Chroniques d'un dessinateur et une Rousse [Otis et Lucy]
Dim 26 Juil 2020 - 14:41
9 juillet 2020
Mais où était donc passé Otis ? ça faisait presque cinq jours que Lucy le cherchait, elle voulait absolument lui parler de leur derrière rencontre, de la crise de panique qu’il avait fait mais aussi du baiser qu’elle lui avait donné pour, sans succès, l’aider à aller mieux. Le pauvre jeune homme, il lui avait plus ou moins dit qu’il n’était pas un grand courageux mais de là à ce qu’il panique… Non pas qu’elle le jugeait, elle-même n’avait guère était reluisante après l’attaque du motel. Mais elle avait réussit à se relever, bien plus que Johanna par exemple, son amie semblait vraiment mal et elle espérait qu’un jour elle s’en remettrait quand même !
C’est donc dans ses pensées qu’elle arpentait le NML et les alentours de la taverne, à la recherche de son ami. Peut-être même un peu plus ? Il faut dire que le dessins qu’il avait fait d’elle était en bonne place dans sa chambre maintenant et elle aimait beaucoup le regarder. L’esprit de Lucy voyait du potentiel à ce talent, autant pour elle que pour le motel. Mais ce n’était que secondaire à côté de la personnalité douce et calme du jeune métis bien plus que Jeff ou Horacio, en fait, elle se sentait à l’aise avec lui. Presque autant qu’avec Anna. Ce n’est finalement qu’au bout de plusieurs minutes de recherches intensives. Qu’elle finit par retrouver la trace de son ami, il était dans un coin en train de dessiner une jeune femme… Patiemment, Lucy se décida d’attendre et de ronger son frein. Dissimulée sous son éternel sweat gris à capuche, elle observait l’air concentré du jeune homme. La précision de ses mains et la beauté de ses gestes. Finalement, la cliente partie et Lucy décida de prendre sa place. S’installant en face d’Otis elle retira sa capuche et dit finalement : « Monsieur Copeland ! Je vous cherchais, j’ai besoin de vos services pour une tâche importante… L’air froid comme elle savait faire… avant de sourire et de continuer : « Je réclame le droit de passer un peu de temps en votre compagnie. »
Avec gravité, mais en gardant son léger sourire, elle prit des nouvelles de son ami. « Comment tu te sens Otis ? tu n’allais pas bien du tout la dernière fois que je t’ai vu… » Une main se posa sur le genou du jeune homme, pour marquer son inquiètude.
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Re: Chroniques d'un dessinateur et une Rousse [Otis et Lucy]
Lun 27 Juil 2020 - 22:53
Le No Man’s Land est plutôt calme ce jour-là. Néanmoins, les événements d’il y a quelques jours sont encore présents dans les esprits et les conversations. Otis a fini par y revenir, non sans une certaine angoisse. Il a l’impression d’avoir fait un bond de plusieurs mois en arrière, se sentant aussi mal qu’à son arrivée. C’est la première fois qu’il ne refait pas de crise sur le chemin de l’entrepôt, c’est déjà ça.
Pour être au calme, il s’est installé dans un coin pour dessiner tranquillement. Il ne pensait pas que les gens s’intéresseraient à lui, mais finalement ils sont nombreux à venir le voir pour se faire tirer le portrait ou lui demander de dessiner un proche disparu. Peu de temps après son arrivée, c’est une jeune femme qui vient à sa rencontre. Il l’invite à s’asseoir face à lui avant de se mettre au travail. Il n’est pas très bavard, il faut faire. Surtout depuis ce qu’il lui ait arrivé. Et s’il s’est déjà excusé auprès de Kara, il n’a pas eu l’occasion de revoir Lucy et son amie, celle qui l’a aidé à se calmer. Mais à vrai dire, il se sent tellement honteux qu’il n’a pas cherché à la revoir, pas encore. Il a peur de l’avoir déçue, qu’elle le prenne pour un moins que rien, un idiot incapable de gérer ses émotions. Il s’est sentit si stupide, si inutile qu’il n’a pas quitté sa chambre des jours durant…
Dessiner lui permet de se changer les idées, de retrouver sa confiance en lui. Le sourire de sa cliente et ses paroles reconnaissantes lui font un bien fou. Une fois le dessin échangé contre quelques ressources, la jeune femme s’en va ravie. Et alors qu’il prend le temps de réagencer minutieusement ses crayons devant lui, il aperçoit une nouvelle silhouette s’approcher, il lui fait signe de s’asseoir sans relever la tête. « Bonjour. Tu peux t’installer. » Ce n’est que lorsqu’il reconnaît la voix qui l’interpelle qu’il lève la tête, surpris. « Lucy ? Qu’est-ce que ? » Il ne sait pas comment agir, surtout après ce qu’il s’est passé. Il se sent terriblement mal de ne pas avoir réagit à son baiser.
