Re: Tout mon capharnaüm
Jeu 2 Jan 2020 - 12:45
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Re: Tout mon capharnaüm
Sam 4 Jan 2020 - 14:20
Oxana Diana Lyssenko « Queen Oxy » 40 ans × mannequin / ex-escort girl × Travelers |
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Re: Tout mon capharnaüm
Sam 4 Jan 2020 - 14:30
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Re: Tout mon capharnaüm
Mar 14 Jan 2020 - 17:28
Selene œuvra en silence, supplée par Hope et bercée par la voix de sa fille qui répétait en boucle le seul chiffre qu’elle connaissait, jusqu’à ce que Daniella lui adresse la parole. Sur le coup, elle fut presque tentée de ne rien dire, de simplement ignorer cette femme avec laquelle elle ne s’entendrait probablement jamais, mais le regard bleu que lui jeta brièvement la petite tête blonde adoucit son mauvais caractère. Ce n’était pas en faisant la mauvaise tête qu’elle apaiserait les tensions que concentrait sa personne.
-Ashley était mon amie depuis mes 13 ans. C’était hors de question que j’abandonne sa fille , répondit-elle un peu plus froidement qu’elle l’aurait voulu.
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Re: Tout mon capharnaüm
Lun 20 Jan 2020 - 14:43
Bethany
Prénom(s) : Eve-Madeleine
Âge : Bethany
Date de naissance : 21.02.1990
Lieu de naissance : Seattle
Nationalité : Américaine
Groupe : The Remnants
Ancien métier : Nonne novice
Célébrité : Elizabeth Olsen
Passive
Naïve
Idéaliste
Complexée
Généreuse
Courageuse
Tolérante
Patiente
Je Crois toujours, envers et contre tout. C’est ce qui motive mon inextensible générosité et ma volonté à faire le bien autour de moi, mais certains trouvent alors que je suis idéaliste – voire naïve. Je l’ai peut-être été un peu, mais plus maintenant. Aujourd’hui, j’ai découvert que je savais affronter mes peurs pour aller de l’avant. C’est ma force principale : ne pas rester figée, ne pas me laisser abattre. Je suis prête à braver les obstacles à venir et à attendre que les choses évoluent – je n’ai jamais été avare en patience. C’est grâce à Dieu et je ne crois pas avoir un jour oublié de le remercier.
Mes parents m’ont appris la tolérance : la religion n’est pas faite pour être fermée et exclusive, elle est faite pour s’ouvrir et accueillir tous les enfants du Seigneur ; même ceux qui le rejettent. Mon séjour au couvent a confirmé cette vision des choses : tout le monde peut nous apprendre quelque chose, de l’enfant au vieillard, de l’athée cynique au Pape de l’église catholique. Parfois, ce sera une révélation sur la vie et parfois, ce sera un beau sourire qui magnifiera une journée. Alors je n’ai pas d’apriori sur les gens : je pense que tous sont importants.
La seule arme qui était en ma possession se résume à un cran d’arrêt. Il a été volé à un cadavre par Mary-Ann – une fidèle complice lors de ma survie – et ne me servait qu’en cas d’extrême nécessité. Éviter les morts a toujours été mon mot d’ordre lorsque je vivais comme une vagabonde et maintenant que je suis en sécurité, je pense que je serai plus utile sur le camp qu’en équipe de ravitaillement.
Ma famille était à la fois ordinaire et atypique. Ordinaire car il n’y a pas eu d’accident, de drame hollywoodien, de révélation mystérieuse ou d’initiateur de start-up. Atypique parce que j’ai appris à reconnaître que les foyers fervents et pratiquants n’étaient plus majoritaires aux Etats-Unis, malgré que notre pays soit fondé la chrétienté. Je suis née en février 1990, à ce moment charnière où la guerre froide se terminait enfin. De 1983 à 1997, mes parents Paul et Mary avaient procréé sept fois. Adele était l’aînée. Ensuite, il y a eut Mathew en 1985, Daniel en 1988, moi, Judith en 1993, Mark en 1995 et Isaac en dernier.
L’agent n’était pas vraiment un problème pour mon père qui était enseignant – puis proviseur – dans un collège privé catholique de Seattle. Certains américains payaient chers pour que leurs enfants bénéficient d’une éducation digne de ce nom, dans le respects des valeurs du seigneur et de l’Amérique. Ma mère était femme au foyer, elle consacrait tout son temps et sa patience à ses enfants. Quatrième du lot, je n’étais ni la plus en avant, ni la plus gâtée. A partir d’un moment, c’était parfois Adele qui nous prenait en charge, pour soutenir notre maman qui n’avait plus assez de bras pour ses sept trésors.
Je crois avoir été la plus sage et la plus timide de la bande. On m’entendait peu mais j’écoutais beaucoup. J’aimais le calme serein de la prière, j’aimais l’écho grisant des voix qui s’unissaient dans le chant à l’église, j’aimais faire naître des sourires chez les autres par un don, un geste, une parole. Jusqu’à mes 10 ans, quand je n’étais pas à l’école, j’accompagnais régulièrement ma mère à nôtre paroisse. Elle y était très impliquée et moi, je trainais dans ses jambes. Ensuite, je me suis mis à parfois y venir de moi-même : j’aimais bien cette ambiance, j’ai même intégré les enfants de chœur pour venir chanter tous les dimanches.
Je peux affirmer avoir eu une éducation « équilibrée » dès le collège. Mes parents étaient très croyants mais mon père était aussi un homme de savoir. Il tenait à nous transmettre la sainte parole, mais aussi à ce que nous soyons réfléchis et cultivés. Il nous a notamment appris à relativiser l’interprétation des textes de la Bible avec les enseignements scientifiques du XXIè siècle.
A mon entrée au lycée, Adele et Matthew avaient quitté le foyer, embarqués tous les deux dans des missions humanitaires en Amérique du sud ou en Afrique. On ne les voyait qu’entre deux missions, attachés à aider la construction d’écoles dans des villages défavorisés. Le lycée, c’est aussi la période où j’ai changé ma manière de manger. La cause animale m’importait beaucoup, mes parents ont accepté de m’accompagner dans ma transition progressive, pour devenir totalement végétalienne à mes 18 ans.
Mes résultats scolaires étaient bons, j’ai d’abord fait des études de langues à l'université de Washington. Espagnol et portugais. Je voulais faire comme mes aînés et me préparais à des voyages au Brésil, en Colombie ou au Venezuela. Je n’ai bien entendu pas échappé à la complexité des relations amoureuses. Il m’est arrivé de fréquenté un ou deux garçons de bonne famille, je reconnais même avoir cédé à quelques baisers, mais jamais plus. Je ne voulais pas aller trop vite, j’étais très imprégnée par mon éducation qui voudrait que je me marie avant d’offrir mon corps, j’étais très attachée à mon activité à la paroisse aussi.
Au fil des années d’études, ma foi m’est apparue comme une évidence et j’ai commencé à prendre contacte avec des Sœurs et des communautés religieuses, pour me renseigner sur leurs actions et leur mode de vie. Lorsque j’ai eu ma licence à 21 ans, tout le monde était là pour fêter mes résultats, sauf Daniel. Il s’est senti étouffé par l’éducation familiale qu’il a rejeté en bloc et était parti vivre sa vie sur la côte Est depuis deux ans.
De mon côté… c’était tout l’inverse. J’avais trouvé ma voie : le couvent Lady of the rock. Je me languissais déjà de rejoindre leur mode de vie coupée du monde, fait de prière, de forêt, de rencontres, de paix, d’entraide et de partage. Je suis partie sur l’île de Shaw pour les rejoindre l’été 2011. C’était le début de mon postulat. Mes parents étaient ravis et finançaient mon séjour ; moi je découvrais leurs habitudes : cultiver leur propre nourriture, approfondir leur connaissance du Christ, accueillir des personnes de toute origine et de toute conviction pour quelques jours. L’hospitalité était leur maître mot. Nôtre maître mot.
L’été 2012, je devenais novice. J’adorais ce mode de vie, mes sœurs et surtout ma sœur-marraine étaient ravies de moi. Deux ans plus tard, je prononçais mes premiers vœux temporaires. Pour que ce soit plus simple, j'étais renommé sœur Madeleine. J’étais comblée. Mes parents étaient venus plusieurs fois me voir avec Adele, Matthew, Judith et Isaac. J’ai pu leur faire goûter à mon quotidien, à cette incroyable contemplation permanente. Mark avait, lui, suivi le modèle de Daniel et s’était échappé de la famille après le lycée. Ils n’ont m’a jamais écrit une seule fois. Je ne sais pas ce qu’ils deviennent.
L’été 2015, je venais de renouveler mes vœux temporaires. Et puis tout a commencé…
•• Octobre-novembre 2015 / Shaw Island
Nous n’avons pas la télé au couvent, ni internet. Les nouvelles nous parviennent principalement par les personnes qui font étape chez nous. Ils parlent de violence, l’intoxication alimentaire, de manifestations, d’émeutes. Comme les sœurs, je ne peux rien faire d’autre qu’offrir de mon temps et prier pour toutes ces personnes. Je souhaitais sincèrement que le monde des Hommes aille mieux.
Et puis… alors que le mois passait, les choses vinrent nous atteindre directement. Nous étions sur une petite île dominée par les forêts et les fermes. Nos seules communications avec le continent était le ferry mais ce dernier cessa subitement de venir. L’armée avait momentanément interrompu le trafic pour régulariser la situation à Seattle apparemment. Aussi peu nombreux que nous étions sur l’île – 165 plus les touristes – nous étions alors coupé de l’approvisionnement. C’est tout naturellement que nous avons invité toutes les personnes qui ne désiraient ou qui n’avaient pas de toit, de venir chez nous. Parmi ces pèlerins égarés le temps d’une crise, une femme de 90 ans, malade, qui avait à la base souhaité se recueillir chez nous pour se remettre du décès de son mari.
En novembre, nous n’avions plus aucune nouvelle du continent. La plupart des gens sur l’île, même les fermiers qui avaient leur maison, avaient pris l’habitude de venir aussi au couvent. Avec nos récoltes et les leurs, on parvenait à se nourrir. Des plats frugaux, végétaliens, je n’allais pas m’en pleine. Je priais chaque jour pour que les choses changent, je mourrai d’inquiétude pour ma famille, mais je gardais le sourire pour les autres. L'était de La vieille Margaret avait empiré à cause de l’humidité et des pluies incessantes. Si seulement nous avions eu un hôpital, nous aurions pu la faire prendre en charge. Nathaniel, un agriculteur en possession d’un petit bateau à moteur proposa de faire le trajet jusqu’au continent pour tenter de contacter quelqu’un. Braver le néant. On avait accepté : il partirait demain.
Mais demain, c’était trop tard. Margaret s’était éteinte dans la nuit. Par un procédé malin que nous ne saurions expliquer, elle s’était relevée une heure plus tard et avait mordu au sang quatre sœur et trois personnes avaient d’être neutralisée. Attachée solidement à un banc. Nous nous relayons alors pour prier pour elle sans relâche, terrifiée et fascinée par le démon qui agissait à travers elle. Les paroles du Je vous salue Marie et du Notre Père s’étaient gravées sur ma langue à force de les répéter. Les sœurs les plus confirmées osèrent des litanies latines inspirées de cérémonie d’exorcisme.
Margaret ne fut bientôt plus le seul de nos soucis. Les mordus tombèrent malade, terrassés par une fièvre fulgurante. Je perdis le sommeil à force de m’inquiéter, garder le sourire était devenu difficile. J’avais du mal à savoir quand s’arrêtaient et se commençaient mes prières. Je crois que mon cerveau avait fini par les réciter en boucle…
Nous devions être mi-novembre lors du carnage. Les mordus étaient décédés puis s’étaient tous relevés quelques heures plus tard. Tous. Je les vois encore se jeter sur nos réfugiés, arracher les chairs de leurs dents, dévorer indifféremment adultes et enfants. Ils étaient possédés par une entité digne du Diable en personne qui nous projetait devant la plus grande terreur des non-croyants : la Mort en personne. J’ai eu de la chance d’en réchapper. Beaucoup s’étaient enfuis, j’avais voulu rester jusqu’au bout, je hurlais des paroles saintes, acculées contre un mur, terrorisée. C’est Nathaniel qui m’a trouvé pour me forcer à abandonner cet endroit si important à mes yeux.
Nous avions vite compris que l’île était compromise, alors trois jours après le carnage, nous étions sur le bateau de Nathaniel avec quelques provisions. Il m’avait prêté des vêtements de sa grande fille qui n’était plus chez lui depuis longtemps, c’était plus confortable que ma robe de nonne. Abandonner le symbole de ma foi avait été difficile mais… la force de mon amour pour Dieu ne résidait pas dans mon habit.
Que pouvais-je faire seule ? J’étais comme une fillette apeurée qui avait égaré ses parents. Le moindre bruit me faisait sursauter, je ne prenais aucun risque mais alors, je ne mangeais plus. J’implorais le seigneur de m’entendre et deux jours après, il met sur ma route un groupe de personnes. Des gens débrouillards, armés, qui m’ont proposé de m’accueillir et de m’aider. J’ai accepté bien sûr ! Ils avaient un camp de caravanes dans le Schmitz preserve park.
Puis… j’ai compris que cette hospitalité avait un prix. Ils demandaient les faveurs des femmes et quand ils ne les avaient pas, ils les prenaient. La première fois que l’un d’eux s’était forcé en moi, j’avais cru mourir. La douleur et la violence, physique et psychologique, m’avait déchiré. La deuxième fois aussi, la troisième, la quatrième, la cinquième…
•• Janvier 2017 / Seattle
Plus d’un an était passé. Je m’étais habituée au traitement qu’on m’infligeait. J’avais vu d’autres femmes être jetées, chassées, étranglées. Moi, je baissais les yeux, j’obéissais. Je pense que passé un moment, j’avais appris à me projeter hors de mon corps. Il était souillé, mon esprit s’évadait. Je n’oubliais pas de me réfugier dans la prière : tout ceci était une épreuve, le Seigneur m’accordait d’être encore en vie. Le corps n’était qu’une enveloppe jetable mais mon âme aurait toujours sa place à ses côtés tant que je ne l’abandonnais pas dans mon cœur. Et je ne l’abandonnais pas. Pendant un an, j’avais appris à savourer les rares moments où on m’accordait un geste d’humanité, à profiter des périodes où je n’étais pas abusée, à tisser des liens avec mes compagnes d’infortunes. J’arrivais même à leur sourire parfois, lorsque nous étions à l’abri des hommes. J’avais bien sûr dû revoir mes convictions alimentaires, je n’étais pas en position de faire la difficile…
Un jour, on m’a emmené dans une maison du quartier Alki. Je suppose qu’ils voulaient se débarrasser de moi : la nourriture manquait, ils ont dû faire un choix dans les filles qu’ils voulaient garder. Ils étaient cinq et je crois qu’ils voulaient « marquer le coup ». J’ai été si violemment humiliée que j’ai cru que je ne serai jamais en état de me relever. D’ailleurs, je pense qu’eux aussi l’ont cru, car ils m’ont simplement abandonnée là, sans m’achever ; nue et couverte de bleus. C’est la première fois de ma vie que j’ai douté. Je l’admets devant le Seigneur. Je me suis demandé : s’il avait un plan pour moi, pourquoi doit-il me faire subir toutes ces atrocités ? Je sentais brisée, déshumanisée, salie, faible.
