Re: The Meeting of the Lost Angels
Lun 28 Nov 2016 - 15:40
Alair Wakeman
Meeting of the Lost Angels
Je bois avec délectation mon thé. Savourant chaque petite gorgée avec un plaisir renouvelé , je regarde d'un œil attentif mes invités. Je les examine et bien sûr j'essaie de comprendre leur motivation. Ils m'ont bien entendu enlever une épine du pied en me débarrassant de ces cannibales. Mais maintenant j'ai un problème d'ordre sociale et morale. Sont-ils amicaux ou bien néfastes pour ma sécurité. J'aimerais bien voir l'arrivée de l'année prochaine si c'est possible et c'est pour cela que je suis des plus prudents. Bien sûr mes armes sont hors de porter, mais je connais l'emplacement de chaque meuble, chaque obstacle de ma maisonnée. Je pourrais surement réussir à bouger pour m'échapper en cas de problèmes. Mais mon instinct me souffle que tout va bien. Que si les visiteurs seraient hostiles, je serais surement en train de brouter l'herbe au paradis des vaches avec ma défunte Pâquerette. Je me détends et j'écoute avec attention les paroles du si étrange quatuor. La jeune femme rousse s'exprime en premier. Je ne peux m'empêcher de songer qu'elle a une aisance naturelle pour la conversation. Sûrement une avocate, une enseignante ou bien une politicienne. Avec un petit sourire pince-sans-rire, l'enlève mentalement le titre de politicienne. Elle n'a pas le visage à deux faces, le bluff nécessaire à cette profession cousue de fil blanc. Son visage est fermé, mais son regard m'apprend sa méfiance à mon égard. Sur le coup je ne peux que m'en offusquer. Mais la raison me rappelle dans quelle époque que nous vivons et je ne peux que l'applaudir mentalement avec sincérité. Elle parle avec franchise pour m'avouer qu'elle désire mes biens et ma ferme. Cela a le mérite d'être clair et conscrit. La grosse voix du géant me fait obliquer mon regard vers le couple hors normes qui sont assis sur le canapé. L'adolescente vient de s'endormir dans le giron de l'homme. Ma curiosité est piquée au vif et j'aimerais connaître leur histoire. Mais le civisme et la politesse m'en empêche. Comme un écho hésitant, Robert confirme les propos de Charlie. Mais je ne ressens aucune menace de la part de l'homme. Il se propose même de redresser le meuble qui fait office de barricade improvisé dans le hall d'entrée. Le gaillard se propose aussi de m'aider pour le buffet, allant même à vouloir débarrasser du paysage les corps de mes assaillants post-mortem. Je ne peux m'empêcher de laisser une fraction de seconde éclater ma stupeur devant tant de générosité. Mais très vite toute ma flegme, mon stoïque britannique revient en force.
Je dépose ma tasse dans sa soucoupe sur la tasse basse et mon regard se porte sur la jeune femme. Je suis calme et avenant. De la droiture et surtout de la sincérité module le ton hypnotique et pointu de ma voix. Je ne peux que saluer votre franchise et votre prudence ma chère Charlie. Mais je vous garantis sur mon honneur que vous n'avez rien à craindre de moi. Laissant un instant de silence ponctuer la vivacité de ma déclaration, j'enchaine alors avec une évidence flagrante. En cet instant précis vous pourrez aisément me terrasser, me chasser de ma propriété. Je suis à votre merci. Mais nous sommes dans un cadre convivial. Je ne veux pas vous faire du mal autant que vous ne désirez non plus me faire du mal. Si c'est le cas, je crois que je viens de signer ma dernière erreur sur cette terre. Hochant ma tête dans la direction de la dernière place de libre dans le salon, je soulève un peu les sourcils de manière très éloquente. Je vous en prie ma chère Charlie. Assoyez-vous sinon les règles de la bienséance m'oblige de me tenir debout aussi longtemps que les dames ne sont pas installées. Je vous saurais gré milady de satisfaire une marotte d'un vieux britannique.