Un sourire gêné apparaît finalement sur son visage. La main qu’elle pose sur sa jambe l’électrise durant quelques instants et il se fige bêtement. Il secoue finalement la tête avant de lui répondre, enfin en bégayant plutôt. « Je… Euh… Oui… Ça… Ça va mieux… Je… » Il baisse les yeux, honteux, avant d’ajouter « Je… Je suis désolé pour l’autre jour… Je… Je… » Une boule se forme dans sa gorge, incapable de continuer, il tourne encore un peu plus la tête pour ne pas qu’elle voit ses yeux humides…
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Re: Chroniques d'un dessinateur et une Rousse [Otis et Lucy]
Lun 27 Juil 2020 - 23:46
Lucy aurait pu s’attendre à tout, mais pas à ce qu’Otis perde presque ses moyens en la voyant. Elle eut un air surpris, de la vrai surprise… ne sachant pas réellement comment réagir face à ce qu’elle voyait. Alors qu’il baissait la tête et qu’il semblait sur le point de pleurer, la main de Lucy quitta les genoux du jeune homme pour se poser sur sa joue et l’obliger à lever la tête. « Hé… ça va aller Otis, tu as pas à t’excuser. Elle ne lui en voulait pas, pas du tout pour le baiser. Que quelqu’un en crise de panique ne réagisse pas, ce n’était pas si surprenant et comment lui en vouloir ? Décidément Lucy avait un faible pour les garçons ayant les larmes aux yeux. Souriante et compréhensive, son autre main trouva celle du jeune homme et la lui serra.
La rousse se voulait rassurante, amicale, avec elle, il était en sécurité : « On a tous nos faiblesses tu sais… je ne t’en veux pas de ne pas avoir réagit. En fait, ce serait plutôt à moi de m’excuser Otis. Je n’avais pas à t’embrasser comme je l’ai fait. Je me suis laissé aveugler par… une pulsion. » Oui, une pulsion, le jeune métis lui plaisait et peut-être qu’elle s’était servi de l’excuse de la crise pour lui arracher un baiser ? Il était impossible de le dire… Dans son for intérieur, elle espérait qu’elle avait vraiment fait ça pour l’aider et rien d’autre. « Tu n’es pas aveugle, je t’aime bien et tu me plais. Ne jouons pas à un jeu de séduction et de dupes si tu veux bien. » Elle rompit le contact de sa main sur la peau douce de son ami. Pour parler, il valait mieux s’installer confortablement et penché en avant, elle avait du mal à se concentrer. « Je crois que je te plais aussi, sinon tu ne te serais pas en train de pleurer à moitié et de t’excuser de ne pas m’avoir rendu mon baiser. Alors laisse moi te dire une chose Otis, très importante… Si tu veux te faire pardonner, fais moi plaisir et admets que ce n’était pas ta faute ? D’accord. »
Bien assez vite, il se rendrait compte qu’elle avait ses propres traumatismes et ses propres faiblesses, à ce moment là, elle espérait qu’il comprendrait.
La rousse se voulait rassurante, amicale, avec elle, il était en sécurité : « On a tous nos faiblesses tu sais… je ne t’en veux pas de ne pas avoir réagit. En fait, ce serait plutôt à moi de m’excuser Otis. Je n’avais pas à t’embrasser comme je l’ai fait. Je me suis laissé aveugler par… une pulsion. » Oui, une pulsion, le jeune métis lui plaisait et peut-être qu’elle s’était servi de l’excuse de la crise pour lui arracher un baiser ? Il était impossible de le dire… Dans son for intérieur, elle espérait qu’elle avait vraiment fait ça pour l’aider et rien d’autre. « Tu n’es pas aveugle, je t’aime bien et tu me plais. Ne jouons pas à un jeu de séduction et de dupes si tu veux bien. » Elle rompit le contact de sa main sur la peau douce de son ami. Pour parler, il valait mieux s’installer confortablement et penché en avant, elle avait du mal à se concentrer. « Je crois que je te plais aussi, sinon tu ne te serais pas en train de pleurer à moitié et de t’excuser de ne pas m’avoir rendu mon baiser. Alors laisse moi te dire une chose Otis, très importante… Si tu veux te faire pardonner, fais moi plaisir et admets que ce n’était pas ta faute ? D’accord. »
Bien assez vite, il se rendrait compte qu’elle avait ses propres traumatismes et ses propres faiblesses, à ce moment là, elle espérait qu’il comprendrait.
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Re: Chroniques d'un dessinateur et une Rousse [Otis et Lucy]
Mer 29 Juil 2020 - 15:45
Que va-t-elle penser de lui ? A vrai dire, ça l’arrangerait presque qu’elle s’en aille et qu’elle le laisse seul. Pourtant, au fond de lui, Otis sait qu’il serait profondément triste. Mais c’est toujours comme ça avec lui, il n’est pas maître de ses émotions et il se laisse submerger. Entre ce sentiment de honte et la surprise de la voir ici, devant lui, le dessinateur a complétement perdu pied et il ignore comment réagir. Heureusement pour lui, la jolie rousse lui explique qu’elle ne lui en veut pas, qu’il n’a pas à s’excuser. C’est même le contraire. Elle est navrée d’avoir agir de la sorte avec lui, avouant que ce baiser était sûrement une pulsion, qu’elle avait réagi bêtement.
Et ce qu’elle dit ensuite l’effraie autant qu’il le touche. Elle dit bien l’aimer et ajoute qu’il lui plaît, elle n’a pas envie de jouer à un jeu avec lui, simplement laisser parler ses sentiments. Le métis essuie alors ses joues humides d’un revers de la main, avant de fermer les yeux lorsqu’elle ses doigts s’accrochent aux siens. Puis lorsqu’elle reprend, le soupçonnant de l’apprécier également, il ne peut retenir un sourire franc, réalisant qu’elle a raison. Décidément, Lucy trouve les mots justes pour qu’il aille mieux et le rassurer.
Suite à ses paroles, il prend conscience qu’il lui doit des explications. « Jamais je n’aurais refusé ton baiser dans d’autres circonstances. Au contraire… Tu me plais aussi, vraiment beaucoup. Et tu le sais… » Il sourit encore une fois, ne pouvant s'empêcher de rire, envoûté par ses grands yeux clairs. Ce n’est pas la première fois qu’il avoue son attirance pour elle. Il lui a sûrement répété à chacune de leurs rencontres. Mais le fait que ce soit réciproque, ça change la donne, évidemment. Alors c’est sûrement le moment pour lui d’être honnête. Il retrouve son sérieux, avant d'ajouter, un peu gêné « Mais quand j’angoisse autant comme l’autre jour, c’est très difficile pour moi de me calmer. J’ai… J’ai toujours été comme ça, depuis tout petit. Je ne contrôle plus rien et c’est très contraignant. » Une légère moue se dessine sur ses lèvres, puis il reprend « Pour tout te dire, j’aurais aimé que tu ne me vois pas comme ça… Parce que j’avais peur que tu ne comprennes pas et que tu ne veuilles plus de moi… » Il hausse les épaules, se retenant de baisser les yeux encore une fois.
