Re: The Meeting of the Lost Angels
Sam 12 Nov 2016 - 22:38
Le regard océanique de l’être si laid et honni de plusieurs se leva, incertain. Car ça faisait longtemps, pratiquement jamais, qu’un homme lui tend sa main pour le saluer. Que l’être n’éprouve aucune frayeur ni dégoût en l’encontre de la bête. La dernière personne qui lui avait témoigné autant de gentillesse et de compassion ce fut son ange, son étoile et son amour. Il ne put que murmurer des réponses courtes, généralement un mot ou deux. Mais le charisme, la candeur et la chaleur d’humanité qui semblait provenir de l’homme érodaient les murailles que la timidité avait construites autour du golem de chair. Alors la voix rauque et caverneuse élabora sur quelques faits. Pénible conversation qui allégeait au vieil homme appuyé sur la façade de la maison la lourdeur cérébrale de Robert. Son trouble en société et ses années à endurer les moqueries et les attaques physiques des gens qui ne se fiaient qu’au réceptacle cauchemardesque. Juste à entendre les mots, presque une envolé lyrique de richesse vocabulaire, l’esprit lent de la chose pouvait comprendre le haut niveau de scolarisation du dénommé Alair. Il avait un accent roulant, charmant et des plus étrangers pour l’homme du sud des États-Unis. À cet instant l’horrible gargouille ne voulait que s’envoler à tire d’aile de pierre. Il était pétrifié dans un sens, comme si la Méduse l’avait pétrifié de par son regard. Avalant sa salive douloureusement, le colosse balafré présenta l’homme au trio un peu plus loin. Mais en réalité, c’était un appel de détresse. Même si le médecin était des plus prévenants, Robert se sentait pour une des rares fois dans la peau d’un enfant devant ce géant d’intelligence.
Telle une rosée vivifiante, douce et régénératrice, l’ange du golem de chair vint à sa rescousse. La luminosité de Malorie chassant les doutes de la bête. La belle, juste par sa présence, permettait à Robert de se sentir humain. Durant ces quelques instants de grâce, où le corps qui semblait sculpté par des mains divines se blottissait contre celui de la lie de l’humanité, Bobby pouvait espérer une rédemption. Plongeant son regard océanique, véritable reflet de son âme si pur, dans l’azur des yeux de sa Dulcinée, un lien se produisit. Ineffable et tout simplement merveilleux. Une dose massive d’amour, de tendresse, d’affection et d’amativité semblait se déchainer dans la quiétude des yeux de l’être si souvent rejeté. Une passion d’une telle ampleur qui faisait passer le plus grand des cyclones pour une brise d’été. Même Don Juan n’aurait pas pu rivaliser avec la pureté et surtout l’embrassement de Bobby envers sa promise. Caressant alors la joue duveteuse et sublime de sa main rugueuse, le géant scarifié fit un sourire débordant de toquade et d’admiration. Sans aucune gêne, oubliant l’horreur et les regards surement désapprobateurs de leur union, la bête embrassa avec délectation la belle. Empathique créature, le mineur comprenait la méfiance de Malorie envers le fermier qui se disait médecin. Habituellement le colosse balafré donnait le bénéfice du doute à tous. Maintenant après tellement de traitrise et de coup de couteau dans son dos musclé, le golem de chair devenait de plus en plus inquisiteur. Tracassé et effarouché dans un sens. Voyant que le vieil homme voulait les emmener à l’intérieur pour boire un breuvage pour se ragaillardir, Robert fit un piètre sourire d’excuse.
Robert- Euh… J’aimerais bien attendre Charlie et Josh… Euh… Il y a peut-être de vos amis dedans pour nous faire mal… Euh… Assoyez-vous donc sur la balançoire pour attendre.
Le ton du mineur était gentil, mais franc et n’appelant à aucune négociation. Se tournant vers l’être débordant de lumière divine qui éclairait sa vie depuis peu, le Goliath rajouta dans le creux de son oreille.
Robert- Euh… Chaton je ne veux pas me tromper comme à Brionn avec la dame… Euh… Si tu crois qu’on doit partir, on retourne à notre paradis OK? Mais je crois qu’il est gentil… Euh… Il n’a pas peur de moi et il est gentil avec toi… Euh… Je t’aime tellement mon ange et je te fais confiance comme toujours.
Il n’était que franchise, passion et adoration à cet instant. Il ne vivait que pour elle et Robert n’avait cure de ce que pensaient les ignares qui relevaient le nez de cette pureté qui existait dans ce monde de déchéance…
Telle une rosée vivifiante, douce et régénératrice, l’ange du golem de chair vint à sa rescousse. La luminosité de Malorie chassant les doutes de la bête. La belle, juste par sa présence, permettait à Robert de se sentir humain. Durant ces quelques instants de grâce, où le corps qui semblait sculpté par des mains divines se blottissait contre celui de la lie de l’humanité, Bobby pouvait espérer une rédemption. Plongeant son regard océanique, véritable reflet de son âme si pur, dans l’azur des yeux de sa Dulcinée, un lien se produisit. Ineffable et tout simplement merveilleux. Une dose massive d’amour, de tendresse, d’affection et d’amativité semblait se déchainer dans la quiétude des yeux de l’être si souvent rejeté. Une passion d’une telle ampleur qui faisait passer le plus grand des cyclones pour une brise d’été. Même Don Juan n’aurait pas pu rivaliser avec la pureté et surtout l’embrassement de Bobby envers sa promise. Caressant alors la joue duveteuse et sublime de sa main rugueuse, le géant scarifié fit un sourire débordant de toquade et d’admiration. Sans aucune gêne, oubliant l’horreur et les regards surement désapprobateurs de leur union, la bête embrassa avec délectation la belle. Empathique créature, le mineur comprenait la méfiance de Malorie envers le fermier qui se disait médecin. Habituellement le colosse balafré donnait le bénéfice du doute à tous. Maintenant après tellement de traitrise et de coup de couteau dans son dos musclé, le golem de chair devenait de plus en plus inquisiteur. Tracassé et effarouché dans un sens. Voyant que le vieil homme voulait les emmener à l’intérieur pour boire un breuvage pour se ragaillardir, Robert fit un piètre sourire d’excuse.
Robert- Euh… J’aimerais bien attendre Charlie et Josh… Euh… Il y a peut-être de vos amis dedans pour nous faire mal… Euh… Assoyez-vous donc sur la balançoire pour attendre.
Le ton du mineur était gentil, mais franc et n’appelant à aucune négociation. Se tournant vers l’être débordant de lumière divine qui éclairait sa vie depuis peu, le Goliath rajouta dans le creux de son oreille.
Robert- Euh… Chaton je ne veux pas me tromper comme à Brionn avec la dame… Euh… Si tu crois qu’on doit partir, on retourne à notre paradis OK? Mais je crois qu’il est gentil… Euh… Il n’a pas peur de moi et il est gentil avec toi… Euh… Je t’aime tellement mon ange et je te fais confiance comme toujours.
Il n’était que franchise, passion et adoration à cet instant. Il ne vivait que pour elle et Robert n’avait cure de ce que pensaient les ignares qui relevaient le nez de cette pureté qui existait dans ce monde de déchéance…
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Re: The Meeting of the Lost Angels
Mar 15 Nov 2016 - 19:32
J'ai été bien maladroit. Du moment où j'ai parlé à Bobby et Malou jusqu'à maintenant en lui posant cette question. Je me suis dit qu'elle n'avait probablement pas envie de me voir, de m'entendre. Ce n'est pas la première fois que je lui demande c'est vrai. Mais ça doit faire un petit temps que je ne lui ai pas fait ce genre de remarque. De mémoire, cela doit remonter à notre arrivée à sa maison de vacances. Lorsqu'elle a craqué car son homme n'était pas là. Au fond de moi je crois qu'elle m'en veut. Pourtant elle ne me l'a jamais dit. Me le dira-t-elle un jour ? Probablement pas. Elle s'excuse de son coup de colère. Et cela me serre le cœur. Elle est « désolée » alors qu'elle ne le devrait absolument pas l'être. Tout est de ma faute, à moi. Elle veut que je reste à ses côtés. Cela me rassure-t-il pour autant ? Charlie est tellement gentille. Elle me surprend tous les jours et je crois que ça ne s'arrêtera pas aujourd'hui. Si elle veut que je reste, évidemment que je vais rester. Après tout je me suis juré de la protéger et de lui « obéir » jusqu'à ma mort. Je sens son regard sur moi. Mais je ne bouge pas. Je continue de regarder au loin. Je ne lui tends pas une main pour se relever alors que je devrais peut-être le faire. Je me sens tellement lâche. Elle ne doit pas rester là, seule, elle doit retourner avec Bobby. Avec cet homme qui ne semble pas menaçant et avec Malou. Même si cette dernière ne semble pas s'entendre avec Charlie. Et bien que Malou lui avait glissé quelques mots à l'oreille, je ne suis pas sûr qu'elles ont arrangé leur cas.
Comment pourrais-je dire non à sa demande ? La question n'est pas de savoir si je veux rester ou non. Nous pouvons nous poser quelques jours avant de reprendre la route. Ca pourrait nous faire du bien. Surtout à Charlie je crois. Enfin je suivrai sa décision. Qu'elle me demande de partir et nous continuerons notre route. Même si je dois bien avouer que j'aimerais avoir quelques petites discussion avec eux. Principalement avec Malou. Qu'elle me raconte tout ce qu'il s'est passé depuis que nous nous sommes quittés. Je … Je viens oui. Et c'est pareil pour toi ... Si tu ne souhaites pas rester alors ... alors nous partirons. Pardon. Désolé. Une fois de plus les mots me brûlent les lèvres. Mais je ne peux pas lui demander de me pardonner. Pas maintenant en tout cas. Dans quelques jours peut-être. Et encore. Je ne suis pas sûr que lui rappeler ma maladresse arrange quoique ce soit. Je ... Ca ne se reproduira plus ... Maintenant que tout était sorti, je ne crois pas avoir besoin dans l'avenir de remettre tout cela, encore, sur le tapis. D'exposer à tout le monde mon ressenti. Et si jamais j'ai ce besoin d'exprimer ma faiblesse, alors je le ferai uniquement avec Charlie.
Nous avançons vers l'habitation. Vers ce trio. Visiblement notre hôte est tout le contraire de l'hostilité. Se peut-il qu'il soit seul dans cette ferme ? Est-ce le propriétaire de l'endroit ? J'imagine qu'il ne doit pas y avoir des dizaines d'habitants. Ils n'auraient pas laisser les mordeurs approcher autant. Peut-être a-t-il une femme de son âge qui ne serait pas en mesure de se battre. Ou des personnes malades. Ou des enfants, incapables eux aussi de venir à bout de deux monstres. Nous serons rapidement au courant je pense. J'entends des bribes de conversation mais ne prête pas plus attention que cela. Bien trop perdu dans mes pensées. Une fois que plus personne ne parle j'ose m'avancer vers cet homme. Bobby nous a-t-il crié son nom ? Je ne m'en rappelle même plus ... Je tends la main. La tête basse mais le regard à demi relevé vers notre hôte. Il n'est en rien responsable de mon pétage de plomb. Il mérite mon respect et des présentations en bonne et due forme. Enchanté. Je ... Je m'appelle Josh. Josh Harper. J'ai terriblement envie de lui demander s'il n'a pas croisé les jumelles ou Jenny ou papa et maman mais je garde cette question pour plus tard. Question dont je me doute de la réponse. Je ... Désolé pour votre vache ... Si nous étions arrivés cinq minutes plus tôt, nous aurions peut-être pu la sauver. Et peut-être que je n'aurais pas craqué. Ce qui est fait est fait ... Malheureusement ...
Subrepticement je pose mon regard vers Bobby et Malou. Pour m'excuser de mon comportement. La situation n'était pas des plus détendue et il avait fallu que j'en rajoute des couches et des couches. Je regarde ensuite Charlie du coin de l’œil. Espérant qu'elle ne détourne pas les yeux dans ma direction. J'aurais bien trop honte de croiser son regard en ce moment. Tout comme j'aurais honte de rapidement détourner la tête si tel est le cas. Ca ira mieux demain. Sans doute. Peut-être même d'ici ce soir. En attendant je vais me contenter d'écouter. De répondre aux questions si on m'en pose. Et puis sinon je resterai silencieux. Il va falloir dégager les cadavres aussi. Et la vache. Les brûler. Ou les enterrer ? Si cet homme le veut bien sûr. S'il ne nous demande pas de quitter sa propriété. Rester trois, cinq ou sept jours ? Avant de reprendre inlassablement la route. A la recherche de nos familles avec Charlie. Que pourrions-nous faire d'autre sinon ?
Comment pourrais-je dire non à sa demande ? La question n'est pas de savoir si je veux rester ou non. Nous pouvons nous poser quelques jours avant de reprendre la route. Ca pourrait nous faire du bien. Surtout à Charlie je crois. Enfin je suivrai sa décision. Qu'elle me demande de partir et nous continuerons notre route. Même si je dois bien avouer que j'aimerais avoir quelques petites discussion avec eux. Principalement avec Malou. Qu'elle me raconte tout ce qu'il s'est passé depuis que nous nous sommes quittés. Je … Je viens oui. Et c'est pareil pour toi ... Si tu ne souhaites pas rester alors ... alors nous partirons. Pardon. Désolé. Une fois de plus les mots me brûlent les lèvres. Mais je ne peux pas lui demander de me pardonner. Pas maintenant en tout cas. Dans quelques jours peut-être. Et encore. Je ne suis pas sûr que lui rappeler ma maladresse arrange quoique ce soit. Je ... Ca ne se reproduira plus ... Maintenant que tout était sorti, je ne crois pas avoir besoin dans l'avenir de remettre tout cela, encore, sur le tapis. D'exposer à tout le monde mon ressenti. Et si jamais j'ai ce besoin d'exprimer ma faiblesse, alors je le ferai uniquement avec Charlie.
Nous avançons vers l'habitation. Vers ce trio. Visiblement notre hôte est tout le contraire de l'hostilité. Se peut-il qu'il soit seul dans cette ferme ? Est-ce le propriétaire de l'endroit ? J'imagine qu'il ne doit pas y avoir des dizaines d'habitants. Ils n'auraient pas laisser les mordeurs approcher autant. Peut-être a-t-il une femme de son âge qui ne serait pas en mesure de se battre. Ou des personnes malades. Ou des enfants, incapables eux aussi de venir à bout de deux monstres. Nous serons rapidement au courant je pense. J'entends des bribes de conversation mais ne prête pas plus attention que cela. Bien trop perdu dans mes pensées. Une fois que plus personne ne parle j'ose m'avancer vers cet homme. Bobby nous a-t-il crié son nom ? Je ne m'en rappelle même plus ... Je tends la main. La tête basse mais le regard à demi relevé vers notre hôte. Il n'est en rien responsable de mon pétage de plomb. Il mérite mon respect et des présentations en bonne et due forme. Enchanté. Je ... Je m'appelle Josh. Josh Harper. J'ai terriblement envie de lui demander s'il n'a pas croisé les jumelles ou Jenny ou papa et maman mais je garde cette question pour plus tard. Question dont je me doute de la réponse. Je ... Désolé pour votre vache ... Si nous étions arrivés cinq minutes plus tôt, nous aurions peut-être pu la sauver. Et peut-être que je n'aurais pas craqué. Ce qui est fait est fait ... Malheureusement ...
Subrepticement je pose mon regard vers Bobby et Malou. Pour m'excuser de mon comportement. La situation n'était pas des plus détendue et il avait fallu que j'en rajoute des couches et des couches. Je regarde ensuite Charlie du coin de l’œil. Espérant qu'elle ne détourne pas les yeux dans ma direction. J'aurais bien trop honte de croiser son regard en ce moment. Tout comme j'aurais honte de rapidement détourner la tête si tel est le cas. Ca ira mieux demain. Sans doute. Peut-être même d'ici ce soir. En attendant je vais me contenter d'écouter. De répondre aux questions si on m'en pose. Et puis sinon je resterai silencieux. Il va falloir dégager les cadavres aussi. Et la vache. Les brûler. Ou les enterrer ? Si cet homme le veut bien sûr. S'il ne nous demande pas de quitter sa propriété. Rester trois, cinq ou sept jours ? Avant de reprendre inlassablement la route. A la recherche de nos familles avec Charlie. Que pourrions-nous faire d'autre sinon ?
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Re: The Meeting of the Lost Angels
Mer 16 Nov 2016 - 23:18
A présent pelotonnée dans les bras de l'homme de sa vie qui venait de l'embrasser et de la regarder avec des yeux si beaux qu'elle en était toute ragaillardie, elle écouta le vieillard parler et plus il prononçait de syllabes, plus sa mâchoire tombait de surprise.
L'individu s'exprimait d'une manière des plus étranges, il l'avait appelé « ma chère »... exactement comme dans les livres les plus inintéressants que les professeurs pouvaient trouver dans les tréfonds de la bibliothèque scolaire, exprès pour les ennuyer et les rouspéter.
Et puis quel accent abominable, tout pointu, tout empêtré, tout angulaire ! le gus ne devait pas être Américain ; d'où pouvait-il bien venir ?
Malou qui avait des connaissances géographiques des plus aléatoires en conclut qu'il devait être Australien.
En tout cas, elle préférait de loin la grande et belle voix de Nounours capable de chanter du blues et du rock'n roll !
Et puis, malheureusement, l'ancêtre lui appris qu'il était seul.
Elle s'attendait à ce qu'il dise que sa femme était décédée depuis peu mais à la place il parla de sa regrettée radio « Ahondekurt »; ce mec était décidément bien bizarre pour pleurer la disparition d'un engin plutôt que d'un humain,surtout que la marque était inconnue; peut-être l'avait-il achetée dans son pays ? Après tout ses parents avaient bien une télévision « Clayton », c'était carrément inconnu comme marque mais elle était pas chère, alors...
Et puis il s'était mis à parler de ses animaux « pas loquaces » et là, l'adolescente en conclut qu'il connaissait très mal le vocabulaire puisqu'il aurait dû dire: « pas en location ».
Ce constat lui fit plaisir: elle-même en échec scolaire et assez peu cultivée, elle venait de comprendre que cet homme avait dû souffrir autant qu'elle, durant toute sa scolarité et compatissait largement.
Pour le reste elle ne comprit pas trois mots sur quatre, le vieux devait certainement se mélanger les pédales avec sa langue d'origine. Elle devinait juste qu'il la complimentait sur sa façon de combattre et lui fit un sourire en rougissant de plaisir.
Se serrant encore davantage contre son aimé, elle devenait mal à l'aise; la communication était vraiment difficile avec cet homme.
Perplexe elle se gratta la tête en regardant la balançoire qu'il pointait du doigt tandis qu'il prononçait son prénom.
Malou soupira; il allait falloir se mettre à son niveau, c'était la moindre des choses d'autant qu'il avait l'air gentil.
S'appliquant à être aimable et simple, elle articula lentement comme si elle s'adressait à un petit enfant :
toi, Alair, enchantée ! Et moi, Malou, dit-elle en pointant son index sur sa poitrine.
Toi avoir très jolie balançoire et très grande maison. Toi avoir beaucoup de chance !
Elle prit une profonde inspiration et ajouta: moi pas aimer lait, très mauvais pour la santé lait de vache. Moi préférer thé... Toi comprendre ce que moi dire ?
Anxieuse l'adolescente scrutait le visage de l'étranger. Elle aurait pourtant parié que les Australiens parlaient Anglais... Où alors, peut-être faisait-il partie de ce qu'on appelait les minorités avec leurs propres modes d'expression ?
C'est avec un immense soulagement qu'elle vit arriver Josh. Ce n'était peut-être pas très sympa pour l'ami mais elle était bien contente d'être débarrassée de cette conversation, à chacun son tour d'essayer de deviner ce que le pauvre bougre voulait dire !
Se tournant vers Nounours qui lui chuchotait ses inquiétudes à l'oreille, elle s'empressa de le rassurer:
ne t'inquiète pas mon amour adoré, je pense qu'il est très gentil, il est juste un peu spécial mais ce n'est pas sa faute...
Sur ce elle l'embrassa passionnément avant de suivre l'Australien jusqu'à la porte de la cuisine tout en envoyant un grand sourire à Josh qui ressemblait à cet instant à un petit chien qu'on vient de battre.
L'individu s'exprimait d'une manière des plus étranges, il l'avait appelé « ma chère »... exactement comme dans les livres les plus inintéressants que les professeurs pouvaient trouver dans les tréfonds de la bibliothèque scolaire, exprès pour les ennuyer et les rouspéter.
Et puis quel accent abominable, tout pointu, tout empêtré, tout angulaire ! le gus ne devait pas être Américain ; d'où pouvait-il bien venir ?
Malou qui avait des connaissances géographiques des plus aléatoires en conclut qu'il devait être Australien.
En tout cas, elle préférait de loin la grande et belle voix de Nounours capable de chanter du blues et du rock'n roll !
Et puis, malheureusement, l'ancêtre lui appris qu'il était seul.
Elle s'attendait à ce qu'il dise que sa femme était décédée depuis peu mais à la place il parla de sa regrettée radio « Ahondekurt »; ce mec était décidément bien bizarre pour pleurer la disparition d'un engin plutôt que d'un humain,surtout que la marque était inconnue; peut-être l'avait-il achetée dans son pays ? Après tout ses parents avaient bien une télévision « Clayton », c'était carrément inconnu comme marque mais elle était pas chère, alors...
Et puis il s'était mis à parler de ses animaux « pas loquaces » et là, l'adolescente en conclut qu'il connaissait très mal le vocabulaire puisqu'il aurait dû dire: « pas en location ».
Ce constat lui fit plaisir: elle-même en échec scolaire et assez peu cultivée, elle venait de comprendre que cet homme avait dû souffrir autant qu'elle, durant toute sa scolarité et compatissait largement.
Pour le reste elle ne comprit pas trois mots sur quatre, le vieux devait certainement se mélanger les pédales avec sa langue d'origine. Elle devinait juste qu'il la complimentait sur sa façon de combattre et lui fit un sourire en rougissant de plaisir.
Se serrant encore davantage contre son aimé, elle devenait mal à l'aise; la communication était vraiment difficile avec cet homme.
Perplexe elle se gratta la tête en regardant la balançoire qu'il pointait du doigt tandis qu'il prononçait son prénom.
Malou soupira; il allait falloir se mettre à son niveau, c'était la moindre des choses d'autant qu'il avait l'air gentil.
S'appliquant à être aimable et simple, elle articula lentement comme si elle s'adressait à un petit enfant :
toi, Alair, enchantée ! Et moi, Malou, dit-elle en pointant son index sur sa poitrine.
Toi avoir très jolie balançoire et très grande maison. Toi avoir beaucoup de chance !
Elle prit une profonde inspiration et ajouta: moi pas aimer lait, très mauvais pour la santé lait de vache. Moi préférer thé... Toi comprendre ce que moi dire ?
Anxieuse l'adolescente scrutait le visage de l'étranger. Elle aurait pourtant parié que les Australiens parlaient Anglais... Où alors, peut-être faisait-il partie de ce qu'on appelait les minorités avec leurs propres modes d'expression ?
C'est avec un immense soulagement qu'elle vit arriver Josh. Ce n'était peut-être pas très sympa pour l'ami mais elle était bien contente d'être débarrassée de cette conversation, à chacun son tour d'essayer de deviner ce que le pauvre bougre voulait dire !
Se tournant vers Nounours qui lui chuchotait ses inquiétudes à l'oreille, elle s'empressa de le rassurer:
ne t'inquiète pas mon amour adoré, je pense qu'il est très gentil, il est juste un peu spécial mais ce n'est pas sa faute...
Sur ce elle l'embrassa passionnément avant de suivre l'Australien jusqu'à la porte de la cuisine tout en envoyant un grand sourire à Josh qui ressemblait à cet instant à un petit chien qu'on vient de battre.
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Re: The Meeting of the Lost Angels
Ven 18 Nov 2016 - 18:44
Alair Wakeman
Meeting of the Lost Angels
Comme à mon habitude, j'essaie d'être un hôte exceptionnel. Une figure digne et stoïque des plus fidèles représentants des sujets de sa Majesté présent dans ce pays qui est en proie à la folie. Une pensée effleure alors mon fil de réflexion. La gangrène cannibale, ce fléau terrible a envahi mon île bien aimé? Le géant me ramène brutalement au présent aussi subitement que s'il y avait planté sa hache monstrueuse dans ma boîte crânienne. Il me demande, m'ordonne presque, de m'asseoir sur la balançoire pour attendre le duo qui s'était isolé un peu. Sûrement pour régler une question personnelle, de logistique ou bien de comment me faire passer un mauvais quart. Bonté divine, je commence à croire que j'aurai dû peut-être être moins accueillant et de me placer dans une position défensive de bon goût. Mais comme ma condition d'ermite, qui adore en général le contact humain et les conversations à brule-point, j'ose espérer que ces gens seront plus ou moins sympathiques. Je ne voudrais pas repeindre la façade de ma maison de matière grise avec l'assistance de ma vieille Betsy. Mais je n'ai eu aucun besoin de m'en faire. La jeune femme, celle qui se prenait pour Jet Li dans un de ces horribles navets cinématographiques, semblait bouche-bée devant ma présentation sans aucune faute. Elle devait être impressionnée par ma dégaine, mon charme britannique et mon accent qui envoûtait l'ouïe grossière des Américains en général. Je fus attendrit pendant un court instant de voir la proximité du père et de sa fille. Mais mes yeux papillonnèrent un instant devant l'embarrassante scène qui se produisit. Une passion qui me fit mal aux yeux. Heureusement que mon flottement d'hébétement fut camoufler par leur échange buccale. Je songeai que je devrais surement signaler ce détournement de mineure aux représentants de la loi. Mais aussitôt je me fis une claque mentale devant mon comportement des plus cavaliers. Dans un premier souffle, nous étions près du gouffre de l'extinction humaine. Naturellement les gens devaient essayer de trouver du réconfort par tous les moyens possibles. Même moi, avant que cette catastrophe digne d'une scène de la sainte bible ne nous tombe sur les reins, j'ai succombé au charme de demoiselles ayant la douceur de la jeunesse. Dans un deuxième temps, ma radio pour appeler les autorités compétentes était malheureusement hors d'usage. Même si mon poste émetteur n'avait pas rendu l'âme, je sais pertinemment que mon appel de signalisation resterait lettre morte. Et pour le dernier argument, je vois mal les policiers et les membres de la protection de l'enfance arriver en trombe sur mes terres. Une parade d'êtres décrépite et ayant oublié leur devoir pour ne vouloir que nous dévorés tout crue. Donc avec stoïque et la droiture d'un fier Britannique, je ne pipai aucun mot pour cet amour qui devrait être prohibé.
Alors l'enfant, car je ne peux pas encore la voir comme une jeune femme, me parla. Je ne peux qu'hocher la tête avec gentillesse devant les efforts qu'elle fit pour me parler. Pauvre enfant, elle devait avoir un retard évident sur le langage et aussi sûrement une déficience intellectuelle. Je ne pouvais que maintenant m'en vouloir d'avoir jugé ce couple atypique. Déjà avant que les cannibales arrivent leur vie ne devait pas être rose. Quand elle eut fini de me parler avec hésitation, mais une franchise admirable, je lui fis un sourire accueillant et charmant. Je suis des plus heureux de faire votre connaissance Malou ma très chère. Je serai honoré de vous faire visiter la maison et naturellement de vous préparer le thé. Mais déjà le costaud, bonté divine il n'y a que des géants musculeux dans ce pays, se présente. Il a l'air piteux, comme si la jeune femme qui l'accompagnait lui avait passé un savon. Il se présenta en me tendant sa main ayant la circonférence d'un jambonneau. Quand je commence à comparer en usant de qualificatif associé à la nourriture, c'est que mon estomac crie famine. Sans aucun doute, poliment et sincèrement, je lui serre la pince en retour. Une poignée de main franche, honnête comme je les aime. Un très bel homme soit-dit en passant. Si je n'aimerais pas tant la douceur féminine, je crois que je pourrais me laisser charmer par cette masculinité robuste et bien bâtie.
