J'avais vu la liberté de prés mais c'était avant le piège. Salem m'avait lâché comment le retirer avant de fuir avec Kaycee . Je ne leur en voulait pas elles avaient raison de sauver leurs peaux ! J'essayais donc d'ouvrir le piège mais mes doigts se coupèrent sur le métal . J'avais mal mais le froid était tel que je ne sentais plus grand chose .. Ils arrivèrent alors mais étrangement ils ne me tuèrent pas tout de suite ; Je fus emmené et jeter dans un sorte de placard à balais avec Kilian et Jack un peu après . On allait mourir ici c'était presque certain pour moi . Je ne retenais plus mes larmes qui coulaient la tête basse ; en silence. Soudain on fut transporté pour aller où ? Je n'en savais rien .

Il faisait nuit et on nous aligna les un au coté des autres ; ça y est s'était la fin . Pour nous trois . J'avais peur mais surtout j'avais mal pour Jimmy ; mon petit allait perdre une seconde mère . Il ne fallait pas qu'ils arrivent au camps . Puis le chef se fit à parler ... Je regardaient au loin .. c'était eux ; mon camps ; ma famille ... Je regardais partout mais ce n'était pas le fort c'était la Marina . Jimmy était encore en vie !

Je cherchais Xander des yeux mais je ne le vis pas et ma gorges se serra . " Je vais bientôt te rejoindre .. " pensais je alors . Je regardais mes amis ; Cora ; Fred ; Olivia ; Romy ... tous étaient présents . Adieu les amis ..
J'avais mal ; en même temps j'étais plus que blessée . Mon mollet droit était troué de part et d'autre à cause du piège à loup ; les doigts étaient comme déchiraient quand javais voulu retirer ce piège ; mon bras avait été légèrement touché par une balle puis griffé par des barbelés ... j'étais loin d'être en bon état .
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Spoiler:

Si elles n’étaient pas amies, Selene avait appris à avoir confiance en Cora et Raina. Si elles disaient connaître au moins l’homme qui arrivait, alors elle s’en remettrait à leur jugement. Les ennemis étaient déjà suffisamment nombreux pour s’en rajouter en plus. Il n’y avait pas de risque 0, il n’y avait que des choix moins pires que les autres. La jeune femme est déjà suffisamment équipée alors elle aide à rentrer le stock d’armes supplémentaires mais n’y touche pas. Pas même aux grenades. Elle n’avait jamais été à l’aise avec l’idée d’avoir un explosif en main, elle préférait les laisser à ceux qui savaient s’en servir.

Quand Jarod avait été trouvé, elle avait accusé le choc. Elle ne le connaissait pas non plus mais compris qu’il était intégré à ce fameux réseau de troc… et qu’il avait parlé. Se faire balancer par des « alliés » allait finir par devenir une habitude. L’angoisse était désormais un monstre dévorant ses tripes. Ils étaient là, quelque part. Combien de fois avait-elle vérifié les chargeurs de ses armes ? Combien de temps avait-elle passé, les yeux rivés sur les alentours ? Ils avaient beau s’être protégés au mieux, Selene se sentait comme une souris qui attendait que le chat arrive.

Et il arriva. En pleine nuit. La pianiste rencontrait enfin le fameux « God » et son masque emblématique. Un frisson la traversa, même si elle feignit la maitrise en serrant plus fort la crosse de son M4. Il fallait reconnaître qu’ils étaient effrayants. Surtout quand on savait ce qu’ils avaient fait au type pendu. Ses yeux se posèrent sur Daniella. La seule représentante du fort. Elle ne l’appréciait pas personnellement mais ça n’avait jamais été dans sa nature de livrer en pâture les gens de son foyer. Même si elle aimerait pouvoir tourner le dos à son aînée en la sacrifiant pour la survie des autres, elle en était incapable.

- Si ce sont nos ressources qui vous intéressent, prenez-les, proposa-t-elle froidement mais sans hostilité, on vous donne tout et vous nous laissez vos trois prisonniers.

Il ne voulait pas négocier et ça lui arrachait la langue d’abandonner ce qu’ils avaient durement gagné à des sociopathes, mais c’était l’unique chance qu’ils avaient de peut-être éviter un massacre.  Ils étaient largement en sous-nombre et avec une otage de leur camp, les dés étaient redistribués… du coin de l’œil, Selene regarda Serena. Elle était désolée de marcher sur ses plates-bandes. Pendant trop longtemps, la sécurité du groupe, ça avait été son affaire.

Spoiler:

Résumé:

« Oui, il est avec moi. » Dit-elle à Selene quand elle s’approcha et vit Valerian. Ça ne se vit peut-être pas, mais elle était soulagée de le voir là. Et déçue de ne pas trouver Yulia. Elle l’accueilli avec une poignée de bras et un regard entendu avant d’aller aider les autres pour la protection de l’avant-poste. Elle n’aimait pas cette situation : préparer un siège, c’était comme se foutre dans une souricière. « Y’a pas de porte de sortie, je te préviens. » Dit-elle à son ami, et à lui seul seulement. Ça ne lui plaisait pas, ça ne lui plairait sans doute pas non plus, mais ici, ce n’était pas eux qui décidaient. Cependant, l’équipement et l’armement qu’ils ramenaient faisaient du bien. Elle ne se rééquipa pas en armes à feux, laissant les meilleurs tireurs se servir d’abord, mais enfila un gilet pare-balle.

Quand l’un des gars du convoi fut retrouvé mort, avec tous les signes de la trahison sur son corps, Raina cracha, et passa à autre chose. Ils n’allaient pas tarder, ce n’était plus qu’une question de temps. Sans quitter le flanc droit de Valerian, Raina faisait sa ronde comme tous les autres. « Si j’avais pu, je serai venue directement à l’entrepôt… » Elle cherchait encore une issue, une façon de s’en sortir si ceux d’en face s’avéraient trop tenace.

Ce n’est qu’à la nuit tombée qu’ils se montrèrent. Trop nombreux. Grâce aux fentes créées dans les défenses, Raina avait une certaine amplitude pour sortir son arc et pouvoir tirer. Mais dans la nuit, ainsi, les tirs risquaient de rater. En même temps, à leur place, elle aurait fait pareil. Il y avait des otages, dont Jack qui conduisait le camion dans lequel elle se trouvait tout à l’heure, et Kilian qui l’accompagnait. Puis il y avait l’émissaire du groupe d’Isaac, Daniella. Pour sa part, la mort des otages ne poserait aucun problème. Le plus important était de s’en sortir. Elle jeta un coup d’œil à Valerian, ce n’était pas leur combat, ils n’avaient rien à gagner à sauver les otages des Scarecrows. Mais parce qu’ils étaient coincés à l’intérieur avec tous les autres, ils allaient devoir se battre. Parce que … « Hors de question que j’baisse les armes. » Prévient-elle Selene et ses amis. Plutôt crever que de leur céder. Et si elle avait été déçue de ne pas trouver le visage d’Isaac à son arrivée ici, elle en était maintenant soulagée. Au moins lui, il ne lui arriverait rien.

Spoiler:

Autant dire qu’elle avait failli rendre son maigre repas en découvrant avec effroi le cadavre de Jarod, pendu à un arbre. Shawna avait laissé échapper un cri étouffé avant de détourner le regard et de fondre dans les bras de Duncan. Ceux qui avaient fait ça étaient des monstres, et il n’en fallait pas moins pour terrifier la métisse qui avait eu du mal à rejoindre leur abri, tant la peur la rendait fébrile.

Assise dans un coin, elle s’était contentée d’écouter les conversations des autres, pas franchement capable d’intervenir pour dire quoi que ce soit. Les sévices subis par Jarod, la vue de son corps mutilé l’avait particulièrement traumatisée. Et si Duncan avait passé un peu de temps près d’elle pour tenter de la rassurer, la coiffeuse ne se sentait pas très bien.

