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Re: This kind of evil never sleeps
Jeu 6 Oct 2016 - 16:39
«Et tu te crois malin ? J'ai été obligé de faire une exception pour toi. »
On parlait déjà d'exception pour ma poire ? ça commençait bien, voila qu'elle cherchait à se justifier alors que j'avais juste cherché a la réconforter, la réchauffer et faire en sorte qu'elle se sente mieux, alors bon une petite blague de rien du tout c'était pas cher payé au final.
« Bah oui, t'as vu ta taille ? »
Evidemment! J'étais fautif de ma taille maintenant, qu'est ce que j'y pouvais que les gens d'ici poussent pas pareil que les miens, j'en savais foutrement rien de pourquoi j'étais aussi grand, mais au moins ma carrure en imposait, j'avais pas besoin de sortir une grimace ou un rictus menaçant pour qu'on me fiche la paix, alors comme seule réponse pour cette attaque contre ma taille, j'ai décidé de hausser les épaules et écarter les mains, petit signe d'innocence, après tout je l'avais pas vraiment cherché hein. Du coup après avoir dégobillé assez maladroitement sur mes chaussures elle s'était finalement présentée.« Reese. » Joli petit prénom pour un joli petit minois, malgré le teint encore relativement pâle de son visage et le fait qu'elle m'ai déglinguée mes chaussures je la trouvais encore plutôt sympathique, autant à regarder qu'a la discussion. Visiblement le fait que je veuille l'aider ne lui plût pas non plus, les gens d'ici était plutôt raleurs dans l'ensemble alors ça m'étonnait pas trop qu'elle se laisse pas faire.
« Je touche à peine le sol ! Et tu vas pas me porter, je peux y arriver ! Puis tu en as déjà beaucoup fait, ça va pas le faire, je vais t'être trop redevable ! »
Je soupire et laisse la petite brune se débattre comme elle le peux avec la veste, me rendant l'autonomie de mon bras mais restant néanmoins près de moi pour que je puisse au cas ou la retenir, oui, ça allait peut être le faire finalement, alors je la laisse se débrouiller, elle essayait d'être forte, mais au final ça servait pas a grand chose, survivre à un accident comme ça, c'était déjà bien assez badass pour inspirer mon respect, alors au final, je m'en foutais et continuais à marcher à ses côtés, ne m'attendant certainement pas à des vagues déferlantes de discussions.
« Et ton nom, il est comme ton prénom, Piotr ? »
Déjà que j'ai du l'aider pour prononcer mon prénom, après trois tentative infructueuse elle avait finalement réussis, m'arrachant un petit rire détendus. Si elle voulait assimiler mon nom de famille ça allait être plus compliqué, il faudrait bien plus que trois tentatives à mon avis, mais elle me semblait décidée à le connaître, du coup je ne peux qu'assouvir sa recherche de savoir, après tout, ce serait drôle de la voir batailler avec sa propre prononciation.
"Nikolaïevich."
Voila, jeté comme ça même pas au milieu d'une phrase, il s'arrêta quelques instants observant le visage de Reese avec un mince sourire, vas y maintenant, essaye de le prononcer, j'attends que tu fasse mon après midi.
« T'es pas d'ici, pas vrai ? »
"Non, je suis originaire de Volgograd,en Russie, finement observé."
J'acquiesçais doucement révélant des détails de mon passé, de toute manière qu'est ce qu'on s'en foutait, on était en plein milieu de l'apocalypse alors c'était pas maintenant qu'il allait faire des cachotterie et puis la confiance viens en se connaissant l'un l'autre, alors peut être que comme ça, elle finirait par m'apprécier pour le pauvre Russe que j'étais. Je ne m'étais pas préparé à ça, d'un naturel silencieux, et appréciant le silence ambiant, je m'empêchait toujours de démarrer de longues conversations, ou je finissais ça avec une blague ou une quelconque opportunité de fuir, sauf que là je ne pouvais pas fuir, j'étais obligé d'affronter ce qui arrivait, obligé d'affronter.. Une discussion.
« Tu sais comment j'm'en suis rendue compte ? Les gens aussi graaands que toi, on les fait pas en amérique. On va les chercher ailleurs.»
"Je t'ai dis ma taille..." Et elle me coupa la parole, putain, ça y est elle était lancée. « Puis avec un nom comme Piotr, t'es clairement pas Born in the USA, comme le disait si bien Bruce Springsteen. Tu penses qu'il a survécu ? J'aimerais bien le trouver pour qu'il nous chante des chansons. Je crois que la musique, et les nouvelles musiques, c'est ce qui me manque le plus de la vie d'avant. »
Je prends une petite inspiration laissant un sourire apparaître sur mon visage, le temps qu'elle parle, évidemment je gardais les informations au cas ou elle me poserait une question piège, toujours retenir ce qu'une femme vous raconte, sinon c'était la dispute assurée.
"Bruce Springsteen j'aime assez ses.." Et elle me coupa à nouveau, alors, je décidais d'acquiescer et d'afficher toujours ce même sourire bien caché sous ma barbe.
« Je veux dire, entre autre, le fait qu'il n'y pas de morts dans les rues, ça me manque aussi. Je suis pas hyper sociale, mais les bonnes relations de voisinages, c'était pas si mal avec le recul. Y'a un adage qui dit que c'est quand on l'a perdu qu'on se rend compte qu'on aimait quelque chose. Je pense que c'est pas si faux. Les vieux soap opera mexicain que ma voisine écoutaient à fond dans son appartement, au point où moi aussi je pouvais en profiter, ça me manque un peu. »
Je me racle la gorge, puis, estimant qu'elle avait finis puisqu'elle me regardais avec des yeux ronds, attendant certainement une réponse, je cherchais quelque chose de classe à dire, alors dans ces circonstances, on sort ce qui nous passe par la tête, même si ça faisait très série B.
"Quand nous aurons survécu, je suis certains que l'humanité aura un avenir radieux."
Ouai, ou pas.
On parlait déjà d'exception pour ma poire ? ça commençait bien, voila qu'elle cherchait à se justifier alors que j'avais juste cherché a la réconforter, la réchauffer et faire en sorte qu'elle se sente mieux, alors bon une petite blague de rien du tout c'était pas cher payé au final.
« Bah oui, t'as vu ta taille ? »
Evidemment! J'étais fautif de ma taille maintenant, qu'est ce que j'y pouvais que les gens d'ici poussent pas pareil que les miens, j'en savais foutrement rien de pourquoi j'étais aussi grand, mais au moins ma carrure en imposait, j'avais pas besoin de sortir une grimace ou un rictus menaçant pour qu'on me fiche la paix, alors comme seule réponse pour cette attaque contre ma taille, j'ai décidé de hausser les épaules et écarter les mains, petit signe d'innocence, après tout je l'avais pas vraiment cherché hein. Du coup après avoir dégobillé assez maladroitement sur mes chaussures elle s'était finalement présentée.« Reese. » Joli petit prénom pour un joli petit minois, malgré le teint encore relativement pâle de son visage et le fait qu'elle m'ai déglinguée mes chaussures je la trouvais encore plutôt sympathique, autant à regarder qu'a la discussion. Visiblement le fait que je veuille l'aider ne lui plût pas non plus, les gens d'ici était plutôt raleurs dans l'ensemble alors ça m'étonnait pas trop qu'elle se laisse pas faire.
« Je touche à peine le sol ! Et tu vas pas me porter, je peux y arriver ! Puis tu en as déjà beaucoup fait, ça va pas le faire, je vais t'être trop redevable ! »
Je soupire et laisse la petite brune se débattre comme elle le peux avec la veste, me rendant l'autonomie de mon bras mais restant néanmoins près de moi pour que je puisse au cas ou la retenir, oui, ça allait peut être le faire finalement, alors je la laisse se débrouiller, elle essayait d'être forte, mais au final ça servait pas a grand chose, survivre à un accident comme ça, c'était déjà bien assez badass pour inspirer mon respect, alors au final, je m'en foutais et continuais à marcher à ses côtés, ne m'attendant certainement pas à des vagues déferlantes de discussions.
« Et ton nom, il est comme ton prénom, Piotr ? »
Déjà que j'ai du l'aider pour prononcer mon prénom, après trois tentative infructueuse elle avait finalement réussis, m'arrachant un petit rire détendus. Si elle voulait assimiler mon nom de famille ça allait être plus compliqué, il faudrait bien plus que trois tentatives à mon avis, mais elle me semblait décidée à le connaître, du coup je ne peux qu'assouvir sa recherche de savoir, après tout, ce serait drôle de la voir batailler avec sa propre prononciation.
"Nikolaïevich."
Voila, jeté comme ça même pas au milieu d'une phrase, il s'arrêta quelques instants observant le visage de Reese avec un mince sourire, vas y maintenant, essaye de le prononcer, j'attends que tu fasse mon après midi.
« T'es pas d'ici, pas vrai ? »
"Non, je suis originaire de Volgograd,en Russie, finement observé."
J'acquiesçais doucement révélant des détails de mon passé, de toute manière qu'est ce qu'on s'en foutait, on était en plein milieu de l'apocalypse alors c'était pas maintenant qu'il allait faire des cachotterie et puis la confiance viens en se connaissant l'un l'autre, alors peut être que comme ça, elle finirait par m'apprécier pour le pauvre Russe que j'étais. Je ne m'étais pas préparé à ça, d'un naturel silencieux, et appréciant le silence ambiant, je m'empêchait toujours de démarrer de longues conversations, ou je finissais ça avec une blague ou une quelconque opportunité de fuir, sauf que là je ne pouvais pas fuir, j'étais obligé d'affronter ce qui arrivait, obligé d'affronter.. Une discussion.