Mes yeux glissent maintenant sur les deux armoires à glace. De solides gaillards qui n'ont surement pas peur de travailler. Une idée commence à se former dans mon esprit et je tousse doucement pour ramener l'attention générale sur ma personne. Oui Robert mon ami. J'ai des poules, des chèvres et des porcs. J'avais autrefois quelques vaches et un taureau. Ainsi qu'une jument et un poney. J'affiche un air désolé et une petite once de tristesse fait surface sur mes traits pince-sans-rire. Une grossière erreur de ma part et presque la totalité de mes animaux ont pris la clef des champs. Voyez-vous je suis seul pour gérer le tout. Mon employé est malheureusement décédé suite à l'infection qui transforme les gens en cannibales en décembre. Je n'ai que pu cultiver mes plantes de thé et quelques petits légumes. Mes champs sont en friches. Souriant avec douceur et chaleur, je continue mon récit. Avant d'avoir l'âme du pionnier et de vouloir jouer au gentleman fermier, j'étais chirurgien à Londres. Je suis installé ici depuis environ deux ans. Je comptais même transformer la ferme en gîtes pour randonneurs. Essayant de retrouver un peu de mon flegme, je glisse mon regard vers le dénommé Josh. Donc ce sera des plus apprécier que vous voulez déployer votre force surement phénoménale pour redresser l'élément que j'ai sacrifié dans mon état de panique éphémère. Et pour votre question mon cher Josh, je n'avais qu'un ou deux visiteurs qui ne sentaient pas la rose à la fois. Donc je traînais leur carcasses vers le ravin pour les faire basculer dans le vide. Je passe ma main dans ma barbe taillée avec soin. Bonté divine ce n'est pas parce que la fin du monde est à nos portes qu'on doit se laisser aller. Un peu de rigueur et de droiture n'a jamais tué son homme à ce que je sache que diable. Pensivement, j'exprime ma pensée avec mon accent charmant et hypnotique. Lors des pestes les peuplades brûlaient les corps. Un bon moyen d'arrêter la progression j'en conviens. Mais je crois que ma survie récente est surtout attribuable à l'ignorance des cannibales, ainsi que d'être aux intentions malveillantes, de ma ferme. Un signal de fumée sera des plus révélateur.
Souriant avec chaleur, amicalement et sans fausse modestie, je complimente sincèrement l'idée de l'homme si peu sûr de lui. Mais vous avez eu une excellente idée mon cher. Je vais vous indiquer le trajet pour le ravin et mettre mes piètres forces en commun avec vous. Mais vous êtes sur les routes? Vous venez d'où? Vous avez un refuge ou bien vous vivez au jour le jour? Si vous voulez bien satisfaire ma curiosité légendaire. Je m'inquiète pour vous vous savez. Car bientôt l'hiver arrivera et les grands froids aussi. En voyant le magnifique berger allemand coucher près du poêle à bois, une idée me vient subitement. Bloody Hell! Je n'ai point donné de l'eau à cette magnifique bête. Quel mauvais hôte fais-je! Je vous prie de m'excuser un instant. Croisant le regard de la jeune femme, je lui lance un regard désarmant. Si vous voulez m'accompagner à la cuisine, vous pourrez voir que c'est la stricte vérité. Juste de l'eau pour le brave compagnon à quatre pattes.Le rez-de-chaussé est à air ouverte donc mes visiteurs peuvent épier le moindre de mes mouvements.
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Re: The Meeting of the Lost Angels
Sam 3 Déc 2016 - 23:38
Robert approuva mes paroles en argumentant un peu. Il demanda à notre hôte s’il avait beaucoup d’animaux et s’il se trouvait seul. En échange des boissons que l’homme nous avait offert, la gentillesse de Robert reprit le dessus et il proposa au vieillard de redresser le meuble qui était tombé par terre, avec l’aide de Josh. Je n’avais aucun doute quant aux compétences de mes deux amis. Ils avaient la force d’au moins quatre hommes. Relever un meuble n’allait pas leur demander beaucoup d’efforts.
Je jette un nouveau coup d’œil à Josh. Il semble partager les mêmes pensées que moi, les mêmes appréhensions à l’égard d’Alair. Tout ceci semble bien trop beau pour être vrai. Sa gentillesse, sa bienveillance n’ont plus de mises dans ce monde. Cela me parait bien trop louche. Il doit cacher son jeu. Josh se complaint toutefois à donner le change. Il accepte ainsi d’aider Robert à ramasser le meuble et à débarrasser la ferme de tous les cadavres, ceux des monstres, celui de la vache morte. Tout le monde boit son thé, mis à part moi. Je suis toujours méfiante. Alair me semble vraiment louche et je dois découvrir de quoi il s’agit. Discrètement (ou peut-être pas, mais peu m’importe, cela ne me dérange pas qu’Alair comprenne que je suis méfiante à son égard), Josh me murmure à l’oreille que le thé est bon et que je ne risque rien.
Pour faire bonne figure, je décide de prendre également une tasse et y ajoute un morceau de sucre. Je prends la tasse entre mes mains, cela réchauffe et est très agréable. Je ne peux toutefois m’empêcher de penser à tout plein de choses : la réminiscence de ce qui s’est passé à l’hôpital, la sollicitude d’Alair, bien trop étrange à mon gout… Je vois le regard de Josh de temps en temps se poser sur moi. En vérité, je ne lui en veux déjà plus. Cela me serait impossible. Josh est mon ami et il a été là pour moi dans les moments les plus difficiles de mon existence : l’hôpital, la maison de vacances, le constat que jamais plus IL serait là…
Alair s’est bien rendu compte de ma méfiance et c’est ainsi qu’il me dit qu’il approuve ma sincérité et qu’il comprend ma prudence, mais il m’assure toutefois que nous ne craignons rien de lui. Il part ensuite sur un laïus dans lequel il explique qu’on pourrait facilement lui nuire si on le souhaitait. Je pince les lèvres, guère « rassurée » et « convaincue » par ses paroles. Toutefois, il m’invite une fois de plus à m’asseoir, puisqu’il ne peut se tenir assis si une femme est encore debout, dans son code d’honneur.
- Soit. Mais vous connaissez votre ferme mieux que personne je suppose, vous pouvez cacher beaucoup de choses. Des hommes, des personnes capables de venir vous prêter main forte. Des armes, dis-je en décidant de jouer carte sur table.
Je prends place à côté de Josh toutefois et croise mes jambes, me voulant désinvolte, ma tasse toujours dans la main.
- Pourquoi avoir gardé ce code d’honneur dans le monde dans lequel nous vivons ? Demandais-je à Alair.
Peut-être disait-il la vérité. Dans ce cas, il fallait le faire parler, pour en savoir davantage, pour démêler la vérité. Pour répondre à Robert, il explique qu’il a des poules, des chèvres et des porcs, il avait déjà perdu beaucoup d’animaux. Gary reste couché, il se repose et il a l’air vraiment bien. Nous continuâmes de bavarder. Alors qu’Alair demande ce que nous faisons sur les routes, si nous avions un abri, il ne laisse pas le temps de répondre et demande si je peux l’accompagner à la cuisine pour vérifier par moi-même. Sa demande est tellement louche que je jette un œil à Josh.
- Josh, tu nous accompagnes ? Demandais-je innocemment à mon compagnon.
Ne faisant pas confiance en l’homme, nous ne serions jamais assez de deux. Il était peut-être vieux, mais je n’avais pas envie de revivre la scène de l’hôpital et avec Josh, je me sentais mieux protégé. Je savais que Josh allait accepter.
Je jette un nouveau coup d’œil à Josh. Il semble partager les mêmes pensées que moi, les mêmes appréhensions à l’égard d’Alair. Tout ceci semble bien trop beau pour être vrai. Sa gentillesse, sa bienveillance n’ont plus de mises dans ce monde. Cela me parait bien trop louche. Il doit cacher son jeu. Josh se complaint toutefois à donner le change. Il accepte ainsi d’aider Robert à ramasser le meuble et à débarrasser la ferme de tous les cadavres, ceux des monstres, celui de la vache morte. Tout le monde boit son thé, mis à part moi. Je suis toujours méfiante. Alair me semble vraiment louche et je dois découvrir de quoi il s’agit. Discrètement (ou peut-être pas, mais peu m’importe, cela ne me dérange pas qu’Alair comprenne que je suis méfiante à son égard), Josh me murmure à l’oreille que le thé est bon et que je ne risque rien.
Pour faire bonne figure, je décide de prendre également une tasse et y ajoute un morceau de sucre. Je prends la tasse entre mes mains, cela réchauffe et est très agréable. Je ne peux toutefois m’empêcher de penser à tout plein de choses : la réminiscence de ce qui s’est passé à l’hôpital, la sollicitude d’Alair, bien trop étrange à mon gout… Je vois le regard de Josh de temps en temps se poser sur moi. En vérité, je ne lui en veux déjà plus. Cela me serait impossible. Josh est mon ami et il a été là pour moi dans les moments les plus difficiles de mon existence : l’hôpital, la maison de vacances, le constat que jamais plus IL serait là…
Alair s’est bien rendu compte de ma méfiance et c’est ainsi qu’il me dit qu’il approuve ma sincérité et qu’il comprend ma prudence, mais il m’assure toutefois que nous ne craignons rien de lui. Il part ensuite sur un laïus dans lequel il explique qu’on pourrait facilement lui nuire si on le souhaitait. Je pince les lèvres, guère « rassurée » et « convaincue » par ses paroles. Toutefois, il m’invite une fois de plus à m’asseoir, puisqu’il ne peut se tenir assis si une femme est encore debout, dans son code d’honneur.
- Soit. Mais vous connaissez votre ferme mieux que personne je suppose, vous pouvez cacher beaucoup de choses. Des hommes, des personnes capables de venir vous prêter main forte. Des armes, dis-je en décidant de jouer carte sur table.
Je prends place à côté de Josh toutefois et croise mes jambes, me voulant désinvolte, ma tasse toujours dans la main.
- Pourquoi avoir gardé ce code d’honneur dans le monde dans lequel nous vivons ? Demandais-je à Alair.
Peut-être disait-il la vérité. Dans ce cas, il fallait le faire parler, pour en savoir davantage, pour démêler la vérité. Pour répondre à Robert, il explique qu’il a des poules, des chèvres et des porcs, il avait déjà perdu beaucoup d’animaux. Gary reste couché, il se repose et il a l’air vraiment bien. Nous continuâmes de bavarder. Alors qu’Alair demande ce que nous faisons sur les routes, si nous avions un abri, il ne laisse pas le temps de répondre et demande si je peux l’accompagner à la cuisine pour vérifier par moi-même. Sa demande est tellement louche que je jette un œil à Josh.
- Josh, tu nous accompagnes ? Demandais-je innocemment à mon compagnon.
Ne faisant pas confiance en l’homme, nous ne serions jamais assez de deux. Il était peut-être vieux, mais je n’avais pas envie de revivre la scène de l’hôpital et avec Josh, je me sentais mieux protégé. Je savais que Josh allait accepter.
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Re: The Meeting of the Lost Angels
Mar 6 Déc 2016 - 8:22
Le golem de chair était sur un petit nuage. Un coin de paradis ou son ange adoré dormait paisiblement. Malou avait blotti son corps merveilleux et divin sur celui du mineur, corps honni par tant de gens. Avec celle qui adorait à ses ses côtés, le colosse couvert de cicatrices croyait maintenant à l'amour et aux sentiments si doux. À une humanité cachée au plus profond de lui et à l'âme si lumineuse que Selene et Juliane avaient certifiées que Robert possédait. Il entendait les doutes de Charlie sur le vieil homme à l'accent si pointu. Le géant au coeur d'or ne comprenait plus pourquoi son amie doutait d'Alair. Elle l'avait bien accepter lui, le monstre de foire avec l'intellect déficient. Alors pourquoi ses doutes et ses interrogations sur ce fermier qui se disait docteur et qui les avait accueillis si généreusement? Ce dernier n'avait pas fui ni redouter l'erreur de la nature comme Josh l'avait fait. Le bucheron avait été révulsé par la laideur de Bobby, démontrant du doute et surtout de la frayeur en sa compagnie. Si Malorie et Charlie n'avaient pas été présentes, le sosie du monstre de Frankenstein était persuadé que le gaillard l'aurait attaqué avec sa hache sur le coup. Comme bon nombre de gens l'avaient fait avant lui. Robert avait une certitude pour l'avenir. Les survivants terrifiés seraient encore plus impitoyables envers lui à cause de cette épopée chaotique où les abominations arpentaient cette terre de malheur. Mais comme chaque médaille à deux côtés, son ange était le côté lumineux de toute la souffrance qu'il endurait.
Quand Charlie se leva pour rejoindre le vieil homme, le géant balafré chuchota avec une douceur surprenante. Ses traits atypiques étaient épanouies et toute la précédente tension avait disparu.
Robert- Euh... Alur c'est bien ça?
Patiemment le bon docteur rectifia la méprise de l'être si inférieur du point de vue cérébrale.
Robert- Désolé pas bon avec les noms... Euh... Je pourrais coucher Malorie dans un lit? Si vous le voulez bien monsieur.
Le sympathique propriétaire du domaine donna sa bénédiction, spécifiant que le monstre de foire pouvait se promener à sa guise.
Robert- D'accord merci monsieur... Euh... Je vais vérifier si personne est là aussi pour ne pas les déranger.
L'homme difforme était certes niais, mais était la plupart du temps prudent. Il avait compris que l'enseignante croyaient une possible embuscade de la part du vieil homme. Mais la créature empathique avait discerner une sincérité et une assurance presque surnaturel chez Alair. Il avait foi en lui. Ayant l'accord de se déplacer librement, Robert passa avec tendresse ses grosses paluches rugueuses sous la silhouette céleste de l'ange endormie. Levant sans peine le corps frêle, le golem de chair se mit en quête d'un lit pour son précieux et inestimable fardeau. Il pouvait sentir la chaleur du petit être nicher dans ses bras et Bobby escalada l'escalier pour se rendre au second. C'était devenu une habitude en fait pour le simplet. Toujours choisir le second étage pour se reposer. Les goules ne pouvaient pas escalader ni emprunter les escaliers pour rejoindre leurs proies. La première chambre fut comme un havre de paix pour le goliath des temps modernes. Gardant son amour blotti contre son torse large comme un baril, il repoussa les couvertures. Couchant sa dulcinée sur le matelas, Robert la borda avec amour. Les yeux d'azures, qui faisaient battre la chamade au coeur remplit de candeur du colosse, s'entrouvrir. Passant sa main gigantisme dans la chevelure doré de sa raison de vivre, Bobby lui parla avec une tendresse qui n'aurait jamais dû avoir de place dans ce corps monstrueux.
Robert- Rendors-toi mon ange... Euh... Je vais vérifier si on est en sécurité... Euh... Tu es mon coeur et mon âme mon amour.
Un baiser doux, tendre et démontrant tout l'amour que la bête avait pour sa belle fut échangé. Il laissa l'être de lumière en sécurité dans cette chambre. Une idée passa alors dans l'esprit appauvri de l'homme difforme. Ça pourrait être leur chambre. Si le docteur le voulait bien, ils pourraient rester avec lui. Le mineur pourrait être des plus utiles pour le travail sur la ferme. Comme pour les tâches sur les terres de Hope. Il pourrait demander. Le pire c'est qu'Alair refuse nette. Par acquis de conscience et sous l'impulsion du protecteur qui dormait en lui, Robert fit le tour de chaque pièce. Il ressemblait à un limier qui recherchait la trace d'un malfaiteur. Mais chaque chambre était déserte. Une chambre avait quelques vêtements d'hommes. Mais pour le reste des chambres, aucune n'avait été utilisé depuis un certain temps. Il n'explora pas la chambre des maîtres, ne voulant pas entrer dans l'intimité de leur hôte. Il repassa la tête dans la chambre où son ange dormait paisiblement et avec un sourire lumineux, il descendit au rez-de-chaussée. Sans un mot, le mineur s'accroupit et releva sans peine le buffet pour le remettre à sa place initiale. L'erreur de la nature ramassa les morceaux de porcelaine et retourna vers le propriétaire des lieux. Dans son regard océanique on pouvait lire aisément une joie, une douceur et surtout une petite gêne. Sa voix rocailleuse, rauque à souhait, s'éleva dans la cuisine.
Robert- Euh... Il n'y a que Malou qui dort en haut... Euh... Beaucoup de chambre, mais Alair est seul... Euh...
Une rougeur écarlate enflamma les joues mal rasées de la lie de l'humanité.
Robert- Euh... Je me demandais... Euh... Vous êtes seul ici et vous avez beaucoup de travail...
La timide créature regarda le couple à ses côtés, cherchant leur appui ou bien une aide pour essayer de parvenir à ses fins. D'avoir un lieu ou vivre et de permettre à Malorie de sourire et de rayonner comme lui seul pouvait la voir.
Quand Charlie se leva pour rejoindre le vieil homme, le géant balafré chuchota avec une douceur surprenante. Ses traits atypiques étaient épanouies et toute la précédente tension avait disparu.
Robert- Euh... Alur c'est bien ça?
Patiemment le bon docteur rectifia la méprise de l'être si inférieur du point de vue cérébrale.
Robert- Désolé pas bon avec les noms... Euh... Je pourrais coucher Malorie dans un lit? Si vous le voulez bien monsieur.
Le sympathique propriétaire du domaine donna sa bénédiction, spécifiant que le monstre de foire pouvait se promener à sa guise.
Robert- D'accord merci monsieur... Euh... Je vais vérifier si personne est là aussi pour ne pas les déranger.
L'homme difforme était certes niais, mais était la plupart du temps prudent. Il avait compris que l'enseignante croyaient une possible embuscade de la part du vieil homme. Mais la créature empathique avait discerner une sincérité et une assurance presque surnaturel chez Alair. Il avait foi en lui. Ayant l'accord de se déplacer librement, Robert passa avec tendresse ses grosses paluches rugueuses sous la silhouette céleste de l'ange endormie. Levant sans peine le corps frêle, le golem de chair se mit en quête d'un lit pour son précieux et inestimable fardeau. Il pouvait sentir la chaleur du petit être nicher dans ses bras et Bobby escalada l'escalier pour se rendre au second. C'était devenu une habitude en fait pour le simplet. Toujours choisir le second étage pour se reposer. Les goules ne pouvaient pas escalader ni emprunter les escaliers pour rejoindre leurs proies. La première chambre fut comme un havre de paix pour le goliath des temps modernes. Gardant son amour blotti contre son torse large comme un baril, il repoussa les couvertures. Couchant sa dulcinée sur le matelas, Robert la borda avec amour. Les yeux d'azures, qui faisaient battre la chamade au coeur remplit de candeur du colosse, s'entrouvrir. Passant sa main gigantisme dans la chevelure doré de sa raison de vivre, Bobby lui parla avec une tendresse qui n'aurait jamais dû avoir de place dans ce corps monstrueux.
Robert- Rendors-toi mon ange... Euh... Je vais vérifier si on est en sécurité... Euh... Tu es mon coeur et mon âme mon amour.
Un baiser doux, tendre et démontrant tout l'amour que la bête avait pour sa belle fut échangé. Il laissa l'être de lumière en sécurité dans cette chambre. Une idée passa alors dans l'esprit appauvri de l'homme difforme. Ça pourrait être leur chambre. Si le docteur le voulait bien, ils pourraient rester avec lui. Le mineur pourrait être des plus utiles pour le travail sur la ferme. Comme pour les tâches sur les terres de Hope. Il pourrait demander. Le pire c'est qu'Alair refuse nette. Par acquis de conscience et sous l'impulsion du protecteur qui dormait en lui, Robert fit le tour de chaque pièce. Il ressemblait à un limier qui recherchait la trace d'un malfaiteur. Mais chaque chambre était déserte. Une chambre avait quelques vêtements d'hommes. Mais pour le reste des chambres, aucune n'avait été utilisé depuis un certain temps. Il n'explora pas la chambre des maîtres, ne voulant pas entrer dans l'intimité de leur hôte. Il repassa la tête dans la chambre où son ange dormait paisiblement et avec un sourire lumineux, il descendit au rez-de-chaussée. Sans un mot, le mineur s'accroupit et releva sans peine le buffet pour le remettre à sa place initiale. L'erreur de la nature ramassa les morceaux de porcelaine et retourna vers le propriétaire des lieux. Dans son regard océanique on pouvait lire aisément une joie, une douceur et surtout une petite gêne. Sa voix rocailleuse, rauque à souhait, s'éleva dans la cuisine.
Robert- Euh... Il n'y a que Malou qui dort en haut... Euh... Beaucoup de chambre, mais Alair est seul... Euh...
Une rougeur écarlate enflamma les joues mal rasées de la lie de l'humanité.
Robert- Euh... Je me demandais... Euh... Vous êtes seul ici et vous avez beaucoup de travail...
La timide créature regarda le couple à ses côtés, cherchant leur appui ou bien une aide pour essayer de parvenir à ses fins. D'avoir un lieu ou vivre et de permettre à Malorie de sourire et de rayonner comme lui seul pouvait la voir.
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Re: The Meeting of the Lost Angels
Jeu 8 Déc 2016 - 22:20
Et bien en tout cas une chose est certaine … Si cet Alair est un homme bon, comme il semble le montrer, ils s'entendront très bien avec Charlie. Je dis ça parce que lui aussi parle beaucoup. Ahah. Je ne sais pas pourquoi mais ma méfiance laisse peu à peu place à autre chose. Quoi exactement ? Impossible de mettre un mot dessus. Soit cet homme est un beau-parleur, un orateur, et auquel cas il remplit très bien son rôle. Soit il n'a plus parlé à d'autres personnes depuis des lustres et il a par conséquent beaucoup de temps à rattraper. Et de choses à dire. Malou se sent tellement bien qu'elle s'endort. Ou alors elle est trop exténuée par les événements. La conversation se poursuit donc entre nous quatre. Charlie et notre hôte s'envoient quelques répliques mais c'est surtout le vieil homme qui parle. Charlie qui s'installe finalement bel et bien à coté de moi. Mon cœur se met alors à battre un peu plus fort. Ma bévue d'il y a quelques minutes ne nous a pas éloignés. Séparés. Et intérieurement je l'en remercie au plus haut point. Les brefs regards échangés font état de notre complicité intacte. Une complicité qui aurait pu voler en éclat. Par ma faute. Mais non. Et c'est silencieusement, ou presque, que je reste assis dans le canapé à déguster mon thé.
Une ferme qui contient des animaux. Poules ? Oeufs ? Je me mets à saliver d'une bonne omelette. Un repas plus que gastronomique en ces temps ! L'homme est seul depuis très longtemps oui ! Décembre. Soit plus de dix mois. Enfin je n'en suis pas si sûr. Chirurgien en Angleterre. D'où l'accent et le thé. Pourquoi et par quelle envie est-il venu se perdre ici ? Avec tout l'argent qu'il a accumulé sur ces années de travail, il aurait se payer une maison aux Bahamas. Il semble vouloir accepter de notre aide. Evidemment je n'avais pas en tête de brûler les corps. Premièrement, on ne fait pas de tels feux dans une forêt. Deuxièmement, et comme il le dit lui-même, la fumée serait bien trop voyante. Qui sait quel genre d'individu pourrait venir s'aventurer dans ces montagnes. Et prendre d'assaut cette ferme. Nous irons donc les jeter dans le ravin. J'espère qu'il n'est pas très loin car il y a beaucoup de corps. Plus le cadavre d'une vache. Mais Alair doit très certainement avoir une charrette ou un autre moyen de locomotion de ce genre. Cela rendra la route beaucoup plus aisée. Et ça évitera de nous faire faire trop d'allers et retours. Alair se propose de me montrer la route. J'acquiesce silencieusement. J'aimerais bien dire quelque chose mais il ne nous laisse pas en placer une. Des questions. Beaucoup. Et dans le même temps Charlie partage à voix haute ses angoisses. Je pose alors ma tasse et reprends une concentration maximale. Près à riposter en cas d'attaque de n'importe qui. De n'importe quoi. Mon amie vient peut-être de précipiter les choses. De déclencher une attaque « surprise » de malfrats cachés derrière une porte ou que sais-je. Mais finalement rien.
Ne souhaitant pas nous trahir, je ne réponds aux questions. Charlie ne s'en ai pas donné la peine et je me dis qu'il doit y avoir une bonne réponse. Sa manière à lui de savoir si nous vivons dans une « base » qui regorgerait de biens en tout genre. Je soupire en moi-même. Me disant que j'en fais beaucoup trop. Que je m'imagine tellement de choses … Mais après mon dérapage de toute à l'heure, je ne souhaite pas une fois de plus me montrer faible et lâche et mettre en péril non seulement notre survie mais aussi mon amitié avec Charlie. Bobby se décide à aller mettre Malou à l'étage. Dans un lit confortable. Un piège ? J'ai envie de le retenir mais n'en fait finalement rien. J'espère ne pas regretter mon inaction. Une nouvelle inaction. Si je savais que cette ferme deviendrait notre havre de paix et d'amour, je me laisserai aller à un compliment sur l'endroit. On débarquait rarement dans de tels endroits. Aussi bien entretenus. Surtout qu'Alair vit seul. Ca me fait un peu penser à la maison de Charlie que nous avions rangés, un brin nettoyé, barricadé. Elle était redevenue une vraie maison. J'avais été content de pouvoir y vivre quelques jours c'est vrai. Et je mets à penser que cette ferme pourrait redevenir cette maison dans laquelle nous avons séjourné. Dans laquelle on était si bien.
Alair nous invite à le suivre dans la cuisine. Une gamelle d'eau pour Gary. Il ne le montre pas mais il a sans doute soif lui aussi. Charlie, toujours aussi suspicieuse, me demande si je les accompagne. Une sorte d'ordre formulé sous une question. Enfin pas vraiment un ordre. Charlie ne m'a jamais ordonné quoique ce soit. Elle n'est pas du tout autoritaire, dirigiste ou égoïste. C'est une femme comme on n'en trouve plus sur la planète je crois. Et j'ai la chance de pouvoir vivre à ses cotés. Bien sûr je viens … Et des mots en entraînant des autres … Je … Je vous félicite Alair d'avoir gardé la ferme dans cet état. Seul qui plus est. Vous avez peut-être perdu quelques animaux ou des champs mais vous vivez relativement bien je crois. Compte tenu des circonstances. C'est agréable d'avoir un chez soi aussi beau … Je ne sais pas si vous avez idée de l'état des maison laissées à l'abandon. Pillées. Ce n'est parfois pas très beau à voir. Je … La … Comment avez-vous tenu tout ce temps ? Seul ? J'esquisse alors un regard vers Charlie. Cette femme que je connais depuis quelques semaines. Cette femme qui me connaît à présent mieux que personne. Nous ne nous étions plus quittés. Retourner à mon ancienne vie de solitaire me semble impensable. Je ne sais plus comment je faisais sans elle. Ou de Malou avec qui j'ai passé quelques jours. Je suis peut-être assez réservé mais ce n'est pas pour autant que je n'aime pas avoir de la compagnie. Je soutiens le regard de mon amie. Oubliant presque la façon dont j'ai révélé son secret. Personnellement je ne saurai plus vivre seul …
