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Re: The Meeting of the Lost Angels

Mer 12 Oct 2016 - 21:02

Je ne pense pas que ce soit à Charlie de faire des efforts pour qu'elle s'entende bien avec Malou. D'ailleurs ce n'était pas ce que je lui avais demandé. De « faire des efforts » ou quelque chose dans le genre. Il est vraie que Malou est une amie. Mais si tensions il y a, pour moi ce sera clair, tout sera de la faute de Malou et soit elle nous dit ce qu'il ne va pas et on résout le problème. Soit nos chemins se séparent. Je ne veux pas de conflits. Surtout que tout nous prédestine à s'entendre comme larrons en foire. Je garde le silence et acquiesce simplement. Je ne veux m'éterniser sur ce sujet. Et je souris ensuite quand elle évoque ce délicieux met qu'est le hamburger. Arrête tu vas me donner faim ! Ahah.

Et nous partons. Je suis content d'apprendre que Malou n'est pas restée seule longtemps. Une semaine ça va. Ca reste correct. Elle avait souhaité le revoir., s'était fixé un endroit et le destin les avait réuni. Elle n'a toujours pas retrouvé son frère mais au moins a-t-elle trouvé l'amour. Une semaine seule, je pense qu'elle a du trouver le temps long. Je sais de quoi je parle. Il s'est passé bien plus d'une semaine avant que je ne croise une personne vivante. Heureusement pour moi cette personne était Charlie. Je remercie chaque jour le destin d'avoir fait se croiser nos chemins. Je pense qu'elle ne sait pas combien elle est devenue importante pour moi. Et si elle ne le sait pas c'est aussi parce que je ne lui dis pas. Parce que comme souvent dans ma vie, je préfère garder de nombreuses choses pour moi. Ce que dit Bobby juste après la réponse de Malou est très poétique. A le voir, on ne réalise pas ce côté « humain » ou « sensible ». C'est un couple étrange. Deux opposés. Tant qu'ils sont heureux. J'écoute les questions de Bobby. Regarde Charlie un bref instant. L'air presque gêné. Avant de reporter mon attention vers le géant. Oui Charlie est très gentille. On s'est simplement croisé sur la route. Elle était en train de se battre contre des monstres. Je lui donné un coup de main. J'ai tout de suite su que … que je pourrais avoir confiance en elle. Je tourne la tête et croise le regard de mon amie. Continue et accroche les prunelles de Malou une brève seconde. Elle peut le lire dans mes yeux, qu'elle peut elle aussi lui faire confiance. Qu'il semblerait que l'on puisse tous se faire confiance ici.

Faire confiance à Gary également. Malou s'est précipitée pour le retenir. C'est inutile mais c'est vrai qu'elle ne le sait pas. Si Gary était du genre à sauter à la gorge de tout ce qui bouge, il se serait fait manger depuis longtemps déjà. Tu peux le lâcher il va rester ici. Il évite de les attaquer. Il est très intelligent. C'est de l'intelligence oui et non de la peur. Je serais tenté de dire que je n'ai pas vu comment il se comportait avec les monstres au tout début que cela a commencé mais comme Charlie aime parler – chose que j'apprécie et qui fait que les journées semblent parfois bien courtes –, je sais qu'il a directement senti que quelque chose clochait chez ces cadavres animés et qu'il ne leur a pas bondit dessus. Bobby se place immédiatement devant nous. Hache en main. Je crois que l'on se ressemble beaucoup lui et moi. Nous sommes tous les deux plus grands et plus forts que les hommes normaux. J'ai l'impression qu'il est aussi assez crédule, docile. Et le plus important de tous, je crois que c'est un homme profondément bon, loyal, protecteur. C'est peut-être un peu pour ça que Malou m'apprécie autant. Parce que je lui ressemble.

Je sors moi aussi ma hache. M'accroupis sous les directives de notre géant. Je vois des monstres. Cinq d'un coté. Deux d'un autre, deux supplémentaires en train de manger le cadavre d'une vache. Pauvre animal. Et un dernier cadavre rampant. Rien d'inquiétant si ce n'est que ça. Surtout qu'ils sont assez espacés pour ne pas avoir la dizaine d'un coup. Et même comme cela, avec deux hommes comme Bobby et moi, il n'y a vraiment aucun danger. Néanmoins je le laisse prendre la parole. Une fronde ? Je n'ose pas lui dire que cette arme risque d'être un peu légère. Mais je ne l'ai jamais testée. Les billes en métal peuvent peut-être transpercer les crânes. Tout dépend du niveau de pourriture des corps. Bobby se retourne vers Charlie et moi. Le regard différent. Inquiétant. Il ne me met pas vraiment à l'aise. Je déglutis et écoute ce qu'il a a nous dire. Ses premiers mots me rassurent. Moi non plus je ne laisserai rien arriver à mes amies. Je note que nous avons vu les mêmes choses. Le même nombre d'ennemis. Quelqu'un à l'intérieur de cette bâtisse. Vraiment ? Pourquoi ne se défend-il pas ? J'écoute le reste de son plan. C'est très simpliste mais il n'y a pas besoin de stratégie militaire. Dans l'espoir qu'il n'y ait que ces dix là bien sûr. Mais même si une autre dizaine vient s'ajouter. Si nous les voyons approcher, ils n'ont aucune chance.

Je suis d'accord avec toi, il faut aller aider le propriétaire de l'endroit. S'il y a bien quelqu'un. Mais sinon les monstres ne seraient pas focalisés sur cette porte. Faisons comme tu le dis Bobby. Mais si tu veux mon avis … nous n'avons pas grand-chose à craindre. Nous avons survécu tout ce temps. Ce n'est pas une dizaine de montres qui vont nous poser problème. On devrait rester groupé non ? Avancer à quatre. Cinq pardon. Je caresse légèrement notre fidèle acolyte. Charlie et Malou vous surveillez nos arrières et les flancs comme le dit Bobby. Ne perdons pas trop de temps …Et au moindre danger insurmontable, on revient par ici au pas de course. Bobby tu prendras les devants et je fermerai la marche. Ou l'inverse. Allons-y. Les deux hommes protégeant ainsi le centre. J'attends tout de même le consentement de tout ce petit monde. Je ne veux pas me précipiter à l'assaut de ces monstres seul. Pas par peur parce que je serai en mesure de les neutraliser. Charlie et moi avons affronté pire. J'attends parce qu'il faut établir une relation de confiance. Et puis surtout parce que je ne veux pas me mettre cet homme à dos. Le regard qu'il a à l'instant. J'ai l'impression qu'il pourrait m'abattre en un battement de cil si je ne fais pas ce qu'il veut. Ou ce qui est bien pour le groupe. Parce que je n'oublie pas ce qu'il a dit. Que personne de fera de mal à ses amis. Alors si mes actions entraîne un « mal », quoiqu'il soit, j'ai peut-être raison de craindre pour ma vie. Je raffermis la prise de mon arme. Repositionne correctement mon gros sac de randonneur. J'ai appris à me battre avec l'équipement sur mon dos. Je n'ai pas besoin de le poser au sol et de venir le rechercher par après.
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Re: The Meeting of the Lost Angels

Ven 14 Oct 2016 - 14:11

Charlie n'avait pas prit la peine de répondre à son sourire timide, véritable effort de rapprochement à ses yeux.
Elle haussa les épaules.
Peu lui importait qu'on ne l'aime pas, elle s'en foutait royalement. Elle ne ferait aucune esclandre puisqu'elle était l'amie des deux personnes qui comptaient le plus au monde dans sa vie de misère mais elle l'ignorerait. Elle avait tellement d'autres choses plus intéressantes à faire que se soucier d'une adulte et le regard appuyé de Josh n'y changerait rien.
Quant à la confiance... C'était quelque chose qui se méritait; elle avait été trop de fois blousée avec ce sentiment, on ne l'y prendrait plus; il fallait montrer patte blanche à présent pour pouvoir entrer dans son cercle restreint de connaissances; elle ne prendrait plus jamais aucun risque surtout maintenant qu'elle avait son Nounours adoré à protéger de sa trop grande bonté qui lui avait coûté tant de malheurs.

Sur les recommandations de Josh, elle lâcha le collier du chien mais continua de le surveiller du coin de l'oeil: il avait beau être très intelligent, il pouvait tout aussi bien avoir les mêmes réactions de panique, de colère ou de peur imprévisibles que les humains, il n'était pas l'abri lui non plus, tout comme elle parfois.

Ils avaient avancés prudemment et Bobby avait écarté les branches d'un bosquet afin qu'ils puissent voir ce qui les attendait.
A ce moment Malou ouvrit de grands yeux effarés et se tourna à nouveau vers le chien: deux morts-vivants se rassasiaient d'une vache ! Elle n'avait jamais vu cela; elle pensait qu'ils ne mangeaient que les humains et surtout leur cervelle.
Ce fut pour elle une révélation atroce. Déjà qu'il n'y avait presque plus de boîtes de conserves à se mettre sous la dent, si en plus les monstres s'attaquaient au bétail que deviendraient-ils ?
En un éclair le film de Seattle passa dans sa tête. Toutes ces rues désertes d'êtres vivants où les mangeurs d'hommes grouillaient autant que les corbeaux et les rats, tous ces cadavres d'abord inertes qui se relevaient en titubant, leur gueule moche toute grande ouverte... Si maintenant il fallait en plus composer avec la famine, il n'y aurait bientôt plus rien d'autre que ces abominations sur cette Terre.

Scrutant les alentours, elle en repéra dix en tout; c'était peu; les deux hommes auraient vite fait d'en venir à bout, Josh et Nounours en avaient raccourcit du trognon bien plus que cela avec leurs haches. Aussi ne comprit-elle pas l'ordre de son bien-aimé: pourquoi devrait-elle avancer vers eux sans bruit ? D'autant qu'il n'y avait aucun cadavre pour se camoufler...
N'osant rien dire, elle lui envoya un sourire dubitatif et se baissa pour trouver la boite à chaussure dans son sac.
La posant au sol elle l'ouvrit et y découvrit un lance-pierre avec des billes de métal; elle avait compris. Son Dieu guerrier voulait qu'elle s'en serve comme d'une arme...
Il ne vit pas les yeux horrifiés et emplit de tristesse qui se posèrent sur sa silhouette car il partait au combat avec l'ami tandis que la femme faisait le guet.
N'osant toucher la chose, des larmes commencèrent à lui monter aux yeux.
L'aimé ne savait pas. Il n'avait pas compris pourquoi elle n'utilisait pas d'armes de précision, il n'avait pas encore vu quelle nullité elle était en réalité. Il la prenait pour une Diane invincible alors que...

Prise de panique, pâle comme la mort, le visage ruisselant de larmes, elle se releva d'un coup comme si elle voulait fuir, fuir cette honte d'elle-même, ses incapacités.
Son esprit remâchant les plus sombres pensées, haletante, elle mit son poing sur la bouche afin d'étouffer un cri de désespoir et se mit à courir comme une dératée, droit devant elle, loin, loin de tout cela, loin de l'adoré qu'elle allait décevoir à tout jamais et pour toujours.

C'était sans compter la présence de Charlie.
Aveuglée par les sanglots, elle s'était dirigée vers elle sans le savoir et était littéralement tombée dans ses bras en un choc un peu violent dû à l'élan incroyable qu'elle avait prit pour détaler.
Abasourdie, dévastée par la peine, elle se laissa glisser au sol pour pleurer tout son saoul, répétant inlassablement:
il ne va plus m'aimer, je suis trop nulle...

Malou avait oublié sa méfiance comme elle avait mis de côté son arrogance et ses gros mots, elle n'était plus qu'une toute petite fille envahie par un immense chagrin, attendant peut-être que la femme debout devant elle joue le rôle de la maman consolatrice qu'elle n'avait jamais eue ou l'amie à qui l'on peut confier des secrets, chose qu'elle n'avait jamais connue non plus.
Immature pour ses 17 ans, la jeune fille oscillait invariablement entre les crises d'adolescences odieuses ou contradictoires et l'état d'enfant démunie, perdue, en manque d'affection. Jamais elle n'était parvenue à concevoir un esprit adulte.
La vie, ce monde, finirait par s'en charger un jour mais pour l'instant elle croyait dur comme fer que Bobby se détournerait d'elle avec mépris quand il s'apercevrait qu'en plus de sa phobie des armes blanches, elle était tellement malhabile qu'il lui serait impossible de viser quoi que soit avec d'aussi petites billes, que jamais elle ne pourrait tenir un fusil sans se mettre une balle dans le pied ou dans le ventre d'un ami.
Elle n'était cependant pas une imbécile. Elle savait quel âge avait Nounours; elle n'était pas amoureuse d'un petit jeune aussi inexpérimenté qu'elle mais d'un homme mûr, solide comme le roc et qui pouvait prétendre à une multitude de femmes bien plus fortes, bien plus belles et bien plus malines qu'elle.
Toutes ces réflexions plus noires les unes que les autres l'avaient envahie; elle se voyait déjà répudiée malproprement, condamnée à errer comme une âme en peine dans ce monde affreux jusqu'à la fin de ses jours. Elle n'y survivrait pas; elle se suiciderait bien avant !
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Re: The Meeting of the Lost Angels

Dim 16 Oct 2016 - 19:42

Je souris lorsque Robert expliqua qu’il lui semblait avoir attendu Malorie toute sa vie. C’était tellement touchant et redonnait beaucoup d’espoir quant à l’humanité de ce nouveau monde. Puis, il nous demanda comment nous nous étions rencontré avec Josh et il demanda à Josh si je lui avais aussi été un peu utile. Il ajouta encore que j’étais très gentille et cette parole de gentillesse ne put m’empêcher de me faire rougir. Je regardais Josh pour voir s’il allait lui expliquer ou si je l’expliquais. En effet, Josh expliqua rapidement comment nous nous étions rencontrés et par ses mots, j’avais envie de lui prendre la main, sentir sa main forte et chaude contre la mienne. Face à cette pensée, brutale, soudaine, j’essayais de penser à autre chose. Mais j’imaginais encore le doux contact de mon compagnon de route.

La réalité reprit toutefois rapidement son cours, malheureusement. Robert devant nous, il abaissa une branche pour que nous puissions assister à la scène qui avait lieu plus bas et qui avait fait grogner mon chien : des monstres s’attaquaient à une grange tandis que d’autres se repaissaient d’une vache. Je supposais qu’il s’agissait de la ferme dont Malorie nous avait parlé. Je ne me faisais pas vraiment d’illusion à ce sujet, mais je voulais que cet endroit soit un endroit où nous pourrions nous sentir chez nous, à l’aise et surtout, en sécurité. C’était le plus important. Si des monstres s’y trouvaient, il fallait les en chasser. Surtout qu’il y avait probablement beaucoup de choses très intéressantes à récupérer à l’intérieur, je ne souhaitais pas qu’ils abiment quoi que ce soit qui pourrait nous être utile.

Sûr de lui, Robert estima le nombre de mordeurs à cinq. Nous avions vécu et vu bien pire avec Josh au cours de notre chemin, surtout à Seattle où nous étions restés quelques temps. Les monstres y étaient nombreux et dix monstres paraissaient bien ridicules par rapport à ce que nous avions déjà tué. Josh expliqua à Malorie qu’elle pouvait lâcher Gary. Il est vrai que mon chien était intelligent et que pour sa survie, il avait appris à ne pas sauter à la gorge des mordeurs.

- Dix monstres pour nous quatre, ce sera facile, dis-je en voulant paraitre sûre de moi.