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Re: Chroniques d'un dessinateur et une Rousse [Otis et Lucy]
Mer 29 Juil 2020 - 21:44
Lucy baissa la tête pour dissimuler un sourire, il était presque mignon à douter de lui encore et encore. Un peu plus et Lucy se sentirait coupable de l’attirer dans ses filets. Mais non, là elle n’était pas coupable du tout. Bien au contraire ! Elle s’approcha un peu pour prendre les deux mains de son ami. Ils se plaisaient, il y avait une seule chose à faire à présent. Elle lui murmura « Alors faisons en sorte que tu n’es pas à pas à paniquer trop quand tu es avec moi… » Puis elle plongea ses yeux dans les siens, normalement, il aurait dû l’embrasser, c’est ce que n’importe quel héro de comédie romantique aurait fait, il se serait avancé pour l’embrasser et débuter ainsi leur relation. Mais non, ils se contentèrent de se regarder comme deux ronds de flancs. Cela fit rire la rousse, qui prit un air sérieux avant de déclarer :
« Otis. Dis moi, il faut que je fasse quoi pour que tu t’avances enfin pour m’embrasser ? Il faut que je fasse tout ? Elle sourit férocement, bien plus proche de Sety que de Lucy, en fait. La rousse se leva , dominant le métis qui était toujours assis, avant de le saisir par les cheveux et de lui pencher la tête légèrement en arrière. La dessus, elle colla ses lèvres sur les siennes et ferma les yeux profitant de la douceur de ce moment. Du battement de son cœur dans sa poitrine, cette sensation de chaleur dans son ventre, comme quand elle était avec Anna, c’était la même sensation. Une sensation douce et bienfaisante. Puis elle rompit de contact avant d’aller se rassoir en face d’Otis.
« Je t’ai vu comme tu étais et ça me va, je sais dans quoi je m’engage maintenant. J’espère que toi aussi tu es conscients de ça… de la nature de mon travail ?» Même si la rousse ne couchait pas avec ses clients, ça restait une situation très particulière et on pouvait avoir du mal avec ça. Il y avait également une autre chose dont elle voulait lui parler… que le sexe n’avait rien de sacré pour elle… sachant que c’est ce qui lui avait couté Anna, elle préferait être claire là-dessus. Cependant, elle n’osa pas en dire plus. Qu’il profite de l’instant et qu’il réponde à sa première question.
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Re: Chroniques d'un dessinateur et une Rousse [Otis et Lucy]
Mer 29 Juil 2020 - 23:08
A vrai dire, il meurt d’envie de l’embrasser – surtout lorsqu’elle s’approche pour lui attraper les mains – mais il n’est pas suffisamment sûr de lui. Il a peur qu’elle ne comprenne pas ou qu’elle se moque de lui. Il n’en est rien, cependant. Au contraire, sa belle se veut rassurante, s’amusant même de tout en ça en lui disant qu’ils n’ont qu’à veiller à ce qu’il n’angoisse pas trop quand ils sont ensembles. Otis ne peut retenir un petit sourire en coin, touché par les paroles de la rousse. Et lorsqu’elle se met à rire, son sourire s’agrandit. Il se sent soulagé d’un poids énorme, ses doigts se referment sur ceux de la jolie jeune femme et il prend le temps de l’admirer, heureux qu’elle prenne aussi bien les choses.
Quand elle reprend, se demandant s’il compte l’embrasser ou bien si elle doit prendre les choses en main, le métis n’a pas vraiment le temps de réagir. Lucy se lève et s’avance, attrapant doucement ses cheveux. Otis tente de se défendre « Non… Mais… Je… » Il n’a pas le temps de terminer que les lèvres fines de son amie capturent les siennes. Ce contact si agréable lui fait tourner la tête et il profite pleinement de l’instant, appuyant finalement le baiser en venant passer ses mains dans le dos de la jeune femme. Son cœur s’emballe, comme à chaque à fois lorsqu’ils sont si proches, mais cette fois… C’est un jour particulier. Il n’est pas l’un de ses clients.
Lorsque que leurs lèvres se séparent, il n’arrive pas à détourner son regard du sien, subjugué par sa beauté. Il attend qu’elle soit à nouveau installée face à lui pour finalement lui répondre « J’allais le faire… Mais la patience n’est pas ton fort on dirait. » Il s’en amuse, mais en réalité il est aux anges. Il ne pouvait rêver mieux. Et d’un côté, il n’est pas vraiment étonné qu’elle ait pris les choses en main. Faut dire qu’il a souvent un temps de retard pour tout ça.
Sourire aux lèvres, ses mains viennent saisir celle de la jeune femme alors qu’elle se remet à parler. Cela le rassure car elle sait à quoi s’en tenir avec lui. Néanmoins, elle lui rappelle que son travail implique également pas mal de chose. Cette fois, il se montre plus démonstratif, quittant l’une des ses mains pour revenir placer une de ses mèches flamboyantes derrière son oreille. Il lui sourit avant de lui répondre « Je suis conscient de ce que tu dois faire pour vivre. Et ce n’est pas un problème. » La jalousie n’a jamais fait partie de lui. Le triangle amoureux qu’il avait partagé durant des années avec Zoé et Scott lui permettait certainement d’être plus compréhensif, et il était réellement sincère.
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Re: Chroniques d'un dessinateur et une Rousse [Otis et Lucy]
Jeu 30 Juil 2020 - 19:48
Lucy sourit a Otis, assez ironiquement, elle était une femme patiente, très patiente, sauf quand il s’agissait de baisers, maintenant qu’elle y pensait, elle s’était comporté d’une façon aussi cavalière avec Anna ! Mais tant pis, elle accepta sa remarque simplement en prenant un air faussement gênée. Pour la première fois depuis la fin du mois d’avril, elle se sentait entièrement détendue… Otis était l’une des très rares personnes à la faire se sentir aussi bien. Dans d’autres circonstances, elle aurait presque eut envie de rire, mais ils étaient en publique et elle voulait éviter autant que possible que les gens les remarques.
Il y avait des gens jaloux, des curieux, des pervers, des gens qui jugeraient cette relation. Lucy voulait éviter à tout prix que ça arrive, elle ne voulait pas que des gens s’immiscent dans sa relation. Tout comme elle ne voulait plus refaire les erreurs qu’elle avait pu faire avec Anna… Aussi, Lucy se sentait obligée de jouer cartes sur table avec Otis. « J’étais avec une autre personne en avril mais un soir, j’ai cédée à une pulsion et j’ai embrassé un autre homme. Je ne sais toujours pas pourquoi, mais je l’ai fait. J’ai peur que ça me reprenne un jour Otis… Je crois qu’il faut que je t’explique certaines choses à mon sujet »
Elle ne s’attendait pas à ce qu’il comprenne tout, mais au point où elle en était, que risquait-elle ? Il valait mieux être clair maintenant que de risquer une perte plus tard. Quand j’étais plus jeune, de 2009 à 2012, j’ai été actrice pornographique et… ça s’est très mal passé, j’ai subits des choses abominables sur les tournages et en dehors. Des choses qui ont fait que je n’ai pas osé toucher une personne pendant plus de huit ans. Ça va faire huit ans que je n’ai pas fait l’amour avec un garçon par exemple. Je… redécouvre tout… l’amour, le sexe. J’espère que tu te montreras patient avec moi…
Si Otis avait eu honte de se montrer en position de faiblesse face à elle, l’inverse était réciproque à l’instant. Lucy baissa les yeux, persuadée que ce qu’elle venait de lui dire allait le faire fuir. Mais au moins il ne pourrait pas dire qu’il ne savait pas et, comme ça, elle ne pourrait pas lui infliger la douleur qu’avait ressentit Anna.
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