Poussant prudemment la première porte du couloir – balayant d’abord mon faisceau lumineux à l’intérieur de la pièce pour m’assurer qu’aucun danger ne s’y cachait sournoisement –, j’avais alors entré dans ce qui avait autrement été un dortoir visiblement prévu pour huit enfants ou adolescents. Des lits superposés meublaient l’endroit, chacun séparé par des rideaux amovibles. Bien que l’odeur de renfermé et de poussière prenait à la gorge, tout semblait en assez bon état. Emballé et ravi par cette chambre, j’avais ouvert mon sac à dos et commencé à faire le tour de la pièce pour la fouiller de fond en comble. Ratissant le dessus des lits, les tiroirs des commodes, les cartons abandonnés là, etc. Fourrant dans mon sac à dos tout ce qui pouvait nous être utile et j’eu la chance immense d’y trouver mon bonheur !

Dans la chambre suivante, Danielle s’afférait elle aussi à une fouille méticuleuse qui, je l’espérais, serait tout aussi concluante que la mienne. Ce fut donc avec un regain de confiance et mon sac un peu plus lourd qu'au départ, que je ressorti dans le couloir pour me diriger vers la troisième chambre en allant vers le fond. M’arrêtant quelques secondes sur le seuil de la pièce passé au peigne fin par Dani, je l’avais avisé que je poursuivais mon chemin ; « Alors, tout va bien de ton côté ? Visiblement elle n’avait rien trouvé dans sa pièce désigné… C’était dommage, mais pas inutile vu ce que moi j’avais trouvé dans la mienne. Je lui en fit part avant d’acquiescer à sa proposition ; Parfait ! Reste sur tes gardes et on se rejoint ici après la fouille. ».

Je m’étais alors rabattu sur la prochaine chambre sur ma gauche – l’avant dernière porte du couloir. De la même façon que lors de ma première fouille, j’avais ouverte prudemment la porte. M’assurant qu’il n’y ai rien de dangereux avant d’entrer.

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Dani avait clairement pas de chance . Elle avait beau chercher encore et encore tout était pourrit ou cassé. C'était vraiment un enfer. Elle avait donc fait tout ça pour rien ?! Enfin elle avait donné des idées. C'était un début non ? Elle soupirait quand même visiblement déçu de ne rien avoir. Mais bon elle était venue s'était déjà bien non. Elle espérait que Fred et les autres trouvent des choses plus sympathiques et surtout utiles. Parceque là elle avait beau fouiller la chambre tout était franchement dégueulasse.

Elle était sortie et avait croisé Fred qui lui affirma qu'il avait trouvé pas mal de choses Tu as de la chance Fredou ... Moi j'ai rien du tout . Aller on fouille les dernières et on pris pour pas mourir avec les rôdeurs . D'ailleurs les bruits qu'ils entendaient été vraiment effrayants. Mais Dani avait son pistolet ; son couteau ; tout ça tout ça ... alors elle pouvait y parvenir au pire elle casserait une fenêtre pour sauter ; ils n'étaient pas passés par des escaliers alors ils seraient pas bien hauts.

Elle fit un signe à Fred et alla dans la dernière chambre. Elle se mise alors à fouiller ; il n'y avait étrangement pas grand chose mais des cartons . Elle fouillas alors dans ces derniers mais il n'y avait franchement rien de fou ou d'utiles. Elle essayer de faire encore plus attention. Elle voulait vraiment trouver quelques choses mais une fois de plus elle fut chou blanc . Rien que des papiers ; des devoirs anciens ; rien d’intéressant ou d'utiles pour eux . Putain ! ragea t'elle en se releva avant de sortir de la pièce attendant que Fred arrive . Elle voulait absolument pas mourir ici ; pas pour rien ! Pas avec Jimmy qui l'attendait au fort.

