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Re: Life is a chessboard
Mer 7 Fév 2018 - 20:23
L’attente avait été interminable. Je savais que les débats politiques étaient compliqués, je savais que c’était typiquement le genre de chose qui m’aurait endormi si j’avais été au premier rang alors j’étais bien content de faire partie de ceux qui attendaient dehors. J’étais occupé à raconter de la merde à mon frère. Je crois qu’il avait presque envie de me baffer, mais c’était une occupation comme une autre de toute façon qu’est-ce qu’on pouvait faire de plus ici ? Je soupirais d’un air entendu alors que je regardais autour de moi, on avait rameuté des gens c’était bien, mais est-ce que ça allait suffire ?
- Mais qu’est-ce qu’ils foutent ? Des gaufres ?
Mon regard se porta sur la fenêtre qu’on pouvait voir de là où on était. Et alors que j’allais encore sortir une connerie un coup de feu se fit entendre et c’était trop pour moi. J’étais adossé débilement a un mur et je ne pus m’empêchais de sauter directement sur mes pieds et de me lancer en avant pour rejoindre la porte d’entrée de la maison, j’étais prêt à rentrer en trombe pour savoir de quoi il était passé. Mais le temps que j’arrive, tout le monde était déjà en bas ce qui était une bonne nouvelle. Mon regard passait de l’un à l’autre avant de se poser sur Ela, la dernière à sortir…
Lorsque mon regard croisa le sien, je compris qu’il y avait un truc qui clochait et quand je baissais les yeux pour voir sa main ensanglantée. Mon sang ne fit qu’un tour à ce moment-là, elle qui allait visiblement mieux que la veille avait été touchée. Si c’était ce connard… C’était forcément ce connard…
- QUI ? SI C’EST LUI, JE VAIS ALLER LE BUTER !
Je n’avais pas pu retenir mon beuglement à cet instant présent. Je savais que tout le monde m’avait entendu, mais je ne pouvais déjà pas le voir en peinture, mais maintenant qu’il venait de s’en prendre à quelqu’un qui m’était proche, il était hors de question que cet acte reste impunie. Si ça avait été Jason, je serais peut-être déjà partie avec un marteau pour aller lui défoncer le crâne à coup de marteau, mais c’était Ela et je devais d’abord m’assurer qu’elle allait bien. Dans mon élan, je m’arrêtais devant elle, l’air visiblement inquiet. Sans hésiter une seule seconde, je retirais mon écharpe pour lui compresser sa blessure. Il était hors de question qu’elle se vide de son sang.
- Est-ce que ça va ? Dis-moi ? C'est lui ?
Des proches mourir, j’en avais vu et il était hors de question qu’elle en face partie, c’était peut-être égoïste de ma part puisque je savais que comme moi, la mort lui apporterait sans doute une certaine libération. J’avais taché de me calmer, mais pour l’instant tout ce que j’avais envie de voir c’était le corps sans vis du sénateur entre mes mains.
- Je vais aller le buter.
Je posais mon regard sur Ela une dernière fois, il n’était plus du tout aussi bienveillant qu’à mon habitude, j’avais définitivement des envies de meurtre.
- On a essayé de lui parler, maintenant, il est temps d’aller lui défoncer la gueule.
Déjà, je partais en direction de la porte pour rentrer dans la maison.
- Mais qu’est-ce qu’ils foutent ? Des gaufres ?
Mon regard se porta sur la fenêtre qu’on pouvait voir de là où on était. Et alors que j’allais encore sortir une connerie un coup de feu se fit entendre et c’était trop pour moi. J’étais adossé débilement a un mur et je ne pus m’empêchais de sauter directement sur mes pieds et de me lancer en avant pour rejoindre la porte d’entrée de la maison, j’étais prêt à rentrer en trombe pour savoir de quoi il était passé. Mais le temps que j’arrive, tout le monde était déjà en bas ce qui était une bonne nouvelle. Mon regard passait de l’un à l’autre avant de se poser sur Ela, la dernière à sortir…
Lorsque mon regard croisa le sien, je compris qu’il y avait un truc qui clochait et quand je baissais les yeux pour voir sa main ensanglantée. Mon sang ne fit qu’un tour à ce moment-là, elle qui allait visiblement mieux que la veille avait été touchée. Si c’était ce connard… C’était forcément ce connard…
- QUI ? SI C’EST LUI, JE VAIS ALLER LE BUTER !