Je lui redonne sa main et je m'empresse d'ajouter avec un hochement de tête sympathique à sa présentation. C'est un plaisir consommé et apprécier de faire votre connaissance mon cher Josh. Je me permets de me présenter, Alair Wakeman. Mon introduction est assez forte pour que la dernière dame puisse l'entendre sans aucune difficulté. Naturellement si la demoiselle se présente, je vais être heureux de lui faire miroiter l'élégance britannique comme à son comparse et les amoureux. Je lève mon bras dans un geste universel de bienvenue et désigna ma ferme dans son ensemble. Je suis honoré et surtout reconnaissant de votre intervention. Avoir de la visite si agréable et surtout point cannibale est une bénédiction de nos jours. Ça me ferait un plaisir immense de vous préparer un thé maison à vous tous. J'espère que nous allons pouvoir dévisser tranquillement et apprendre à se connaître. Je regarde la dépouille de ma pauvre vache et j'ajoute avec un sourire un peu triste. Dommage oui. Pauvre Pâquerette. Je n'ai rien pu faire pour elle malheureusement. Je lui fais alors une petite œillade pour essayer de le faire sentir moins coupable. Mais maintenant elle doit brouter l'herbe si tendre dans le paradis des animaux de ferme. Ne vous faites pas de mouron mon cher. Elle a très bien vécu. Voyant du coin de l'œil la dénommée Malou se diriger vers la porte de la cuisine, je fis un sourire bienveillant et amusé. Je crois que notre chère Malou à décidé pour nous tous. La soif l'a emportée à ce que je vois. Taïaut mes chers, taïaut. Je m'empresse de suivre le mouvement et galamment j'ouvre la porte de ma demeure. Un peu comme un majordome qui introduit les invités de son maître dans la demeure de ce dernier.
Comme de raison, nous entrons dans la cuisine. Bien banale mais propre. Je ne connais aucun chirurgien qui ne soit pas un peu maniaque sur la propreté. La chaleur du poêle à bois nous accueille et le canard de la théière chante joyeusement. Je désigne le salon à mes invités. Je vous saurais gré de prendre place très chers amis. Je vais chercher le nécessaire pour les boissons. Je vous prie de m'excuse pour mon absence momentané. Je dépose ma canne-épée dans le porte-parapluie près du hall d'entrée encombré par le buffet échoué au sol. Betsy retrouve sa place privilégié sur le mur, bien en évidence. Je vais chercher mon ensemble de thé et j'apporte tout de même l'héritage de Pâquerette. Le lait sera sûrement apprécié dans les boissons chaudes. Un peu de sucre aussi. Par acquis de confiance j'ajoute le pot de café instantané infect qui hante mes armoires. Seul les Américains peuvent tolérer ce gout exécrable. Enfin soit, tout trouve sa place sur un cabaret de transport. Emportant le tout sur la table basse du salon, je me permets de m'asseoir avec le quatuor. Je sers naturellement les dames en premier et ensuite les messieurs. Ma tasse de thé bien fumante en main, laissant son arôme me ravir mes narines, je les regarde à tour de rôles. Je suis heureux de cette tournure inattendu dans cette journée remplie de rebondissement. À la vôtre mes chers. Je prends une petite gorgée et je me sens bien. Détendu et alerte. Je peux m'enquérir quel bon vent vous a poussé vers ma terre? Je ne peux que remercier le ciel de votre venue, mais naturellement j'aimerais bien savoir le pourquoi de votre venue.
Dans ce salon accueillant et confortable, je ne peux m'empêcher de porter un regard tendre à mes trois bibliothèques débordant de livres. Philosophie, médecine et d'autres connaissances attendent mon bon vouloir pour se refaire découvrir avec délectation.
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Re: The Meeting of the Lost Angels
Lun 21 Nov 2016 - 22:28
Alors que j’étais inquiète que Josh ne souhaite pas s’inclure dans le groupe, il me détrompe en me disant qu’il venait et que je venais avec lui. Toutefois, la décision restait pour moi et quand je souhaitais partir, je pouvais le faire à tout moment. Je passais mes mains sur mes joues, essayant de chasser les larmes, toutefois, je ne pouvais pas chasser les yeux rouges. Un jour, je cesserais d’être une femme faible. En attendant, il fallait que je m’applique à retrouver cette femme « forte » qui combattait les monstres. Alors que je regarde en direction de la maison, essayant de jauger la nouvelle personne, un vieillard barbu, Josh m’indique que cela ne se reproduira plus. Je lui jette un coup d’œil et lui lance un demi-sourire. Je sais qu’il fait des efforts et je le crois. J’aimerais pouvoir oublier cette histoire, je sais que je n’y arriverais jamais, mais il était là pour m’écouter si j’avais besoin, pas pour me ressasser cette histoire que je cherchais à oublier.
A ses côtés, nous remontons vers la demeure. Plus je m’approche et plus je cherche ce qui ne va pas sur ce vieillard. Il n’a pas l’air cruel, il n’a pas l’air immonde, pourtant, personne ne peut être vraiment gentil. Toute cette armada de gentillesse cache sans doute quelque chose d’atroces que nous ne voudrions sans doute pas connaitre un jour. Peut-être était-il réellement gentil et prévoyant, comme il était représenté en cet instant… Avait-on, toutefois, le droit de lui laisser le bénéfice du doute ? Pour autant, je ne le connaissais pas, ne lui avais jamais parlé directement… Je ne pris pas mon arme, mais vérifiais discrètement si elle se trouvait facile d’accès. Je voulais pouvoir m’en servir en cas de danger.
Arrivés enfin à leur niveau, Josh se présente et s’excuse, dans toute sa mansuétude, pour la vache morte, tuée par un monstre. Avant que je ne puisse répondre, l’homme se présente comme étant Alair Wakeman. Son accent me fait penser à l’Angleterre. Il y a sans doute vécu avant la fin du monde. M’approchant légèrement de l’homme, je tends ma main, sans sourire, ne sachant pas vraiment à qui j’ai affaire.
- Charlie, enchantée, dis-je poliment.
J’essaie de jauger le vieil homme, cherchant à creuser un peu plus dans sa carapace. Toutefois, je ne suis pas bonne « lectrice ». Il cache sûrement quelque chose, mais quoi ? A cause de ce qui nous est arrivé à l’hôpital, j’ai appris à être méfiante envers les personnes que je ne connaissais pas, me rendais-je compte soudain. Surtout que le vieillard était la première personne que je croisais depuis la mésaventure, Malou ne comptait pas étant donné qu’elle se trouvait avec Robert. Cela voulait dire qu’on pouvait lui faire un minimum confiance. Du moins, l’espérais-je. Alair explique qu’il est honoré de notre présence et nous remercie chaleureusement de lui avoir sauvé le reste de sa ferme. Il nous invite alors à prendre le thé.
Alors que je ne peux émettre qu’un avis négatif, Malou prend les devants et se dirige vers la cuisine. Légèrement inquiète, je jette un regard à Josh, espérant qu’il va me regarder. Je laisse les autres passer devant nous et attends de voir ce que Josh compte faire avant de le suivre. Je finis quand même par rentrer à la suite de Josh, mais ne m’assoie pas immédiatement. Je préfère rester debout – pour mieux me défendre, pour mieux fuir. Je me sens en sécurité dans cette position.
En voyant l’homme boire dans sa tasse, je me sens rassurée. Au moins, le breuvage ne semble pas empoisonné et je me décide à prendre une tasse dans mes mains, la tasse me réchauffant agréablement les doigts.
- On a entendu parler d’une ferme, l’idée nous semblait alléchante. On ignorait qu’elle était occupée, commençais-je en fixant mon regard sur l’homme, essayant de comprendre quel secret il cachait.
A ses côtés, nous remontons vers la demeure. Plus je m’approche et plus je cherche ce qui ne va pas sur ce vieillard. Il n’a pas l’air cruel, il n’a pas l’air immonde, pourtant, personne ne peut être vraiment gentil. Toute cette armada de gentillesse cache sans doute quelque chose d’atroces que nous ne voudrions sans doute pas connaitre un jour. Peut-être était-il réellement gentil et prévoyant, comme il était représenté en cet instant… Avait-on, toutefois, le droit de lui laisser le bénéfice du doute ? Pour autant, je ne le connaissais pas, ne lui avais jamais parlé directement… Je ne pris pas mon arme, mais vérifiais discrètement si elle se trouvait facile d’accès. Je voulais pouvoir m’en servir en cas de danger.
Arrivés enfin à leur niveau, Josh se présente et s’excuse, dans toute sa mansuétude, pour la vache morte, tuée par un monstre. Avant que je ne puisse répondre, l’homme se présente comme étant Alair Wakeman. Son accent me fait penser à l’Angleterre. Il y a sans doute vécu avant la fin du monde. M’approchant légèrement de l’homme, je tends ma main, sans sourire, ne sachant pas vraiment à qui j’ai affaire.
- Charlie, enchantée, dis-je poliment.
J’essaie de jauger le vieil homme, cherchant à creuser un peu plus dans sa carapace. Toutefois, je ne suis pas bonne « lectrice ». Il cache sûrement quelque chose, mais quoi ? A cause de ce qui nous est arrivé à l’hôpital, j’ai appris à être méfiante envers les personnes que je ne connaissais pas, me rendais-je compte soudain. Surtout que le vieillard était la première personne que je croisais depuis la mésaventure, Malou ne comptait pas étant donné qu’elle se trouvait avec Robert. Cela voulait dire qu’on pouvait lui faire un minimum confiance. Du moins, l’espérais-je. Alair explique qu’il est honoré de notre présence et nous remercie chaleureusement de lui avoir sauvé le reste de sa ferme. Il nous invite alors à prendre le thé.
Alors que je ne peux émettre qu’un avis négatif, Malou prend les devants et se dirige vers la cuisine. Légèrement inquiète, je jette un regard à Josh, espérant qu’il va me regarder. Je laisse les autres passer devant nous et attends de voir ce que Josh compte faire avant de le suivre. Je finis quand même par rentrer à la suite de Josh, mais ne m’assoie pas immédiatement. Je préfère rester debout – pour mieux me défendre, pour mieux fuir. Je me sens en sécurité dans cette position.
En voyant l’homme boire dans sa tasse, je me sens rassurée. Au moins, le breuvage ne semble pas empoisonné et je me décide à prendre une tasse dans mes mains, la tasse me réchauffant agréablement les doigts.
- On a entendu parler d’une ferme, l’idée nous semblait alléchante. On ignorait qu’elle était occupée, commençais-je en fixant mon regard sur l’homme, essayant de comprendre quel secret il cachait.
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Re: The Meeting of the Lost Angels
Mar 22 Nov 2016 - 22:06
Entendre les doux mots de Malorie, voir le sourire de sa dulcinée qui illuminait la grisaille de sa vie permit au géant balafré d’être rassuré. L’être divin, celle qui avait vu l’humain derrière la palissade immonde de sa chaire scarifier, lui assurait que le vieil homme était gentil. Et pour rien au monde, même dans l’univers, ne pouvait ébranler la confiance que le mineur portait pour la jeune femme. Malou aurait pu lui dire que les flammes de l’enfer étaient glacées que le géant au cœur d’or aurait juste hoché la tête pour donner son accord et son appuie. Josh et Charlie vinrent se présenter alors au propriétaire des lieux. L’empathique créature sentait la gêne et une onze de désarroi du gaillard. Et l’inquiétude de l’enseignante vis-à-vis leur hôte. Ce que le mastodonte ne comprenait aucunement. Son regard océanique était perdu, inquisiteur devant l’attitude méfiante de son amie. Pourquoi ça ne lui dérangeant pas de placer sa confiance en la lie de l’humanité alors qu’un homme serviable et gentil avait droit à ses soupçons? C’était la première fois de sa vie que le golem de chair ne ressentait pas une appréhension, un dégoût ou une frayeur latente lors d’une première rencontre avec un inconnu. Omis naturellement sa douce Malorie qui l’avait aimé au premier regard. Quand l’ange d’innocence se dirigea vers dans la direction désignée par l’homme au regard pétillant d’intelligence et aux manières irréprochables, le goliath se leva à contrecœur de la chaise berçante de bois. Il adorait ce fauteuil. Cet endroit était si paisible, si irréel aux yeux si purs de l’âme remplie de candeur. Durant toute sa misérable existence, il ne s’était jamais senti chez lui, en harmonie avec un lieu. Enfant de la terre et adepte des travaux physiques exténuants et manuels, une ferme fut toujours la vision du paradis du mineur. Il entra dans la maison et sous l’invitation si généreuse de leur hôte, le géant prit place sur le canapé installé devant le poêle à bois. Accueillant tout près de lui la forme gracile et sensuelle de celle qui surnommait affectueusement Chaton, le bras réconfortant et protecteur du monstre de foire se déposa sur les épaules de l’être de lumière. Avec ce geste si anodin, les deux âmes se complétaient à merveille. Le yin et le yang. La force et la beauté. L’amour et la passion. Une sorte de sphère de bienveillance et de douceur semblait envelopper le couple atypique. Robert aurait voulu rester dans cette pose toute l’éternité. Ciseler dans le marbre de sa mémoire chaque pétillement de l’azur des yeux de sa dulcinée. Buriner les traits angéliques de l’ange blonde pour en faire une œuvre que les générations futures pourront contempler et comprendre toute l’affection que lui portait le golem de chaire. Comme un dévot devant sa déesse.
Il était redevenu lunatique, sur un nuage avec ses douces pensées. Le monde extérieur n’existait plus. Seul compter la course de ses doigts sur le bras de son amante. Des étincelles d’électricité statique qui parcourait l’échine l’homme aux muscles disproportionner. Alors quand le ton distingué, pointu, mais douceâtre du vieil homme fit dresser l’oreille restante du golem de chair. Le pourquoi de la visite en ces lieux. Avec aisance, Charlie répondit avec exactitude pour la raison première de leur venue. Bobby prit un verre de lait et le renifla avec délectation. Il adorait ce délice des dieux, presque autant que savourer les lèvres de miel de Malou. Le géant en prit une énorme gorgée. Sa pomme d’Adam jouait littéralement au yoyo. Claquant la langue de satisfaction, l’empathique homme regarda le dénommé Alair. Il plongea son regard océanique dans les billes bleutées débordant d’une intelligence qui faisait peur à Bobby. Mais une bonté, une gentillesse et une compréhension émanaient de l’âme de celui qui se présentait comme médecin. Ce qui eut le don de chatouiller la curiosité de la colline humaine.
Robert- Oui on est venu voir s’il y avait des choses intéressantes… Euh… On savait pas qu’il y avait quelqu’un… Euh… Vous avez beaucoup d’animaux? Des poules j’adore… Euh… Vous êtes tout seul? Je me demandais pourquoi vous n’êtes pas dans un hôpital, car vous êtes docteur si j’ai bien compris… Euh… C’est ça docteur ou un autre truc.
