Comment ça se passe, là-dedans ? que je demande aux filles la salle annexe. Cora écoute visiblement à un talkie et Serena...
Pas de trépied de votre côté ? Fait-elle soudainement.

Je secoue la tête, mais bon... Ça se trouve ils l'ont pris pour ailleurs, et donc y'a du souci à se faire. Je souffle un coup, et m'excuse d'un petit signe de la tête à sa remarque.

Pas grave, je vais remonter tout ça et on verra, c'est le mieux à faire. N'empêche que je m'approche d'Elisabeth et tend la main vers elle :
File moi une clé, on ira plus vite à deux. Ensuite, va t'équiper, mieux que jamais.

La clé, je la regarde, regarde aussi les serrures, tente de la glisser dans le premier casier puis dans le deuxième dans la foulée. Ensuite le troisième, même si ça change rien.

Ok, inutile, que je soupire finalement, frustrée.

Spoiler:

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Il s'en passe des choses. On se réparti un peu les tâches, et j'aide Yulia et Elisabeth à rentrer les corps à l'intérieur, histoire de prendre un peu d'équipement. J'enfile la protection du cadavre, un peu trop petite pour moi, mais ça pourrait toujours me sauver la vie. Et puis je retourne à la suite. On a une jolie arme démontée sous la main. Mais je n'y connais rien, alors je laisse les autres s'en charger, et je préfère me tourner vers les meubles. Ca, ouvrir des portes, je sais faire. Je trouve la bonne clé, et je trouve un trépied. J'ai un instant d'hésitation, mais je comprends qu'il est pour la mitrailleuse. Je le saisis, tout content, pour le donner aux autres, mais je remarque un problème. Un des trois pieds est sacrément tordu. Ca peut peut-être se réparer, en tapant un peu dessus avec des outils. Je rentre dans la petite salle, à côté de Cora, affairée à remonter l'arme. Je peux essayer de taper dessus avec un marteau, histoire de le tordre dans le bon sens.

rérésumémé:

Je fais de mon mieux. Cora réussi à finir de monter la mitrailleuse, ce qui est une bonne nouvelle. Maintenant, il ne reste plus qu'à bien mettre le pied. J'ai plus l'habitude de tailler le bois, mais le métal, ça devrait le faire aussi. Un bon coup au bon endroit...
Je saisis un marteau, et je tapote sur le pied, pour voir la résistance du métal, et doser ma force. On avait pas cinquante ans devant nous non plus. On avait du monde qui s'amenait dans le coin, et les messages n'étaient pas trompeurs: On allait pas tarder à être dans la merde nous aussi.

CLING. Un coup sec, et le pied était presque remis. Je termine d'aligner autant que possible à la main. Ca ne serait pas très solide, mais ça tiendrait le temps d'un assaut, histoire de nous défendre un peu. On faisait ce qu'on pouvait pour le moment. La réparation attendrait sûrement.
J'écarte les trois pieds métalliques, pour dresser le trépied. Je regarde mes compagnons. On pouvait passer à la suite.

- C'est bon.

Spoiler: