Aaron tend l'oreille quand Daemon se fait entendre au talkie. Un soulagement immense l'envahit, son ami est en vie et ne semble pas prisonnier des Divas comme Alex le craignait. "Trop dangereux ? Nombreuses ?" « J'ai pas le choix Lisbonne, on est en difficulté. » Pour le moment, il ne veut pas lui dire qu'Alex est quelque part, prisonnière des décombres, peut-être déjà morte. « Que se passe-t-il de votre côté ? » Son regard fouille les gravats.

Dans l'attente d'une réponse, il s'active, il ne tarde pas à l'entendre gémir. Aaron se précipite et la découvre, ensevelie sous de la poussière mais toujours vivante. « Alex, ça va ? » demande-t-il précipitamment. Il l'examine à la recherche d'une potentielle blessure, mais il ne voit rien. C'est une miraculée. Les flammes se font plus pressantes, il peut déjà en ressentir la chaleur. Il glisse un de ses bras sous les genoux de la future maman, le deuxième sous ses bras et la soulève pour la mettre à l'abri.

« On va prendre la voiture. » Alors qu'il avance, le militaire remarque deux morts bloqués, visiblement, les grognements qu'il a entendu venaient de là, pas d'une horde, ses oreilles ont dû lui jouer des tours. « On y est presque ! » souffle-t-il à Alex. Et une fois à bord de la voiture, ils ne vont pas trainer dans le coin, c'est certain !

Spoiler:

Je grogne plus sonnée que douloureuse en toussant. Miraculée, c’est surement le mot. Avoir plongé par réflexe, derrière l’autel en marbre qui s’était retourné avec la déflagration, sans toutefois m’écraser, ca relève du miracle. Comme quoi, Dieu ne m’en veut pas trop d’avoir menti dans sa maison. Le second miracle, presque le plus important a mes yeux, et que Deamon soit en vie. C’est un soulagement même si je ne comprends pas ce qu’il me dit au travers du talkie. D’ailleurs, je mets même un peu de temps a me rendre compte que le talkie grésille. J’ai un affreux sifflement dans les oreilles qui me gêne. Mon époux me parle mais, sans réaliser que le problème vient de moi et non du matériel je l’entends a peine et crains de ne pas être entendue. Sans me rendre compte du fait que je hurle presque dans le talkie, je lui répète :

« ELENA EST AVEC TOI ?!! ELLES ONT MATEO !! »

Je crois qu’il me répond, je ne comprends rien. Je déteste ce talkie défectueux. D’une voix pâteuse a cause du choc et toujours en criant je lui répète :

« ELLES ONT ELENA !! »

C’est moi ou il fait chaud ? Pourquoi il fait chaud ? L’air est presque étouffant.

« DAEMON ?!! TU ES LA ?? TU M’ENTENDS ?!!! DAEMON ! »

Je panique un peu qu’il ne réponde pas et, les poumons en feu et les yeux qui piquent, je regarde autour de moi, réalisant que je suis prisonnière sous des décombres. Malgré la poussière, mon nez m’indique que ça sent la fumée… Mon Dieu !!! Je commence à regarder partout en me souvenant du clic, de mon plongeon derrière l’autel, du souffle avec la déflagration… mais qui a déclencher une telle explosion ? J’ai des larmes qui pointe ne imaginant le drame d’un Aaron  qui s’est trompé de côté par ma faute.

«OH NON…  AARON !!!»

J’ai tué Aaron… la tristesse, le choc et désespoir qu’un homme bien soit mort par ma faute me serre la gorge et m’arrache un sanglot. Incapable de réfléchir correctement, j’essaye de me faufiler dehors, surement que sans mon ventre, les choses seraient plus simples, mais là, je n’ai plus le profile de la meilleure assistante de magie qui soit. Je gémis de me retrouver vite coincée alors que la fumée se fait de plus en plus dense, quand je sens des mains qui m’attrapent. Si mon premier réflexe est de me débattre, rapidement, je me laisse faire en découvrant celui pour qui des larmes ont creusé des sillons dans les cendres collées sur mes joues. Alors qu’il semble m’examiner je lui saute littéralement au cou, prise d’une trop forte émotion :

« JE T’AI CRU MORT ! »

Il me porte hors des gravats et je suis trop étourdies pour protester. Couverte de poussières, de cendre et secouée, j’ai un peu de mal a avoir une pensée cohérentes. Je crois qu’il me parle, mais il chuchote tellement que je n’entends rien.

« PARLE PLUS FORT !!! »

Sans me rendre compte que je fais écho a ce qu’il vient de me dire, je lui dis :

« ON DEVRAIT PENDRE LA VOITURE POUR RETROUVER DAEMON !!! »

On arrive a la voiture et, gauchement, je grimpe coté passager en titubant après avoir jeté un coup d’œil sur les flammes qui grimpent sur le reste de l’église qu’elles sont en train de dévorer avec une avidité aussi frénétique qu’effrayante.

« MAIS QU’EST-CE QUI C’EST PASSE ?!! T’AS VOULU RENTRER ? JE CROIS QUE J’AI EU DAEMON AU TALKIE !! ELLES SONT OU LES DIVAS ? TU LES A TUÉE ?  »

Le moteur démarre plus silencieusement que jamais a mes oreilles meurtries alors que je regarde un peu partout.

« TU AS VU IL Y A DES MORTS DERRIÈRE TES BARRICADES ? »

Je lui montre du dois 5 morts qui s’agacent de ne pas savoir passer pour nous retrouver, mais j’ai la tête encore trop bousculer pour comprendre le piège qui se referme sur nous.

Alex hurle et Aaron comprend rapidement qu'elle a eu l'ouie impacté à cause de l'explosion. Il secoue la tête et tente de se faire comprendre : « Non, je n'ai rien fait ! C'est toi ! » Il secoue négativement la tête pour appuyer ses propos et la montre du doigt avant de mimer une explosion. Qu'a-t-elle compris ? Il n'en sait absolument rien. Son regard balaie les environs et il tombe sur une des divas. Il hésite à la laisser sur place, les rôdeurs s'occuperont surement d'elle, mais si Elena et Mateo sont encore avec elles ? Cette femme peut, peut-être, leur être utile.

Aaron sort précipitamment de la voiture, il vérifie rapidement que la Diva n'est plus armée et il la soulève sans ménagement pour la mettre dans le coffre du véhicule d'Alex. Enfermée là-dedans, elle ne représente plus une menace importante. Cette petite diversion lui a pris seulement quelques minutes mais déjà, il voit les morts s'agglutiner devant la seule issue praticable pour sortir d'ici.

L'ancien surveillant pénitencier n'hésite pas longtemps, il veut passer en force. Utiliser les bombes qu'il leur reste pour des simples morts lui semble inutile à son goût. Il accélère, parvient à sortir de la rue avant qu'elle ne soit complètement bouchée par la horde. Aaron est persuadé qu'ils s'en sont sortis quand la voiture percute un mort, obèse qui reste bloqué sous le véhicule. « Putain ! » gronde-t-il quand les roues avant tournent dans le vide. « C'est pas possible ! » Déjà, les rôdeurs se pressent autour d'eux, heureusement, la majorité semble encore attiré par les flammes et non par la voiture, pâtinant dans le vide. « Je vais sortir et tenter de dégager le passage. Tu ne bouges pas de là ! » affirme-t-il. Encore faut-il qu'Alex entende ce qu'il lui dit !

