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À sa tentative raté pour s’emparer du couteau de son ennemie, Kilian s’était pris un violent coup de pied en plein visage. Sentant la morsure de la botte cotre sa joue et sa lève qui avait fendue sous l’impact. Faisant gicler le sang en l’envoyant s’écraser au sol dans une grimace de douleur, le flingue du garde braqué sur sa tête. Pour la première fois depuis le tout début de cette prise d’otage, il envisagea très sérieusement de jeter l’éponge et d’attendre que sa propre mort le soulage de toute cette souffrance. Il était lourdement affaibli par la faim et la fatigue, il avait mal partout – surtout à son bras qui n’avait pas cessé de l’élancer douloureusement depuis qu’il s’était cassé – et il se sentait sur le point de tourner de l’œil. Plus rien n’allait, il le savait.

Avec toutes ces balles qui fusaient de toute part, il n’entendit pas celle de Serena. Sursautant presque lorsque le garde au-dessus de lui s’écroula comme une poupée de chiffon à ses côtés, mort. Toujours étendu au sol, Kilian l’avait dévisagé avec surprise, ne réalisant pas toute suite ce que ça signifiait. Laissant l’information se traiter lentement dans son esprit… Puis, ce fut comme une claque en plein visage qui le ressaisit. Bondissant à quatre pattes avec ce regain d’énergie presque miraculeux – enfin la chance tournait peut-être à son avantage ! – Finch avait rapidement fouillé le corps du Scarecrow pour récupérer son couteau et son 9mm.

Arme en main, il s’était aussitôt remis sur pied – non sans avoir craché sur le corps, avec hargne – pour courir se mettre à l’abris. Il était libre ! Pour de vrai cette fois ! Tapis en retrait du combat, il s’était accordé un instant de repos pour se remettre de ses émotions. Hésitant toutefois à prendre la fuite pour de bon. Se répétant qu’il n’était pas une putain de lâche et tiraillé par cette envie de faire payer à ces fils de pute pour le mal qu’ils lui avaient fait !

Sa décision prise, il avait épié l’affrontement par derrière. Attendant le meilleur moment pour se remettre dans l’action.

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Ce fut Selene qui, malgré le chaos ambiant, vint finalement prêter main à forte à Raina pour l’entrainer, bras dessous bras dessous, à l’abri des balles. Bien. Les yeux de Valérian, vifs, retournèrent derechef se jeter dans la mêlée, en quête de la silhouette de God, dont il avait perdu la trace aussitôt les hostilités déclarées. Cora avait raison : neutraliser ce salopard mettrait très probablement en déroute le reste de ses hommes. Il fallait agir, et vite. En dépit de la lumière rougeoyante que projetaient les flammes sur les combattants, il était difficile pour le grec de distinguer ses alliés de ses ennemis. L’obscurité brouillait les cartes et compliquait considérablement la tâche des tireurs embusqués qui devaient, par conséquent, redoubler d’attention, au risque de blesser l’un de leurs alliés.

Sans crier gare, Romy déboula comme une furie à l’étage. Valérian braqua aussitôt son arme dans la direction de la jeune femme, avant de se raviser, prenant brusquement conscience de son identité : « Merde… » grommela t-il, visiblement soulagé. Le coeur du grec martelait de toutes ses forces contre sa poitrine et l’adrénaline lui engourdissait l’esprit : il s’en était fallu de peu pour qu’une balle ne vienne cueillir Romy en vol !

Sans perdre de temps, l’égyptienne les informa alors, le souffle court, de la présence d’un sniper, installé au Sud-Est de leur position. Valérian, tout en prenant garde à ne pas s’exposer aux tirs ennemis, se contorsionna aussitôt à sa fenêtre dans l’espoir d’élargir son champ de vision. Sur le toit de l’un des hangars adjacents, lui apparurent effectivement deux silhouettes. L’une d’entre elles, menue, brandissait une hache et abattit celle-ci avec force sur son adversaire. À la lumière de la lune, Valérian crut alors reconnaitre Dana, l’amie de Yulia : « Inutile de s’en préoccuper, le problème est réglé. » dit alors Valérian à Cora, avec un brin de sourire.

Les flammes décroissaient d’ores et déjà. Le reste de leurs assaillants fut par conséquent très vite en mesure de rejoindre les autres combattants, et ne chaos n’en fut que grandi. Dans l’obscurité, il sembla par ailleurs à Valérian qu’un nouveau groupe s’était jeté dans la mêlée générale.

À la lueur d’une flamme mourante, la silhouette à la fois haute et large d’épaules de God apparut enfin aux yeux du grec. Et, à l’évidence, il n’était pas le seul à l’avoir repéré : une balle surgit en effet de nulle part et atteignit ce salaud à l’épaule, le contraignant à relâcher Daniella. Tandis que God se retournait et essayait, en vain, d’attraper la jeune femme par les cheveux, Valérian fit à son tour feu et toucha le salopard au niveau de la cuisse.

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Je perdais peu à peu espoir mais contre toute attente God me lâcha . Je manquais de tomber à la renverse ; mais un peu d'espoir repris en moi ; sans me retourner pour demandais mon reste je me mis à marcher le plus vite possible en direction de la marina . Croisant mes amis au passage ; je devais me mettre en sécurité ; je ne pouvais rien faire dans mon état inutile d'essayer au risque de me tuer . Je ne vis pas même le monstre essayer de me rattraper . Je marchais tout droit priant pour éviter un maximum les hommes masqués mais arrivant au premier palier - si je puis dire - on me retient par le bras et je vis en me retournant le sourire amusé d'un des salauds de l'autre con . Je tirais sur mon bras mais sans arme et dans mon état s'était pas gagné .. Quelqu'un devait m'aider mais qui me verrais ?

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Résumé: