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Takeo montait crescendo, cherchant clairement à leur faire faire la connerie qui changerait le destin de la brune dont le crâne reposait dès lors contre ses jambes. Le moustachu et le fils ne fixaient qu'elle. Ils l'aimaient trop, véritablement le choix de la brune, bien que la Barbie du lot lui aurait plu d'avantage histoire de lui apprendre la vie, était parfait, tout comme celui de Lucas vers lequel, après avoir sourit à cette Sarah, que le Nippon prenait en grippe avec ferveur, Cain jeta un regard afin de voir Elias agir à son tour. Pas que la situation lui plaisait, c'était stressant même pour elle qui se fichait bien d'y laisser la peau, mais en un sens, l'adrénaline rendait les choses plus séduisantes.

Andrea s'appropria pourtant une carte, précisant au leader qu'elle obtempérait, pour le moment Joann ne savait rien de ce qui était dit où pointé du doigt concernant la map étendue sur le capot d'une bagnole, elle attendait, c'était tout ce qu'elle pouvait faire. Attendre et offrir ses plus belles œillades aux trois qui l’intéressaient le plus à savoir : Lisandro, Eli et la poupée au cheveux d'or. Puis Adrian revint, précisant qu'ils allaient bouger un peu, en leur compagnie, sur le fait, Cain fronça les sourcils en imaginant que le chef lui ferait lâcher prise, mais ses mots la rassurèrent à contrario du Polynésien à qui on semblait ôter un hochet des doigts. Lucas approcha ensuite, prêt à prendre le relais, elle l'avait dans le nez lui, il ne le savait pas encore mais avoir bourriné Swann la veille ne lui plaisait mais alors pas du tout, néanmoins, elle lui jeta un regard noir du genre : J'me la garde cette pétasse. Il comprendrait, c'était suffisamment clair. Pour autant, et parce que sa tension jouait du trampoline, la Canadienne ne put réprimer les mots suivant à l'intention de Manaora.

- T'en fais pas... on en a encore une juste au cas ou. Sur ce, un sourire éclatant fut servie aux deux affolés ainsi qu'à la blonde à qui elle rêvait désormais de crever les yeux. L'image était séduisante, mais malgré tout, l'escort restait suffisamment soft pour suivre encore les ordres de leur chef. L'envie de désobéir la saisissait pourtant néanmoins à bras le corps.

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Son arme était toujours pointée sur Lucas, le doigt sur la détente. Son corps entier tremblait, comme une feuille prête à tomber. Son cœur battait fortement contre sa poitrine et il fallut la voix d’Eli pour le ramener à lui. A cet instant, il détourna le regard vers le mexicain, découvrant avec horreur qu’Alma était otage, elle aussi. Le jeune homme vint face à lui pour le dissuader de faire une connerie. Les yeux rivés sur le sol, le cavalier finit par baisser son arme.

Puis ce fut au tour de Juliet de se faire entendre. Ses mots paniquèrent encore un peu plus l’ancien éleveur, a quoi jouait-elle au juste ? Pourquoi se montrer aussi provoquante. « Arrête, Juliet. » Ses paroles s’étaient perdues dans celle de Lisandro qui lui clamait de se taire. Le vieux Greene plongea son regard dans ceux de la jeune femme, lui priant d’arrêter tout ça. Il n’écoutait même plus ce que les autres se disaient, ne quittant plus Juliet des yeux. Rien ne devait lui arriver… Mais l’attitude des deux hommes qui la maintenaient prisonnières était à deux doigts de lui faire sortir de ses gonds. Isaac n’était pas un homme violent, mais clairement, lorsqu’il s’agissait de ses proches… Il ne pouvait pas faire comme si de rien n’était, il ne pouvait pas laisser faire…

Les insultes qui avait été dites à Juliet avait franchement agacé Isaac. Mais en plus de ça, l’autre gars qui la tenait s’était approché d’elle à son tour. « Ne la touchez pas ! » S’était offusqué le cavalier, mais personne ne l’écouta bien sûr. Et c’est avec dégoût, qu’Isaac ne put qu’être spectateur de ce geste immonde. Comment avait-il osé faire ça ? Isaac l’avait bien vu, il avait attendu que son chef soit occupé pour faire son coup en douce. L’homme sentit son sang ne faire d’un tour, devenant écarlate d’un coup. Il ne pouvait définitivement pas se résoudre à parler avec ces types, comment pouvaient-ils faire confiance à des individus pareils ? « Pas de mal ? Et ça ? C’était quoi ?! » Reprit-il en pointant du doigt, l’autre idiot qui jubilait devant lui.

Il tremblait de colère. Et il n’était plus question d’écouter quoi qui que ce soit. Et alors que Juliet fut finalement, libérée. Il jeta un regard noir à Elias, jamais il n’avait été si énervé. Sûrement même que personne ne l’avait déjà vu dans un tel état. Peut-être que les autres auraient dû s’en inquiéter… Isaac s’avança vers Elias, après avoir poussé Juliet un peu plus en arrière. Arme en main, il vint frapper d’un coup de crosse la joue du polynésien.

Résumé: