Abel n'aurait sans doute pas réagit autrement. Il était jaloux ? Possessif ? Buzz poussa un long soupire en regardant encore trois petites secondes Tam dans l'espoir qu'elle change d'avis. Mais c'était une tête de mule cette nana.
Bruce recula et s'éloigna de la future maman de quelques pas, avant de se pincer l'arrêt du nez. Mais c'était quoi son souci à ce mec ? « -merci pour le gachage de début de journée Tam, c'est trop gentil de ta part. » souffla-t-il en se tournant pour à nouveau regarder les deux autres. Ça sonnait un peu comme un reproche, même si il y avait toujours cette pointe d'humour que Buzz mettait partout. Il n'avait pas le moindre envie de s'engueuler avec Tam. Et pas envie de remettre ça avec Abel. « -ouais ba visiblement elle a décidé de s'en mêler toute seule. » ajouta Buzz en croisant les bras, calant son dos contre le mur, un pieds remonté contre celui-ci.
Non sérieux, il n'avait pas l'intention de régler ses comptes ici avec ce type. C'était pas son problème si Tam avait le béguin pour lui, et qu'il l'avait mit en cloque. Alors d'accord, ça partait sûrement d'un bon sentiment tout ce petit manège, mais ça allait pas arranger quoi que se soit. « -écoutes Tam, ça va servir à rien. Juste à ce que d'autres paroles soient dites. C'est lui qui a un problème avec moi. Alors vous en parlez ensemble, et j'me tire. » Ouais c'était cool comme plan.
Abel ne le savait pas, mais Buzz et Vik passait un peu de temps ensemble, en cachette, parce que la gamine n'avait pas envie de voir son père s'énerver. L'artiste aimait bien cette petite. Elle lui avait apprit quelques trucs de bases en langage des signes. Si jamais Abel l'apprenait il allait encore péter un câble. C'était leur petit secret avec Vik.
Bruce laissa son regard parcourir la salle, et il soupira à nouveau. Voilà bravo, il avait envie de fumer. Mais il était enfermé dans une pièce avec une femme enceinte, alors il avait assez de jugeote pour pas sortir ses fidèles amies ici. Il tapota de son index sur son bras, en attendant que les deux autres ajoute quoi que se soit. Ce n'était certainement pas lui qui allait ouvrir le débat, puisqu'il n'avait rien à se reprocher. Le souci venait d'Abel et de son côté papa super protecteur incapable de faire confiance aux autres. C'était une sorte de délit de faciès. Encore une fois… Mais bon ce n'était pas comme si il n'en avait pas l'habitude.
Buzz avait dit tout ça à voix basse, parce qu'il savait très bien que futur papa n'entendrait pas les sous entendus de la même manière que Tam. Le jeune homme trouvait certes la jeune femme très belle, ça il faudrait être complètement aveugle pour ne pas le voir. Mais sérieux, elle ne comptait pas de cette façon là pour lui. Et ça ne serait jamais le cas. La seule et l'unique c'était Nara. Buzz leva les yeux au plafond en grimaçant pour deux raisons. D'une parce que Tamama venait de lui faire comprendre qu'elle n'était disposée à bouger de cette foutue chaise et de lui permettre d'aller boire un café. De deux, Abel semblait irrité par les petites phrases dites à voix basses. Buzz leva un doigt en l'air lança : « -c'était le but man. » Ba ouais, s'il avait voulu qu'il participe, il aurait dit cela tout fort. Enfin Abel n'aurait sans doute pas réagit autrement. Il était jaloux ? Possessif ? Buzz poussa un long soupire en regardant encore trois petites secondes Tam dans l'espoir qu'elle change d'avis. Mais c'était une tête de mule cette nana.
Bruce recula et s'éloigna de la future maman de quelques pas, avant de se pincer l'arrêt du nez. Mais c'était quoi son souci à ce mec ? « -merci pour le gachage de début de journée Tam, c'est trop gentil de ta part. » souffla-t-il en se tournant pour à nouveau regarder les deux autres. Ça sonnait un peu comme un reproche, même si il y avait toujours cette pointe d'humour que Buzz mettait partout. Il n'avait pas le moindre envie de s'engueuler avec Tam. Et pas envie de remettre ça avec Abel. « -ouais ba visiblement elle a décidé de s'en mêler toute seule. » ajouta Buzz en croisant les bras, calant son dos contre le mur, un pieds remonté contre celui-ci.
Non sérieux, il n'avait pas l'intention de régler ses comptes ici avec ce type. C'était pas son problème si Tam avait le béguin pour lui, et qu'il l'avait mit en cloque. Alors d'accord, ça partait sûrement d'un bon sentiment tout ce petit manège, mais ça allait pas arranger quoi que se soit. « -écoutes Tam, ça va servir à rien. Juste à ce que d'autres paroles soient dites. C'est lui qui a un problème avec moi. Alors vous en parlez ensemble, et j'me tire. » Ouais c'était cool comme plan.
