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Re: Les yeux grands ouverts
Lun 11 Déc 2017 - 18:09
Les paroles d’Emerson sur le fait d’agir ou pas ne rassurèrent pas Noam Artémis mais il était loin de la blâmer pour son honnêteté. Elle avait raison de l’avertir, de lui faire voir les choses telles qu’elles étaient. Le ménager, dans le monde dans lequel ils vivaient, n’avait strictement aucun intérêt. Noam devait accepter la difficulté et apprendre à se faire confiance. Ce ne serait sans doute pas la partie la plus facile de son apprentissage mais le jeune homme était prêt à relever le défi. Il se rendait compte que l’idée de pouvoir aider avec des connaissances médicales lui plaisait réellement. Cela correspondait totalement à sa vision du monde alors oui, il voulait faire au mieux. Voilà pourquoi il était aussi concentré sur ses sutures. Lorsqu’Emerson lui dit qu’il était sur la bonne voie, il se permit un sourire. Il ne rechigna cependant pas une seule seconde quand son aînée lui demanda de s’exercer pendant une heure. Il fallait de la discipline et de la pratique pour y arriver. Noam Artémis se permit cependant un léger rire lorsqu’Emerson lui déclara qu’il aurait l’autorisation de déguster le fruit après la séance.
« Merci, c’est trop ! »
Il jeta alors un dernier regard amusé à Emerson et se remit aussitôt au travail. Il ne vit pas le temps passer, tant il était concentré sur son ouvrage. Il recommençait encore et encore et la clémentine fut bientôt recouverte de sutures. Il ne releva la tête que lorsqu’Emerson s’approcha de nouveau de lui pour lui signaler que l’heure était passée et pour lui faire des retours sur ce qui allait et ce qui était à améliorer dans sa technique. Noam Artémis nota tout soigneusement dans un coin de sa tête. Il remarqua alors qu’il avait mal aux épaules tant il s’était crispé sur sa tâche. Mais ce n’était pas ça qui allait l’arrêter !
Assis en face d’Emerson dans l’infirmerie, Noam Artémis était attentif à sa leçon du jour. Emerson était une professeure exigeante mais ce n’était pas pour déranger le jeune homme. Il suivait les enseignements avec assiduité et faisait au mieux pour ne pas la décevoir. Ce jour-là, ils étaient en train de parler des piqûres lorsque Jackson apparut dans l’encadrement de la porte. Noam Artémis se tourna vers lui alors qu’Emerson signalait qu’il arrivait au bon moment. Le militaire fut alors invité à se rapprocher et à relever sa manche. Noam posa immédiatement les yeux sur son bras. Emerson commença alors à lui montrer ses veines, lui signifiant que chez l’homme elles étaient bien visibles.
« Oui, très bien. »
Noam Artémis demanda alors du regard à Jackson l’autorisation et finalement il vint à son tour poser ses doigts sur son bras pour mieux sentir les effets de la compression et ses veines. Emerson releva alors son tour sa manche et lui montra qu’en opposition, chez elle, les veines étaient bien cachées. La médecin lui expliqua alors le choix qu’il aurait à faire sur l’endroit où piquer. Noam Artémis hocha la tête, les choix, c’était ce qu’il aimait le moins au final mais il commençait à se faire à l’idée que bien faire les choses c’était aussi prendre des décisions et les assumer.
« Je peux te dire que c’est une professeure exigeante… Mais elle sait capter ses élèves aussi. »
Noam Artémis sourit alors à Jackson et à Emerson. L’homme poursuivit alors, se demandant s’il pouvait baisser sa manche ou s’il devait rester pour servir de cobaye. Noam afficha alors un sourire légèrement différent du précédent…
« On a toujours besoin de cobayes mais faut pas oublier de signer une décharge. »
Noam Artémis laissa alors échapper un petit rire qui aurait pu être effrayant si on ne le connaissait pas. Parce que clairement, tout le monde ici savait qu’il était plutôt le nounours de la bande qu’autre chose. Mais par contre, il ne déconnait pas sur le fait qu’il avait envie de s’entraîner et ne comptait pas en rester là. Il attrapa alors une bande de tissus et la montra à Emerson.
« Il faut que je fasse un garrot pour trouver les veines ? »
« Merci, c’est trop ! »
Il jeta alors un dernier regard amusé à Emerson et se remit aussitôt au travail. Il ne vit pas le temps passer, tant il était concentré sur son ouvrage. Il recommençait encore et encore et la clémentine fut bientôt recouverte de sutures. Il ne releva la tête que lorsqu’Emerson s’approcha de nouveau de lui pour lui signaler que l’heure était passée et pour lui faire des retours sur ce qui allait et ce qui était à améliorer dans sa technique. Noam Artémis nota tout soigneusement dans un coin de sa tête. Il remarqua alors qu’il avait mal aux épaules tant il s’était crispé sur sa tâche. Mais ce n’était pas ça qui allait l’arrêter !
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Assis en face d’Emerson dans l’infirmerie, Noam Artémis était attentif à sa leçon du jour. Emerson était une professeure exigeante mais ce n’était pas pour déranger le jeune homme. Il suivait les enseignements avec assiduité et faisait au mieux pour ne pas la décevoir. Ce jour-là, ils étaient en train de parler des piqûres lorsque Jackson apparut dans l’encadrement de la porte. Noam Artémis se tourna vers lui alors qu’Emerson signalait qu’il arrivait au bon moment. Le militaire fut alors invité à se rapprocher et à relever sa manche. Noam posa immédiatement les yeux sur son bras. Emerson commença alors à lui montrer ses veines, lui signifiant que chez l’homme elles étaient bien visibles.
« Oui, très bien. »
Noam Artémis demanda alors du regard à Jackson l’autorisation et finalement il vint à son tour poser ses doigts sur son bras pour mieux sentir les effets de la compression et ses veines. Emerson releva alors son tour sa manche et lui montra qu’en opposition, chez elle, les veines étaient bien cachées. La médecin lui expliqua alors le choix qu’il aurait à faire sur l’endroit où piquer. Noam Artémis hocha la tête, les choix, c’était ce qu’il aimait le moins au final mais il commençait à se faire à l’idée que bien faire les choses c’était aussi prendre des décisions et les assumer.
« Je peux te dire que c’est une professeure exigeante… Mais elle sait capter ses élèves aussi. »
Noam Artémis sourit alors à Jackson et à Emerson. L’homme poursuivit alors, se demandant s’il pouvait baisser sa manche ou s’il devait rester pour servir de cobaye. Noam afficha alors un sourire légèrement différent du précédent…
« On a toujours besoin de cobayes mais faut pas oublier de signer une décharge. »
Noam Artémis laissa alors échapper un petit rire qui aurait pu être effrayant si on ne le connaissait pas. Parce que clairement, tout le monde ici savait qu’il était plutôt le nounours de la bande qu’autre chose. Mais par contre, il ne déconnait pas sur le fait qu’il avait envie de s’entraîner et ne comptait pas en rester là. Il attrapa alors une bande de tissus et la montra à Emerson.
« Il faut que je fasse un garrot pour trouver les veines ? »
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Re: Les yeux grands ouverts
Lun 11 Déc 2017 - 21:20
« Si tu acceptes de rester un petit peu et de servir la bonne cause, tu serais bien utile… » Souffla Emerson à son ami militaire, qui releva le regard vers elle finalement.
«Bien sûr, pas de soucis ! » Obtempéra-t-il dans la foulée. Elle lui adressa un sourire reconnaissant :
«Assis-toi. » Suggéra-t-elle en lui désignant le bord du lit sur lequel il s’installa.
Ce brave Jackson allait passer quelques temps parmi eux, s’il acceptait de se prêter à l’exercice. Il n’était pas techniquement un cobaye, surtout un schéma qui permettrait à Noam de saisir toutes les différences qu’il pouvait y avoir entre une femme et un homme. La pudeur n’était ici qu’un handicap qui gènerait plus qu’autre chose. Emy avait passé trop d’années à s’occuper de patient et à les voir dans leur plus simple appareil pour en avoir quelque chose à faire aujourd’hui. Jackson serait surtout utile, et l’observerait avec un œil avisé, expert, professionnel. Les nervures de ses muscles, les complications que ça imposait, les techniques dont Noam auraient besoin pour s’y faire,…
«Il vaut mieux oui. » Fit-elle au garçon lorsque celui-ci lui demanda s’il fallait faire un garrot pour trouver les veines. Elle prit d’ailleurs le tissu de ce dernier, pour le placer légèrement en dessous de l’aisselle du militaire. Elle serra, avec l’approbation de l’homme. « Les garrots permettent de les faire ressortir, ça les gonfle. Plus pratique. Et surtout, ça te permettra de sentir un peu mieux les battements du coeur à l’arrière. »
Ce qu’elle devait lui apprendre à sentir, dans un premier temps, avant de piquer dedans. C’était une sensation un peu particulière, indescriptible. Il faudrait que Noam l’expérimente par lui-même pour qu’elle puisse lui expliquer concrètement ce que ça impliquait. Mais par-dessus tout, le garrot permettait d’autres choses tout aussi utile :
«Tu peux aussi contrôler le rythme avec lequel tu veux propager un traitement par exemple. Certains nécessites une certaine lenteur, pour ne pas surmener les organes. » Expliqua-t-elle à son élève sans aller plus en profondeur. « Tu vas tenter de trouver une veine en-dessous : On va essayer sur Jackson. » Elle plaça elle-même ses doigts sur le creux du coude de l’homme, avant de témoigner à son voisin : « Quand tu devras t’exercer à piquer, tu le feras sur moi. »
Voilà qui lui mettait une petite pression ! Heureusement qu’Emy n’était pas douillette, et que par la même, elle pourrait encore mieux le former à piquer sans douleur en s’exerçant sur elle. Ça impliquerait qu’elle ne sente absolument rien, puisqu’elle tolérait particulièrement bien la souffrance ! Autant dire, un véritable défi pour ce brave Noam, qui avait pourtant beaucoup à apprendre avant d’en venir à ce point précis de sa formation.
«Tiens, je l’ai trouvé. Juste là… » Elle invita ce dernier à venir positionner ses doigts pile là où elle avait les siens. « Tu sens ce rythme régulier ? C’est léger, mais constant. » Décrivit-elle en le fixant intensément.
«
«
Ce brave Jackson allait passer quelques temps parmi eux, s’il acceptait de se prêter à l’exercice. Il n’était pas techniquement un cobaye, surtout un schéma qui permettrait à Noam de saisir toutes les différences qu’il pouvait y avoir entre une femme et un homme. La pudeur n’était ici qu’un handicap qui gènerait plus qu’autre chose. Emy avait passé trop d’années à s’occuper de patient et à les voir dans leur plus simple appareil pour en avoir quelque chose à faire aujourd’hui. Jackson serait surtout utile, et l’observerait avec un œil avisé, expert, professionnel. Les nervures de ses muscles, les complications que ça imposait, les techniques dont Noam auraient besoin pour s’y faire,…
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Ce qu’elle devait lui apprendre à sentir, dans un premier temps, avant de piquer dedans. C’était une sensation un peu particulière, indescriptible. Il faudrait que Noam l’expérimente par lui-même pour qu’elle puisse lui expliquer concrètement ce que ça impliquait. Mais par-dessus tout, le garrot permettait d’autres choses tout aussi utile :
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Voilà qui lui mettait une petite pression ! Heureusement qu’Emy n’était pas douillette, et que par la même, elle pourrait encore mieux le former à piquer sans douleur en s’exerçant sur elle. Ça impliquerait qu’elle ne sente absolument rien, puisqu’elle tolérait particulièrement bien la souffrance ! Autant dire, un véritable défi pour ce brave Noam, qui avait pourtant beaucoup à apprendre avant d’en venir à ce point précis de sa formation.
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Re: Les yeux grands ouverts
Dim 17 Déc 2017 - 20:21
Noam Artémis adressa un sourire reconnaissant à Jackson alors celui-ci déclarait à Emerson qu’il ne voyait aucun souci à rester un peu pour aider le plus jeune dans son apprentissage. Cela lui faisait plaisir de voir que ses compagnons étaient prêts à donner du temps pour qu’il évolue, c’était certes tout à leur avantage aussi mais cela l’enchantait tout de même. Cela lui rajoutait aussi un peu de pression, il ne voulait pas faire de conneries. Mais soit, il avait accepté cette formation aussi pour se pousser un peu, parce qu’il avait conscience de l’urgence de la situation. Noam ne pouvait plus être craintif, il n’avait plus le temps pour ça. Mettant donc de côté toutes ces interrogations, tous ses doutes il se concentra sur sa tâche. Le jeune homme avait donc évoqué le garrot à Emerson qui approuva l’utilité de ce dernier et attrapa même le morceau de tissu qu’il avait attrapé. Relevant la manche de Jackson, elle installa le garrot sur ce dernier. Noam Artémis observait chacun de ses gestes, détaillant dans sa tête chacun de ses mouvements pour être sûr d’avoir tous les éléments en tête lorsque ce serait son tour de les reproduire. Elle expliqua alors la première fonction des garrots et Noam hocha la tête. Ça, il le savait déjà mais l’entendre de nouveau ne lui faisait de mal. Par contre, la suite des explications d’Emerson faisait partie des choses qu’il n’avait jamais envisagé. Contrôlé l’administration d’un traitement via un garrot… Effectivement, c’était logique et subtile.
« Cela signifie qu’il faudrait que je desserre le garrot plus ou moins lentement pour contrôler la propagation ou le garrot serré en lui-même permet déjà de réguler l’administration ? »
Comme toujours, Noam avait sur le visage cette petite mimique, les sourcils légèrement froncés, témoignant de sa réflexion et des multiples interrogations qui traversaient sans cesse son esprit. Après ses rencontres avec Emerson, il avait toujours la tête bien remplie mais c’était une sensation qu’au fond, il appréciait. Mais la théorie n’était pas le seul enjeu et Emerson se plongea immédiatement dans la pratique. Trouver une veine sur Jackson, bien. En tant que bonne professeure, la jeune femme en repéra déjà une et l’invita à poser ses doigts sur la pliure du coude de leur volontaire du jour pour qu’il puisse sentir exactement ce qu’il devait chercher. Noam Artémis s’était concentré là-dessus et avait plus ou moins volontairement oublié la remarque sur le fait qu’au moment de s’exercer il devrait le faire directement sur Emerson.