J’ai pleuré, j’ai rampé jusqu’à un lit, j’ai dormi des heures. J’étais glacée en me réveillant. J’ai subtilisé des vêtements dans une armoire et je suis sortie. Mon réflexe ? Aussi bête que ça puisse paraître aujourd’hui, je suis retourné au parc. C’était le seul repère que j’avais et je ne me voyais toujours pas me débrouiller seule. J’avais appris le minimum auprès d’eux – comment tuer les possédés, comment ils se repéraient, comment les tromper – mais ça ne suffisait pas.
Je fus guidée par une fumée noire. Sur place, je constatais que tout avait brûlé. Je ne saurais jamais comment, ni pourquoi, mais les caravanes étaient calcinées et les corps qui ne l’étaient pas totalement rôdaient en grognant. J’ai immédiatement regretté d’avoir douté de Dieu : dans mon malheur, il m’avait sauvée de ce sort. Je n’ai pas eu d’autre choix, je suis partie.
•• Fin mars 2019 / Seattle
Il n’y avait plus que moi et Mary-Ann. Sa sœur était morte quelques mois auparavant, une grippe qui avait mal tourné. Je n’avais jamais retrouvé mes parents, alors j’avais gardé le pli de survivre au jour le jour avec mes deux complices. Nous évitions les ennuis, nous restions discrètes, c’était notre mantra – même si je ne pouvais m’empêcher parfois d’aider des personnes vraiment démunies, j’étais comme ça. Nous étions absente lors l’attaque qui avait traumatisé le No man’s land mais ça nous avait convaincu de partir. Une fois de plus, le Seigneur m’avait épargné un carnage, le signe était clair : aller de l’avant.
•• Juin 2019 / Fort Ward
Passé quelques semaines d’adaptation, j’ai trouvé ma place à Fort Ward. J’ai appris à me faire une idée sur June Phelbs, on m’a révélé certains des « exploits » de cette communauté. Ces massacres sont condamnables mais je crois aussi que Dieu nous met à l’épreuve. Je suis passé par des choses horribles avant d’arriver ici et je crois que ce n’est pas par hasard. Et si les premières heures de cette communauté étaient sombres, j’espère pouvoir l’aider à retrouver la voie de la lumière.
Je garde des séquelles de l’année à Schmitz park, mais je retrouve mes instincts dirigés vers l’entraide désintéressée. Je partage mon temps entre le travail de la terre sous les directives de Valentine – j’ai conservé quelques connaissances de mes années au couvent –, le dispensaire, où j’aide aux tâches qui ne demandent pas de compétences médicales et l’église. Je prie, tous les jours : pour ce camp, pour les gens qui y habitent, pour l’avenir. Je pense pouvoir aider le pasteur William à rétablir des offices réguliers. Nous ne sommes pas de la même confession, mais je pense que dans des temps pareils, l’amour de Dieu se fiche des étiquettes.
• Âge irl : Trop
• Présence : Trop
• Personnage : Inventé [x] / scénario/prédef [ ]
• Code du règlement :
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? :
La question c'est : pourquoi je suis encore là ?!
• Crédits (avatar et gifs) :
Bazzart
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Re: Tout mon capharnaüm
Ven 24 Jan 2020 - 10:19
Juliet fait partie de ceux que l'apocalypse a complètement perturbé.
Auparavant, elle était une jeune fille discrète, obéissante et sage, qui ne posait jamais problème, que ce soit à l'école ou à la maison. Sa plus grande inquiétude était de décevoir ses parents alors, pour l'éviter, elle faisait en sorte d'être la fille parfaite qu'ils souhaitaient avoir. Une fille sage, intelligente et mature. Une fille dont ils ne seraient plus obligés de se préoccuper comme lorsqu'elle était enfant. D'une certaine manière, ses parents l'ont poussée à devenir adulte avant l'âge.
Elle répondait à leurs exigences. Ils voulaient qu'elle joue du piano ? Juliet jouait du piano. Ils voulaient qu'elle joue du violon ? Juliet jouait du violon. Ils ne voulaient pas de chien à la maison ? Juliet ne réclama plus jamais un seul animal. Car il était inutile de se fatiguer à le faire : à la seconde tentative, ses parents ne l'écoutaient déjà plus.
Alors elle gardait certaines choses secrètes. Ces choses en elle qui ne plairaient sans doute pas à ses parents. Sa grande sensibilité en faisait partie ou sa passion pour les chevaux. Monsieur et Madame Rosenfeld auraient certainement trouvé ça puéril et déplacé, un caprice d'enfant non adapté pour la jeune fille à la carrière prometteuse qu'elle était. Juliet n'était vraiment elle-même que lorsqu'elle allait chez ses grands parents, à chaque vacances scolaires.
Et puis l'apocalypse est arrivée.
Après la mort de ses grands parents, Juliet est devenue plus sauvage. Elle n'a plus besoin d'être la petite fille sage et obéissante. Les événements l'ont profondément marquée et il arrive que Juliet change d'attitude sans que rien de particulier ne se soit passé. C'est en tout cas ce que pense les autres en la voyant. Mais Juliet n'arriverait pas à l'expliquer. Elle se sent parfois oppressée par tout ce qui se passe autour d'elle et la colère refait surface, sans crier gare. Une colère accumulée par des années à se conformer aux souhaits de ses parents. Comme une crise d'adolescence à retardement, elle cherche l'affrontement en se montrant souvent grossière.
Au départ, survivre seule lui aura appris à se débrouiller, à trouver des moyens pour éviter que les rôdeurs ne s'approchent de trop près du ranch familial. Puisque son intelligence ne lui servait plus à répondre aux interrogations de ses professeurs, elle l'utilisait pour élaborer des plans A, des plans B, des plans C, des plans D et ainsi de suite.
Renfermée, elle refuse catégoriquement de raconter son histoire ou d'expliquer ce qu'elle ressent, malgré les tentatives de son entourage. Les seules exceptions, après de longues années d'apprivoisement, sont désormais Selene et Isaac. Autrement, elle préfère se confier à Django et Fury, ses deux chevaux. On a alors tendance à la trouver bizarre et décourageante.
Pré - Apo :
Post - Apo :
Juliet a aimé cet homme dès qu'elle l'a vu s'occuper des chevaux. Il est ce papa qu'elle aurait aimé avoir mais qu'elle n'a jamais eu. Ce père qui aurait compris sa passion et qui lui aurait laissé le plaisir de la vivre. Elle en vient même à jalouser Joachim, le fils d'Isaac. Au début, il lui semblait inaccessible, si bien qu'elle n'osait pas vraiment lui parler. A partir du moment où ils ont dû survivre ensemble, après le ranch Rosenfeld, elle a fini par s'ouvrir peu à peu à lui. |
Selene a été la première à véritablement passer outre les distances qu'elle se mettait avec les autres. Lorsqu'elle était déprimée et rongée par la culpabilité d'avoir tué Arun, Selene a su lui pardonner, trouver les bons mots et lui redonner une raison de vivre. A partir de cet instant, Juliet s'est intimement jurée qu'elle serait toujours de son côté, que ce soit pour l'assister dans ses tâches sur le camp que pour être le plus fidèle de ses soutiens moraux. Elle regrette parfois que Selene ne lui confie pas tout, sans doute parce qu'elle la voit encore comme une ado, mais elles n'ont pas tant d'année d'écart ! Et quels que soient les secrets de la musicienne, elle les garderait. Son amitié passe avant tout le reste. |
Elle le trouve chanceux. Elle l'envie d'avoir grandi avec un père comme Isaac. D'avoir eu la liberté de pratiquer ses passions. Juliet ne connait pas toute la vie des Greene et il faut dire qu'elle l'idéalise la plupart du temps. Avec le temps, elle a appris à le considérer comme un petit frère, mais ce petit frère qu'elle taquine, provoque et embrouille sans arrêt. Il lui arrive parfois d'être mauvaise avec lui et de lui rabâcher que ce n'est qu'un gamin, même s'il grandit. Mais au-delà de toute cette jalousie, Juliet l'aime vraiment vraiment beaucoup. |