« Tu sais comment j'm'en suis rendue compte ? Les gens aussi graaands que toi, on les fait pas en amérique. On va les chercher ailleurs.»
"Je t'ai dis ma taille..." Et elle me coupa la parole, putain, ça y est elle était lancée. « Puis avec un nom comme Piotr, t'es clairement pas Born in the USA, comme le disait si bien Bruce Springsteen. Tu penses qu'il a survécu ? J'aimerais bien le trouver pour qu'il nous chante des chansons. Je crois que la musique, et les nouvelles musiques, c'est ce qui me manque le plus de la vie d'avant. »
Je prends une petite inspiration laissant un sourire apparaître sur mon visage, le temps qu'elle parle, évidemment je gardais les informations au cas ou elle me poserait une question piège, toujours retenir ce qu'une femme vous raconte, sinon c'était la dispute assurée.
"Bruce Springsteen j'aime assez ses.." Et elle me coupa à nouveau, alors, je décidais d'acquiescer et d'afficher toujours ce même sourire bien caché sous ma barbe.
« Je veux dire, entre autre, le fait qu'il n'y pas de morts dans les rues, ça me manque aussi. Je suis pas hyper sociale, mais les bonnes relations de voisinages, c'était pas si mal avec le recul. Y'a un adage qui dit que c'est quand on l'a perdu qu'on se rend compte qu'on aimait quelque chose. Je pense que c'est pas si faux. Les vieux soap opera mexicain que ma voisine écoutaient à fond dans son appartement, au point où moi aussi je pouvais en profiter, ça me manque un peu. »
Je me racle la gorge, puis, estimant qu'elle avait finis puisqu'elle me regardais avec des yeux ronds, attendant certainement une réponse, je cherchais quelque chose de classe à dire, alors dans ces circonstances, on sort ce qui nous passe par la tête, même si ça faisait très série B.
"Quand nous aurons survécu, je suis certains que l'humanité aura un avenir radieux."
Ouai, ou pas.
- Invité
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Re: This kind of evil never sleeps
Jeu 6 Oct 2016 - 19:14
« Nikolae... Nikolaïe... Nikolaïevich ? » Tenta-t-elle de prononcer en attendant l'approbation et les félicitations de son voisin, tout en continuant à marcher sur la route. Comme lui le faisait, tout seul, en manquant de se faire écraser par une folle furieuse comme elle. Elle s'en tirait a meilleur compte que pour Piotr. « C'est pas simple pour la petite américaine que je suis. » avec un nom comme ça, il était forcément né dans un coin à l'autre bout du monde, et elle espérait pour lui qu'il était pas venu en Amérique en vacances. Sinon pour rentrer, à part à la nage, ça allait pas être des plus drôles. Tout du moins, s'il souhaitait rentrer. Ça, elle n'en savait pas grand chose. « Maddox. Tu vois, c'est simple Maddox. » termina-t-elle de se présenter.
Elle se demandait souvent ce que ça faisait, cette vie, pour les gens qui avaient de la famille quelque part. Elle était toute seule depuis toujours, et si avec Jon, ils s'étaient amusés à partir à la rechercher de Moxley, ça n'impliquait pas qu'elle y mettait du cœur à l'ouvrage, malheureusement. Mais quand on tenait aux personnes que l'on cherchait, qu'est-ce que ça faisait ? Comment vivait-on avec l'espoir et la fatigue cumulée ? Personne n'avait pu lui répondre jusque là. Pas même Jon, parce qu'il n'avait pas les mots pour lui expliquer. Jon lui manquait. Elle eut un petit soupir, avant de revenir vers le géant à ses côtés :
« Et c'est comme Volgograd ? Puis c'est ou d'ailleurs, en Russie ? J'ai jamais quitté Seattle perso, alors raconte moi ! » Demanda-t-elle avec entrain, en le regardant. Bon sang, et quelle barbe ! Comment faisait-il pour ne pas se perdre dedans ? Il avait besoin d'une petite coupe. Elle pourrait le faire, pour lui rendre la pareille. Elle l'avait bien fait quelques mois avant, pour Grant, et il n'avait pas eu à se plaindre de ses talents, même avec des ciseaux pas du tout fait pour ça. Et la remarque de Piotr la fit éclater de rire. L'humanité avec un avenir radieux et tous les deux ? Ça ressemblait pas vraiment à la définition d'un avenir radieux selon elle.
« Avec toi et moi ? » Demanda-t-elle, le sourire mutin au bord des lèvres qui en disait long sur ce qu'elle pensait. Reese se détourna finalement de lui, gardant sa risette avant de préciser : « Radieux si tu te flanques pas au milieu des routes, et si je conduis pas quoi. »
Oh, elle voyait venir les remarques sur femme au volant et mort au tournant, c'était néanmoins étrange qu'ils n'aient pas inventé un dicton pour les abrutis qui restent au milieu des routes pour les promenades. Surtout en plein apocalypse. Y'avait quand même plus censé pour rester en vie. Enfin... Elle n'allait pas le juger plus que ça non plus. Au moins il ne l'avait pas abandonné, ou collé une balle avant de lui prendre ses affaires. Reese pouvait au moins être rassurée là-dessus, même si le reste était pas des plus engageant :
« Puis tu sors de cette phrase de ou ? D'une chanson de Dido ou quoi ? C'est pas mal. But I can't hide ! I won't go ! I won't sleep ! I can't breathe ! Until you're resting here with me ♫ ! » S'emporta-t-elle, en chantant comme une casserole parce que Reese n'avait jamais eu de grands talents là-dedans. On la payait pour son franc parlé et son sens de la répartie, pas pour sa capacité à pousser la chansonnette. Heureusement, sinon elle aurait probablement vécu dans la rue vu sa voix effet craie sur un tableau. « Pardon. » Fit-elle avec un grand sourire amusé.
Parce que oui, ça la faisait marrer. Mais bon. « Enfin, peut-être que t'aime bien en fait. » Au moins ça faisait passer le temps plus vite.
Elle se demandait souvent ce que ça faisait, cette vie, pour les gens qui avaient de la famille quelque part. Elle était toute seule depuis toujours, et si avec Jon, ils s'étaient amusés à partir à la rechercher de Moxley, ça n'impliquait pas qu'elle y mettait du cœur à l'ouvrage, malheureusement. Mais quand on tenait aux personnes que l'on cherchait, qu'est-ce que ça faisait ? Comment vivait-on avec l'espoir et la fatigue cumulée ? Personne n'avait pu lui répondre jusque là. Pas même Jon, parce qu'il n'avait pas les mots pour lui expliquer. Jon lui manquait. Elle eut un petit soupir, avant de revenir vers le géant à ses côtés :
« Et c'est comme Volgograd ? Puis c'est ou d'ailleurs, en Russie ? J'ai jamais quitté Seattle perso, alors raconte moi ! » Demanda-t-elle avec entrain, en le regardant. Bon sang, et quelle barbe ! Comment faisait-il pour ne pas se perdre dedans ? Il avait besoin d'une petite coupe. Elle pourrait le faire, pour lui rendre la pareille. Elle l'avait bien fait quelques mois avant, pour Grant, et il n'avait pas eu à se plaindre de ses talents, même avec des ciseaux pas du tout fait pour ça. Et la remarque de Piotr la fit éclater de rire. L'humanité avec un avenir radieux et tous les deux ? Ça ressemblait pas vraiment à la définition d'un avenir radieux selon elle.
« Avec toi et moi ? » Demanda-t-elle, le sourire mutin au bord des lèvres qui en disait long sur ce qu'elle pensait. Reese se détourna finalement de lui, gardant sa risette avant de préciser : « Radieux si tu te flanques pas au milieu des routes, et si je conduis pas quoi. »
Oh, elle voyait venir les remarques sur femme au volant et mort au tournant, c'était néanmoins étrange qu'ils n'aient pas inventé un dicton pour les abrutis qui restent au milieu des routes pour les promenades. Surtout en plein apocalypse. Y'avait quand même plus censé pour rester en vie. Enfin... Elle n'allait pas le juger plus que ça non plus. Au moins il ne l'avait pas abandonné, ou collé une balle avant de lui prendre ses affaires. Reese pouvait au moins être rassurée là-dessus, même si le reste était pas des plus engageant :
« Puis tu sors de cette phrase de ou ? D'une chanson de Dido ou quoi ? C'est pas mal. But I can't hide ! I won't go ! I won't sleep ! I can't breathe ! Until you're resting here with me ♫ ! » S'emporta-t-elle, en chantant comme une casserole parce que Reese n'avait jamais eu de grands talents là-dedans. On la payait pour son franc parlé et son sens de la répartie, pas pour sa capacité à pousser la chansonnette. Heureusement, sinon elle aurait probablement vécu dans la rue vu sa voix effet craie sur un tableau. « Pardon. » Fit-elle avec un grand sourire amusé.
Parce que oui, ça la faisait marrer. Mais bon. « Enfin, peut-être que t'aime bien en fait. » Au moins ça faisait passer le temps plus vite.
Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
- Yulia Iojov
The Exiles | Right Hand
Administratrice
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: This kind of evil never sleeps
Jeu 6 Oct 2016 - 20:28
« Nikolae... Nikolaïe... Nikolaïevich ? »
Je laissais ma main remonter sur mon visage, la passant sur les contours et couvrant mes yeux, comme pour montrer une certaine ironie, mais finalement elle avait réussis, après avoir passé la même main dans ma barbe je décide de sourire et de la faire rejoindre ma deuxième main pour commencer un applaudissement relativement sonore. Je souriais dans sa direction pour lui montrer que oui, elle avait réussis, avait-je besoin d'en rajouter ? Je sais pas, mais pourquoi pas après tout ?
"C'est cela, tu le tiens."
« C'est pas simple pour la petite américaine que je suis. »
Je me permis de rire à sa remarque, en la regardant de haut en bas j'acquiesce pour ce qui est de la taille, en face de moi elle n'était pas très épaisse non plus. Mais je décidais de la conforter, et en même temps, un petit élan de sincérité ça ferait peut être pas de mal a leurs relations.
"Petite, mais solide."
Je baissais la tête en signe de respect, comme le fait qu'elle ai réussis à survivre à un tel accident était un petit miracle en soi, tout ce que j'espérais c'est qu'elle n'ai aucune séquelle, les nausées étaient normales dut au choc, maintenant je m'arrangerais pour qu'elle s'en sorte avec pas grand chose, je m'en faisais une priorité, de toute manière j'en avais pas beaucoup d'autres, de priorités.
« Maddox. Tu vois, c'est simple Maddox. »
"Enchanté Reese Maddox."
Du premier coup, en même temps, c'était pas très compliqué, les noms Américains n'étaient pas une corvée à prononcer donc j'ai pas eut de mal à trouver la bonne prononciation, ce qui eut l'air de faire son effet, puisque je baissais la tête en signe de salutation, comme pour montrer le fait que j'étais bien évidemment pacifique et que je ne l'oublierais pas. Si jamais ils viendraient à se recroiser après leur crapahutage, il se souviendrait de qui elle était, et du fait qu'elle était également pacifique, une bonne chose en soi.
« Et c'est comme Volgograd ? Puis c'est ou d'ailleurs, en Russie ? J'ai jamais quitté Seattle perso, alors raconte moi ! »
"Volgograd.. Oui vous ne connaissez pas bien la Russie, vous, les Américains. Et bien, si tu as déjà entendus parler de Stalingrad, Volgograd en est la nouvelle appellation. La ville se situe sur la rive Ouest de la Volga, fleuve Russe reconnu, situé à environ 900 km de Moscou, plus au Sud. Volgograd est froide, pauvre et affamée, du moins quand je l'ai quittée, donc je n'ai pas beaucoup de choses à te dire sur ma ville natale, tu m'en excuseras, Reese."
Je baissais la tête, je n'avais aucune nouvelle d'une quelconque famille ou d'amis que j'avais pu laisser en Russie, à vrai dire j'avais tout laissé derrière moi pour venir ici, vivre ma vie, même si j'envoyais de l'argent tout les mois par courrier à mes parents. Je savais même pas s'ils étaient encore vivant, mais ces dons permettaient de me dédouaner d'une certaine part de conscience dont je ne voulais pas.
« Avec toi et moi ? » Je réagissais au quart de tour, sentant mes joues se réchauffer et devenir légèrement rosées, pendant qu'elle se détournait j'en profitais pour froncer les sourcils et détourner le regard. "Je parlais de l'humanité en général." Puis tout en continuant à l'écouter je tâchais de faire en sorte de garder un oeil sur elle, même si je m'étais quelque peu éloigné. « Radieux si tu te flanques pas au milieu des routes, et si je conduis pas quoi. » Je me permis de sourire à sa remarque, avant d'ajouter. "J'ose espérer, que la prochaine fois, tu me proposeras de prendre place sur le siège passager." Avec un petit sourire je décidais de reprendre ma route, après avoir pris cette petite pause pour observer l'horizon qui n'affichait toujours rien.
« Puis tu sors de cette phrase de ou ? D'une chanson de Dido ou quoi ? C'est pas mal. But I can't hide ! I won't go ! I won't sleep ! I can't breathe ! Until you're resting here with me ♫ ! »
Je sentais mes yeux s'écarquiller tandis qu'elle commençait à chanter d'une voix relativement doucereuse une chanson que je connaissais, je l'avais entendus quelque fois à la radio et sur Youtube, c'était du Dido en effet, c'est pourquoi je saluait la prise d'initiative avec un petit sourire.
"En effet, ça met de l'ambiance, continue, je t'en prie."
Au moins cela permettait à Reese de penser à autre chose et puis moi, j'appréciais sa manière relativement sonore de chanter. Alors bon on va dire que c'était bénéfique pour tous les deux.
Je laissais ma main remonter sur mon visage, la passant sur les contours et couvrant mes yeux, comme pour montrer une certaine ironie, mais finalement elle avait réussis, après avoir passé la même main dans ma barbe je décide de sourire et de la faire rejoindre ma deuxième main pour commencer un applaudissement relativement sonore. Je souriais dans sa direction pour lui montrer que oui, elle avait réussis, avait-je besoin d'en rajouter ? Je sais pas, mais pourquoi pas après tout ?
"C'est cela, tu le tiens."
« C'est pas simple pour la petite américaine que je suis. »
Je me permis de rire à sa remarque, en la regardant de haut en bas j'acquiesce pour ce qui est de la taille, en face de moi elle n'était pas très épaisse non plus. Mais je décidais de la conforter, et en même temps, un petit élan de sincérité ça ferait peut être pas de mal a leurs relations.
"Petite, mais solide."
Je baissais la tête en signe de respect, comme le fait qu'elle ai réussis à survivre à un tel accident était un petit miracle en soi, tout ce que j'espérais c'est qu'elle n'ai aucune séquelle, les nausées étaient normales dut au choc, maintenant je m'arrangerais pour qu'elle s'en sorte avec pas grand chose, je m'en faisais une priorité, de toute manière j'en avais pas beaucoup d'autres, de priorités.
« Maddox. Tu vois, c'est simple Maddox. »
"Enchanté Reese Maddox."
Du premier coup, en même temps, c'était pas très compliqué, les noms Américains n'étaient pas une corvée à prononcer donc j'ai pas eut de mal à trouver la bonne prononciation, ce qui eut l'air de faire son effet, puisque je baissais la tête en signe de salutation, comme pour montrer le fait que j'étais bien évidemment pacifique et que je ne l'oublierais pas. Si jamais ils viendraient à se recroiser après leur crapahutage, il se souviendrait de qui elle était, et du fait qu'elle était également pacifique, une bonne chose en soi.
« Et c'est comme Volgograd ? Puis c'est ou d'ailleurs, en Russie ? J'ai jamais quitté Seattle perso, alors raconte moi ! »
"Volgograd.. Oui vous ne connaissez pas bien la Russie, vous, les Américains. Et bien, si tu as déjà entendus parler de Stalingrad, Volgograd en est la nouvelle appellation. La ville se situe sur la rive Ouest de la Volga, fleuve Russe reconnu, situé à environ 900 km de Moscou, plus au Sud. Volgograd est froide, pauvre et affamée, du moins quand je l'ai quittée, donc je n'ai pas beaucoup de choses à te dire sur ma ville natale, tu m'en excuseras, Reese."
Je baissais la tête, je n'avais aucune nouvelle d'une quelconque famille ou d'amis que j'avais pu laisser en Russie, à vrai dire j'avais tout laissé derrière moi pour venir ici, vivre ma vie, même si j'envoyais de l'argent tout les mois par courrier à mes parents. Je savais même pas s'ils étaient encore vivant, mais ces dons permettaient de me dédouaner d'une certaine part de conscience dont je ne voulais pas.
« Avec toi et moi ? » Je réagissais au quart de tour, sentant mes joues se réchauffer et devenir légèrement rosées, pendant qu'elle se détournait j'en profitais pour froncer les sourcils et détourner le regard. "Je parlais de l'humanité en général." Puis tout en continuant à l'écouter je tâchais de faire en sorte de garder un oeil sur elle, même si je m'étais quelque peu éloigné. « Radieux si tu te flanques pas au milieu des routes, et si je conduis pas quoi. » Je me permis de sourire à sa remarque, avant d'ajouter. "J'ose espérer, que la prochaine fois, tu me proposeras de prendre place sur le siège passager." Avec un petit sourire je décidais de reprendre ma route, après avoir pris cette petite pause pour observer l'horizon qui n'affichait toujours rien.
« Puis tu sors de cette phrase de ou ? D'une chanson de Dido ou quoi ? C'est pas mal. But I can't hide ! I won't go ! I won't sleep ! I can't breathe ! Until you're resting here with me ♫ ! »
Je sentais mes yeux s'écarquiller tandis qu'elle commençait à chanter d'une voix relativement doucereuse une chanson que je connaissais, je l'avais entendus quelque fois à la radio et sur Youtube, c'était du Dido en effet, c'est pourquoi je saluait la prise d'initiative avec un petit sourire.
"En effet, ça met de l'ambiance, continue, je t'en prie."
Au moins cela permettait à Reese de penser à autre chose et puis moi, j'appréciais sa manière relativement sonore de chanter. Alors bon on va dire que c'était bénéfique pour tous les deux.
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Re: This kind of evil never sleeps
Jeu 6 Oct 2016 - 21:37
« Ah, c'est pas une ville touristique du coup... » Commenta-t-elle d'une petite moue lorsqu'il lui parla de l'endroit où il venait, la disant froide, sujet à la pauvreté et la précarité. Puis, la description de Piotr avait été relativement technique, comme s'il mettait de la distance avec l'endroit exprès, verbalement parlant. Elle fronça les sourcils, peut-être que le pays lui manquait, peut-être qu'il s'en moquait, peut-être que les russes n'exprimaient pas leurs sentiments comme les autres, après tout... « Tu sais moi de la Russie, je connais que la vodka, et on a jamais été si copines que ça en fin de compte. C'est super cliché, non ? » Demanda la petite brune en relevant le nez vers lui.
Elle vint d'ailleurs s'accrocher à son bras. Pour ne pas tomber, parce qu'elle avait senti l'une de ses jambes faiblir sur un pas un peu maladroit, et n'avait aucune envie de se rétamer. C'était plus simple ainsi, par ailleurs. Remettant son sac à dos un peu mieux sur son épaule, c'était presque agréable d'avoir une vraie conversation avec quelqu'un. Les discussions avec Jon lui manquaient, et Piotr était presque aussi réceptif et bavard que son ami. Finalement, elle s'y retrouvait, plutôt bien même. Et elle agissait avec un naturel déconcertant pour l'occasion, poursuivant sur la même lancée en interrogeant son voisin :
« Tu es en Amérique depuis longtemps alors ? Mais tu faisais quoi, ici ? Enfin, tu vivais à Seattle ou tu viens de plus loin ? La mitraillette à question en place, et pour ne pas qu'il ne s'esquive, elle lui lança avec aplomb : Répond à tout ! »
Maintenant, il n'avait plus du tout le choix. Elle saurait un peu à qui elle avait à faire comme ça. Piotr Nikolaïevich, donc. Un russe de presque deux mètres, qui veillait à ce qu'elle ne lui tombe pas dans les pommes, et qui se sentait redevable qu'elle ne l'ait pas écrasé. Si seulement ils étaient tous comme lui, ça serait vachement plus simple pour survivre. Elle se souvenait encore de Grant et des premiers mots qu'ils avaient échangé tous les deux, sa demande express pour qu'elle lui file ses affaires. Elle ne l'avait pas fait, l'avait même embobiné, mais bon. Serait-elle toujours capable de discuter et de faire valoir son avis ?
« Ah bon, tu monterais vraiment sur le siège passager ? Les russes sont pas fournis avec l'instinct de survie à Volgograd ? » S'étonna-t-elle sans capter la rougeur sur ses joues mangées par sa barbe avant de lui faire un sourire complice et amusé. Peut-être que les russes étaient juste un peu plus fous que les autres, au fond. A peine plus fous. Et elle n'en douta plus quand il lui fit part de l'appréciation de sa petite chansonnette. La brune le regarda avec les yeux ronds et surpris, s'étonnant qu'il soit sérieux : « Ooooh, t'es sûr de toi là ? Parce que si tu me lances maintenant, je vais jamais m'arrêter. »
Mais il était sérieux. Alors Reese fit la moue un moment, cherchant dans sa mémoire une chanson qui pourrait meubler le silence. Et là, elle eut l'illumination soudainement, agrémentant sa voix d'un certain engouement : « It’s been so long, since I’ve known right from wrong. Got no job, sometimes I just sit down and sob, wondering if anything will go right... Or will you dance with me toniiiiight ? » Et sur ses mots, elle le fixa avec un grand sourire amusé, poursuivant sans s'arrêter. Faux, évidemment. Tout était assez faux, et c'était bizarre qu'il lui dise que ça aidait l'ambiance. Une véritable casserole ! « I’m looking at you ! You’re looking at me ! We’re the only two off the dance floor... Do you see what I see ? Two broken lives working in harmony ! » Et elle s'y engagea, profondément, offrant des gestes des bras en poursuivant toujours : « ...Things you wanna say like : Dance with me toniiiiight ! »
Pouf. Fin. Rideau. Applaudissement aussi. Et lancés de tomates à éviter. Pauvre Piotr.
« C'est impressionnant la mémoire des choses inutiles. Je vois encore Hugh Grant sur son piano, regarder Drew Barrymore comme si elle était la plus belle chose au monde, l'artiste raté qui a pas réussi à rebondir, et qui trouve l'amour auprès d'une jeune femme un peu bizarre quoi. » commenta-t-elle en poursuivant toujours sa marche. « En même temps, Hugh m'aurait chanté ça, moi aussi je lui aurais fait des poèmes. C'est le charme anglais, ça. Ça aide ! »
Elle vint d'ailleurs s'accrocher à son bras. Pour ne pas tomber, parce qu'elle avait senti l'une de ses jambes faiblir sur un pas un peu maladroit, et n'avait aucune envie de se rétamer. C'était plus simple ainsi, par ailleurs. Remettant son sac à dos un peu mieux sur son épaule, c'était presque agréable d'avoir une vraie conversation avec quelqu'un. Les discussions avec Jon lui manquaient, et Piotr était presque aussi réceptif et bavard que son ami. Finalement, elle s'y retrouvait, plutôt bien même. Et elle agissait avec un naturel déconcertant pour l'occasion, poursuivant sur la même lancée en interrogeant son voisin :
« Tu es en Amérique depuis longtemps alors ? Mais tu faisais quoi, ici ? Enfin, tu vivais à Seattle ou tu viens de plus loin ? La mitraillette à question en place, et pour ne pas qu'il ne s'esquive, elle lui lança avec aplomb : Répond à tout ! »
Maintenant, il n'avait plus du tout le choix. Elle saurait un peu à qui elle avait à faire comme ça. Piotr Nikolaïevich, donc. Un russe de presque deux mètres, qui veillait à ce qu'elle ne lui tombe pas dans les pommes, et qui se sentait redevable qu'elle ne l'ait pas écrasé. Si seulement ils étaient tous comme lui, ça serait vachement plus simple pour survivre. Elle se souvenait encore de Grant et des premiers mots qu'ils avaient échangé tous les deux, sa demande express pour qu'elle lui file ses affaires. Elle ne l'avait pas fait, l'avait même embobiné, mais bon. Serait-elle toujours capable de discuter et de faire valoir son avis ?
« Ah bon, tu monterais vraiment sur le siège passager ? Les russes sont pas fournis avec l'instinct de survie à Volgograd ? » S'étonna-t-elle sans capter la rougeur sur ses joues mangées par sa barbe avant de lui faire un sourire complice et amusé. Peut-être que les russes étaient juste un peu plus fous que les autres, au fond. A peine plus fous. Et elle n'en douta plus quand il lui fit part de l'appréciation de sa petite chansonnette. La brune le regarda avec les yeux ronds et surpris, s'étonnant qu'il soit sérieux : « Ooooh, t'es sûr de toi là ? Parce que si tu me lances maintenant, je vais jamais m'arrêter. »
Mais il était sérieux. Alors Reese fit la moue un moment, cherchant dans sa mémoire une chanson qui pourrait meubler le silence. Et là, elle eut l'illumination soudainement, agrémentant sa voix d'un certain engouement : « It’s been so long, since I’ve known right from wrong. Got no job, sometimes I just sit down and sob, wondering if anything will go right... Or will you dance with me toniiiiight ? » Et sur ses mots, elle le fixa avec un grand sourire amusé, poursuivant sans s'arrêter. Faux, évidemment. Tout était assez faux, et c'était bizarre qu'il lui dise que ça aidait l'ambiance. Une véritable casserole ! « I’m looking at you ! You’re looking at me ! We’re the only two off the dance floor... Do you see what I see ? Two broken lives working in harmony ! » Et elle s'y engagea, profondément, offrant des gestes des bras en poursuivant toujours : « ...Things you wanna say like : Dance with me toniiiiight ! »
Pouf. Fin. Rideau. Applaudissement aussi. Et lancés de tomates à éviter. Pauvre Piotr.
« C'est impressionnant la mémoire des choses inutiles. Je vois encore Hugh Grant sur son piano, regarder Drew Barrymore comme si elle était la plus belle chose au monde, l'artiste raté qui a pas réussi à rebondir, et qui trouve l'amour auprès d'une jeune femme un peu bizarre quoi. » commenta-t-elle en poursuivant toujours sa marche. « En même temps, Hugh m'aurait chanté ça, moi aussi je lui aurais fait des poèmes. C'est le charme anglais, ça. Ça aide ! »
Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
- Yulia Iojov
The Exiles | Right Hand
Administratrice
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: This kind of evil never sleeps
Ven 7 Oct 2016 - 11:16
« Ah, c'est pas une ville touristique du coup... »
Je niais, non, ce n'était pas vraiment une ville touristique, du coup. C'était plutôt une punition de vivre dans un tel endroit, punition orchestrée par qui ? Personne ne le savait vraiment et en fait je m'en foutais je n'étais pas croyant. Le Pays ne me manquait pas, je n'y avait passé qu'assez peu de temps au final, 23 années ce n'était pas beaucoup, et en même temps c'était déjà trop. Subir la maladie, la pauvreté, la famine, jour après jour ce n'était pas quelque chose d'agréable, c'était même grisant, à voir les voisins crever de faim, a voir son propre paternel se la toucher dans le canapé parce qu'il avait pas de boulot n'incitait pas vraiment non plus à la recherche de travail, alors heureusement que j'étais et que je possédais une forme physique assez impressionnante pour être choisis par le gouvernement Russe, sinon je serais encore la bas en train de me peler les miches ou à devoir courser des poules pour les bouffer. Je m'imaginais en train de courser les poules maintenant, ils se demanderaient quel vieux con je suis.
« Tu sais moi de la Russie, je connais que la vodka, et on a jamais été si copines que ça en fin de compte. C'est super cliché, non ? »
Je rit, quel cliché ! Evidemment quand on disait Russie on imaginait vodka, ours, voir même chars qui traversent une route sur un fond de "YOLOOOO". Evidemment la Russie ce n'était pas que ça, c'était aussi un des gouvernements les plus corrompus et sale de la planète, un dirigeant relativement charismatique mais trempé dans des affaires jusqu'au cou, et puis nous, les russes, nous étions vu un peu comme des fous furieux par le reste de la planète alors qu'en fait, comme partout, il y en a des calmes et des excités. Je faisais évidemment partie des calmes.
"Oui, le cliché de la vodka." Je souris doucement avant d'ajouter. "Tu sais que la vodka ne vient pas uniquement de Russie, il y a de l'Ukrainienne, de la Polonaise, de la Tchèque. Et puis tu sais, la plupart des Russes n'en boivent pas dès le matin comme la légende le voudrait." Je ricanait doucement, en réalité quand on avait rien d'autre, si, on en buvait le matin, et les plus faibles dégueulaient, magnifique.
Je sentis une légère pression sur mon bras tandis que je continuais à marcher les épaules bien droites, tandis que je tournais la tête je sentais mon bras, serré sous un poids certes acceptable, puis en baissant légèrement la tête, je vis la brune s'y accrocher, certainement n'avait elle plus vraiment d'appuis sur ses pieds et qu'elle voulait juste retrouver une certaine stabilité. Piotr décrispa son bras pour l'aider à le saisir, ce qui le fit sourire, avant de continuer de l'avant.
« Tu es en Amérique depuis longtemps alors ? Mais tu faisais quoi, ici ? Enfin, tu vivais à Seattle ou tu viens de plus loin ? Répond à tout ! »
Faisait-elle partie des forces de l'ordre avant l'apocalypse ? Pour dégainer aussi vite les questions autant dire qu'elle était soit extrêmement curieuse, soit elle essayait d'éviter un silence qui ne serait, en aucun cas gênant, soit elle avait fait carrière dans les forces de l'ordre, je ne voyais évidemment que ça. J'hésitais à répondre, pourquoi voulait-elle savoir tout ça ? Je devais camoufler mes compétences aux yeux des autres pour toujours avoir une carte à jouer ne serait-ce que pour avoir un certain effet de surprise, alors, par soucis de survie je décidais de lui mentir, peut être qu'un jour je lui avouerais, mais je ne la connait pas encore assez pour cela.
"Le passé n'a aucune importante, tu ne crois pas ? Je penses que nous devrions plutôt songer à l'avenir."
Voila qui était placé, avec un petit sourire, s'il vous plaît. Espérons qu'elle ne prenne pas mal cette prise de position, il n'était pas coutumier du fait de dévoiler aussi rapidement son passé, surtout lorsqu'il engageait des capacités avec les armes a feu, et ses deux mains, de par son ancien métier de garde du corps. Alors autant garder ça dans sa poche, ça lui servirait certainement un jour ou l'autre.
« Ah bon, tu monterais vraiment sur le siège passager ? Les russes sont pas fournis avec l'instinct de survie à Volgograd ? »
Un instinct de survie hein ? Je pensais que je lui avait déjà prouvé que les Russes étaient fournis avec, vu que j'avais survécu à l'apocalypse jusqu'ici, alors j'acquiesçais doucement avant de rétorquer.
"Dans ce cas, ce serait peut être préférable que je conduise la prochaine fois."
Petit sourire, je baissais la tête et fermait les yeux, voila bien longtemps que j'avais plus conduit une foutus bagnole, mais c'était un peu comme le vélo, on oubliait jamais vraiment, alors au final peut être que c'était mieux si je conduisais la prochaine fois, au moins je quitterais pas les yeux de la route moi. Il vous arrivait déjà de regretter d'être gentil ? ça m'arrivait constamment, j' avait lancé le jukebox ambulant qu'était Reese, alors évidemment, c'était sympa, ça meublait, et puis mes oreilles étaient encore vierges de toute catastrophes du coup je me rendait pas vraiment compte de l'amplitude du massacre, un peu comme une tueuse en série, Reese alignait les chansons et les massacrait, mais je m'en foutait, parce qu'au final ça avait l'air de filer de l'énergie a la petite brune qui gesticulait comme si elle avait jamais eut d'accident, c'était peut être un mal pour un bien, et puis mes oreilles s'étaient pas encore mises à saigner.
« It’s been so long, since I’ve known right from wrong. Got no job, sometimes I just sit down and sob, wondering if anything will go right... Or will you dance with me toniiiiight ? » « I’m looking at you ! You’re looking at me ! We’re the only two off the dance floor... Do you see what I see ? Two broken lives working in harmony ! » « ...Things you wanna say like : Dance with me toniiiiight ! »
Même si c'était étrangement super faux, c'était agréable de la voir s'amuser dans un tel contexte, du coup, amusé je décidais d'applaudir la prise d'initiative, je la laisserais jamais approcher des enfants pour leur pousser la chansonnette, promis, mais la voir s'amuser comme ça me permettait d'entrevoir une personne bien, qui cherchait juste à dépasser son quotidien, alors, au final, que valait la souffrance face à l'oubli ? Visiblement Reese s'était enfermée dans une bulle à cet instant, et c'était bien pour elle, surtout après son accident et vu la tendance du monde autour de nous à se refermer sur nos gueules, ça ne nous ferait pas de mal.
« C'est impressionnant la mémoire des choses inutiles. Je vois encore Hugh Grant sur son piano, regarder Drew Barrymore comme si elle était la plus belle chose au monde, l'artiste raté qui a pas réussi à rebondir, et qui trouve l'amour auprès d'une jeune femme un peu bizarre quoi. » « En même temps, Hugh m'aurait chanté ça, moi aussi je lui aurais fait des poèmes. C'est le charme anglais, ça. Ça aide ! »
J'acquiesçais tout en profitant de l'analyse de sa voisine, puis j'entreprenais de calmer le jeu, elle avait sautillé, gigotée, alors forcément, les forces, ça à tendance à se perdre, du coup je préférais temporiser avec un petit sourire.
"Ok Drouh Bérrymore , tu devrais te ménager un peu." J'avais pas remarqué mon accent qui avait littéralement saccagé la mémoire de Drew Barrymore à cet instant précis, mais je m'en foutais, légèrement en fait."Peut être que tu te trouveras un Anglais au milieu de tout ce bordel, qui sait." Bah oui, le charme Anglais était reconnus.
Je niais, non, ce n'était pas vraiment une ville touristique, du coup. C'était plutôt une punition de vivre dans un tel endroit, punition orchestrée par qui ? Personne ne le savait vraiment et en fait je m'en foutais je n'étais pas croyant. Le Pays ne me manquait pas, je n'y avait passé qu'assez peu de temps au final, 23 années ce n'était pas beaucoup, et en même temps c'était déjà trop. Subir la maladie, la pauvreté, la famine, jour après jour ce n'était pas quelque chose d'agréable, c'était même grisant, à voir les voisins crever de faim, a voir son propre paternel se la toucher dans le canapé parce qu'il avait pas de boulot n'incitait pas vraiment non plus à la recherche de travail, alors heureusement que j'étais et que je possédais une forme physique assez impressionnante pour être choisis par le gouvernement Russe, sinon je serais encore la bas en train de me peler les miches ou à devoir courser des poules pour les bouffer. Je m'imaginais en train de courser les poules maintenant, ils se demanderaient quel vieux con je suis.
« Tu sais moi de la Russie, je connais que la vodka, et on a jamais été si copines que ça en fin de compte. C'est super cliché, non ? »
Je rit, quel cliché ! Evidemment quand on disait Russie on imaginait vodka, ours, voir même chars qui traversent une route sur un fond de "YOLOOOO". Evidemment la Russie ce n'était pas que ça, c'était aussi un des gouvernements les plus corrompus et sale de la planète, un dirigeant relativement charismatique mais trempé dans des affaires jusqu'au cou, et puis nous, les russes, nous étions vu un peu comme des fous furieux par le reste de la planète alors qu'en fait, comme partout, il y en a des calmes et des excités. Je faisais évidemment partie des calmes.
"Oui, le cliché de la vodka." Je souris doucement avant d'ajouter. "Tu sais que la vodka ne vient pas uniquement de Russie, il y a de l'Ukrainienne, de la Polonaise, de la Tchèque. Et puis tu sais, la plupart des Russes n'en boivent pas dès le matin comme la légende le voudrait." Je ricanait doucement, en réalité quand on avait rien d'autre, si, on en buvait le matin, et les plus faibles dégueulaient, magnifique.
Je sentis une légère pression sur mon bras tandis que je continuais à marcher les épaules bien droites, tandis que je tournais la tête je sentais mon bras, serré sous un poids certes acceptable, puis en baissant légèrement la tête, je vis la brune s'y accrocher, certainement n'avait elle plus vraiment d'appuis sur ses pieds et qu'elle voulait juste retrouver une certaine stabilité. Piotr décrispa son bras pour l'aider à le saisir, ce qui le fit sourire, avant de continuer de l'avant.
« Tu es en Amérique depuis longtemps alors ? Mais tu faisais quoi, ici ? Enfin, tu vivais à Seattle ou tu viens de plus loin ? Répond à tout ! »
Faisait-elle partie des forces de l'ordre avant l'apocalypse ? Pour dégainer aussi vite les questions autant dire qu'elle était soit extrêmement curieuse, soit elle essayait d'éviter un silence qui ne serait, en aucun cas gênant, soit elle avait fait carrière dans les forces de l'ordre, je ne voyais évidemment que ça. J'hésitais à répondre, pourquoi voulait-elle savoir tout ça ? Je devais camoufler mes compétences aux yeux des autres pour toujours avoir une carte à jouer ne serait-ce que pour avoir un certain effet de surprise, alors, par soucis de survie je décidais de lui mentir, peut être qu'un jour je lui avouerais, mais je ne la connait pas encore assez pour cela.
"Le passé n'a aucune importante, tu ne crois pas ? Je penses que nous devrions plutôt songer à l'avenir."
Voila qui était placé, avec un petit sourire, s'il vous plaît. Espérons qu'elle ne prenne pas mal cette prise de position, il n'était pas coutumier du fait de dévoiler aussi rapidement son passé, surtout lorsqu'il engageait des capacités avec les armes a feu, et ses deux mains, de par son ancien métier de garde du corps. Alors autant garder ça dans sa poche, ça lui servirait certainement un jour ou l'autre.
« Ah bon, tu monterais vraiment sur le siège passager ? Les russes sont pas fournis avec l'instinct de survie à Volgograd ? »
Un instinct de survie hein ? Je pensais que je lui avait déjà prouvé que les Russes étaient fournis avec, vu que j'avais survécu à l'apocalypse jusqu'ici, alors j'acquiesçais doucement avant de rétorquer.
"Dans ce cas, ce serait peut être préférable que je conduise la prochaine fois."
Petit sourire, je baissais la tête et fermait les yeux, voila bien longtemps que j'avais plus conduit une foutus bagnole, mais c'était un peu comme le vélo, on oubliait jamais vraiment, alors au final peut être que c'était mieux si je conduisais la prochaine fois, au moins je quitterais pas les yeux de la route moi. Il vous arrivait déjà de regretter d'être gentil ? ça m'arrivait constamment, j' avait lancé le jukebox ambulant qu'était Reese, alors évidemment, c'était sympa, ça meublait, et puis mes oreilles étaient encore vierges de toute catastrophes du coup je me rendait pas vraiment compte de l'amplitude du massacre, un peu comme une tueuse en série, Reese alignait les chansons et les massacrait, mais je m'en foutait, parce qu'au final ça avait l'air de filer de l'énergie a la petite brune qui gesticulait comme si elle avait jamais eut d'accident, c'était peut être un mal pour un bien, et puis mes oreilles s'étaient pas encore mises à saigner.
« It’s been so long, since I’ve known right from wrong. Got no job, sometimes I just sit down and sob, wondering if anything will go right... Or will you dance with me toniiiiight ? » « I’m looking at you ! You’re looking at me ! We’re the only two off the dance floor... Do you see what I see ? Two broken lives working in harmony ! » « ...Things you wanna say like : Dance with me toniiiiight ! »
Même si c'était étrangement super faux, c'était agréable de la voir s'amuser dans un tel contexte, du coup, amusé je décidais d'applaudir la prise d'initiative, je la laisserais jamais approcher des enfants pour leur pousser la chansonnette, promis, mais la voir s'amuser comme ça me permettait d'entrevoir une personne bien, qui cherchait juste à dépasser son quotidien, alors, au final, que valait la souffrance face à l'oubli ? Visiblement Reese s'était enfermée dans une bulle à cet instant, et c'était bien pour elle, surtout après son accident et vu la tendance du monde autour de nous à se refermer sur nos gueules, ça ne nous ferait pas de mal.
« C'est impressionnant la mémoire des choses inutiles. Je vois encore Hugh Grant sur son piano, regarder Drew Barrymore comme si elle était la plus belle chose au monde, l'artiste raté qui a pas réussi à rebondir, et qui trouve l'amour auprès d'une jeune femme un peu bizarre quoi. » « En même temps, Hugh m'aurait chanté ça, moi aussi je lui aurais fait des poèmes. C'est le charme anglais, ça. Ça aide ! »
J'acquiesçais tout en profitant de l'analyse de sa voisine, puis j'entreprenais de calmer le jeu, elle avait sautillé, gigotée, alors forcément, les forces, ça à tendance à se perdre, du coup je préférais temporiser avec un petit sourire.
"Ok Drouh Bérrymore , tu devrais te ménager un peu." J'avais pas remarqué mon accent qui avait littéralement saccagé la mémoire de Drew Barrymore à cet instant précis, mais je m'en foutais, légèrement en fait."Peut être que tu te trouveras un Anglais au milieu de tout ce bordel, qui sait." Bah oui, le charme Anglais était reconnus.
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Re: This kind of evil never sleeps
Ven 7 Oct 2016 - 13:02
« Je suis sûre que 'la plupart' est le mot important de ta phrase, Piotr. Et du coup, elles ont des goûts différents en Ukraine et en Pologne ? » Le questionna-t-elle par curiosité alors qu'il lui parlait de tout ça. Parce que bon, elle avait goûté de la vodka bon marché, celle qu'on trouvait des étalages de bouteille, et dans le seul but de se mettre mal, pas du tout pour savourer un délicieux arrière goût de tagada ou de banane.
Mais plus bizarre vu la réaction de Piotr a ses questions à propos de sa vie d'avant. La brune se figea, le fixant droit dans les yeux en plissant les yeux. Dans son jargon, on appelait ça un évitement. Et en la matière, elle s'y connaissait mieux que personne. Alors si Reese pouvait se montrer têtue, elle savait aussi que tout venait à point à qui savait attendre, et s'il ne suffisait que de ça, elle pouvait patienter. « D'accord ! Pas grave, tu finiras par en parler tout seul ! » Déclara-t-elle en s'en détournant, sans insister. Ils n'étaient même pas sûr de poursuivre plus loin que la prochaine ville ensemble, alors forcément...
Elle lui fit juste un signe de la main quand il lui signifia qu'il était préférable qu'il conduise la prochaine fois. Oui oui, sans doute. De toute façon, là, elle sentait comme si elle la portait encore sa ceinture de sécurité sur ses côtes, alors elle n'avait pas envie de retenter l'expérience tout de suite du moment où elle s'imprimait le nez sur son volant, hein. Avant d'éclater de rire : « Drouh Berrymore ? Refais le pour voir ! » Parce qu'il ne pouvait pas plus se planter qu'à l'instant. Il se plaisantait sur sa manière de prononcer son nom, mais après un massacre comme celui-ci, mieux valait prendre du recul.
« Un anglais ? » Reprit-elle en réfléchissant un petit moment. « A part si c'est Hugh Grant. Faudrait qu'il soit perdu très loin de chez lui alors. Et je suis pas sûre que je papillonnerais longtemps avec lui. » Rétorqua-t-elle en le tenant toujours, avant de conclure en secouant la tête : « En plus, je t'ai déjà dit : je suis pas une fille facile. » Il fallait qu'elle le répète ? Ça allait bien finir par rentrer à un moment, quand même !
« Take me down to the paradise city ! Where the grass is green and the girls are pretty ! Oh won't you please take me ho- Voiture ! » S'interrompit Reese soudainement en pointant le véhicule du doigt. Il était garé au bord de la route, à cinquante mètres devant eux. Ni l'un ni l'autre ne pouvait le manquer dans les faits. Et puis, elle avait eu l'impression de jouer à un jeu sur le moment, celui où à chaque fois qu'on voit une voiture rouge ou bleue, on devait le dire pour passer le temps sur la route. Jeu plus vraiment d'actualité vu que plus rien de circuler à part des hordes.
Elle se voyait mal reprendre le jeu à une autre sauce, comme... Si tu vois un rôdeur sans bras, tape dans tes mains. Non, super glauque. Même si elle était pas certaine que Piotr n'apprécie pas. Après tout, qu'est-ce qu'elle y connaissait au grand russe à ses côtés ? Et s'il était du genre à profiter des petites choses de la vie, s'enthousiasmer pour en rien, savourer le bonheur dans son état le plus brut ? Elle tenterait peut-être.
Ils se rapprochèrent, et au niveau d'une berline métallisée. La fenêtre du siège passager était grande ouverte, et la brune y glissa la tête pour voir s'il y avait un truc dans l'habitacle. Vide. Ça tombait bien, si elle se faisait arracher la joue d'un coup, elle aurait pas forcément apprécier l'idée. Les clefs pendouillaient sur le contact. Elle s'en enthousiasma ! Posant son sac sur le sol, elle fit le tour pour se glisser sur le siège conducteur, et se prépara à passer le contact. Mais non. Le moteur était pas décidé. Redescendant, elle se pointa jusqu'au capot et éclata de rire :
« Tu m'étonnes que ça démarre pas... » La voiture avait servi de bélier à mordeurs. Une méthode rapide et efficace pour se débarrasser des empêcheurs de tourner en rond, mais ça sabotait systématiquement tout. Là, le moteur était totalement encrassé par les tripes de morts, et elle n'avait pas du tous les capacités pour remettre ça en marche. Elle attrapa à deux mains un bras dépassant, qu'elle retira pour le balancer en arrière. « Je sais même pas si ça vaut le coup d'essayer » Souffla-t-elle en retirant un long boyaux accroché à une bougie.
Mais plus bizarre vu la réaction de Piotr a ses questions à propos de sa vie d'avant. La brune se figea, le fixant droit dans les yeux en plissant les yeux. Dans son jargon, on appelait ça un évitement. Et en la matière, elle s'y connaissait mieux que personne. Alors si Reese pouvait se montrer têtue, elle savait aussi que tout venait à point à qui savait attendre, et s'il ne suffisait que de ça, elle pouvait patienter. « D'accord ! Pas grave, tu finiras par en parler tout seul ! » Déclara-t-elle en s'en détournant, sans insister. Ils n'étaient même pas sûr de poursuivre plus loin que la prochaine ville ensemble, alors forcément...
Elle lui fit juste un signe de la main quand il lui signifia qu'il était préférable qu'il conduise la prochaine fois. Oui oui, sans doute. De toute façon, là, elle sentait comme si elle la portait encore sa ceinture de sécurité sur ses côtes, alors elle n'avait pas envie de retenter l'expérience tout de suite du moment où elle s'imprimait le nez sur son volant, hein. Avant d'éclater de rire : « Drouh Berrymore ? Refais le pour voir ! » Parce qu'il ne pouvait pas plus se planter qu'à l'instant. Il se plaisantait sur sa manière de prononcer son nom, mais après un massacre comme celui-ci, mieux valait prendre du recul.
« Un anglais ? » Reprit-elle en réfléchissant un petit moment. « A part si c'est Hugh Grant. Faudrait qu'il soit perdu très loin de chez lui alors. Et je suis pas sûre que je papillonnerais longtemps avec lui. » Rétorqua-t-elle en le tenant toujours, avant de conclure en secouant la tête : « En plus, je t'ai déjà dit : je suis pas une fille facile. » Il fallait qu'elle le répète ? Ça allait bien finir par rentrer à un moment, quand même !
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« Take me down to the paradise city ! Where the grass is green and the girls are pretty ! Oh won't you please take me ho- Voiture ! » S'interrompit Reese soudainement en pointant le véhicule du doigt. Il était garé au bord de la route, à cinquante mètres devant eux. Ni l'un ni l'autre ne pouvait le manquer dans les faits. Et puis, elle avait eu l'impression de jouer à un jeu sur le moment, celui où à chaque fois qu'on voit une voiture rouge ou bleue, on devait le dire pour passer le temps sur la route. Jeu plus vraiment d'actualité vu que plus rien de circuler à part des hordes.
Elle se voyait mal reprendre le jeu à une autre sauce, comme... Si tu vois un rôdeur sans bras, tape dans tes mains. Non, super glauque. Même si elle était pas certaine que Piotr n'apprécie pas. Après tout, qu'est-ce qu'elle y connaissait au grand russe à ses côtés ? Et s'il était du genre à profiter des petites choses de la vie, s'enthousiasmer pour en rien, savourer le bonheur dans son état le plus brut ? Elle tenterait peut-être.
Ils se rapprochèrent, et au niveau d'une berline métallisée. La fenêtre du siège passager était grande ouverte, et la brune y glissa la tête pour voir s'il y avait un truc dans l'habitacle. Vide. Ça tombait bien, si elle se faisait arracher la joue d'un coup, elle aurait pas forcément apprécier l'idée. Les clefs pendouillaient sur le contact. Elle s'en enthousiasma ! Posant son sac sur le sol, elle fit le tour pour se glisser sur le siège conducteur, et se prépara à passer le contact. Mais non. Le moteur était pas décidé. Redescendant, elle se pointa jusqu'au capot et éclata de rire :
« Tu m'étonnes que ça démarre pas... » La voiture avait servi de bélier à mordeurs. Une méthode rapide et efficace pour se débarrasser des empêcheurs de tourner en rond, mais ça sabotait systématiquement tout. Là, le moteur était totalement encrassé par les tripes de morts, et elle n'avait pas du tous les capacités pour remettre ça en marche. Elle attrapa à deux mains un bras dépassant, qu'elle retira pour le balancer en arrière. « Je sais même pas si ça vaut le coup d'essayer » Souffla-t-elle en retirant un long boyaux accroché à une bougie.
Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
- Yulia Iojov
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Re: This kind of evil never sleeps
Ven 7 Oct 2016 - 14:41
« Je suis sûre que 'la plupart' est le mot important de ta phrase, Piotr. Et du coup, elles ont des goûts différents en Ukraine et en Pologne ? »
On était vraiment en train de discuter de ça ? Bon ok, c'était vrai que la vodka lui manquait de temps à autre, il n'en avait pas encore retrouvé depuis le depuis de l'épidémie, denrée très recherchée, ne serait-ce que pour oublier, faire du feu, désinfecter. On fait tout avec ce genre d'alcool fort, alors c'était rare d'en retrouver, et puis les bars étaient partis les premiers lieux à se faire piller en général, donc difficile de retrouver quoi que ce soit, a part de vieille cacahuètes dégueulasses. Je décidais donc d'expliquer, à Reese, la différence entre une vodka bon marché, et une vodka de luxe, je faisait rejoindre mes mains, faisant mine de tenir une bouteille de grand cru.
"Et bien, les vodka Ukrainiennes et Polonaises sont manufacturées et coupées, en général, alors que la vodka Russe est souvent réalisée à partir d'une substance pure. En Russie nous ne faisons passer la vodka que par deux alambics, alors que dans les autres pays, ils en utilisent trois. D'ou le fait que la vodka Russe est relativement souvent, de meilleure qualité."
J'étais assez fier de moi pour le coup, retenir des choses aussi futiles c'était tout moi, mais bon il fallait de la culture pour tenir les journées de garde du corps, du coup je lisais beaucoup, m'informais sur beaucoup de chose, cela ne faisait évidemment pas de moi l'érudit ultime, mais je me rapprochais d'un degré de connaissance acceptable pour mon âge. Assez acceptable pour pouvoir étaler mon savoir comme cela, sans avoir besoin de chercher plus longtemps dans mon esprit, évidemment, cela ne serait pas la même pour tout les alcools.
« D'accord ! Pas grave, tu finiras par en parler tout seul ! »
Je baissais la tête en signe de remerciement, avec un sourire, elle avait compris ou j'en voulais venir, il ne fallait pas précipiter les choses, il avaient au moins jusqu'à la prochaine ville, du coup pourquoi ne pas prendre leur temps ? En réalité il n'avait pas envie de tout dévoiler d'un coup d'un seul, il voulait garder une part de mystère, par soucis de surprise dans une quelconque entrevue.
« Drouh Berrymore ? Refais le pour voir ! »
"Coupable."
Je lève la main droite en signe d'acceptation de mon erreur, mon accent était bel et bien ressortis pendant que j'épelais le nom de cette actrice, j'aurais pu m'en excuser, mais en plein apocalypse pas sûr qu'elle ai survécue, du coup je me retins, continuant simplement à rire avec Reese. Elle se foutait de sa gueule comme une enfant, et lui riait comme un enfant, un peu plus vieux et avec plus de barbe, mais la bonne humeur était installée et cela faisait du bien, au final, il n'avait pas partagé de moment comme celui-ci depuis bien longtemps, laissant plutôt la place à la méfiance, aux insultes et autres menaces. Précieux.
« Un anglais ? A part si c'est Hugh Grant. Faudrait qu'il soit perdu très loin de chez lui alors. Et je suis pas sûre que je papillonnerais longtemps avec lui. En plus, je t'ai déjà dit : je suis pas une fille facile. »
Tant mieux, que tu ne sois pas une fille facile Reese Maddox, car même les filles faciles avaient la vie dure maintenant que plus aucune autorité ne veillait à vous protéger de personnes mal intentionnées. Je sentais l'étreinte, toujours contre mon bras, souriant je continuais d'avancer, tout en souriant à sa remarque, je ne répondais pas mais l'intention y était, j'avais bien compris qu'elle ne s'allongeait pas la première fois. Sauf en cas d'accident.
« Take me down to the paradise city ! Where the grass is green and the girls are pretty ! Oh won't you please take me ho- Voiture ! »
On avait marché quelques kilomètres, pas moyen de savoir combien, puis un miracle se produit, une voiture sur le bas côté nous faisait les yeux doux, tandis que j'observais Reese se précipiter vers celle-ci je décidais de dégainer mon pistolet pour scruter les alentours. Arme au poing je m'assurais que les alentours étaient assez sécurisés pour que nous puissions envisager une halte. Visiblement nous étions vernis, aucun rôdeur ni autre survivant ne se présentaient dans mon champ de vision, je replaçais donc le cran de sécurité et rangeais mon arme dans ma ceinture, m'approchant de Reese avec un grand sourire, avant de la voir plonger la tête dans la voiture. J'écarquillais les yeux, était-elle folle ? C'était ce genre d'imprudence qui pouvait vous faire tuer, suffit qu'y ai un rôdeur qui vous bouffe la moitié de la joue et c'en était finis. je me rapprochais pour la tirer en arrière au cas-ou, mais rien ne se passa, l'habitacle était vide.
Reese en profita pour accourir à l'intérieur, tentant d'allumer le contact, mais évidemment cette voiture ne fonctionnerait pas comme ça, de la pourriture et des membres sortaient des radiateurs du véhicule comme une crête sur le crâne d'un punk, on allait devoir la retaper et ça allait prendre du temps. Je m'y connaissait que trop peu en bagnole, une chance que le paternel m'ai appris à réparer des tracteurs, peut être que ça servirait ici. Je décidais de sourire gentiment à Reese avant de prendre les choses en main, il effleura la brune, atteignant avec son bras la commande pour ouvrir le capot.