Je le vois faire non de la tête et devine qu’il est contrit. Faut dire qu’il a mis un beau bordel mais on ne s’en sort pas si mal. J’hoche un sourcil quand il chuchote et lui répond sans me rendre compte que je hurle :

« T’INQUIETE PAS, CE N’EST PAS GRAVE !! PERSONNE NE SAURA C’EST PROMIS ! »

Je le vois prendre la femme et la mettre dans le coffre. Ca nous fera de quoi nous offrir des vaccins en plus, il pense a tout quand il ne fait pas exploser mes bombes n’importe comment. Désorientée plus que je n’arrive a l’admettre, je m’attache en le laissant prendre le volant. Je commence a me rendre compte du problème en voyant notre seule issue commencé a se faire envahir de morts.

« AARON !! IL Y A UNE HORDE !!! »

Je pousse un cri de surprise quand il démarre en trombe. Ma mini est pratique, rapide, maniable, mais ce n’est pas un blindé, loin de là.

« CA VA PAS PASSER !! CA VA PAS PASSER !! »

En fait si ca passe, mais je ne sais pas ce qui est le plus enviable car il y a vraiment beaucoup de zombies qui convergent vers la place que nous voulons quitter et Aaron a du mal a tous les éviter. Je tente de m’agripper au tableau de bord alors que nous somme plus secouer que dans le dernier wagon de space mountain.

« ATTENTION !! »

Trop tard, un zombie sumo passe sous nos roues, mais, au vu de son gabarit et de celle de ma voiture qui est une traction, on finit les roues avant en l’air, le mort sous le véhicule avec plein de ses copains qui tapent aux carreaux. Je vois leur main contre la vitre, même sans entendre le son de leurs grognements, je le devine, ou plutôt, je m’en souviens alors que j’étais écrasée sur la banquette arrière d’une autre voiture a me faire tailladée a chaque fois que je me débattais pendant qu’on me violait. Des larmes coulent, je suis blême, tremble comme une feuille morte et je réalise a peine qu’Aaron me parle… en même temps, il parle pas fort. D’ailleurs, je pense murmurer quand je me dis :

« il faut… il faut que je sorte… il faut… »

Je veux ouvrir ma portière mais la pousser des zombies contre m’en empêche, dans un moment de panique pure, je prends le talkie pour appeler a l’aide, d’une voix terrorisée et pleine de sanglots :

« DAEMON !!!! DAEMON !!! »

HRP:

Ce n’était l’histoire que d’une vingtaine de minutes et pourtant, nul trajet ne lui avait paru aussi long que celui-ci. Daemon avait le pied au plancher et le paysage défilait aussi vite que ses pensées ne galopaient. Il pourrait se refaire le film des centaines de fois, jamais il ne se serait douté que cette journée se déroulerait ainsi. Il pensait à son frère, il espérait sincèrement qu’il s’en sortirait. Il pensait à Mateo, aux regards qu’il lui avait adressés et surtout la façon dont il lui avait tiré dessus. Puis il pensait à la voix paniquée d’Alex, la manière dont les Divas semblaient être encore et toujours après elle. Il y avait aussi la voix d’Aaron qui ne prenait plus de précaution, affirmant qu’il n’avait pas le choix.  

Le maçon fît le choix, lui, d’avoir une conduite plus dangereuse mais plus rapide et il débarqua plus rapidement que prévu dans une petite bourgade limitrophe à la ville. La fumée émanait de la place centrale, plus précisément de l’église. L’église en elle-même paraissait inaccessible, tant à cause des décombres que par le nombre de morts qui se dirigeaient presque à vive allure vers ce lieu saint. Daemon freina alors brusquement, observant nerveusement les alentours lorsque son talkie grésilla à nouveau, le faisant sursauter.  

La voix d’Alex se fît à nouveau entendre mais cette fois-ci, elle semblait suppliante, terrifiée.  

- Salem il me faudrait ta position exacte tenta-t-il de répondre calmement  

Mais la brune semblait être hermétique à chaque question du trentenaire.  

- Daemon ! IL Y A DES MORTS PARTOUT ! REPONDS MOI !

Daemon pesta, ne sachant pas si son talkie était défectueux ou si son épouse n’entendait simplement pas. Son regard se posa alors sur un amas de zombies, visiblement attirés par ce qui semblait être une voiture. Mais le maçon n’avait aucune garantie, il n’était même pas sûr de voir un véhicule. Et quand bien même, il ne savait pas qui se trouvait à l’intérieur. Et si c’était des Divas ? Et s’il venait à aider ces monstres féminins sans le vouloir ? Visiblement nerveux et agacé, il tenta une ultime fois une communication.  

- SALEM ! OSLO ! IL ME FAUT VOTRE PUTAIN DE POSITION EXACTE !!! vociféra-t-il  

Un court silence s’abattu et quelques secondes plus tard, la voix d’Alex résonna.

- DANS LA VOITURE !!

Le maçon serra la mâchoire, crachant entre ses dents de nombreuses insultes que lui seul pouvait entendre.  

- JE VAIS EN ATTIRER VERS MOI hurla-t-il au talkie  

La distance entre lui et l’église n’était pas considérable mais suffisante pour lui permettre de s’extirper du véhicule sans encombre. Il ouvrit le coffre de la voiture de la Diva, où un tas d’objets s’y trouvaient. Un paquet de choses inutiles et un petit tas de choses bruyantes. Il y avait des ustensiles de cuisine, à croire qu’il était tombé sur la cuisinière du groupe. Il attrapa une louche et un couvercle. Il s’assura d’avoir ses armes accrochées à sa ceinture et il s’éloigna de quelques courts mètres de la voiture.  

Tel un véritable homme-orchestre, il tapa sur le métal, produisant un tintamarre qui résonnait à ses oreilles. Et d’une voix aussi mélodieuse qu’un cochon en train de se faire égorger, il hurla. À plein poumons, espérant bien attirer quelques rôdeurs vers lui, libérant ainsi peut-être une fine voie à son épouse et son meilleur ami.

Spoiler:

Aaron se tourne vers Alex. Il lui fait signe de se calmer. Au rythme où elle panique, elle va perdre les eaux dans la voiture ! « Calme-toi Alex ! » la supplie-t-il. En la voyant continuer à hurler, il se demande si elle n'a pas reçu un choc à la tête. Il l'observe une demi-seconde, la future maman est en nage, elle crie, essaye de sortir de la voiture, son comportement n'est pas cohérent. Ce n'est pas la Alex qu'il a l'habitude de côtoyer. Il réalise alors que c'est forcément ça : elle a reçu un mauvais coup et la voilà maintenant en train d'accoucher !

Il sent l'angoisse monter en lui. « Oh putain.. Oh putain... »  Aaron n'est pas du tout capable de gérer une pareille situation ! « C'est pas possible, pas maintenant, bordel de bonsoir, pourquoi ça m'arrive à moi ! » grommelle-t-il, déstabilisé. Il l'attrape par les épaules et la force à le regarder :  « On garde son calme Alex ! Tu restes assise ici, je m'occupe de tout ! » Il lui fait de grands gestes pour l'inciter à se calmer. « Tiens bois ça ! Si tu perds de l'eau, il faut compenser ! » Il lui file une bouteille d'eau.  « Des serviettes aussi ! » Il lui donne le linge, ne se rendant pas compte que de l'extérieur, il tient probablement un discours incohérent au possible.  « Tu n'accouches pas ici ! Interdit ! Tu attends que Daemon soit là ! » Parce que le futur papa saura surement raisonné sa femme, non ?  « Bon sang, j'en étais sûre ! » Oui, il aurait parié que cette sortie se passerait mal !