Ils ont pratiquement le même âge et forcément, quand elle est arrivée à la prison des Messiah, ils ont été amenés à se fréquenter. Ils ont un tempérament et des centres d'intérêt très différent alors quand la survie ne les oblige pas à coopérer, ils dissonent sur de nombreux points. Comme chien et chat, ils sauront autant passer de bons moments ensemble que s'enguirlander pour un rien ; et comme ils sont tous les deux capables d'un langage très fleuri, les disputes montent rapidement dans les tours. Ruben la trouve bizarre et coincée, elle le trouve nonchalant et indélicat. Au fond, il est comme ce cousin de la famille qu'on apprécie pour une bonne tranche de rigolade mais avec qui on s'engueule à la fin du repas de Noël. |
Au début, elle le trouvait gênant. Lui et ses blagues beaufs ne l'amusaient pas vraiment. A partir de l'automne 2017, il a commencé à lui enseigner ce qu'il pouvait de son rôle de soignant de la faction et elle a alors dû apprendre à le supporter. En fin de compte, ils s'entendent bien. Entre eux, ça fusent sans arrêt. Une taquinerie en appelle une autre, sans que ça ne devienne jamais méchant. Juliet lui doit beaucoup et même si elle ne l'admettra jamais, elle lui trouve énormément de qualité... à ce vieux beauf de chilien. |
Nolan est arrivée en décembre 2019 et comme Selene ne l'aime pas, Juliet se met un point d'honneur à ne pas l'aimer non plus. Alors certes, elle n'apprécie pas grand monde, mais avec lui, ça se voit particulièrement car ils sont obligés de se fréquenter dans l'infirmerie. Elle ne rate pas une occasion de lui faire sentir qu'elle ne supporte pas sa compagnie : après tout, elle est la reine incontestée de tout le fort en matière d'insolence. |
Voici quelques informations supplémentaires, importantes dans l’histoire de Juliet :
- Elle possède deux chevaux, Fury, une jument qu'elle se partage désormais avec Selene et Django.
- Elle considère les anciens membres de
Ce qui ne peut pas être modifié :
- Son prénom, il a été maintes fois utilisé dans l'histoire.
- La plupart des éléments post-apo qui ont été cités : Juliet a déjà été jouée par le passé et est donc étroitement liée à toute une partie de la trame. Ce n'est du coup pas possible de transformer son comportement post-apo sur toute la période qui concerne les Messiah. Les années 2015, 2016 et 2019 sont toutefois plus libres pour l'interprétation^^.
- Ses pré-liens, la plupart ayant aussi été intégrés en RP, par contre, il y a totale liberté pour les suivants tant que cela suit le caractère de Juliet^^.
Ce qui est négociable :
- Son avatar. J'aime beaucoup Elle Fanning, elle correspond très bien à ma vision de Juliet, mais si tu trouves un avatar qui peut convenir, n'hésite pas.
- Son pré-apo peut être presque intégralement changé tant que l'essentiel reste : parents riches, absents et grand-parents dans un ranch où elle apprend à monter et à s'occuper des chevaux.
- Son âge : il est possible d'adapter son âge d'un an de plus ou de moins. Ce n'est pas beaucoup, mais c'est toujours ça !
Dans tous les cas, il ne faut pas hésiter à ajouter des petits détails, des anecdotes dans la fiche de Juliet. La partie post-apo peut paraître assez dense à reprendre mais il ne faut ABSOLUMENT pas hésiter à me contacter pour toute question (surtout au niveau de la chrono). Pour facilité la tâche, il est possible de simplement survoler le post-apo de 2015 à 2018.
J'espère que j'ai tout dit... En espérant te voir parmi nous prochainement.
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