Noam Artémis posa donc le bout de son index et de son majeur à l’endroit indiqué par Emerson. Il sentit alors un léger battement sur sa peau et cela enclencha un sourire chez lui. Il releva alors les yeux vers Emerson.
« Oui je le sens ! »
Noam Artémis attrapa alors le garrot qui était sur le bras de Jackson et le défi. Il lui demanda de lui présenter son autre bras. C’était à son tour maintenant de faire la recherche du début à la fin. Il commença donc par nouer le garrot. Il serra un peu fort au début et le desserra donc légèrement, sous le regard de ses deux aînés. Ensuite, il posa ses doigts à la pliure du coude comme venait de le faire Emerson. Il ne trouva pas du premier coup. Il lui fallut bouger ses doigts lentement à la surface de la peau. Il ne perdait pas patience, fixant ce coude présenté devant lui et finalement, à force d’acharnement.
« C’est bon, j’ai trouvé je crois. »
Noam, les doigts toujours posés sur la peau de Jackson releva alors la tête vers Emerson, attendant qu’elle vienne vérifier et qu’elle lui fasse des remarques autant sur sa trouvaille que sur sa démarche. Il se préparait aussi à écouter la suite de l’enseignement. Le jeune homme était clairement partagé entre l’impatience de faire sa première piqûre et une forme d’appréhension.
« Cela signifie qu’il faudrait que je desserre le garrot plus ou moins lentement pour contrôler la propagation ou le garrot serré en lui-même permet déjà de réguler l’administration ? »
Comme toujours, Noam avait sur le visage cette petite mimique, les sourcils légèrement froncés, témoignant de sa réflexion et des multiples interrogations qui traversaient sans cesse son esprit. Après ses rencontres avec Emerson, il avait toujours la tête bien remplie mais c’était une sensation qu’au fond, il appréciait. Mais la théorie n’était pas le seul enjeu et Emerson se plongea immédiatement dans la pratique. Trouver une veine sur Jackson, bien. En tant que bonne professeure, la jeune femme en repéra déjà une et l’invita à poser ses doigts sur la pliure du coude de leur volontaire du jour pour qu’il puisse sentir exactement ce qu’il devait chercher. Noam Artémis s’était concentré là-dessus et avait plus ou moins volontairement oublié la remarque sur le fait qu’au moment de s’exercer il devrait le faire directement sur Emerson.
Noam Artémis posa donc le bout de son index et de son majeur à l’endroit indiqué par Emerson. Il sentit alors un léger battement sur sa peau et cela enclencha un sourire chez lui. Il releva alors les yeux vers Emerson.
« Oui je le sens ! »
Noam Artémis attrapa alors le garrot qui était sur le bras de Jackson et le défi. Il lui demanda de lui présenter son autre bras. C’était à son tour maintenant de faire la recherche du début à la fin. Il commença donc par nouer le garrot. Il serra un peu fort au début et le desserra donc légèrement, sous le regard de ses deux aînés. Ensuite, il posa ses doigts à la pliure du coude comme venait de le faire Emerson. Il ne trouva pas du premier coup. Il lui fallut bouger ses doigts lentement à la surface de la peau. Il ne perdait pas patience, fixant ce coude présenté devant lui et finalement, à force d’acharnement.
« C’est bon, j’ai trouvé je crois. »
Noam, les doigts toujours posés sur la peau de Jackson releva alors la tête vers Emerson, attendant qu’elle vienne vérifier et qu’elle lui fasse des remarques autant sur sa trouvaille que sur sa démarche. Il se préparait aussi à écouter la suite de l’enseignement. Le jeune homme était clairement partagé entre l’impatience de faire sa première piqûre et une forme d’appréhension.
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Re: Les yeux grands ouverts
Dim 17 Déc 2017 - 20:49
« Ou plus simplement, que tu le serres sans pour autant empêcher que le sang vienne jusqu’au membre compressé. » Emy était enthousiaste elle-même face à la curiosité de son élève. Noam s’intéressait sincèrement à ce qu’elle lui disait, de ce fait, elle prenait son rôle d’enseignante très à cœur. « Avec, tu peux contrôler le rythme, mais si tu le sers trop, ou trop longtemps… » Elle fit une petite grimace : « Tu vas empêcher la circulation, ça peut ne pas être toujours bon. Le sang à besoin d’être en mouvement, de faire son rôle, s’il stagne, s’il ne repart pas après s’être déchargé, il se charge en toxine. » Expliqua-t-elle.
Esquissant un petit sourire, elle ne tenait pas à angoisser Noam, mais c’était toujours un point de culture auquel il aurait besoin de penser un jour dans sa vie. Vouloir trop bien faire, trop vite, pouvait parfois amener plus de problèmes qu’autre chose :
«C’est ce qui arrive lors des syndromes de compression. » Raconta-t-elle. « Si une pression s’exerce trop longtemps sur un membre, quand tu relâcheras cette pression, tu libèreras les toxines dans le corps et la personne décèdera en vingt minutes sans que tu ne puisses rien y faire. » Tout en disant ça, elle mima le fait avec Jackson, sur son bras tendu. « Lorsque ça arrive, il faut amputer, purement et simplement, au-dessus de l’endroit où ça compresse. »
Jackson poussa un petit soupir : lui aussi écoutait patiemment le cours d’Emerson, et lui aussi avait l’impression de vivre la chose en direct :
«Quel poids… » Commenta le militaire avec un froncement de sourcil, à croire que ça lui faisait froid dans le dos.
«Mais tu as une marge, ne t’en fais pas. C’est au moins deux heures. » En tout cas, avant que le syndrome de compression soit une vraie menace. « A l’hopital, on avait des ceintures, qui s’ajustaient facilement. Il faudra qu’on en retrouve. » Souffla-t-elle en tournant ses yeux vers Jackson, comme s’il devait rajouter cette note à sa liste.
Elle laissa le jeune garçon s’exercer. Jackson se laissa faire lorsqu’il s’empara de son autre bras, et tous deux l’admirèrent d’un regard bienveillant. Noam prenait sa tâche très au sérieux, et au bout de plusieurs essais, parvint à trouver ce qu’il cherchait. Elle vint vérifier juste pour être sûre, et lui adressa un sourire :
«C’est bien. » Le félicita-t-elle. Chose qu’il fallait toujours faire, tout comme il était nécessaire de le dire lorsque les actes ne convenaient pas. « Une chose : Le pouls, toujours à prendre avec l’index et le majeur, jamais avec autre chose. » Elle prit comme exemple le pouce : « Sinon, tu pourrais sentir les propres battements de ton cœur. »
Lançant un regard entendu à Noam, elle poursuivit sur sa lancée en se raclant la gorge :
«Tiens, question pour toi : a quels autres endroits du corps tu peux essayer de prendre le pouls si tu ne le sens pas au poignet ? » Demanda-t-elle : « Tu as déjà été piqué, n’est-ce pas ? Vacciné, ou eut des prises de sang ? » Enchaîna-t-elle.
Ces dernières années, elle avait connu pas mal de parents qui ne voulaient pas faire vacciner leurs enfants, pour des raisons qui les concernaient entièrement. Elle ne savait pas si Noam était l’un de ceux-là, et il était peut-être temps de s’en inquiéter !
Esquissant un petit sourire, elle ne tenait pas à angoisser Noam, mais c’était toujours un point de culture auquel il aurait besoin de penser un jour dans sa vie. Vouloir trop bien faire, trop vite, pouvait parfois amener plus de problèmes qu’autre chose :
«
Jackson poussa un petit soupir : lui aussi écoutait patiemment le cours d’Emerson, et lui aussi avait l’impression de vivre la chose en direct :
«
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Elle laissa le jeune garçon s’exercer. Jackson se laissa faire lorsqu’il s’empara de son autre bras, et tous deux l’admirèrent d’un regard bienveillant. Noam prenait sa tâche très au sérieux, et au bout de plusieurs essais, parvint à trouver ce qu’il cherchait. Elle vint vérifier juste pour être sûre, et lui adressa un sourire :
«
Lançant un regard entendu à Noam, elle poursuivit sur sa lancée en se raclant la gorge :
«
Ces dernières années, elle avait connu pas mal de parents qui ne voulaient pas faire vacciner leurs enfants, pour des raisons qui les concernaient entièrement. Elle ne savait pas si Noam était l’un de ceux-là, et il était peut-être temps de s’en inquiéter !
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Re: Les yeux grands ouverts
Lun 18 Déc 2017 - 21:43
Noam Artémis avait écouté avec une grande attention les explications d’Emerson sur les garrots, leurs utilités diverses mais aussi à leurs dangers. Les yeux rivés sur son aînée, il écoutant chacune de ses paroles, les buvant même. Ce qu’elle disait était clairement très intéressant et le passionnait, il n’y avait pas à dire. Pourtant, alors qu’elle évoquait les risques d’amputations, les traits de Noam se durcirent sans qu’il ne s’en rende réellement compte. Jackson avait raison, ce qu’elle venait de dire c’était un véritable poids à mettre sur ses épaules. Savoir que s’il commettait une erreur, il devrait assumer et amputer quelqu’un… L’idée de trancher un membre l’effrayait mais il savait que cela pouvait sauver quelqu’un en cas de morsure par un mort. Mais trancher un membre parce qu’il avait fait une erreur en voulant soigner… C’était complètement différent et ça mettait le zouk dans son esprit. Les propos rassurants d’Emerson ne changèrent rien à tout cela il et hocha la tête de manière distraite. Noam Artémis allait faire au mieux pour étudier avec sérieux et être certain de ne jamais se retrouver dans ce cas de figure. Il le sentait au fond de lui, si ça devait arriver, il n’était pas sûr d’être capable de se le pardonner.