« Tu m'étonnes que ça démarre pas... Je sais même pas si ça vaut le coup d'essayer »
"Ne soit pas défaitiste."
Grand sourire sur les lèvres je me dirige vers le coffre, un coup de pied, puis un second vint à bout du petit morceau métallique qui retenait la cachette, une valise, des sacs. Je décidais de tout empoigner et de tout jeter aux pieds du véhicule. C'est pas ce que je cherchais, je fouillerais après. Je décide de soulever le tapis pour trouver l'objet de ma convoitise, une sorte de bouteille de gaz à injection, permettant en général de "souffler" une quantité de gaz concentré dans de petits recoins, et une clef a molette.
Je reviens donc vers Reese, je la prends par les épaules pour la faire reculer de quelque centimètres histoire qu'elle ne se prenne pas de tripes dans la face, ce serait dommage. Je m'agenouille devant le radiateur, enlevant le plus gros des tripes à la main je décide de souffler le reste, ils n'étaient pas comme neuf mais ça suffirait à ventiler le moteur jusqu'à la prochaine ville au moins. Le moteur serait une autre paire de manche, j'ôte encore quelques kilogrammes de tripes, trempant mes vêtements de sang de rôdeurs avant de m'attaquer à ce foutus moteur. Je décide de l'examiner quelques minutes avant de me retourner et soupirer. Je prends la bouteille de gaz et en arrache le petit embout, pour que la totalité du tube se vide en une seule fois. Une fois fait, je place un morceau de tissus devant mon visage et approche le tube du moteur.
"Attention."
Mon bras gauche vint se placer en direction de Reese pour l'empêcher de se prendre des morceaux, puis tout en appuyant sur la bouteille de gaz, après une détonation, une décharge de gaz vint vider le compartiment du moteur en plein dans ma face, tripes, morceaux de chairs putréfiée, j'avais tout dans la gueule. Bras écarté je me retourne vers Reese, un petit air de dégout sur la face.
"Essaye maintenant."
Putain, ce qu'il fallait pas faire pour survivre.
On était vraiment en train de discuter de ça ? Bon ok, c'était vrai que la vodka lui manquait de temps à autre, il n'en avait pas encore retrouvé depuis le depuis de l'épidémie, denrée très recherchée, ne serait-ce que pour oublier, faire du feu, désinfecter. On fait tout avec ce genre d'alcool fort, alors c'était rare d'en retrouver, et puis les bars étaient partis les premiers lieux à se faire piller en général, donc difficile de retrouver quoi que ce soit, a part de vieille cacahuètes dégueulasses. Je décidais donc d'expliquer, à Reese, la différence entre une vodka bon marché, et une vodka de luxe, je faisait rejoindre mes mains, faisant mine de tenir une bouteille de grand cru.
"Et bien, les vodka Ukrainiennes et Polonaises sont manufacturées et coupées, en général, alors que la vodka Russe est souvent réalisée à partir d'une substance pure. En Russie nous ne faisons passer la vodka que par deux alambics, alors que dans les autres pays, ils en utilisent trois. D'ou le fait que la vodka Russe est relativement souvent, de meilleure qualité."
J'étais assez fier de moi pour le coup, retenir des choses aussi futiles c'était tout moi, mais bon il fallait de la culture pour tenir les journées de garde du corps, du coup je lisais beaucoup, m'informais sur beaucoup de chose, cela ne faisait évidemment pas de moi l'érudit ultime, mais je me rapprochais d'un degré de connaissance acceptable pour mon âge. Assez acceptable pour pouvoir étaler mon savoir comme cela, sans avoir besoin de chercher plus longtemps dans mon esprit, évidemment, cela ne serait pas la même pour tout les alcools.
« D'accord ! Pas grave, tu finiras par en parler tout seul ! »
Je baissais la tête en signe de remerciement, avec un sourire, elle avait compris ou j'en voulais venir, il ne fallait pas précipiter les choses, il avaient au moins jusqu'à la prochaine ville, du coup pourquoi ne pas prendre leur temps ? En réalité il n'avait pas envie de tout dévoiler d'un coup d'un seul, il voulait garder une part de mystère, par soucis de surprise dans une quelconque entrevue.
« Drouh Berrymore ? Refais le pour voir ! »
"Coupable."
Je lève la main droite en signe d'acceptation de mon erreur, mon accent était bel et bien ressortis pendant que j'épelais le nom de cette actrice, j'aurais pu m'en excuser, mais en plein apocalypse pas sûr qu'elle ai survécue, du coup je me retins, continuant simplement à rire avec Reese. Elle se foutait de sa gueule comme une enfant, et lui riait comme un enfant, un peu plus vieux et avec plus de barbe, mais la bonne humeur était installée et cela faisait du bien, au final, il n'avait pas partagé de moment comme celui-ci depuis bien longtemps, laissant plutôt la place à la méfiance, aux insultes et autres menaces. Précieux.
« Un anglais ? A part si c'est Hugh Grant. Faudrait qu'il soit perdu très loin de chez lui alors. Et je suis pas sûre que je papillonnerais longtemps avec lui. En plus, je t'ai déjà dit : je suis pas une fille facile. »
Tant mieux, que tu ne sois pas une fille facile Reese Maddox, car même les filles faciles avaient la vie dure maintenant que plus aucune autorité ne veillait à vous protéger de personnes mal intentionnées. Je sentais l'étreinte, toujours contre mon bras, souriant je continuais d'avancer, tout en souriant à sa remarque, je ne répondais pas mais l'intention y était, j'avais bien compris qu'elle ne s'allongeait pas la première fois. Sauf en cas d'accident.
« Take me down to the paradise city ! Where the grass is green and the girls are pretty ! Oh won't you please take me ho- Voiture ! »
On avait marché quelques kilomètres, pas moyen de savoir combien, puis un miracle se produit, une voiture sur le bas côté nous faisait les yeux doux, tandis que j'observais Reese se précipiter vers celle-ci je décidais de dégainer mon pistolet pour scruter les alentours. Arme au poing je m'assurais que les alentours étaient assez sécurisés pour que nous puissions envisager une halte. Visiblement nous étions vernis, aucun rôdeur ni autre survivant ne se présentaient dans mon champ de vision, je replaçais donc le cran de sécurité et rangeais mon arme dans ma ceinture, m'approchant de Reese avec un grand sourire, avant de la voir plonger la tête dans la voiture. J'écarquillais les yeux, était-elle folle ? C'était ce genre d'imprudence qui pouvait vous faire tuer, suffit qu'y ai un rôdeur qui vous bouffe la moitié de la joue et c'en était finis. je me rapprochais pour la tirer en arrière au cas-ou, mais rien ne se passa, l'habitacle était vide.
Reese en profita pour accourir à l'intérieur, tentant d'allumer le contact, mais évidemment cette voiture ne fonctionnerait pas comme ça, de la pourriture et des membres sortaient des radiateurs du véhicule comme une crête sur le crâne d'un punk, on allait devoir la retaper et ça allait prendre du temps. Je m'y connaissait que trop peu en bagnole, une chance que le paternel m'ai appris à réparer des tracteurs, peut être que ça servirait ici. Je décidais de sourire gentiment à Reese avant de prendre les choses en main, il effleura la brune, atteignant avec son bras la commande pour ouvrir le capot.
« Tu m'étonnes que ça démarre pas... Je sais même pas si ça vaut le coup d'essayer »
"Ne soit pas défaitiste."
Grand sourire sur les lèvres je me dirige vers le coffre, un coup de pied, puis un second vint à bout du petit morceau métallique qui retenait la cachette, une valise, des sacs. Je décidais de tout empoigner et de tout jeter aux pieds du véhicule. C'est pas ce que je cherchais, je fouillerais après. Je décide de soulever le tapis pour trouver l'objet de ma convoitise, une sorte de bouteille de gaz à injection, permettant en général de "souffler" une quantité de gaz concentré dans de petits recoins, et une clef a molette.
Je reviens donc vers Reese, je la prends par les épaules pour la faire reculer de quelque centimètres histoire qu'elle ne se prenne pas de tripes dans la face, ce serait dommage. Je m'agenouille devant le radiateur, enlevant le plus gros des tripes à la main je décide de souffler le reste, ils n'étaient pas comme neuf mais ça suffirait à ventiler le moteur jusqu'à la prochaine ville au moins. Le moteur serait une autre paire de manche, j'ôte encore quelques kilogrammes de tripes, trempant mes vêtements de sang de rôdeurs avant de m'attaquer à ce foutus moteur. Je décide de l'examiner quelques minutes avant de me retourner et soupirer. Je prends la bouteille de gaz et en arrache le petit embout, pour que la totalité du tube se vide en une seule fois. Une fois fait, je place un morceau de tissus devant mon visage et approche le tube du moteur.
"Attention."
Mon bras gauche vint se placer en direction de Reese pour l'empêcher de se prendre des morceaux, puis tout en appuyant sur la bouteille de gaz, après une détonation, une décharge de gaz vint vider le compartiment du moteur en plein dans ma face, tripes, morceaux de chairs putréfiée, j'avais tout dans la gueule. Bras écarté je me retourne vers Reese, un petit air de dégout sur la face.
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Putain, ce qu'il fallait pas faire pour survivre.
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