Re: Animation de mars - Protocole G.I.U (groupe 3)

Lun 9 Mar 2020 - 12:54

Les gens ici étaient complètement fous, décida Sari quand les autres expliquèrent le plan de fortune. Si l’idée pouvait tenir la route, elle n’était pas rassurée à l’idée de laisser les rôdeurs rentrer dans le camp, même derrière un couloir. Cependant, c’était peut-être mieux que de les laisser attirer leurs amis morbides, et de rester indéfiniment coincé au sein du fort. Surtout que les équipes, parties sur le terrain, finiraient par passer les portes… du moins, si elles étaient toujours en vie.

Elle participa activement à la construction du couloir. C’était au moins une chose à pour laquelle elle était à l’aise. Quitte à ce que des rôdeurs pénètrent dans le fort, autant en maîtriser le flux. Elle agrippa fermement sa pelle, postée sur un côté du couloir, bien décidée à participer à l’effort commun, bien qu’elle se sentait déjà nauséeuse.

Elle frappa sans s’arrêter, sans prêter attention au nombre. Finalement, gagnée par l’odeur et le dégoût, elle lâcha son arme pour aller s’isoler un peu plus loin, tentant de ne pas rendre son dernier déjeuner. Ce n’était pas vraiment sa meilleure journée.

Spoiler:

Lun 9 Mar 2020 - 19:11

Ils avaient pris le temps de bâtir de couloir. Sans s'arrêter une seule seconde, le vieux Greene avait prêté mains fortes au reste de groupe, donnant ses conseils dès qu'il le jugeait nécessaire. Un véritable travail d'équipe qui leur prit une bonne heure. Mais Isaac en était persuadé, cela allait marcher. Il encouragea les autres régulièrement pour ne pas qu'ils baissent les bras, pour que chacun garde sa motivation.

Et quand les portes s'ouvrirent alors, il se tint prêt, barre à mine en mains. Sans ménagement, il frappa chaque créature qui passait près de lui. Chaque vague fut de plus en plus épuisante et l'homme sentit ses muscles le brûler. Mais ils y étaient presque. Les portes s'ouvrirent encore et les morts furent nombreux à entrer. « Allez ! On y est presque ! » Clama-t-il pour encourager les troupes.

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Lun 9 Mar 2020 - 20:03

C'est dingue... mais ça fonctionne. Pelles, pioches, battes, machettes, hachettes, tout ce que vous pouvez avoir choisi pour massacrer du cadavre bat la cadence. Pendant d'interminables minutes, vous n'entendez plus que les exclamations causées par l'effort, les râles des mordeurs et les bruits écœurants des crânes défoncés. Les dépouilles s'entassent par dizaines, transformant l'entrée de votre havre en charnier, gorgeant votre terre de fluides putréfiés depuis des années. Personne ne peut être indifférent devant ce spectacle sinistre : ces hommes, ces femmes, ces enfants ; méconnaissables, faméliques, cauchemardesques, mutilés.

Les muscles pèsent lourds, les souffles se coupent. Vous en voyez le bout pourtant et c'est peut-être dans un moment de relâchement - ou bien une crampe qui survient au pire moment - que Freya manque son coup et se fait attraper au poignet. Le cadavre la tire si violemment qu'elle passe à demi par dessus la palissade de fortune, suffisamment pour que ses congénères lui fondent dessus et lui déchiquettent le visage à coup de dents. Ses hurlements ne changent rien, son sang gicle sur ses voisins Sari et Ludwig. Fou de rage et de chagrin, son père se jette par dessus les barrières, explose littéralement la tête d'une charogne à coup de matraque, mais le mal est fait. Il se fige devant le spectacle saisissant de sa fille qui se tord de douleur, une joue entièrement arrachée... et se fait mordre à la gorge à son tour. L'hémoglobine douche Juliet, Isaac et Ruben puis Deaglan s'effondre dans un gargouillis d'agonie.

Vous êtes deux à réagir vivement pour trépaner les deux rôdeurs restants, mais c'est trop tard. Les deux parents, seuls occupants du fort avant l'arrivée massive de l'automne 2018, sont condamnés. Le flot des morts est terminé, vous pouvez refermer les portes, mais il vous reste beaucoup à faire. Vous occuper de vos victimes, nettoyer cette fange nauséabonde, préparer le fort pour le retour de vos amis... vous êtes déjà lessivé, mais la journée à venir est encore longue.

