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La soirée commençait bien. William profitait de l’air de la nuit fraichement tombée, assis devant chez lui, à contempler le ciel, pas encore étoilé. Mais ça allait vite tourner. Au loin, plus loin dans les habitations, on pouvait entendre de voix, plus fortes que d’habitude. Et ça n’avait pas l’air d’être des éclats de rire. Le pasteur leva un oeil, curieux, pour en voir la source. Trop loin.
Mais il vit rapidement Junior arriver en courant devant chez lui. Quelque chose n’allait pas.
Faut que t’ailles voir… c’est…. y’a du monde devant… bizarre….

Il se leva alors, les sourcils froncés, sans vraiment trop répondre à son fils, lui faisant signe de rentrer à l’intérieur. Il avait l’air paniqué, et bien content de s’enfermer. Qu’est-ce qu’il avait vu ?

Après quelques pas rapides, il arriva devant un léger attroupement horrifié face à une maison, celle de Dewitt, si il ne confondait pas. Il était sur le point de demander plus d’information, que Stanley sorti de la maison, et le pasteur fit un pas en avant, pour lui demander plus d’informations, mais il n’eut pas vraiment de temps.

Aller frapper aux portes des maisons… bonne idée. Enfin il n’avait aucune foutue idée de ce qu’il se passait, mais ça avait l’air sacrément grave.
Il se tourna vers son voisin, Myles, pour lui glisser un mot, alors qu’ils commençaient déjà à s’éloigner un peu.

- Tu peux m’expliquer vite fait ? Je suis arrivé après tout le monde.

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Enfin sur les lieux du crime, l’encrée se tourne vers la nonne "Ok... Rrreste bien entourrrrée et si ça merrde de trrop, pense à te rréfugier chez moi..." Sa planque soigneusement barricadée peut servir, sait-on jamais. Sur ces mots, elle l'abandonne pour se faufiler prudemment jusqu'au drame, veillant à ne toucher personne en chemin, progressant avec la finesse d'une anguille. D'ailleurs, elle ne salue personne, pas même June, le sanglant spectacle sous ces yeux son œil est bien trop attirant. C'est loin d'être agréable et la russe doit tout de même prendre sur elle alors qu'elle découvre le corps rudement mutilé. Il en fallait de la force et de la volonté pour en arriver là, beaucoup même, beaucoup trop pour ne pas en être inquiétée. Ce premier constat est sans appel et quelque peu angoissant mais tout aussi intriguant, peur et excitation se mélange. Le second constat c'est la violence même de l'échange et la slave se redresse pour y analyser les giclées ici et là. Elle rebaisse ensuite son museau vers le sol dans l'espoir d'y trouver un indice, une piste à traquer. Ce qui est loin d'être évident, la scène de crime a été souillée de toute part avec les venus des uns et des autres.

Elle ne sort pas encore et se tourne vers Maeve qui semble bien soudainement en pleine souffrance. "Doc...?" Mais elle n'a pas vraiment le temps de s'en inquiéter, elle est vite invitée à rejoindre l'extérieur pour se lancer en chasse. Elle s'y rend, attrapant en chemin la lampe torche de Stanley. "Je t'emprrrrunte ça. M'ci." Bonne chose de faite, arrivée dans le jardin, elle détaille à peine May et Adam du coin de l’œil sans pour autant s'approcher d'eux. Quant au Clyde, c'est la première qu'elle le voit, elle n'a pas encore entendu parler de lui et pour le coup, elle ne s'en inquiète pas plus que ça. Plutôt du genre perso pour ce genre d'affaires, elle s’attelle sans un mot à chercher des traces jusqu'à ce que son voisin le chasseur ne remarque quelque chose. Avec prudence et toujours en silence, elle garde sa lampe et museau baissé puis commence à remonter cette première piste pour s'enfoncer dans les bois.

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