Noam Artémis avait donc fait de son mieux pour faire abstraction de tout ça et se concentrer sur sa tâche, cherchant la veine sur l’autre bras de Jackson. Emerson, en bonne pédagogue, commença par le féliciter puis lui apporta quelques précisions. Noam avait déjà entendu cette histoire de ne prendre le pouls qu’avec deux doigts en particulier même si une part de lui ne comprenait pas encore complètement pourquoi le pouce était plus piégeux que les autres. Mais avant qu’il ne puisse demander plus d’informations sur ce point qui n’était au final qu’un détail, Emerson le questionna à son tour.
« Au niveau du cou il me semble. »
Noam Artémis, par réflexe, porta ses doigts au niveau de son cou, à la jonction avec sa tête et chercha son propre pouls qu’il finit par trouver. Ce geste, il l’avait souvent vu faire et au final, il voyait ça comme un automatisme sans être certain que ce soit le meilleur endroit pour le sentir. Noam hocha ensuite positivement la tête alors qu’Emerson lui demandant s’il avait déjà eu des piqûres, que ce soit pour des vaccins ou des prises de sang. Oui effectivement, il avait connu les deux mais n’était pas encore certain de voir le rapport.
« Oui bien sûr. Bon, je n’irai pas dire que mes vaccins sont à jour, j’ai plus trop mon carnet de santé en tête mais… »
Noam Artémis afficha alors un sourire amusé. Oui, une petite pointe d’humour ça ne faisait jamais de mal et ça l’aidait aussi à prendre un peu son souffle après tout ce qu’il venait d’enregistrer comme informations. Parce que mine de rien, ça faisait pas mal et surtout, ça lui mettait sacrément la pression. Noam devrait apprendre à contrôler ses peurs et ses angoisses, c’était sans doute là le plus gros enjeu pour lui. Apprendre, étudier, il savait faire. Prendre des décisions calmement, ne pas se laisser envahir par le stress, c’était totalement autre chose.
« D’ailleurs, est-ce que les anciens vaccins, j’entends par là les injections qui n’auraient pas encore été utilisées, peuvent nous être encore utiles ? »
Les questions fusaient dans l’esprit de Noam Artémis et il se rendait compte qu’il allait falloir qu’il mette un peu d’ordre dans tout ça.
Noam Artémis avait donc fait de son mieux pour faire abstraction de tout ça et se concentrer sur sa tâche, cherchant la veine sur l’autre bras de Jackson. Emerson, en bonne pédagogue, commença par le féliciter puis lui apporta quelques précisions. Noam avait déjà entendu cette histoire de ne prendre le pouls qu’avec deux doigts en particulier même si une part de lui ne comprenait pas encore complètement pourquoi le pouce était plus piégeux que les autres. Mais avant qu’il ne puisse demander plus d’informations sur ce point qui n’était au final qu’un détail, Emerson le questionna à son tour.
« Au niveau du cou il me semble. »
Noam Artémis, par réflexe, porta ses doigts au niveau de son cou, à la jonction avec sa tête et chercha son propre pouls qu’il finit par trouver. Ce geste, il l’avait souvent vu faire et au final, il voyait ça comme un automatisme sans être certain que ce soit le meilleur endroit pour le sentir. Noam hocha ensuite positivement la tête alors qu’Emerson lui demandant s’il avait déjà eu des piqûres, que ce soit pour des vaccins ou des prises de sang. Oui effectivement, il avait connu les deux mais n’était pas encore certain de voir le rapport.
« Oui bien sûr. Bon, je n’irai pas dire que mes vaccins sont à jour, j’ai plus trop mon carnet de santé en tête mais… »
Noam Artémis afficha alors un sourire amusé. Oui, une petite pointe d’humour ça ne faisait jamais de mal et ça l’aidait aussi à prendre un peu son souffle après tout ce qu’il venait d’enregistrer comme informations. Parce que mine de rien, ça faisait pas mal et surtout, ça lui mettait sacrément la pression. Noam devrait apprendre à contrôler ses peurs et ses angoisses, c’était sans doute là le plus gros enjeu pour lui. Apprendre, étudier, il savait faire. Prendre des décisions calmement, ne pas se laisser envahir par le stress, c’était totalement autre chose.
« D’ailleurs, est-ce que les anciens vaccins, j’entends par là les injections qui n’auraient pas encore été utilisées, peuvent nous être encore utiles ? »
Les questions fusaient dans l’esprit de Noam Artémis et il se rendait compte qu’il allait falloir qu’il mette un peu d’ordre dans tout ça.