Des rides de réflexions intenses venaient de se creuser sur le front dégarni de Bobby. Son air soucieux, réfléchi, était en partie oublié par la moustache blanchâtre qui maculait sa lèvre supérieure. Il avait bu avec précipitation. Il ajouta tout de même une observation, voulant aider le brave homme qui leur offrait du thé et du lait sans rien demander en retour.
Robert- Le gros meuble tombé à terre… Euh… Je peux vous le remettre debout sans problème… Euh… Si Josh m’aide, ça se fera très vite vous savez… Euh… Tu veux m’aider après avoir bu Josh?
L.erreur de la nature était détendu, en confiance et tout simplement bien. Heureux d'être près de la femme de sa vie, d'avoir retrouver une amie disparut et de rencontrer des gens qui semblaient sympathiques...
Il était redevenu lunatique, sur un nuage avec ses douces pensées. Le monde extérieur n’existait plus. Seul compter la course de ses doigts sur le bras de son amante. Des étincelles d’électricité statique qui parcourait l’échine l’homme aux muscles disproportionner. Alors quand le ton distingué, pointu, mais douceâtre du vieil homme fit dresser l’oreille restante du golem de chair. Le pourquoi de la visite en ces lieux. Avec aisance, Charlie répondit avec exactitude pour la raison première de leur venue. Bobby prit un verre de lait et le renifla avec délectation. Il adorait ce délice des dieux, presque autant que savourer les lèvres de miel de Malou. Le géant en prit une énorme gorgée. Sa pomme d’Adam jouait littéralement au yoyo. Claquant la langue de satisfaction, l’empathique homme regarda le dénommé Alair. Il plongea son regard océanique dans les billes bleutées débordant d’une intelligence qui faisait peur à Bobby. Mais une bonté, une gentillesse et une compréhension émanaient de l’âme de celui qui se présentait comme médecin. Ce qui eut le don de chatouiller la curiosité de la colline humaine.
Robert- Oui on est venu voir s’il y avait des choses intéressantes… Euh… On savait pas qu’il y avait quelqu’un… Euh… Vous avez beaucoup d’animaux? Des poules j’adore… Euh… Vous êtes tout seul? Je me demandais pourquoi vous n’êtes pas dans un hôpital, car vous êtes docteur si j’ai bien compris… Euh… C’est ça docteur ou un autre truc.
Des rides de réflexions intenses venaient de se creuser sur le front dégarni de Bobby. Son air soucieux, réfléchi, était en partie oublié par la moustache blanchâtre qui maculait sa lèvre supérieure. Il avait bu avec précipitation. Il ajouta tout de même une observation, voulant aider le brave homme qui leur offrait du thé et du lait sans rien demander en retour.
Robert- Le gros meuble tombé à terre… Euh… Je peux vous le remettre debout sans problème… Euh… Si Josh m’aide, ça se fera très vite vous savez… Euh… Tu veux m’aider après avoir bu Josh?
L.erreur de la nature était détendu, en confiance et tout simplement bien. Heureux d'être près de la femme de sa vie, d'avoir retrouver une amie disparut et de rencontrer des gens qui semblaient sympathiques...
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Re: The Meeting of the Lost Angels
Mer 23 Nov 2016 - 20:45
Alair Wakeman. Jamais entendu un tel prénom. L'homme semble être un gentleman. En tout cas les premiers mots qui sortent de sa bouche laissent entrevoir une façon de parler très courtoise. Un vocabulaire fournit. Il ne s'arrête pas en si bon chemin et poursuit. Cet homme est un orateur. Je ne sais pas dans quoi il travaillait mais il aurait probablement pu faire carrière en politique. Il n'a pas la dégaine, ni l'allure d'un politicien mais il a ce petit côté charismatique. Son invitation à boire du thé me parait un peu suspicieuse mais encore une fois je me dis qu'il ne nous veut probablement pas de mal. Ce serait déjà fait. Je le vois jeter un oeil sur le cadavre de sa vache. Pâquerette. Joli comme nom. J'aime bien. Un homme qui nomme son animal ne peut pas être méchant pas vrai ? Cela ne me rassure pas plus que ça de savoir qu'elle a une belle vie. Même si ce n'est, après tout, pas notre faute que cette dernière se soit faite dévorer par des monstres. La remarque du jardin d'Eden des vaches aurait pu me faire sourire mais je ne suis pas vraiment d'humeur. Après que Charlie se soit présentée et que Malou ai pris ses aises en pénétrant dans l'habitation, Alair réitère son invitation. Malou qui m'a regardé avec le sourire aux lèvres. Peut-être pour me remonter le moral ? Ce n'est pas moi mais Charlie qu'il faut soutenir. Moi je n'en vaux pas la peine. Pas aujourd'hui, pas maintenant. Je regarde discrètement Charlie. Je semble avoir eu la même idée qu'elle. Je lui fais un petit signe de tête et entre. Je l'entends qui me suit. Qui nous suit. Tout le monde est entré.
Nous entrons dans le salon. Alair s'excuse et nous laisse nous installer pendant qu'il part préparer le thé. Je garde la tête basse. Ne sachant trop quoi dire ou faire. Finalement je m'installe sur le canapé du salon, me repoussant un peu vers le bord pour laisser place. Je lève à peine les yeux vers Charlie. Autant pour sonder son esprit et voir si elle m'en veut un peu ou terriblement. Autant pour lui faire comprendre qu'il y a de la place à côté de moi. Si elle le veut bien évidemment. Elle sait qu'au moindre danger, je ferai opposition. Notre hôte arrive enfin. Au derrière d'un petit chariot pour amener tasse, théière, sucrière et compagnie. Ce comportement est louche. Ou ce vieil homme a perdu le sens des réalités, ou c'est un être exceptionnel. Je ne penche ni pour l'un, ni pour l'autre. Une fois servi, je mets deux sucres dans ma tasse. Par réflexe. Car je ne compte pas le boire. Ou alors pas tout de suite. On ne sait jamais. Le gentleman rompt le silence. Et c'est Charlie qui lui répond. Je vois qu'elle s'est relativement remise de ses émotions. Alair boit une lampée, Charlie s'empare de sa tasse, Bobby avale le verre de lait. Je suis peut-être un peu trop parano. Je prends ma tasse en main. Hume l'odeur délicieuse. Je mélange un peu avec la cuillère et bois une gorgée. Très goûtu.
Bobby semble relativement confiant. Lui qui était si hostile dans la forêt. Le voila presque être un autre homme. Pourtant il pourrait être méfiant lui aussi. Il donne l'impression de parler sans trop penser. Comme cela lui vient en tête. Passant d'une idée à une autre sans qu'elle n'ait aucun lien entre elles. Je crois que l'homme souffre d'une déficience intellectuelle. Je crois aussi qu'il est inutile de le lui faire remarquer. Tout comme à Malou. Ils se sont épris l'un de l'autre. S'acceptant comme ils sont. Et j'ai bien compris que mon amie le défendrait corps et âme. Bobby qui s’adresse à ma personne pour redresser un meuble renversé. Je ... euh ... Oui. Bien sûr. Nous ... Je m'occuperai de dégager les monstres également. Ainsi que votre vache. Si ... Si vous avez un endroit particulier où les déposer. Sinon je les traînerait sur quelques mètres. Que vous n'ayez pas à subir une telle vue. Ma manière à moi de le remercier pour cet accueil chaleureux. J'écoute ce que l'un ou l'autre à à dire et je m'approche doucement de Charlie. Je lui murmure doucement pour ne pas qu'Alair m'entende. Je ... Je crois que le thé est bon. En tout cas je ne sens rien de particulier. Un premier pas vers cette amie qui aurait du m'en vouloir depuis le début. Pour retourner vers une relation « normale ». Où l'on s'entend bien tous les deux. Comme ces derniers jours. Retrouver une complicité, une amitié, une relation de confiance et de protection mutuelle. Une phrase ponctuée d'une nouvelle gorgée. Manger et boire très chaud ne me dérange pas alors la température du liquide me semble idéale.