Elle avait néanmoins pris ses dispositions ; elle l'avait confier à Shawna ; elle avait donner une liste de personnes à qui le confier si il lui arriver quelques choses ; elle avait même fait une liste de la personne la plus emmener à le garder à la moins amener à le garder . Et ses amis savait parfaitement qu'il était hors de question de la laisser se transformer !

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La deuxième chambre que je fouillais était un peu différente de la première. Celle-ci étant meublée d’un lit superposé et de deux lits simples, séparés par des paravents. M’avançant prudemment dans la pièce, j’avais entrepris de ratisser les tables de chevets et les garde-robes, avant de m’attaquer aux lits. Tentant de faire entrer tout ce que je trouvais d’utile dans mon sac à dos, même si ce dernier commencerait bientôt à se faire trop plein. Me penchant pour regarder sous un lit, j’y avais délogé un carton que je fouillai rapidement. Puis, satisfait de mes trouvailles, j’étais ressortie de là pour rejoindre Dani qui m’attendait déjà dans le couloir.

« Toujours bredouille ?! Bordel… Tu n’as vraiment pas de chance ! j’avais probablement enfoncé un peu plus le couteau dans la plaie en lui déballant tout ce que j’avais trouvé d’utile. T’inquiète, j’ai confiance que tu trouvera bien quelque chose dans l’aile des filles ! ». Et c’était à ces mots encourageants que nous avions entrepris de regagner le vestibule, visiblement dans l’intention de se rendre dans le couloir de droite – celui menant aux dortoirs des filles.

Toutefois, en mettant les pieds dans le vaste hall qui communiquait avec les deux corridors, j’avais eu un étrange mauvais pressentiment… Inquiétude probablement amplifiée par le râlement et les grattements des morts qui nous provenaient avec beaucoup plus de force. Tournant ma lampe torche dans la direction de notre barricade de fortune, je fus parcourut d’un violent frisson d’horreur en constatant qu’elle avait glissé de quelques dangereux centimètres sous la puissance des infectés qui s’amassaient en nombre croissant de l’autre côté. Ce n’était plus que des mains et des bras que l’on voyait dépasser par l’ouverture, mais aussi des têtes et des hauts de corps complet…

« Bordel de merde… Ça ne tiendra pas plus longtemps !! sortant de ma stupeur j’avais hurler ; Court Dani !! Il faut rejoindre la porte menant aux dortoirs des filles avant qu’ils ne soient sur nous !! » Et j’avais courut aussi vite que mes jambes le pouvaient. Me retournant à peine en entendant la barricade céder dans mon dos. Courant avec le seul objectif de rejoindre l’autre porte et de nous y barricader au plus vite. Ne réfléchissant pas encore à ce que nous ferrions une fois bloqué de l’autre côté… On pouvait tout aussi bien courir droit dans un cul-de-sac.

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Son cœur resta suspendu à l’instant lorsqu’ils arrivèrent à la boite à musique. Comme si quelque chose se figeait. Mais dès lors qu’ils se retournèrent, lorsqu’un bruit tinta derrière eux, elle sentit son corps se glacer entièrement. Ludwig était en danger, et les armes dressées vers eux n’auguraient rien de bon, du tout. Simplement, Olivia se refusait à mettre Ludwig davantage dans une situation périlleuse, aussi stoppa-t-elle Duncan d’un geste de la main et d’un regard pressant – et légèrement appeuré :

On…. On ne vous veut aucun mal… Souffla-t-elle pour mettre les choses au clair avec ses inconnus.

Cinq, plus ou moins adolescents, un mastodonte, alors qu’eux étaient droit et que si Duncan se retrouvait blessé, ils risquaient bien trop pour tenter le coup.

On a juste besoin de ressource, on ne savait pas que l’endroit était habité. On peut juste s’en aller et il n’y aura aucune histoire ni aucune victime, ajouta-t-elle prudemment.

Pour autant, son regard chercha les cachettes envisageables. L’intérêt était cependant de ne pas mettre Ludwig dans une configuration plus laborieuse.

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