Abel ne le savait pas, mais Buzz et Vik passait un peu de temps ensemble, en cachette, parce que la gamine n'avait pas envie de voir son père s'énerver. L'artiste aimait bien cette petite. Elle lui avait apprit quelques trucs de bases en langage des signes. Si jamais Abel l'apprenait il allait encore péter un câble. C'était leur petit secret avec Vik.
Bruce laissa son regard parcourir la salle, et il soupira à nouveau. Voilà bravo, il avait envie de fumer. Mais il était enfermé dans une pièce avec une femme enceinte, alors il avait assez de jugeote pour pas sortir ses fidèles amies ici. Il tapota de son index sur son bras, en attendant que les deux autres ajoute quoi que se soit. Ce n'était certainement pas lui qui allait ouvrir le débat, puisqu'il n'avait rien à se reprocher. Le souci venait d'Abel et de son côté papa super protecteur incapable de faire confiance aux autres. C'était une sorte de délit de faciès. Encore une fois… Mais bon ce n'était pas comme si il n'en avait pas l'habitude.
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Re: He Said Shut Up To Me
Mar 27 Sep 2016 - 16:13
Comme je m’en doutais, Abel n’appréciait pas vraiment les messes basses qu’on venait de s’échanger bien qu’il ne me reprochait rien, je pouvais aisément comprendre qu’il en avait aussi après moi. Je le regardais du coin de l’œil alors que j’avais toujours Buzz en face de moi. J’étais tiraillé entre l’envie de répéter vaguement notre échange pour faire plaisir à Abel, tout en risquant de vexer Buzz qui était devant moi et ne rien dire. C’était justement à cause de ce genre de situation que j’avais besoin qu’ils se pardonnent. Par moment, ça me tapait vraiment sur le système leurs putains de connerie.
- Il essaye juste de me faire des avances pour pouvoir s’éclipser. Tu n’as rien loupé ne t’en fais pas.
J’avais été à deux doigts d’ajouter en l’honneur de la nuit qu’on a passée ensemble dans un lointain passé. Mais je savais très bien que cela n’aurait plus à aucun de nous deux. Déjà, je n’en avais pas parlé à Abel et il pourrait mal comprendre cette phrase et au deuxième parce qu’il n’en avait aucun souvenir et qu’il n’en avait certainement pas parlé à Nara non plus de son côté et qu’il ne vaudrait mieux pas qu’elle l’apprenne par le bouche-à-oreille. Je posais mon regard sur Abel qui semblait en train de s’énerver tout doucement, c’était justement le but, laisser sortir un peu ce qu’ils avaient emmagasiné pour pouvoir repartir sur des bases plus saines. J’affichais un petit sourire satisfait.
- Développe un peu ta frustration Abel. Je suis sûr que ça te fera du bien de mettre des mots dessus. On est là pour t’écouter et juger ce qu’il en est.
Alors que je répondais à Abel, Buzz me remerciait de cacher sa matinée. Je savais qu’il ne le pensait pas vraiment. Je trouvais largement une occasion de me rattraper, je ne m’en faisais pas vraiment pour ça. Il était facile de le faire rigoler et je sentais bien que c’était de l’humour. Si je m’en étais mêlé, c’était autant pour moi parce que cette situation me gonflait sérieusement, mais surtout parce que Victoria m’avait expliqué qu’elle passait du temps avec Buzz sans prévenir son père et qu’elle était fatiguée de le faire en cachette. Je regardais l’un puis l’autre.
- La question n’est pas de savoir pourquoi je m’en mêle. Je le fais c’est tout. Maintenant, l’un comme l’autre vous feriez plaisir à beaucoup de personnes si vous appreniez à vous supporter. Je ne vous demande pas de vous aimer, mais simplement d’enterrer la hache de guerre.
J’essayais de me montrer la plus apaisante possible, mais ce n’était pas très facile. Ils avaient décidé de me mettre des bâtons dans les roues et de ne pas me laisser y arriver. Je regardais alors Abel droit dans les yeux. Je savais que je pouvais compter sur lui, pour mettre de l’eau dans son vin. Il fallait juste que j’arrive à le convaincre ce qui serait la partie la plus compliquée de cette histoire. Il avait dit que c’était entre lui et Buzz, mais lui avait dit que ce n’était que lui qui avait un problème. J’avais rapidement compris que Bruce n’était pas du genre à en vouloir à quelqu’un et que s’il y avait un souci et bien c’était uniquement parce qu’Abel avait sorti les griffes à un moment donné.
- Un problème avec toi ? Mais tu es adorable… Qu’est-ce que tu as dit pour envenimer cette situation ?
Je savais que le dénominateur commun de cette histoire était la petite d’Abel, mais s’ils pouvaient en parler sans que je ne les guide trop peut-être qu’il se rendrait compte que c’était une grosse bêtise de leurs parts. Je croisais les doigts intérieurement, priant pour qu’un miracle se produise enfin.
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