En réalité, être trop sûre de soi n’était pas bon, mais je ne voulais pas paraitre pessimiste non plus. Cinq, c’était largement réalisable. Ce n’était pas une grosse troupe. Certes, il fallait rester prudent, mais ensemble, nous parviendrons facilement à prendre le contrôle de la situation, nous étions des combattants murs et agiles. J’écoutais le plan de Robert, qui nous avait présenté la scène. Il proposa d’attirer les mordeurs, Josh et lui, tandis que nous restions en arrière, les yeux à l’affut pour surveiller que d’autres n’arrivent pas. Je fis la moue, ce n’est pas parce que nous étions des femmes que nous étions incapables de prêter main forte aux hommes. Josh me surprotégeait depuis le début de notre rencontre, Robert continuait dans la même foulée.

- Pourquoi n’irions-nous pas ensemble ? Ils sont seulement une dizaine alors qu’on est quatre, on peut largement les tuer avant que la situation s’aggrave, non ? Proposais-je à mon tour.

Je voulais participer à l’effort du combat et ne pas seulement être les « yeux » de la mission. Josh toutefois était d’accord avec le plan de Robert. Toutefois, je suis rassurée quand il nous inclut également dans l’attaque. Je me plie donc à la volonté du groupe et suit Robert de près, mon couteau près à se planter dans le crâne du premier monstre. Toutefois, Malorie, après avoir « obéi » à la suggestion de Robert, avait pris la boite. Puis, sans comprendre pourquoi, elle s’était mise à courir et avait foncé en plein sur moi (sans le vouloir probablement). La jeune fille pleurait à chaude larme et s’était jeté au sol. Ne sachant pas trop quoi faire, je m’agenouillais pour me mettre à la hauteur de Malorie. Je ne savais pas trop si je pouvais la prendre dans mes bras, cette inconnue dont je ne connaissais que le nom. La jeune fille parlait toujours que Robert (je supposais qu’elle parlait de lui) ne l’aimerait plus.

- Mais que racontes-tu ? Bien sûr qu’il continue de t’aimer. Quel est le problème Malorie ? Dis-je tout bas, afin que seule elle puisse l’entendre.

Je posais ma main sur le bras pour qu’elle se reprenne. Je n’avais pas envie de la brusquer, mais sa tristesse tombait assez mal, fallait-il l’avouer au vu de la « mission » qui nous attendait et des deux hommes qui nous attendaient pour passer à l’attaque.
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Re: The Meeting of the Lost Angels

Lun 17 Oct 2016 - 15:15

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Se maudissant de ne pouvoir s'exprimer aussi librement que les gens autour de lui, le mineur ne put que rougir de honte. Dans cette cachette tout près de la ferme de la montagne, sous le siège des abominations cannibales, trois âmes divines avaient aperçu l'humain recroquevillé dans l'habitacle grossier de ce corps repoussant. Charlie est si gentil avec lui et Josh lui avait donné une chance de rédemption. Mais un plaisir égoïste ravageait l’âme si pure du colosse. Laisser les monstres à l’appétit douteux le dévorer pour revoir sa famille trépassée. Il aurait tellement voulu faire le chemin vers les cieux avec les deux apparitions célestes qui avaient partagé sa vie. Être là pour elles. Mais le cœur de l'homme se serra subitement, voyant le visage céleste de Malorie. Il aimait de tout son cœur celle qui lui avait tant donné sans compter. Il devait rester pour elle. Et pourquoi à cet instant il pensait à deux femmes qu’il ne connaissait pas? Les lèvres du mineur se serrèrent alors pour ne former d'une mince ligne. Les mains immenses serrèrent la poignée de sa hache à s'en faire blanchirent les phalanges. En entendant la mélopée déployée par des gorges inhumaines, Bobby ne pouvait que se faire du mauvais sang. Si les goules réussissaient à passer outre ses coups de hache? Si le trio étaient blessées de par son inaction ou bien...

Robert- Non…

Ce fut le seul mot que le colosse parvint à articuler devant cette vision horrible qui venait de s'imprimer dans son subconscient. Secouant la tête comme pour chasser cette image atroce, Robert regarda autour de lui. Il ressentait l’harmonie qui se dégageait du groupe. Josh transforma le plan boiteux et simpliste de Robert en une action concrète. Charlie ne put s’empêcher de rajouter ses deux sous de pensée et une fierté inébranlable traversa le regard du mineur. La douce voix de la jeune femme parla d’unité et d’entraide, la créature cauchemardesque se ressaisit. Un mince sourire s’imprima sur les lèvres du mineur. Une gentillesse grandiose venait d’effleurer les sens emphatiques de la bête de foire. S’avançant vers elle, il regarda à la ronde et pour la première fois, la voix du monstre de foire fut forte et apaisante. Un peu comme si l’enfant gêné venait de laisser le dominion de ce corps gigantesque à une personnalité protectrice.

Robert- Euh… D’accord on y va tous… Euh… Josh tu peux aller en arrière… Euh… Mon habit de cuir me protège des morsures, tu sais… Euh… Charlie, Chaton, je ne peux pas avoir meilleure personne pour me protéger que vous deux, je vous fais aveugler… non... aveuglement confiance.

Les mots à peine mâcher franchir la dentition mal alignée de l’homme et celui-ci pointa vers l la ferme. Bobby avait un point de vue privilégié de par sa haute stature. Tournant son regard bleuté, fenêtres donnant sur son âme si pure et humaine, le golem de chaire ajouta aux gens qui lui faisaient une confiance aveugle.

Robert- On va les chasser d’ici… Euh… Je crois avoir entendu une chèvre.... Euh… J’adore le lait… Euh… Merci de m’accepter ici… Euh… Chaton je t’aime de tout mon cœur tu sais.

Mais chaque mot était adressé à l’encontre des cœurs débordants de bonté qui semblait se soucier de la parodie d’humanité. Une résolution de pierre s’était apposé le faciès de cauchemar de l’homme déformé. Pendant quelques instants, l’esprit lent de la chose galopa dans ses plaines désertiques de son subconscient. Laissant au loin le drame de sa dulcinée, il se revit avec sa une inconnue dans une chambre d’hôpital qu’elle occupait. Toutes les peines, les petites joies et les prières à un Dieu maintenant absent subjuguèrent les sens de l’homme difforme. Des gémissements de faim tirèrent alors le colosse de ses pensées et il se rendit compte qu’il était rendu compte qu’une abomination gloutonne l’avait vu. Paniqué il regarda tout autour de lui pour essayer devoir son amour. Quelques ombres chancelantes quittèrent leurs sinistres occupations pour rejoindre le zombie qui avait décelé le quatuor. Un souvenir récent refit surface alors dans le ciboulot de l’homme difforme. Le plan. Il devait être celui qui était en avant. Il était la pièce sacrifiable du puzzle. Celui qui devait mourir pour que des anges survivent. Il vit alors son ange, son amour, en larme devant Charlie. Le cœur de l’homme se fissura à l’instant. Le colosse balafré ne savait pas ce qui se passait. Il pensait à cet instant que la fronde qui gisait au sol était d’une nullité affligeante. Cadeau qui était renié par sa douce. Ou bien elle s’était fait mal. La rage et la fureur s’estompèrent pour être remplacées par le chagrin et la tristesse.

Voyant le groupe se mettre en position près de lui pour endiguer la fureur cannibale, une pensée fit percuter Robert avec la même force que ses poings lorsqu’il devait se défendre contre des méchants. Le groupe pouvait être en danger de par sa perte de contact avec cette dure réalité. Alors, le gentil monstre se transforma soudainement en un être de colère et de peur. Les traits atypiques du faciès monstrueux de l’homme difforme se consumèrent pour former un masque de rage à peine contenu. Il entreprit donc de rejoindre la mêlée. Il émergea du couvert de la forêt comme un diable en boîte. À quelques pas de lui, le monstre de foire vit une image singulière. Un visage strié de veines bleutées dont le sourire ensanglanté ne laissait présager rien de bon. La terreur noua alors les tripes de Bobby. Il ne pouvait s’empêcher alors de penser à cet instant que c’était l’hémoglobine fraiche d’une victime innocente. Que la bête était arrivée trop tard pour aider un être humain. C’était son destin de souffrir et non celui des gens. Poussant un hurlement de rage pur, Robert s’élança alors vers le futur lieu de carnage. Les deux ombres démoniaques, les dévoreurs de la pauvre vache s’élancèrent maladroitement à l’assaut des vivants. Un coup de hache s’abattit et un zombie se trouva avec la boîte crânienne perforée. Ceux de la ferme s’approchèrent alors rapidement, surtout une qui semblait être une personne qui venait de succomber depuis peu. Une goule esquiva maladroite le revers de Robert pour tendre ses ergots vers les gens. Vers un des anges qui l’accompagnaient, mais dans l’esprit lent de la chose, le visage fut remplacé. C’était un carrousel des doux traits de Selene, Abigail, Breann, Malorie, Charlie et Josh.

Oubliant totalement les morts-vivants, la terreur, le danger et le chaos, Robert poussant un cri brutal qui fit glacer le sang des vivants. De l’adrénaline pure avait remplacé le sang dans l’organisme prodigieux de l’être torturé. Partit l’être gêné, parti l’humain en quelque sorte. Le protecteur était aux commandes de cette machine phénoménale et il l’utiliserait au maximum de sa capacité. Tout ceci pour ne protéger des personnes projetées dans cet enfer et qui étaient si importantes à ces yeux. Tendant une main immense et rugueuse, Robert saisit à la gorge la créature avant que celle-ci n’ai le temps de souiller l’aura de perfection de la personne près de lui. Décollant les pieds de la chose morte-vivant du sol, Robert fit un contre poids de son corps. Véritable masse de muscle tendu à l’extrême, le mineur lança le corps gigotant et froid comme une tombe du zombie sur ses congères déchainé. Un peu comme un quart-arrière faisant envoler le ballon ovale dans la mêlée en espérant que sa tactique osée fonctionne. La créature semi-vivante fut projetée, comme un fétu de paille emporté par une tornade, sur les premiers décervelés et glissa pathétiquement au sol. Entrainant avec lui, comme un jeu de domino morbide le premier rang des attaquants putréfier.

Le visage à peine taillé dans le granit de la gargouille humaine n’était qu’un masque de colère. Rejoignant sa place à l’avant, le colosse balafré commença à trancher dans la masse grouillante et nauséabonde de la petite horde de zombies. La grande allonge de ses bras combinés à celle de sa hache permettait au colosse, ce berserker des temps moderne, de maintenir les mandibules corrompues par le virus des abominations hors de la chair tendre des vivants. Chaque coup du fil tranchant de la hache perforait des boites crâniennes ou bien dégageait des espaces vitaux pour la progression du groupe d'attaque. Robert ne voulait que personne ne périsse aujourd'hui, à part lui si besoin est. Le protecteur était enfin libéré...
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Re: The Meeting of the Lost Angels

Lun 17 Oct 2016 - 21:08

Le plan était pourtant simple. Il m'avait paru que tout le monde l'avait compris. Et pourtant. Tout est parti de travers en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Un mordeur nous a repéré et s'est tout naturellement qu'il se dirige vers nous. Bobby en chef de file est prêt à le démolir. Je suis derrière. Au cas où. Je ne ferme pas la marche non. Je m'en tiens à ce que j'ai dis. Les hommes devant. Bobby en fer de lance. Malou et Charlie juste derrière nous. Guettant nos arrières. Et c'est là que tout dérape. On entend Malou pleurer comme une petite fille. Complètement inconsciente des dangers qui nous guettent. Charlie a ses côtés essayant de la consoler ? Je ne comprends pas. C'est comme si elle a perdu la raison. Que lui arrive-t-il. Cela me rappelle sa réaction lors de cette soirée où un intrus s'était infiltré dans notre nouvelle demeure. Cette maison qui ressemblait à un rêve. Ce jour là elle était passée près de la mort. J'espère que la situation ne va pas se reproduire. Tout le monde est dubitatif. Bobby aussi s'est retourné pour voir ce qu'il en est de son Chaton. Incompréhension totale. Le plan est parti en fumée. Et la fumée est déjà loin. Très loin.

La situation me refrappe en plein visage. Les monstres. La dizaine de monstres. Je tourne la tête vers celui qui se dirigeait vers nous. Il s'est rapproché. Je le pointe du bout de la hache. A peine le temps de crier « Bobby » qu'il se met en marche. Comme s'il avait lu mes pensées. Bon très bien. Charlie ! Reste bien à côté de Malou ! Protège-là. Crie au besoin ! Merde. Qu'est-ce que ça veut dire enfin. Je suis paniqué alors qu'il ne faudrait pas. Je fais confiance à Charlie pour s'occuper de mon amie. Et je me mets en marche moi aussi. Mais Bobby me glace le sang. C'est comme si il n'était plus. Il détruit littéralement le premier mangeur de vache. Un coup à la puissance dévastatrice. A ce moment là je me dis que je ne dois pas être à ses côtés. Que … Je ne sais pas s'il fait la différence entre allié ou monstre. Le restant des abominations a tourné les talons vers notre groupe. Ce devait être tellement simple. Malou nom de nom … Qu'est-ce qui t'as pris ? Un cri qui donne la chair de poule. Cet ami en devenir s'est transformé. Cet ami qui se saisit du monstre en face de lui et l'envoie valdinguer dans les deux qui s'étaient approchés. Force. Précision. Les cadavres ambulants s'écroulent comme des quilles et déjà le géant les pulvérise à coup de hache. Je pense être costaud. Bien manier la hache. Mais la c'est une démonstration. Je contourne le carnage qu'il est en train de faire pour m'occuper de l'autre moitié des monstres. J'ai perdu de vue le rampant. Les deux de la vache et de la grange sont maintenant en miette. Reste les cinq à la porte. Je cours à leur rencontre. Gary est à mes cotés. Je siffle et lui fais signe de partir vers ma gauche. On divise Gary. Tu en occupes deux et j'arrive.

Et c'est ce qu'il se passe. Je m'écarte un peu et les deux premiers me suivent. Gary aboie et en attire deux autres. Le dernier a le cul entre deux chaises mais semble plus avoir envie de goûter de la chair humaine. Je swing pour faire tomber le premier. Swing pour faire tomber le deuxième. A vrai dire Bobby faire du carnage pour rien. Il donne beaucoup trop de coups inutiles. Comme s'il ne savait pas ce qu'il faisait. Comme si … Comme s'il n'était qu'une bête de rage, de colère, de destruction. Le troisième monstre se retrouve très vite le crâne éclaté. Comme ses deux partenaires. Trois coups. Trois morts-morts. Cela ne sert à rien de taillader à tout va. Je suppose qu'il le sait mais … peut-être cet homme a-t-il un problème psychologique. Une sorte de schizophrénie. C'est bizarre mais je ne me souviens pas que ni Charlie, ni Malou n'ai mentionné cette facette de Bobby. Quoiqu'il en soit Gary a fait sa part du boulot. Il recule alors que deux mordeurs le poursuivent. Je les abats de par l'arrière. Voila ce qui ressemble un peu plus à un plan. Enfin … Le plan de base était simple. Seulement fallait-il le suivre … Malou ...

Une chose me revient. Le rampant ? C'est vrai. Où est-il ? Je ne pense qu'à une chose. Une personne. Charlie. Mon regard se braque vers elle. Et je vois le monstre crapahuté vers elle. Il est à huit, neuf mètres. Elle ne doit pas le voir car il  y a un tas de bûches entre elle et lui. Ou alors elle n'est pas très attentive. Mais je pencherais plus pour la première option. Charlie !! Je crie. Pointe le monstre Du bout de la hache. Le dernier est là ! Il n'y a plus qu'à comme on dit. Une simple formalité. Du n'importe quoi, de la panique, un homme déchaîné, des montres neutralisés, de la peur, de la précipitation, des larmes, des morts définitifs ... Mais tout est bien qui finit bien. J'espère. J'oublie peut-être un truc. Quoi ? Pas la moindre idée. Cette folie de Bobby … Il faudra sans doute lui en toucher un mot. Mais j'ai peur. Peur de sa réaction. Peut-être que Malou lui dira. Bien qu'elle doit être encore sous le coup de … ? Je ne sais toujours pas ce qui lui a pris. Charlie lui en touchera un mot alors ? Et s'il … S'il se montre menaçant je serai là. Oui je ne le laisserai pas faire …

Je retourne vers le groupe. Vers Malou plus particulièrement. Qu'est-ce que … Est-ce que ça va ? Oui. C'est bien comme question. Je ne veux pas l'accabler. Surtout que … Je veux pas me montrer ne serait-ce qu'un dixième « méchant » ou en colère contre elle. Parce que je ne sais pas ce dont il est capable. Il semble l'aimer. Vouloir la protéger plus que tout. Il faut que je fasse attention. Je m'aventure en terrain miné. Est-ce que tout le monde va bien ? J'espère que cette ferme vaut le coup d'avoir vécu un tel bazar. J'espère que ce genre de situation ne se reproduira plus à l'avenir. Si avenir il y a bien entendu.
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Re: The Meeting of the Lost Angels

Mar 18 Oct 2016 - 20:15

Charlie avait vraiment envie de se battre aux côtés des hommes contre les mangeurs d'hommes, cela se voyait et se sentait.
A peine la jeune femme eut-elle posé sa main sur le bras de l'adolescente, qu'elle vit l'éclat métallique du couteau qu'elle tenait; effrayée elle se recula d'un coup et tentant de se calmer, répondit à la question:
c'est rien, laisse tomber, va rejoindre Bobby et Josh, je ferai le guet.
Angoissée et furieuse contre elle-même, elle ramassa rapidement le lance-pierre, le posa dans sa boite et rangea dans le tout dans le sac de Nounours.

Malou avait relevé l'éclair fugitif d'impatience dans le regard de l'ancienne institutrice, c'était plus qu'il n'en fallait pour la rendre à nouveau sauvage et méfiante.
Ok, le moment était mal choisi pour paniquer ainsi et douter de l'amour de son héros mais tout de même, cette femme était froide et peu encline à la compréhension; elle préférait prouver aux yeux de la gente masculine qu'une femme savait aussi manier les armes, tuer et rester de marbre devant l'hémoglobine ou les miasmes noirâtres, pestilentielles qui suintaient des corps en décomposition plutôt que perdre du temps avec les vivants; soit, qu'elle y aille, Malou n'en avait cure.

Pour couronner le tout Nounours l'avait aperçu en larme et devait s'inquiéter ou la maudire puis Josh s'en était mêlé en demandant à Charlie de la protéger !
Lequel des deux, l'un criant presque, l'autre sanglotant doucement avait attiré les monstres ? Ils ne le sauraient jamais et là n'était pas le problème; le plus inquiétant était que les morts-vivants s'approchaient dangereusement.
Va rejoindre les hommes, je sais faire le guet ! Répéta t-elle sèchement face à l'urgence de la situation.
A pas de loup, comme le lui avait apprit Mani, elle se positionna à un endroit stratégique d'où elle pouvait tout voir sans être repérée et scruta les alentours.
Elle faisait une confiance totale en Nounours, elle savait comment il devenait quand il partait au combat; à lui tout seul il aurait pu venir à bout des dix, à sa façon à lui car peu importait la méthode pourvu qu'il soit vainqueur et il l'était toujours.
Aussi détourna t-elle les yeux du champs de bataille pour se concentrer sur son objectif: l'ignominie rampante encore trop loin pour qu'elle puisse intervenir.

Elle savait que les mangeurs d'hommes ne pensaient pas, ils n'étaient qu'instinct uniquement mû par la volonté de manger mais celui là avait dû avoir le vice bien ancré dans la peau de son vivant et louvoyait tel un serpent entre buissons ras et tas de bûches afin de ne pas être remarqué.
C'était sans compter sur la jeune fille.
Lentement, silencieusement, comme un chat, elle fit un léger détour et se planqua aussi: à malin, malin et demi.
Elle n'avait pas d'armes mais vu la position allongée de l'ennemi, elle n'aurait aucun mal à mettre à exécution les leçons et conseils de Duncan le Maître qu'elle perfectionnerait d'ailleurs avec Nounours dès qu'ils auraient un peu de temps.

Charlie était de dos devant l'amas de branchages. Plus que quelques mètres et il serait juste à la bonne distance pour qu'elle intervienne.
Coeur battant, elle fixait le macchabée rampant tel un oiseau de proie puis, rapide comme l'éclair, s'élança au moment où l'ami donnait l'alerte.
Avec une rapidité foudroyante, elle enchaîna une série de coups de pieds visant les bras décharnés tendus vers elle et les cassa.
Privé de son moyen d'attaque principal le mort-vivant gigotait comme un ver de terre, faisant claquer ses dents à grands bruit avant de recevoir plusieurs autres coups de lattes dans les mâchoires, fracassant la dentition. La choses était désormais inoffensive, ne restait plus qu'à l'achever avec une arme tranchante.

Bah ouais... Répondit l'adolescente au « est-ce-que ça va ?» de Josh avant d'attraper le sac à dos afin de le rendre à Nounours. Elle en avait vu d'autres, lui aussi et ils en verraient encore, des vertes et des pas mûres dans ce monde de merde.
Arrivée devant l'homme de sa vie, elle lui tendit sa besace et baissa les yeux. Il n'avait pas du tout l'air en colère après elle mais sait-on jamais...
Je n'ai pas besoin de lance-pierre, bafouilla t-elle troublée mais c'est un bel objet, prends-le pour toi si tu veux.
Elle se garda bien de lui avouer qu'elle était malhabile de ses mains, elle avait son orgueil et puis, chacun ses armes, non ? Malou avait les siennes, elles avaient fait leurs preuves, sinon elle ne serait pas là à relever doucement ses yeux d'azur plein d'amour vers son géant héroïque.
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Re: The Meeting of the Lost Angels

Ven 21 Oct 2016 - 0:28

Robert semblait d’accord avec le plan mis en route par tout le groupe, soulagée d’apprendre que nous jouerons, Malou et moi, un rôle beaucoup plus importante à la survie du groupe. Nous n’étions pas seulement deux poids morts, mais deux membres à part entière. Robert continua en nous disant qu’il nous faisait aveuglement confiance. C’était drôle de penser cela sachant que je pensais la même chose des deux garçons. Entre leurs mains puissantes, j’avais l’impression que rien de mal ne pouvait vraiment nous arriver, du moins, rien d’aussi mal que la mort. Puis, un mot retint mon attention « chèvre ». Selon Robert, il aurait entendu une chèvre, ce serait une excellente nouvelle si une chèvre pouvait s’y trouver. Je pensais immédiatement au fromage, mais Robert parla de lait et cela raviva mes papilles. Cela faisait tellement longtemps que je n’avais pas bu de lait, plus d’un an exactement. Pas depuis la fin du monde, avec l’épidémie.

- Ne dis pas ça comme si c’était la dernière fois que l’on pouvait se parler, Robert… Lui dis-je, légèrement attristée par cet arrière-goût d’adieu.

Je ne pensais pas que nous puissions mourir maintenant. Je ne voulais pas paraitre trop confiante, mais nous étions nombreux, et avec Josh, nous avions vécu bien pire situation.  Puisqu’un monstre arrive vers nous, il est temps de passer à l’action, malheureusement, Robert partit devant, Josh à sa suite et Malou et moi fermant la marche. Déglutissant, j’étais fin prête à me servir de mon couteau. Une aura impressionnante se dégageait de Robert : il semblait imbattable, plein de fureur. Je ne l’avais encore jamais vu de cette façon et, bien que cela me gêna un peu de penser cela en pareille circonstance, il était effrayant. Malou semblait fragilisé et alors que les deux hommes prenaient les devants, j’essayais de relever Malou. Je ne pouvais la laisser ainsi. La jeune fille, toutefois, ne semblait pas vouloir de mon aide et me dit de laisser tomber pour retourner avec Robert et Josh. Puis, j’entendis Josh me dire de bien rester auprès de la jeune femme et de la protéger – me donnant ainsi une quelconque mission. Malou n’était pas encline toutefois à se faire protéger, surtout par une femme, pensais-je. Je ne savais pas ce que j’avais pu dire de mal, mais la méfiance de Malou semblait être revenue aussi rapidement.

J’essayais d’avoir les yeux partout, mais d’un côté, j’avais Robert qui se battait comme un beau diable et Josh, qui en abattait cinq à lui tout seul. Je ne les comptais pas, mais alors que je pensais que nous en avions terminé, j’entendis Josh criait qu’il en restait encore un. Je regardai où son doigt se dirigeait et remarquais alors un monstre rampant à terre. Le tuer était une formalité, mais nécessaire pour ne pas risquer quoi que ce soit. Sa mort serait facile. Toutefois, avant que je n’arrive sur lui, Malou avait pris la charge et prise de fureur, lui donnait des coups de pieds, cassant ses membres, sa mâchoire… Je m’approchais de lui et plantais mon couteau dans son crâne, le libérant de cette vie de souffrance, de cette vie bestiale, ne comprenant pas vraiment pourquoi Malou ne l’avait pas achevé directement.

Puis, une fois tous les monstres abattus, Josh revient vers nous. Je suis encore surprise et encore sous le choc du changement de comportement de Robert. Je ne l’avais jamais vu ainsi, qu’est-ce qui avait bien pu lui arriver pour qu’il ait autant de fureur en lui ? Josh demanda à Malou si elle allait bien, puis il engloba tout le monde. Mon regard se porta sur Malou… Je jetais un regard furtif à Josh, Robert et Malou semblaient légèrement étrange, comme parfois « lunatique » et changeant d’humeur bien rapidement. J’essayais toutefois de mettre ma méfiance de côté.

- Bon… Si tout le monde va bien, on peut peut-être aller voir cette chèvre ? Disais-je en essayant de détendre l’atmosphère, qui me semblait un peu trop tendu.
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