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• Les péripéties sont enfin terminées pour vous :drame: prenez le temps d'encaisser le coup et de nettoyer ce bazar. Les tâches à accomplir restent multiples. Vous avez jusqu'au 11 mars à 21 h.

Lun 9 Mar 2020 - 20:21

- NON mon cri déchira les râles des rôdeurs restant quand je vis Freya qui se trouvait à coté de moi se faire attraper par les rôdeurs . J'aurais voulu la rattraper mais c'était déjà trop tard. Sous mes yeux la jeune fille si joyeuse se faisais dévorer. Ma lance ce planta dans la tête d'un rôdeur ; puis d'un autre mais c'était trop tard. Tout passa comme au ralentit ; son père se jetant dans la mort pour sauver sa fille qui était déjà entrain de mourir ; ces cris ; son regard... Tout cela passa au ralentit et pourtant si rapidement. Je fis deux pas en arrière laissant tomber mon arme au sol. Le regard figeait sur la palissade. Je ne pouvais plus parler; plus réfléchir ; les bruits autours de moi se faisait brouihaha ... Nous avions vécus bien des choses mais cette pauvre enfant ; innocente venait de se faire dévorer sous nos yeux ; son père essayant de la sauver venait de mourir à son tour .. C'était trop ; terriblement trop !

Je reculais encore ; certainement trop ; butant contre un mur je me laissais tomber le long de ce dernier ; le regard vide terriblement vide. Revoyant tout ceux qu'on avait perdu ; revoyant Romy ; James ... Et si tout était finalement qu'une mascarade ? Et si jamais nous ne pourrions revivre réellement ? Ces hommes; femmes que je venais de massacré avec ma lance ; ces enfants qui venaient de dévorer nos amis .. Les rôdeurs ; les monstres n'étaient au final que des gens comme nous autrefois. Mes amis ; mes voisins .. mon frère peut être était l'un d'entre eux . Que pouvions nous en savoir ?! J'étais là ; assise au sol , le regard perdu dans le vide. . .

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Lun 9 Mar 2020 - 20:27

Et le plan, aussi bancal était-il, fonctionna, et Ludwig se maudit alors d'avoir pu douter. N'importe quel plan pouvait fonctionner si tout le monde y croyait assez, et il avait là la preuve.

Les corps s'entassèrent. Petit à petit, malgré toute sa concentration, Ludwig fut pris de haut le cœur. Toutes ces odeurs, tous ces râles, l'effort, la peur, la fatigue …
Il ne se relâcha pourtant pas. Pas lui, en tout cas. Ce fut avec horreur, alors même qu'il ne restait plus qu'une grosse poignée de rôdeurs, qu'il tourna la tête, pile au moment où Freya tomba entre les griffes de ces monstres. Son hurlement lui glaça les sangs. Il voulut réagir, mais Deaglan s'en chargea, au point d'en baisser sa garde.

Lorsque le sang chaud gicla sur le visage du libraire, ce dernier tituba en arrière comme s'il avait été giflé. Il lâcha tout ce qu'il tenait, s'éloigna comme il le pouvait de ce cimetière, jusqu'à ce que ses jambes se scient sous son poids. Il rendit alors tout ce que son estomac contenait dans des spasmes douloureux, de sales images passant dans sa tête. Il aurait pu aider. Il était sûr qu'il aurait pu éviter ce drame. Mais son corps à lui avait lâché au mauvais moment. Et maintenant il était incapable de faire autre chose que de vomir ses tripes et d'essayer de s'essuyer le visage dans l'espoir d'effacer le sang de deux des siens.

Spoiler:

Lun 9 Mar 2020 - 21:34

Ils y étaient presque. Les derniers encouragements du vieux Greene avait résonné, les dernières créatures prêtes à tomber. Mais tout bascula subitement.

Des hurlements retentirent, et comme tous ceux qui se trouvaient là, Isaac resta impuissant face à cette scène morbide. Il ne put réagir à temps en voyant Freya se faire attraper par l'une des créatures. Il se figea lorsque la jeune fille se fit mordre au visage. Il était trop tard. Malheureusement. Mais les cris de son père ramenèrent le cavalier à la triste réalité. Il n'eut pas le temps de retenir l'homme, qui fou de rage, se jeta sur les charognes pour tenter de sauver sa fille. « Deaglan ! NON ! » L'acclamation rauque de l'ancien éleveur s'éleva alors tandis qu'il passait à son tour la palissade pour essayer de le retenir. Malheureusement, le propriétaire des lieux se fit attraper à son tour. Du sang gicla lorsqu'il se fit mordre à la gorge. Pour lui aussi, ils ne pourraient rien faire...

Isaac s'avança pourtant, éclatant la tête d'un des rôdeurs d'un coup de barre à mine. Quelqu'un d'autre se chargea du dernier mordeur et le cavalier vint rapidement aux côtés de Deaglan qui venait de s'effondrer à terre, agonisant déjà dans son sang. « Occupez-vous d'elle. » Sa voix se fut morne. Mais ils ne pouvaient pas laisser Freya souffrir, la pauvre avait besoin d'être rassurée malgré l'issue fatale qui allait dans tous les cas l'emporter. Mais pour Deaglan, Isaac ne pouvait pas laisser sa fille souffrir ainsi...

Genoux à terre, Isaac ne quitta pas le regard de son ami des yeux attrapant l'une de ses mains. Son autre main posée sur sa gorge, il ne sentit bientôt plus le flux du sang chaud couler entre ses doigts, le corps de Deaglan tressaillit plusieurs fois avant qu'il ne laisse échapper un dernier souffle et que les gargouillis terribles ne cessèrent à leur tour. Le cavalier ferma les yeux quelques secondes. Puis de sa main rougie pas le sang de son camarade, il attrapa son couteau avant de planter la lame dans le crâne de son ami.

Spoiler:

Lun 9 Mar 2020 - 22:43

Sari, une fois les nausées passées, avait ramassé sa pelle pour reprendre sa place dans le couloir. Ils y étaient presque. Ses muscles criaient, la suppliaient de les laisser tranquille, mais il fallait tenir encore un peu. Tout serait bientôt fini.

Et tout avait dégénéré en quelques secondes. Cette pauvre fille. Les rôdeurs l’avaient attrapée, et ils l’avaient mordue. Quelle horreur, le cri qu’elle avait fait... Maintenant, Sari avait le visage couvert de son sang, désorientée, alors qu’un homme bondissait pour se faire dévorer à son tour. Sous le choc, incapable de bouger, elle ne put que regarder la chair se faire déchiqueter sous les mâchoires des rôdeurs, happant les deux membres du camp vers la mort.

Des gens achevaient les morts-vivants. Elle ne vit pas qui. Elle recula, prise de vertige, recula à petits pas, s’éloignant de l’horrible scène. Tout tournait. Elle s’assit - tomba ? - tremblant de tous ses membres, le souffle irrégulier, sentant la crise de panique emprisonner ses poumons, remonter dans sa gorge, serrer sa mâchoire.

Des souvenirs enfouis de l’attaque contre sa communauté, deux mois auparavant, remontaient, la submergeaient, la faisaient suffoquer. Le sang, le sang qui gicle, le sang qu’elle ne faisait étaler en essayant de l’enlever. La pilleuse qui l’avait attaqué et qu’elle avait tuée. La cicatrice laissée par un coup de couteau sur son bras la brûlait.

Sari se frotta le visage avec ses manches, elle les tâcha, les para de rouge tirant sur le brun, et ses joues étaient toujours aussi poisseuses. Et ce cri, le cri de la jeune fille lorsqu’elle était passée par dessus la barricade et s’était fait arracher la joue. Sari se trouvait juste à côté, à sa gauche. Elle aurait peut-être pu la rattraper. Elle entendit quelqu’un, au loin, garder la tête froide, demander aux autres de s’occuper la jeune fille. Sari en était bien incapable. Tout se mélangeait. Elle essaya à nouveau de se débarrasser du sang, alors qu’une douleur, causée par la crise de panique, explosait dans sa poitrine. Elle se recroquevilla sur elle-même, il n’y avait rien d'autre à faire que de laisser passer.

Spoiler:

*Tir*
Arme de poing
Arme de tir
Fusil
Arme lourde

*Physique*
Force
Endurance
Natation
Escalade
Réflexe
Lancer
Bonus combat

*Habileté*
Dextérité
Agilité
Vitesse
Discrétion
Conduite

*Spécifique*
Stratégie
Médecine
Pistage
Bricolage
Organisme

*Psychologique*
Perception
Pragmatisme
Intuition
Persuasion
Contenance
Menace