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La déconvenue pour l'adversaire était plus qu'importante. Olivia se tint son poignet endoloris, essayant de répliquer et de se défendre face à l'homme qui lui voulait du mal. Elle parvint à le dégager d'un combat de chat, pour récupérer son souffle et un peu de répit aussi. Il profita de cet instant pour faire un constat amer de ce qu'il se passait autour de lui. Ses yeux sondèrent autour de lui, cherchant son idole, ses compagnons, pour trouver surtout des cadavres. Surtout son cadavre. La peur dans son regard perça un bref instant, et la brune n'eut pas besoin de retourner à l'assaut que l'homme déguerpit vitesse grand V, s'engageant dans les maisons alentours pour y disparaitre.
Elle ne tenta pas de l'arrêter, ni d'aller à sa suite. Dans son état ? Ses doigts enserrèrent un peu plus fort sa main pour essayer d'éteindre la douleur sans y parvenir. C'était pire, à dire vrai, mais autant ne pas trop s'en plaindre. S'asseyant à même le sol, épuisée, toujours sous tension, la brune sonda autour d'elle à son tour. Haley, non loin. Cameron, proche des flammes. Les deux frangins avaient donné leurs vies pour cette bataille. Pour quoi ? Elle n'avait même pas la bonne réponse. C'était absurde.

Et le pire dans tout ça, c'était qu'elle ne pouvait pas s'arrêter pour autant. La marina brûlée toujours, d'ici peu, des morts les retrouveraient.

Serena ? Selene ? Appela-t-elle en se relevant. Elle avait besoin de leurs voix pour qu'ils partent tous d'ici. Elle apercut vaguement la brune balançant quelques ressources par la porte, s’engouffrant à nouveau dans les flammes : C’est pas vrai ! Elle fonça dans la direction, se postant près de l’entrée, sans oser s’y aventurer. Le batiment commençant à ressembler à un brasier : Arrête ça, sors d’ici ! Selene !

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Les balles fusaient de toutes part et sifflait à mes oreilles des airs menaçants. Dans la confusion du combat, je ne savait plus très bien où en était les autres et pour être bien honnête, je n'avait pas tout à fait le temps de les chercher. Après avoir tué mon premier ennemie – que j'avais regardé s'écrouler au sol à mes pieds, choqué par sa mort que j'avais pourtant intentionnellement provoquée – j'avais tenté de repérer Dani. L’apercevant un peu plus loin, sous la coupe de ce dégénéré qui leurs servait de chef, j'avais essayer de me frayer un chemin pour aller à son secourt, mais un ennemi n'en attendait pas l'autre et je du faire mon possible pour rester en vie dans se merdier.

Le combat était déjà bien entamé lorsque j'avais senti un douleur si intense à la jambe, qu'elle me fit piquer du nez au sol. Plaquant mes mains sur la source de cette douleur, j'avais pu voir l'impact d'une balle qui m'avait traversé la cuisse. Heureusement, elle semblait avoir évité de peu l'artère, mais les dommages étaient là quand même. Sous mes doigts tremblant, le sang chaud s'échappait en imprégnant mon pantalon. Je pressai plus fort sur la blessure, faisant un effort surhumain pour ne pas tourner de l'œil.

L'agitation n'avait, quant à elle, pas cessé. Les gens continuaient de lutter autour de moi et me trébuchaient parfois dessus. Ce n'était qu'une question de temps pour qu'un scarecrow mettre la mains sur moi et m'achève. Je ne pouvais pas rester étendu là ! Rassemblant mon courage, j'avais rampé jusqu'à un corps non loin – toujours une main sur ma jambe – j’avais utiliser mon couteau et mes dents pour tenter d’arracher un bout de tissu à son chandail. Parvenant à déchirer une languette suffisamment longue pour m'improviser un garrot qui stopperait un minimum mon hémorragie.

Lorsque je me relevai, je ne compris pas toute suite ce qui se passait. Un homme masqué, pressé de fuir en sens inverse de la Marina, m'avait violemment bousculé. Il ne fit toutefois rien pour me tuer, poursuivant simplement son chemin au pas de course. Perplexe, ça m'avais pris encore quelques secondes pour comprendre qu'ils sonnaient la retraite. Ils n'en restait plus beaucoup et pourtant, après tout ce qu'ils nous avaient fait subir, je me refusait de les laisser s'en sortir vivant ! Attrapant le prochain qui passa près de moi, je lui avait enfoncé ma lame dans le cou. Détournant le regard pour ne pas voir l'expression horrifié qui traversa son visage alors qu'il s'étouffait avec son propre sang.

Boitant, j'avais pressé le pas vers la Marina. Angoissé de voir qu'elle était en feu !

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Résumé:

« P’tain le con ! Il m’a pété le nez, j’crois bien ! » Je grogne avant de passer rapidement le dos de ma main sous mes narines ensanglantées, essuyant grossièrement les filets de sang. Puis je relève les yeux quand Richie me cause. J’attrape sa main pour m’aider à me relever. « Merci… » Puis je lui demande, toujours inquiet. « J’crois pas qu’ils avaient Kaycee avec eux… F’chier ! » Quelque peu dépité, j’ignore pour l’instant que nous en avons capturé un.

Mon regard est alors attiré par une lumière vive. Et alors que je me retourne vers la Marina, le bâtiment est en feu. Et si pour l’instant, il n’y a qu’une partie du bâtiment qui est touché, il ne tardera pas à finir en un brasier bien plus impressionnant. « J’espère que y’a plus personne là-d’dans. » Que je dis à Richie avant de prendre la direction des flammes en courant.

Là, j’aperçois deux femmes devant l’entrée, elles semblent appeler quelqu’un. « Il reste des gens à l’intérieur ? » Vu les regards inquiets qu’elles me lancent, je ne mets pas longtemps à comprendre que c’est le cas. « Reculez ! Restez pas là ! » Je relève le col de mon pull jusqu’au-dessus de mon nez avant de me précipiter à l’intérieur. Là, c’est difficile d’y voir quelque chose, sans matériel d’intervention. Jetant un œil rapide autour de moi, je sais qu’il est vraiment temps de dégager de là. La fumée commence à être vraiment épaisse, sans compter la chaleur qui ne cesse d’augmenter. Faisant quelques pas, c’est là que j’aperçois enfin une silhouette plus loin. Une nana qui semble vouloir sauver une partie des ressources se trouvant là. Je l’interpelle, haussant la voix pour qu’elle puisse m’entendre malgré le crépitement des flammes. « Hé ! Toi ! Faut qu’on sorte ! La structure va pas tenir longtemps ! » Je m’approche encore plus avant de reprendre. « Grouille ! On peut pas tout prendre ! Faut qu’on se barre de là. Et tout d’suite ! »

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Ça fait mal...

Quand Dana arrive à côté d'moi, me traine à l'abri, j'lâche mon plus bel hurlement. La chair meurtrie m'fait un mal de chien, je manque de m'évanouir quand elle plaque ses mains dessus. J'sais pas trop au bout de combien de temps Raina nous rejoint avec une meuf qui dit qu'elle a de quoi me réparer. J'la regarde, mais en la sentant trifouiller pour recoudre, ou au moins veiller à ce qu'il y ait pas plus de trucs perforés à l'intérieur, c'est mon repas que j'ai envie de rendre. On m'force à pas bouger, malgré les spams dans mes membres, malgré l'froid qui m'couve, malgré aussi, la fatigue. Tout d'un coup, j'ai sommeil. Tout d'un coup, je me sens glacée et épuisée de tout ça.

J'suis au bout d'une étape je crois. Suspendue, en l'air, avec un vertige monstrueux, et un choc qui m'attend en bas. C'est tout mon ventre qui m'fait mal... Et cette cicatrice, elle sera vilaine. J'arrive même pas à rire à la blague de l'amazone, j'en ai pas la force. J'ai du mal à me concentrer. Si j'deviens pâle, et qu'mes yeux se font vitreux, c'est pas pour rien... C'que fait Erika, j'arrive même pas à le comprendre.
J'crois que j'ai besoin de repos.

J'vais... J'vais fermer l'oeil deux secondes, je crois...

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