Je n’avais pas pu retenir mon beuglement à cet instant présent. Je savais que tout le monde m’avait entendu, mais je ne pouvais déjà pas le voir en peinture, mais maintenant qu’il venait de s’en prendre à quelqu’un qui m’était proche, il était hors de question que cet acte reste impunie. Si ça avait été Jason, je serais peut-être déjà partie avec un marteau pour aller lui défoncer le crâne à coup de marteau, mais c’était Ela et je devais d’abord m’assurer qu’elle allait bien. Dans mon élan, je m’arrêtais devant elle, l’air visiblement inquiet. Sans hésiter une seule seconde, je retirais mon écharpe pour lui compresser sa blessure. Il était hors de question qu’elle se vide de son sang.
- Est-ce que ça va ? Dis-moi ? C'est lui ?
Des proches mourir, j’en avais vu et il était hors de question qu’elle en face partie, c’était peut-être égoïste de ma part puisque je savais que comme moi, la mort lui apporterait sans doute une certaine libération. J’avais taché de me calmer, mais pour l’instant tout ce que j’avais envie de voir c’était le corps sans vis du sénateur entre mes mains.
- Je vais aller le buter.
Je posais mon regard sur Ela une dernière fois, il n’était plus du tout aussi bienveillant qu’à mon habitude, j’avais définitivement des envies de meurtre.
- On a essayé de lui parler, maintenant, il est temps d’aller lui défoncer la gueule.
Déjà, je partais en direction de la porte pour rentrer dans la maison.
- Spoiler:
- Merl déconnait jusqu'à entendre le coup de feu. Il s’inquiète en voyant Ela lui place son écharpe autour du bras pour éviter trop de sang. Avant de vouloir rentrer dans la maison et défoncer la gueule de Chambers.
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Re: Life is a chessboard
Mer 7 Fév 2018 - 21:04
Je peinais à contenir mon impatience, coincée dans une salle avec autant de personnes, loin de l'endroit où les décisions étaient prises. Je n'avais plus l'habitude de ne pas être au pouvoir, de ne pas être celle vers qui les gens se tournaient pour trancher un problème. J'aurais dû m'en sentir libérée ! C'est un poids bien difficile à porter, qui devient rapidement un véritable fardeau, mais en même temps… Je ne pouvais nier qu'il y avait quelque chose de grisant à porter sur ses épaules le destin d'autres personnes. Et une fois qu'on avait goûté au pouvoir…
Tout cela pour dire que j'étais horriblement vexée de ne pas compter parmi les gens d'importance pour décider de l'avenir de ce camp. Même si je venais d'y arriver et que je n'avais, très sincèrement, aucune légitimité pour m'imposer dans les décisions internes de celui-ci. Pour le moment, je devais me résigner à n'être qu'un spectateur parmi tant d'autres, sans réelle importance. C'était humiliant. J'écoutais distraitement les discussions des autres, les oreilles inconsciemment toujours à l’affût d'informations. Alors que je poussais un énième soupir, un bruit auquel j'étais bien trop habituée retentit.
Nous bondîmes tous en l'entendant. Il ne fallut pas plus pour que nous nous précipitions dehors, curieux, inquiets, l'adrénaline pulsant dans nos veines. Parmi la foule, je pus apercevoir des têtes connues qui affichaient une triste mine. Sortant la dernière, Ela était celle qui semblait la plus pâle. J'en compris rapidement la raison et grimaçais, compatissante. Merl se précipita vers elle et je profitais du passage qu'il se frayait pour le suivre sans mal. Il lui fournit de quoi endiguer le sang, je l'entendis promettre qu'il allait tuer le sénateur, et déjà il fomentait ses plans, soutenu par d'autres assoiffés de sang. Je croisais le regard de June, alpaguée par le jeune qui m'avait emmenée dans ce camp. Juste à temps pour vivre la révolution, quelle chance… Silencieusement, je lui souhaitais bien du courage pour gérer ça, plus si vexée.
Je préférais m'occuper de ce qui était à ma portée. Ela, en état de choc, avait besoin qu'on l'aide à en sortir. Je m'approchais d'elle, récupérais doucement l'écharpe prêtée par Merl et observais la blessure d'un œil critique. Rien de bien grave, même si ça lui avait fait sûrement une peur bleue. Je l'écartais de quelques pas des autres personnes pour lui permettre de respirer et commençais à essuyer le sang tout en lui parlant gentillement.
- Tout va bien Ela. Tu auras juste un joli souvenir des événements d'aujourd'hui pour plus tard, mais pas pour très longtemps. Tout va bien.
Tout cela pour dire que j'étais horriblement vexée de ne pas compter parmi les gens d'importance pour décider de l'avenir de ce camp. Même si je venais d'y arriver et que je n'avais, très sincèrement, aucune légitimité pour m'imposer dans les décisions internes de celui-ci. Pour le moment, je devais me résigner à n'être qu'un spectateur parmi tant d'autres, sans réelle importance. C'était humiliant. J'écoutais distraitement les discussions des autres, les oreilles inconsciemment toujours à l’affût d'informations. Alors que je poussais un énième soupir, un bruit auquel j'étais bien trop habituée retentit.
Nous bondîmes tous en l'entendant. Il ne fallut pas plus pour que nous nous précipitions dehors, curieux, inquiets, l'adrénaline pulsant dans nos veines. Parmi la foule, je pus apercevoir des têtes connues qui affichaient une triste mine. Sortant la dernière, Ela était celle qui semblait la plus pâle. J'en compris rapidement la raison et grimaçais, compatissante. Merl se précipita vers elle et je profitais du passage qu'il se frayait pour le suivre sans mal. Il lui fournit de quoi endiguer le sang, je l'entendis promettre qu'il allait tuer le sénateur, et déjà il fomentait ses plans, soutenu par d'autres assoiffés de sang. Je croisais le regard de June, alpaguée par le jeune qui m'avait emmenée dans ce camp. Juste à temps pour vivre la révolution, quelle chance… Silencieusement, je lui souhaitais bien du courage pour gérer ça, plus si vexée.
Je préférais m'occuper de ce qui était à ma portée. Ela, en état de choc, avait besoin qu'on l'aide à en sortir. Je m'approchais d'elle, récupérais doucement l'écharpe prêtée par Merl et observais la blessure d'un œil critique. Rien de bien grave, même si ça lui avait fait sûrement une peur bleue. Je l'écartais de quelques pas des autres personnes pour lui permettre de respirer et commençais à essuyer le sang tout en lui parlant gentillement.
- Tout va bien Ela. Tu auras juste un joli souvenir des événements d'aujourd'hui pour plus tard, mais pas pour très longtemps. Tout va bien.
- Résumé:
- Comme tous les autres, Hokulani se précipite dehors après la détonation. Elle choisit de ne pas se mêler au désir de vengeance de la populace et s'occupe de Ela, l'attirant un peu à l'écart pour qu'elle puisse respirer, mais pas trop loin pour pouvoir quand même écouter les pourparlers.
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Re: Life is a chessboard
Mer 7 Fév 2018 - 21:19
Tous avait sursauté. Elias, avait ouvert de grands yeux, et sa bouche s'était ouverte. Il se surprit à s'approcher à grandes enjambées de la porte, poussé par l'adrénaline. Pendant une seconde, ouais, il s'était inquiété pour Stan. Merde, il lui avait pas sauvé la vie lors du séisme pour qu'il se fasse buter comme ça !
Il fut, néanmoins, vite arrêté dans son élan. Ela, il la connaissait vaguement. En la voyant sortir, blême comme la mort, il avait de suite compris.
- Ah le fils de p*te !
Certains s'offusquèrent déjà. Quoiqu'il s'était passé, ça n'avait plus à personne. Chambers allait en prendre pour son grade.
- On s'en bat les noix de sa famille p'tin ! Les chiens font pas des chats comme on dit, allez, défoncez la porte, pétez-lui la gueule et on en parle plus !
Au regard d'Aaron, il avait roulé des yeux, avant de se tourner vers Ela, enseveli sous la masse d'un Merl totalement hors de lui qui avait déjà commencé son propre travail.
- Alors, ça picote cocotte ? Montre à tonton.
On le devança cependant. Merl d'abord donc, et puis une autre dame là, qu'il ne connaissait pas et qui s'improvisait médecin, à son grand dam.
C'était peut-être bête, mais ouais, Elias, il vit un peu rouge. Avec sa douceur légendaire, il s'approcha et bouscula un peu l'inconnue qui avait déjà éloigné Ela de quelques pas.
- P'tin mon sac à dos c'est quoi à ton avis ? Y'a une croix rouge, làààà ! J'suis là pour soigner, alors pousse-toi et laisse-moi faire, okay ? Allez bouge !
De sa main, il fit un geste circulaire, comme s'il chassait une mouche un peu trop entreprenante de son chemin. Il fit ensuite asseoir Ela à même le sol et se mit à genoux, face à elle, son sac à dos de premiers soin déjà au sol. Ce genre d'histoire, ça finissait jamais bien. Et s'il pouvait pas être aux premières loges, il serait en coulisse, avec les acteurs principaux.
- Tiens pose tes fesses. Ça va ou tu vas me faire une syncope ?
Du coin de l'oeil, il adressa un regard particulièrement noir à la dénommée Hokulani.
- Si tu veux être utile, ouvre-le sac et file moi les compresses, la bouteille d'eau et le nettoyant.
Il fut, néanmoins, vite arrêté dans son élan. Ela, il la connaissait vaguement. En la voyant sortir, blême comme la mort, il avait de suite compris.
- Ah le fils de p*te !
Certains s'offusquèrent déjà. Quoiqu'il s'était passé, ça n'avait plus à personne. Chambers allait en prendre pour son grade.
- On s'en bat les noix de sa famille p'tin ! Les chiens font pas des chats comme on dit, allez, défoncez la porte, pétez-lui la gueule et on en parle plus !
Au regard d'Aaron, il avait roulé des yeux, avant de se tourner vers Ela, enseveli sous la masse d'un Merl totalement hors de lui qui avait déjà commencé son propre travail.
- Alors, ça picote cocotte ? Montre à tonton.
On le devança cependant. Merl d'abord donc, et puis une autre dame là, qu'il ne connaissait pas et qui s'improvisait médecin, à son grand dam.
C'était peut-être bête, mais ouais, Elias, il vit un peu rouge. Avec sa douceur légendaire, il s'approcha et bouscula un peu l'inconnue qui avait déjà éloigné Ela de quelques pas.
- P'tin mon sac à dos c'est quoi à ton avis ? Y'a une croix rouge, làààà ! J'suis là pour soigner, alors pousse-toi et laisse-moi faire, okay ? Allez bouge !
De sa main, il fit un geste circulaire, comme s'il chassait une mouche un peu trop entreprenante de son chemin. Il fit ensuite asseoir Ela à même le sol et se mit à genoux, face à elle, son sac à dos de premiers soin déjà au sol. Ce genre d'histoire, ça finissait jamais bien. Et s'il pouvait pas être aux premières loges, il serait en coulisse, avec les acteurs principaux.
- Tiens pose tes fesses. Ça va ou tu vas me faire une syncope ?
Du coin de l'oeil, il adressa un regard particulièrement noir à la dénommée Hokulani.
- Si tu veux être utile, ouvre-le sac et file moi les compresses, la bouteille d'eau et le nettoyant.
- Spoiler:
- Elias s'apprête à prodiguer les premiers soins à Ela quand il est devancé par Merl,
puis par Hokulani. Il s'énerve un peu et, un brin agressif, repousse Hoku pour s'occuper,
lui, d'Ela. Il a son sac de soigneur sur le dos et compte bien s'en servir. Toujours avec autant de délicatesse, il dit à Hoku de lui filer ce qui lui faut.
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Re: Life is a chessboard
Mer 7 Fév 2018 - 21:34
Aaron s’était avancé, mais ce n’était pas lui qu’elle regardait. Ce fut Merl qui passa de la surprise, à l’inquiétude … puis à la colère. Il s’élança. En un instant, il fut sur elle en hurlant. Voulant la mort du responsable. Elle était surprise par autant de fureur. Inquiète aussi. Pourquoi ? Ce n’était qu’une éraflure, elle-même était sous le choc. Il s’arrêta à sa hauteur, plongeant son regard dans le sien pour s’assurer de son état. Dans son élan, il se débarrassa de son écharpe pour la passer autour de son bras. Elle le laissa faire en silence, les sourcils un peu froncés. Aaron avait demandé à Elias de jeter un coup d’œil, elle allait devoir l’enlever de toute manière. Il la questionna, inquiet. « Tout va bien, ce n’est rien. » Répondit-elle, presque dans le vide alors que Merl s’élançait vers l’entrée.
A cet instant, Hokulani la ramena sur l’instant présent alors qu’elle dénouait l’écharpe que Merl avait posée sur elle. Elle se tourna vers la jeune femme qui s’occupait déjà d’examiner sa blessure, superficielle, comme elle s’en doutait. C’est vrai, Ela était un peu pâle et tout allait un peu vite pour elle surtout. « Merci, c’est rien c’est juste… Je n’ai pas trop compris sur le coup. » Déjà, elle jetait un coup d’œil à l’intérieur. Il fallait arrêter Merl. Mais avant de pouvoir faire quoi que ce soit, le polynésien bouscula Hokulani prenant son rôle très (trop) à cœur. Prise de court, elle suivit l’homme à même le sol alors qu’il se plaçait à genoux pour l’ausculter. « Ca va, ce … ce n’est qu’une éraflure. C’est juste… le choc. » Elle s’assit, repliant ses jambes sur le côté alors que le polynésien – un poil agressif – demandait son matériel pour désinfecter et bander la plaie. Elle s’en désintéressa rapidement, cherchant quelqu’un du regard pour stopper Merl. « Aaron ! » Fit-elle en élevant la voix. Elle attendit que le blond la regarde pour lui ordonner d’une voix plutôt ferme, trahissant un peu l’inquiétude qu’elle avait pour Merl. « Arrête Merl ! Il va se faire descendre ! » C’était une folie que de le laisser entrer là-dedans. Elle n’attendit d’ailleurs pas qu’Aaron s’élance pour se tourner vers l’entrée – tant pis si elle compliquait la tâche à Elias en remuant de la sorte – elle vit la silhouette de Merl et cria : « MERL ! » Espérant au moins le ralentir.
- Spoiler:
Merl fond sur elle, et elle tente de le rassurer mais il s'éloigne déjà. Elle n'a pas le temps de le retenir, Hokulani,
puis Elias s'occupent d'elle. Elle s'assied face au polynésien et demande à Aaron d'aller arrêter Merl, tentant de l'arrêter en l'appelant. (Elle rend la tâche d'Elias un poil compliqué en gesticulant pour rien)
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Re: Life is a chessboard
Mer 7 Fév 2018 - 21:42
Après un dernier coup d’œil derrière moi, j’avais vu des gens séparer Ela du groupe, ils s’occupaient mieux d’elle que ce que je pouvais faire, alors je n’hésitais plus. Personne ne m’avait arrêté et ce n’était pas plus mal. J’avais entendu d’une oreille que l’homme était enfermé dans son bureau. Je savais donc où je devais me rendre. Je traversais la maison sans réfléchir, j’avais visiblement perdu mon chapeau dans le mouvement, mais je m’en foutais. Il n’y avait plus qu’une seule idée dans ma tête, chopper ce mec et lui éclater la tête contre le sol. J’entendais des voix, est-ce que des gens étaient en train de m’appeler ? J’avais entendu SA voix, l’espace d’un instant, je m’étais figé, mais la rage était beaucoup trop forte, ça ne suffisait pas. Tout ce qu’elle me rappelait en cet instant c’est que cet homme lui avait tiré dessus et qu’il devait souffrir… Déjà je sentais la haine pulsée en moi, je reprenais ma course dans la maison et je commençais à hurler à plein poumon pour me faire entendre de Chambers.
- Connard ! Tu n’aurais jamais dû LUI faire du mal. Je vais te défoncer la gueule.
Devant la porte du bureau fermé, je cherchais un truc pour défoncer la porte et il n’y avait rien. Je n’avais malheureusement pas d’arme sous la main, pas de hache, pas de masse, il faudrait de que je donne de ma personne, mais l’adrénaline était si forte que je n’en avais strictement rien à foutre. Cet homme était un con de la pire espèce. J’étais prêt à les laisser faire avec la manière douce, mais c’était fini. La personne qui avait dit que la violence ne réglait pas tout avait simplement la force musculaire d’une mouche. Si la force brute ne suffit pas, c’est que tu n’en utilises pas assez. C’était ça ma devise et elle ne m’avait jamais déçu. J’étais toujours arrivé à mes fins et ce n’était pas aujourd’hui que les choses allaient changer. J’avais l’impression d’entendre des cris derrière cette porte, mais rien qui ne faisait du sens dans ma tête. Des mots, des syllabes, mais c’était bien tout.
- Ouvre la porte, tu nous feras gagner du temps à tous les deux! Je n’en ai rien à foutre tu peux bien buter ta femme et ta fille c’est pas mon problème.
Je lui avais donné la chance d’ouvrir la porte et il ne l’avait pas fait. Ce qui d’une certaine façon était bien logique. Sans réfléchir plus que ça, je me jetais une première fois de toutes mes forces contre la porte dans l’espoir de la faire céder sous mon poids.
- Connard ! Tu n’aurais jamais dû LUI faire du mal. Je vais te défoncer la gueule.
Devant la porte du bureau fermé, je cherchais un truc pour défoncer la porte et il n’y avait rien. Je n’avais malheureusement pas d’arme sous la main, pas de hache, pas de masse, il faudrait de que je donne de ma personne, mais l’adrénaline était si forte que je n’en avais strictement rien à foutre. Cet homme était un con de la pire espèce. J’étais prêt à les laisser faire avec la manière douce, mais c’était fini. La personne qui avait dit que la violence ne réglait pas tout avait simplement la force musculaire d’une mouche. Si la force brute ne suffit pas, c’est que tu n’en utilises pas assez. C’était ça ma devise et elle ne m’avait jamais déçu. J’étais toujours arrivé à mes fins et ce n’était pas aujourd’hui que les choses allaient changer. J’avais l’impression d’entendre des cris derrière cette porte, mais rien qui ne faisait du sens dans ma tête. Des mots, des syllabes, mais c’était bien tout.
- Ouvre la porte, tu nous feras gagner du temps à tous les deux! Je n’en ai rien à foutre tu peux bien buter ta femme et ta fille c’est pas mon problème.
Je lui avais donné la chance d’ouvrir la porte et il ne l’avait pas fait. Ce qui d’une certaine façon était bien logique. Sans réfléchir plus que ça, je me jetais une première fois de toutes mes forces contre la porte dans l’espoir de la faire céder sous mon poids.
- Spoiler:
- Merl fonce dans la maison, menace Chambers et tente de défoncer la porte en ce jetant de toute ses force dessus.
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Re: Life is a chessboard
Mer 7 Fév 2018 - 21:59
La voix de Merl surprend tout le monde. Benjamin Chambers, jusqu'à lors appuyé contre son bureau, relève la tête. Machinalement, il pointe le 9 mm vers la porte mais tremble effroyablement.
- N'approchez pas ! Hurle-t-il.
- Non, n'approchez pas ! Tente à son tour Siobhán, Benjamin... s'il te plait, écoute-moi, tu...
- Allez-vous en ! Beugle le sénateur en coupant son épouse pour répondre au Texan, j'ai déjà fait mes revendications.
- Benjamin, s'il te plait, tu...
BANG.
Le choc de Merl sur la porte fait sursauter tout le monde, y compris l'ancien dirigeant qui n'est plus que l'ombre de lui-même. Son bras dévie et son index, encore crispé, presse malencontreusement la détente. Comme au ralenti, Siobhán regarde son mari, puis baisse les yeux sur sa poitrine. Une tache rouge fleurit sur son pull blanc, au niveau de sa poitrine. Elle ne peut déjà plus parler, ses mots se noient dans un hoquet sanglant.
Et plus fort encore que la détonation, le hurlement strident de Nina devant le corps de sa mère qui s'effondre.
***
Merl, tu as causé la mort de Siobhán Chambers. Tu peux en rester là ou retenter ta chance. Si tel est le cas, tu lances un dé simple :
• Résultat
• Résultat
- Maitre du Jeu
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Re: Life is a chessboard
Mer 7 Fév 2018 - 22:35
La situation venait de prendre un tout autre tournant, et le sénateur avait clairement montré ses mauvaises intentions. Si Ela avait rapidement été prise en charge, lui essayait de réfléchir à comment ils pourraient procéder ensuite. " Attends... " avait-t-il répondu à l'israélienne qui l'appelait, alors qu'il essayait de se concentrer, malgré ses appels, le bruit ambiant et même les provocations de Elias à l'encontre de Hokulani qui l'agaçaient vu la situation. Et si ils étaient venus avec des intentions tout à fait pacifistes, les choses n'avaient pas tourné dans cette optique... D'ailleurs, il ne s'était même pas sans rendu compte qu'il n'avait pas fallu cinq minutes pour que tout foute le camp. Quand son regard croisa celui de l'israélienne, il remarqua presque instantanément Merl qui, fou de rage s'était dirigé d'un pas déterminé vers la demeure des Chambers " Mec fais pas le con ! " lui avait-t-il crié, sans succès.
Et si ça n'avait pas été pour Ela qui lui implorait presque de courir l'aider, et qui gesticulait. " C'est bon ! " il l'avait attrapé fermement par son bras valide, l'empêchant de bouger davantage. " Reste là ! " il avait alors frappé du plat de la main à l'arrière du crâne du polynésien " Faut que tu m'aides ! Laisse la gérer au pire... " son regard se porta alors brièvement sur l'hawaïenne, esquissant un bref sourire avant qu'il ne se précipite jusqu'à la maison des Chambers.
La voix du Redneck résonnait dans toute la demeure, et il était apparemment à l'étage. Mais avant qu'il n'ait pu s'y diriger, une première détonation retentit " Nom de... " il s'était rué vers les marches pour monter à l'étage, sous les cris déchirants de la petite Nina. C'est au détour d'un couloir que le coursier finit par tomber sur le bureau d'où provenaient toute l'agitation, alors qu'une deuxième détonation se faisait entendre. La balle avait cette fois-ci traversé la porte, jusqu'à atteindre Merl dans la jambe, qui flanchait jusqu'à perdre l'équilibre. Le blond s'était alors approché, l'attrapant par les épaules malgré qu'il était en train de tomber, le tirant alors vers l'arrière, avant de tout bonnement le propulser vers le mur opposé " Bordel de merde mais qu'est-ce que t'as foutu espèce de débile congénital !? " alors qu'il lui jetait un regard noir, l'avisant, quitte à s'avancer vers lui pour lui barrer le chemin, de ne même pas s'aviser de recommencer. Lui qui se serait bien vu l'épouser, faut dire qu'il en courait pas tous les jours des bombes comme Siobhan ! " Tu t'attendais à quoi hein !? " c'était bien la peine de s'être monté le ciboulot, pour le coup, lui non plus il ne savait plus quoi faire, alors que ses doigts tapotaient le mur jusqu'à ce que son poing s'y écrase à plusieurs reprises " Profitez bien du temps qu'il vous reste, on aura votre peau Chambers ! " avait-t-il crié. Il ne sortirait pas vivant d'ici, avec Merl dans les parages, ainsi que le soutien des autres, Aaron ne donnait pas cher de sa peau. Si seulement ils pouvaient trouver comment le neutraliser...
- Spoiler:
Aaron essaye de réfléchir à comment procéder, malgré le bruit ambiant,
mais Ela lui fait remarquer que Merl part vers la résidence Chambers. Il demande l'aide de Elias ... à sa manière ^^ avant de partir seul, jusqu'à retrouver Merl qui s'est fait tirer dessus, et manque de tomber au sol, il l'attrape alors pour le tirer vers l'arrière l'insultant alors qu'il réalise que maintenant la situation va être encore plus compliquée.
RIP Siobhan ... Tu fais chier Merl !
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