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Re: Les yeux grands ouverts
Mar 19 Déc 2017 - 10:41
Elle lui avait fait peur, elle le sentait. Emy croisa le regard de Jackson quelques secondes, pour vérifier ses doutes. Mais que pouvait-elle dire, ou faire de plus pour changer ça ? La blonde n’avait que trop conscience que trop d’assurance pourrait conduire à sa perte. Il fallait que Noam soit juste, envers ses futurs patients, autant qu’envers lui-même. Qu’il connaisse ses failles, ses faiblesses mais surtout ses peurs. Elle ne serait pas toujours là pour lui tenir la main, et lui dire quoi faire. Et elle devait admettre qu’elle aussi, à chaque fois qu’elle avait eu à tenir un scalpel, à avoir la vie de quelqu’un entre ses mains, elle avait eu peur.
«Oui, c’est bien. Tu as aussi dans la jambe. Soit au creux du bassin, soit à l’arrière du genou. » Expliqua-t-elle.
«Je n’enlèverais pas mon pantalon ! » Avertit Jackson avec de gros yeux, avant d’en rire.
Emy lui fit un signe de la tête : de toute façon, ils n’iraient pas aussi loin pour aujourd’hui ! Noam avait beaucoup à apprendre avant de passer à la pratique, et lui imposer la presque nudité d’une personne, ça n’était pas pour tout de suite. Quoi qu’à l’école de médecine, la blonde n’avait pas eu trop le choix. Mais c’était une carrière, une fin en soi, une étape logique : elle savait qu’elle ne pouvait pas y échapper, et par la même, que si elle n’apprenait pas à voir un corps comme ce qu’il était : du biologique pur et dur, son outil de travail, alors elle ne pourrait jamais devenir compétente.
L’idée était de ne pas se distancer totalement de ses sentiments pour parvenir à ses fins. Il y avait toujours cinquante manières d’y arriver, il fallait juste savoir reconnaitre les opportunités et les saisir au bon moment. Le temps étant rarement un allié, surtout pas dans l’urgence, il réduisait systématiquement le panel d’éventualité à chaque seconde qui s’écoulait. Il fallait toujours faire vite, et toujours faire bien.
«Seulement quelques uns, pour peu qu’ils aient été conservé à l’abri de la lumière et de la chaleur. » Expliqua-t-elle à Noam avec un sourire en coin. « Mais nous n’en aurons pas besoin ici. Les filles sont déjà vaccinées, et c’est les seules pour qui ça aurait de l’intérêt. » Tout du moins, si aucun nourrisson ne pointait le bout de son nez entre temps. Ce qui pouvait arriver, entre Heather, Calypso et elle. Seule April était à l’abri de ce fait. « Pour les vaccins, et pour pas mal de traitement, on va plutôt injecter dans le muscle ou dans des zones peu irrigués par des vaisseaux. » Expliqua-t-elle. « Il faudra que tu bosses ce point pour la prochaine fois, qu’on puisse commencer la pratique. »
Elle lui offrit un sourire, faisant un signe de la tête à Jackson pour le laisser s’en aller s’il avait mieux à faire.
«Tu as des questions ? » Lui demanda-t-elle dans la foulée.
«
«
Emy lui fit un signe de la tête : de toute façon, ils n’iraient pas aussi loin pour aujourd’hui ! Noam avait beaucoup à apprendre avant de passer à la pratique, et lui imposer la presque nudité d’une personne, ça n’était pas pour tout de suite. Quoi qu’à l’école de médecine, la blonde n’avait pas eu trop le choix. Mais c’était une carrière, une fin en soi, une étape logique : elle savait qu’elle ne pouvait pas y échapper, et par la même, que si elle n’apprenait pas à voir un corps comme ce qu’il était : du biologique pur et dur, son outil de travail, alors elle ne pourrait jamais devenir compétente.
L’idée était de ne pas se distancer totalement de ses sentiments pour parvenir à ses fins. Il y avait toujours cinquante manières d’y arriver, il fallait juste savoir reconnaitre les opportunités et les saisir au bon moment. Le temps étant rarement un allié, surtout pas dans l’urgence, il réduisait systématiquement le panel d’éventualité à chaque seconde qui s’écoulait. Il fallait toujours faire vite, et toujours faire bien.
«
Elle lui offrit un sourire, faisant un signe de la tête à Jackson pour le laisser s’en aller s’il avait mieux à faire.
«
What a lovely day.
- Maxine E. Reynolds
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Re: Les yeux grands ouverts
Mer 20 Déc 2017 - 10:47
Noam Artémis avait écrasé un rire en même temps que Jackson alors que ce dernier soulignait le fait qu’il n’avait pas l’intention d’enlever son pantalon. Cette réaction vive et spontanée avait permis de détendre un peu l’atmosphère et aider Noam à reprendre le dessus sur le début d’angoisse qui était arrivé chez lui. Oui, Emerson avait fait naître le doute chez lui en lui exposant les erreurs qu’il pouvait commettre mais il parviendrait à vaincre cette peur. Il le fallait. C’était son souhait aussi. Montrer qu’il était plus fort que ça. Le jeune homme se reconcentra donc immédiatement et entrer dans un semblant de pratique l’aida à passer à autre chose. Dans la foulée, sa curiosité naturelle revint au galop et il assaillit Emerson de question, comme toujours. Il savait que cela ne la dérangeait pas, bien au contraire et c’était aussi pour ça qu’il appréciait ces moments avec son aînée. Elle avait conscience de l’importance de transmettre une partie de ses savoirs au jeune homme mais ne l’engueulait pas s’il s’éparpillait, si, trop pressé, il posait des questions sur les étapes suivantes. Elle était pédagogue et le jeune homme avait l’impression d’en apprendre des quantités astronomiques en un temps record. Emerson entreprit donc de lui répondre sur son questionnement concernant les vaccins et Noam Artémis nota tout soigneusement dans un coin de sa tête avant de se recentrer sur le sujet du jour.
Emerson lui expliqua alors où il devait piquer pour les injections tout en insistant sur le fait qu’il allait devoir travailler ce point avant leur prochaine rencontre pour qu’ils puissent commencer la pratique. Noam hocha la tête en signe d’approbation. Dans son esprit, il était déjà en train de passer en revu les manuels qu’il avait dans sa chambre pour voir où il devrait chercher de quoi l’aider à mémoriser tout ça. A force de farfouiller encore et encore dans les pages, il avait presque la table des matières imprimée dans la tête. Pendant ce temps, Jackson fut libéré de ses obligations et quitta tranquillement la pièce. Emerson se tourna alors vers lui pour savoir s’il avait des questions. Noam Artémis lui adressa alors un large sourire.
« Tu sais bien que j’ai toujours des questions. »
Le jeune homme laissa alors échapper un léger rire. Il avait conscience qu’il devait être parfois un peu fatiguant avec sa myriade de questions. Mais au moins, il était enthousiaste et ça, personne ne pourrait lui enlever.
« Mais je crois que je vais être sage pour cette fois. J’ai déjà beaucoup d’informations dans la tête et j’ai peur que les réponses à mes questions ne trouvent pas de place. »
Noam Artémis sourit alors de manière plus douce à Emerson. Oui il avait envie de l’interroger sur des tonnes de choses mais il sentait que sa tête était lourde. Il irait sans doute faire un tour au potager après ça, s’occuper de la terre et des plantes, c’était devenu une sorte de rituel après ses leçons avec Emerson. Cela l’aidait à remettre ses idées en place et à entrer dans l’action pure.
« Il faudra que tu me dises quand planter les herbes et autres qui peuvent nous aider à faire des remèdes. »
Conjuguer les deux, c’était aussi d’une grande importance à ses yeux. Ils ne trouveraient pas des médicaments éternellement, un jour il n’y en aurait plus. Alors oui, il était temps pour eux de les faire, comme ils le pouvaient.
Emerson lui expliqua alors où il devait piquer pour les injections tout en insistant sur le fait qu’il allait devoir travailler ce point avant leur prochaine rencontre pour qu’ils puissent commencer la pratique. Noam hocha la tête en signe d’approbation. Dans son esprit, il était déjà en train de passer en revu les manuels qu’il avait dans sa chambre pour voir où il devrait chercher de quoi l’aider à mémoriser tout ça. A force de farfouiller encore et encore dans les pages, il avait presque la table des matières imprimée dans la tête. Pendant ce temps, Jackson fut libéré de ses obligations et quitta tranquillement la pièce. Emerson se tourna alors vers lui pour savoir s’il avait des questions. Noam Artémis lui adressa alors un large sourire.
« Tu sais bien que j’ai toujours des questions. »
Le jeune homme laissa alors échapper un léger rire. Il avait conscience qu’il devait être parfois un peu fatiguant avec sa myriade de questions. Mais au moins, il était enthousiaste et ça, personne ne pourrait lui enlever.
« Mais je crois que je vais être sage pour cette fois. J’ai déjà beaucoup d’informations dans la tête et j’ai peur que les réponses à mes questions ne trouvent pas de place. »
Noam Artémis sourit alors de manière plus douce à Emerson. Oui il avait envie de l’interroger sur des tonnes de choses mais il sentait que sa tête était lourde. Il irait sans doute faire un tour au potager après ça, s’occuper de la terre et des plantes, c’était devenu une sorte de rituel après ses leçons avec Emerson. Cela l’aidait à remettre ses idées en place et à entrer dans l’action pure.
« Il faudra que tu me dises quand planter les herbes et autres qui peuvent nous aider à faire des remèdes. »
Conjuguer les deux, c’était aussi d’une grande importance à ses yeux. Ils ne trouveraient pas des médicaments éternellement, un jour il n’y en aurait plus. Alors oui, il était temps pour eux de les faire, comme ils le pouvaient.
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