La situation semble tendue et l'arrivée de Tucker finalement n'est pas pour décontracter totalement la situation. Je ne sais pas ce qu'il a pu dire de son côté, ni ce qu'il a appris mais je suis très mitigée - et horrifiée - par ce qu'il se passe. Les mâchoires serrées, je maintiens toujours mon otage sans lui faire mal, comme je peux en tout cas, en laissant la conversation se déroule. Celle qui accompagne Tucker est visiblement accessible à la discussion mais... Je ne sais pas quoi penser de ce qu'il se passe.

Tucker, que je lui souffle en lui faisant un geste de la main : Viens, il doit nous rejoindre, être pris en charge par Lisandro au plus vite. Après son laïus en tout cas, il me faut lui rappeler quelque chose : Ce n'est pas à nous de décider, Duncan et Cora sont là pour ça, Nihima également en tant que membres du conseil. Est-ce que vous êtes tous là ? Tous les membres de votre groupe ? que j'insiste. Si d'autres de nos hommes sont en danger, il n'y aura pas de deal possible, je vous conseille d'être honnête, que j'ajoute sèchement.

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Au moins le gosse s’était stoppé dans son élan. Mais le regard qu’il lui lança le glaça un peu, sur l’instant. Santa Madre. Qu’est-ce qu’ils avaient pu vivre tout ce temps? Et puis soudain, c’est Tucker qui débarque - dans un sale état - avec une dénommée Sara pour l’aider à rejoindre les siens. Évidemment que le chilien l’écoute et l’entend, mais cela faisait longtemps qu’il ne faisait plus ce genre de promesse au risque de contredire les décisions de ceux qui pensaient plus avec leur cervelle qu’avec leur cœur. Sans aucune critique derrière, mais le chilien savait que parfois, le cœur n’était pas toujours le meilleur allié.

Lui aussi, un peu mal en point, il invite néanmoins Tucker à approcher. Cela rendrait tout le monde beaucoup moins nerveux si chacun récupérait les siens. « Approche voir… » Souffle-t-il, en laissant le soin à Duncan, Cora et Liv de dialoguer avec les autres. Mais dans son état, il devenait urgent de sortir pour quérir l’aide de Tomeo. « Il faut qu’on sorte de toute façon, on a besoin de soin tous les deux. » Lâche-t-il aux autres, après avoir jeté un coup d'œil rapide à Tucker.

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Tucker, enfin. A sa vue, son coeur s'accélère un peu, réceptionnant le brun contre elle rapidement, passant son bras valide autour de son cou pour le soutenir, dès lors qu'il rejoint le groupe. Avisant cette femme que Tucker avait désigné, alors qu'il était désormais temps de sortir de là pour s'occuper de leur blessés en priorité.

Ce qu'il dit est vrai ? demande t-elle à Sara avec froideur, hochant la tête à la remarque de Duncan. Discuter d'une alliance ? Possible. Pas ici, pas comme ça. Mais ces hommes étaient victimes, avant d'être bourreaux. New Eden les avaient rendu comme ça. De ce qu'ils en disaient, du moins. Comme l'a dit Duncan, nous seront ouverts à la discussion, dès lors que nous serons sortis d'ici. Ils n'avaient pas l'avantage du nombre de toute manière. Se battre ici amènerait son lot de mort, et peu de victoires. Et surtout, Liv avait posé une question pertinente. Le groupe de Preston n'avait pas encore donné signe de vie.

Ce n'est franchement pas le moment pour un débat d'idées, si vous le permettez, que je leur souffle en fronçant les sourcils. On peut argumenter des heures pour savoir si le cannibalisme pour la survie c'est mal, quand des lois ont été adapté dans l'ancien monde pour des situations aussi extrêmes que celles-ci. Nous sommes tous très mal placés pour juger qui nous avons en face de nous, et nous sommes loin d'être de grands humanistes qui sommes en place pour porter des accusations. Aurions-nous franchement fait mieux dans un endroit comme celui-ci ?

Vous avez ma parole qu'il sera relâché quand je saurais que les autres avec nous sont en sécurité, que je leur souffle. Ma prise sur l'otage se fait de toute façon plus douce, puisque je maintiens surtout son épaule et ne le menace plus aussi clairement que tout à l'heure. Je me suis détendue quand Tucker nous a rejoint de toute évidence. Nous descendons et sortons pour les rejoindre, que je leur annonce. Dès que j'en suis sûre, et que la situation est clarifiée de tous les côtés, je le libèrerais, je vous le promets, que j'ajoute fermement en les laissant prendre les devants, pour les avoir à l'oeil.