J'aimerais poser quelques questions à cet homme. Mais ce que j’envisage de lui demande est sans doute trop personnel. Ou reviendrait trop à lui montrer ma méfiance. Cette ferme déposée au milieu de nulle part. Alair qui semble être un vieil homme bon. C'est trop beau n'est-ce pas ? Je suppose que je suis dans la même position que Charlie et Malou. Sur mes gardes. Je fais confiance à mon amie. Elle saura poser les bonnes questions sans se montrer trop soupçonneuse. Charlie est plutôt douée pour parler aux gens. Et comme elle assez bavarde elle fera ça de manière très naturelle. Je jette un œil observateur au salon. A la recherche d'un éventuel indice me dévoilant que quelque chose cloche. Ou au contraire, quelque chose pour nous rassurer. Cet Alair s'amuse peut-être à jouer un jeu. Une sorte de rôle de gentleman. Nous amadouer. Pour mieux nous poignarder dans le dos la seconde d'après. Je bois une nouvelle gorgée avant de regarder notre hôte. Comment le monde est-il devenu pour que je puisse penser à de telles choses ? Je devrais être heureux qu'on soit tombé sur cette ferme. On a peut-être sauvé la vie de cet homme et il nous est reconnaissant. C'est comme ça que je devrais penser. Mais vu ce qu'il s'est passé à l'hôpital … Tout me ramène toujours à cette partie de notre histoire. Un jour peut-être parviendrais-je à ne plus ressasser ce lot de mauvaises choses. En attendant la priorité est cet Alair. Gentil ou méchant ? Sincère ou hypocrite ? Ma première impression est que nous sommes en sécurité ici. Toujours suivre sa première impression n'est-ce pas ?
Nous entrons dans le salon. Alair s'excuse et nous laisse nous installer pendant qu'il part préparer le thé. Je garde la tête basse. Ne sachant trop quoi dire ou faire. Finalement je m'installe sur le canapé du salon, me repoussant un peu vers le bord pour laisser place. Je lève à peine les yeux vers Charlie. Autant pour sonder son esprit et voir si elle m'en veut un peu ou terriblement. Autant pour lui faire comprendre qu'il y a de la place à côté de moi. Si elle le veut bien évidemment. Elle sait qu'au moindre danger, je ferai opposition. Notre hôte arrive enfin. Au derrière d'un petit chariot pour amener tasse, théière, sucrière et compagnie. Ce comportement est louche. Ou ce vieil homme a perdu le sens des réalités, ou c'est un être exceptionnel. Je ne penche ni pour l'un, ni pour l'autre. Une fois servi, je mets deux sucres dans ma tasse. Par réflexe. Car je ne compte pas le boire. Ou alors pas tout de suite. On ne sait jamais. Le gentleman rompt le silence. Et c'est Charlie qui lui répond. Je vois qu'elle s'est relativement remise de ses émotions. Alair boit une lampée, Charlie s'empare de sa tasse, Bobby avale le verre de lait. Je suis peut-être un peu trop parano. Je prends ma tasse en main. Hume l'odeur délicieuse. Je mélange un peu avec la cuillère et bois une gorgée. Très goûtu.
Bobby semble relativement confiant. Lui qui était si hostile dans la forêt. Le voila presque être un autre homme. Pourtant il pourrait être méfiant lui aussi. Il donne l'impression de parler sans trop penser. Comme cela lui vient en tête. Passant d'une idée à une autre sans qu'elle n'ait aucun lien entre elles. Je crois que l'homme souffre d'une déficience intellectuelle. Je crois aussi qu'il est inutile de le lui faire remarquer. Tout comme à Malou. Ils se sont épris l'un de l'autre. S'acceptant comme ils sont. Et j'ai bien compris que mon amie le défendrait corps et âme. Bobby qui s’adresse à ma personne pour redresser un meuble renversé. Je ... euh ... Oui. Bien sûr. Nous ... Je m'occuperai de dégager les monstres également. Ainsi que votre vache. Si ... Si vous avez un endroit particulier où les déposer. Sinon je les traînerait sur quelques mètres. Que vous n'ayez pas à subir une telle vue. Ma manière à moi de le remercier pour cet accueil chaleureux. J'écoute ce que l'un ou l'autre à à dire et je m'approche doucement de Charlie. Je lui murmure doucement pour ne pas qu'Alair m'entende. Je ... Je crois que le thé est bon. En tout cas je ne sens rien de particulier. Un premier pas vers cette amie qui aurait du m'en vouloir depuis le début. Pour retourner vers une relation « normale ». Où l'on s'entend bien tous les deux. Comme ces derniers jours. Retrouver une complicité, une amitié, une relation de confiance et de protection mutuelle. Une phrase ponctuée d'une nouvelle gorgée. Manger et boire très chaud ne me dérange pas alors la température du liquide me semble idéale.
J'aimerais poser quelques questions à cet homme. Mais ce que j’envisage de lui demande est sans doute trop personnel. Ou reviendrait trop à lui montrer ma méfiance. Cette ferme déposée au milieu de nulle part. Alair qui semble être un vieil homme bon. C'est trop beau n'est-ce pas ? Je suppose que je suis dans la même position que Charlie et Malou. Sur mes gardes. Je fais confiance à mon amie. Elle saura poser les bonnes questions sans se montrer trop soupçonneuse. Charlie est plutôt douée pour parler aux gens. Et comme elle assez bavarde elle fera ça de manière très naturelle. Je jette un œil observateur au salon. A la recherche d'un éventuel indice me dévoilant que quelque chose cloche. Ou au contraire, quelque chose pour nous rassurer. Cet Alair s'amuse peut-être à jouer un jeu. Une sorte de rôle de gentleman. Nous amadouer. Pour mieux nous poignarder dans le dos la seconde d'après. Je bois une nouvelle gorgée avant de regarder notre hôte. Comment le monde est-il devenu pour que je puisse penser à de telles choses ? Je devrais être heureux qu'on soit tombé sur cette ferme. On a peut-être sauvé la vie de cet homme et il nous est reconnaissant. C'est comme ça que je devrais penser. Mais vu ce qu'il s'est passé à l'hôpital … Tout me ramène toujours à cette partie de notre histoire. Un jour peut-être parviendrais-je à ne plus ressasser ce lot de mauvaises choses. En attendant la priorité est cet Alair. Gentil ou méchant ? Sincère ou hypocrite ? Ma première impression est que nous sommes en sécurité ici. Toujours suivre sa première impression n'est-ce pas ?
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