« Je vais nous dégager de là ! » Aaron sort alors, bousculant un rôdeur et il lui enfonce son couteau dans le crâne. Son attention est alors attirée par du boucan un peu plus loin et il voit Daemon en train d'attirer les morts vers lui. L'ancien surveillant pénitencier lui adresse un signe de la main. Il attrape un autre mort, l'élimine d'un coup de lame dans l'orbite et commence à tirer le rôdeur obèse coincé sous les roues de son véhicule. Il souffle, peine mais finalement y arrive.

Lorsqu'il se retourne, Aaron s'aperçoit que Daemon risque de se faire piéger à son tour. De nombreux rôdeurs, attirés par le bruit que fait l'homme, arrivent déjà dans son dos. Il lui fait alors de grands signes pour lui montrer le danger derrière lui.

Spoiler:

Je suis en larmes, j’ai du mal a reprendre mon souffle et ne pas pouvoir sortir de la voiture ne m’aide en rien a chasser les fantômes de ce traumatisme dans lequel le tambourinement sur les fenêtres me replonge.  Je ne réalise pas, non plus, que le choc de l’explosion que je viens de subir ne m’aide absolument pas. Pour le moment j’essaye de me reprendre, de me dire que le fou n’est pas là, que je ne vais pas être balancée sur la banquette arrière et écraser de son corps avant que…

« il est pas là.. il est pas là… il est pas là… »

J’entends vaguement des jurons et sursaute quand on m’attrape les épaules. Je ne me débats aussi maladroitement qu’inefficacement.

« NE ME TOUCHE NE ME TOUCHE PAS !! JE NE VEUX PAS !! NE ME TOUCHE PAS !! »

Tremblante de peur, les yeux bouffies par les sanglots et plein de terreurs, je serre le talkie comme si c’était ma bouée de sauvetage. Je mets un certain temps a reconnaitre Aaron et a réussir a retrouver un souffle alors qu’il me parle sans que je comprenne tout.

« QUE… ? QU’EST-CE QUE TU DIS ? »

Je fronce les sourcils quand je me retrouve avec des serviettes et de l’eau. Il veut que je fasse quoi avec ça ? A ses gestes je devine que je dois rester là mais je me sens comme une poule devant un couteau avec ce qu’il vient de me donner. C’est moi ou il me parle d’accouchement ? Simuler des contractions ne nous aidera pas a passer plus vite, les morts ne se dégageront pas même si ma prestation est parfaite. Il y a surement une subtilité dans son plan qui m’échappe, voir tout le plan.

« TU VEUX QUE JE FASSE SEMBLANT D’ACCOUCHER ? »

Au moins, la crise de panique passe, pour autant, c’est avec angoisse que je lui demande, quand je le vois sortir :

« TU VAS OÙ ?!!! »

Je reste, inquiète a le regarder tuer les morts, incapable de savoir ce que je suis censé faire avec les serviette et l’eau pour l’aider. Trois morts s’acharnent sur ma portière au point que, même si je le voulais, je ne peux pas sortir.   Alors que je scrute l’extérieur, notant que les morts semblent avoir trouvé plus intéressant que nous, je l’aperçois enfin. Comme un mélange d’un rêve qui menace de tourner au cauchemar, Daemon est là. La joie de l’entrevoir vivant et alerte, s’assombrit trop vie car il n’est pas seul, outre nos morts qui vont vers lui, il y a un paquet qui arrive d’une ruelle sur son coté, légèrement derrière lui et il n’a pas l’air de les avoir vus.

« OH MON DIEU !! AARON !! DAEMON EST EN DANGER !!! VITE !! »

Maladroitement, sans prendre le temps de m’assurer qu’Aaron a vue lui aussi ou qu’on est dégagé, faute de savoir faire mieux. Je hurle dans le talkie.

« DAEMON !!  DERRIÈRE TOI !! IL FAUT QUE TU DÉGAGES ET VITE !! DAEMON !! PARS VITE !!! JE T’EN SUPLIE !! SORS DE LA !!! »

Je pousse un petit cris en sentant la voiture bouger et retomber violemment au sol


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