Alors quand les autres repérèrent les Scarecrows, Shawna resta prostrée sur sa chaise. Gilet pare-balle enfilé depuis longtemps, son Glock et son couteau toujours à sa ceinture, elle chercha avec un affolement certain le regard de Duncan. Puis lorsque Selene prit la parole, elle l’écouta avec attention. Et si elle n’intervint pas tout de suite, écoutant les autres, elle se leva finalement lorsque Raina leur expliqua qu’elle ne rendrait pas les armes. Malgré ses jambes tremblantes, elle parvint à souffler quelques mots. « Si… Si… Si c’est… Les re… Les ressources… Qu’ils veulent… Selene a raison. Y’a qu’à tout leur laisser. Ils… Ils sont nombreux ? » La jeune femme n’avait pas envie de se battre. Elle n’était pas taillée pour, loin d’être téméraire ou courageuse contrairement aux autres.  

Spoiler:

Retrouver Raina au sein de cet avant-poste ne surprit, en vérité, pas tellement Valérian. L’amazone était sacrément coriace et lorsque celle-ci lui raconta, en quelques mots, sa fuite et la course-poursuite qui s’en était suivie, le grec ne put contenir un éclat de rire à mi chemin entre l’incrédulité et une franche hilarité. S’il avait toujours eu du mal à passer outre la réserve de la jeune femme, force était d’admettre que Valérian était bien content de l’avoir à ses côtés en cet instant.

Tandis que tous deux participaient à la préparation des défenses, et s’équipaient respectivement en vue de l’affrontement (Valérian d’un gilet pare-balle et d’un fusil à pompe), Raina lui fit part de ses inquiétudes concernant les barricades de l'avant-poste qui les gardaient prisonniers tout en les protégeant d’une menace extérieure : « Je vois. Il ne faudra pas compter sur la fuite dans ce cas. Ça tombe bien… » Il lui jeta un coup d’oeil et sourit d’un air mauvais : « Je n’avais pas l’intention de fuir. » Le grec savait qu’il en allait de même pour Raina.

Puisque l’amazone l’avait précédé à l’avant-poste, Valérian n’eut pas énormément d’informations à transmettre aux membres de The Haven, hormis, bien sûr, celles relatives à l’identité des survivants de l’embuscade et aux recherches auxquelles s’adonnait Kara et son équipe, dans l’espoir de retrouver les prisonniers.

Tandis que Valérian et Raina effectuaient ensemble leur ronde, le cri d’une certaine Shawna les fit tous sursauter : le corps de Jarod, que Valérian avait eu l’occasion de rencontrer au No Man’s Land, fut ainsi découvert, dans un état qui ne laissait planer aucun doute quant-à l’identité de ses bourreaux. Énuclé, éventré et exhibé à la vue de tous. C’était bien leur marque de fabrique : « Je sais. » fut tout ce que répondit Valérian à Raina, les yeux rivés sur le cadavre de Jarod, la gorge nouée.  

Ils vinrent finalement, une fois la nuit tombée. Ce salaud de God, dont la simple vue fit frémir de colère Valérian, fut le premier à émerger de l’obscurité, rapidement suivit par ses hommes. Ces-derniers dépassaient largement en nombre les représentants de the Haven. Une ligne d’otages fut par ailleurs constituée. Parmi eux, le grec reconnut rapidement Jack et Daniella. Il échangea aussitôt un regard avec Raina : quelle que soit la décision de the Haven, les otages ne survivraient pas à cet affrontement. Le massacre était inévitable.      

Son arme en main, Valérian ne dit mot lorsque l'amazone refusa ouvertement de négocier avec leurs assaillants. Attentif, il demeura quant à lui silencieux et attendit de voir la suite des événements, prêt à réagir en cas de menace.

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