Je détourne les yeux avant de me sentir trop mal à l'aise. J'ai choisi mes mots. Mais le fond de ma pensée ressemble plus à « Je ne saurais que faire sans elle ». Seulement je ne pouvais absolument pas dire cela. Je ne devrais même pas le penser … Avant de m'excuser auprès d'Alair de cette question totalement stupide. Pardonnez-moi. Je … Oubliez ce que je viens de dire … Bobby débarque alors en sauveur de la situation et me permet de reprendre convenablement mes esprits. Beaucoup de chambres ? Combien exactement ? Et personne ? Pas une trace de vie ? Hormi Alair ? Si le britannique souhaitait faire de cette ferme un gîte, normal qu'il y ai de quoi accueillir un relativement grand nombre de personnes. Bobby qui devient rouge pivoine et qui demande si Alair a besoin d'un coup de main. Il ne le dit pas comme ça mais c'est bel et bien comme ça qu'il faut l'entendre. Il nous regarde Charlie et moi. Attends que l'on dise quelque chose sans doute. Mais quoi ? Je disais justement à Alair que sa ferme était très bien. Que ce doit être assez agréable d'avoir un endroit comme celui là. Et inconsciemment je comprends ce que Bobby souhaite. Et ma phrase va un peu dans ce sens aussi. J'attends qu'Alair reprenne la parole et je m'approche un peu plus de Charlie pour lui murmurer. J'ai du mal à l'imaginer comme quelqu'un de mauvais. Alair. Mais si tu as trop de doute et que tu ne te sens pas du tout à l'aise on ferait peut-être mieux de partir …Discret mais pas trop pour ne pas montrer nos messes basses. Et j'arrête de parler afin de ne pas me montrer trop suspect. Même s'il y a Malou et que je ne pourrais l'abandonner ici. Même si elles ne s'apprécient pas avec Charlie. Mais un jour elles s'entendront comme des sœurs. Et alors je me plairais à leur rappeler leur méfiance première. Et de leur dire que c'est parce qu'elles ont toutes les deux un caractère de cochon qu'elles ne pouvait pas s'aimer au début. Ahahah.
Une ferme qui contient des animaux. Poules ? Oeufs ? Je me mets à saliver d'une bonne omelette. Un repas plus que gastronomique en ces temps ! L'homme est seul depuis très longtemps oui ! Décembre. Soit plus de dix mois. Enfin je n'en suis pas si sûr. Chirurgien en Angleterre. D'où l'accent et le thé. Pourquoi et par quelle envie est-il venu se perdre ici ? Avec tout l'argent qu'il a accumulé sur ces années de travail, il aurait se payer une maison aux Bahamas. Il semble vouloir accepter de notre aide. Evidemment je n'avais pas en tête de brûler les corps. Premièrement, on ne fait pas de tels feux dans une forêt. Deuxièmement, et comme il le dit lui-même, la fumée serait bien trop voyante. Qui sait quel genre d'individu pourrait venir s'aventurer dans ces montagnes. Et prendre d'assaut cette ferme. Nous irons donc les jeter dans le ravin. J'espère qu'il n'est pas très loin car il y a beaucoup de corps. Plus le cadavre d'une vache. Mais Alair doit très certainement avoir une charrette ou un autre moyen de locomotion de ce genre. Cela rendra la route beaucoup plus aisée. Et ça évitera de nous faire faire trop d'allers et retours. Alair se propose de me montrer la route. J'acquiesce silencieusement. J'aimerais bien dire quelque chose mais il ne nous laisse pas en placer une. Des questions. Beaucoup. Et dans le même temps Charlie partage à voix haute ses angoisses. Je pose alors ma tasse et reprends une concentration maximale. Près à riposter en cas d'attaque de n'importe qui. De n'importe quoi. Mon amie vient peut-être de précipiter les choses. De déclencher une attaque « surprise » de malfrats cachés derrière une porte ou que sais-je. Mais finalement rien.
Ne souhaitant pas nous trahir, je ne réponds aux questions. Charlie ne s'en ai pas donné la peine et je me dis qu'il doit y avoir une bonne réponse. Sa manière à lui de savoir si nous vivons dans une « base » qui regorgerait de biens en tout genre. Je soupire en moi-même. Me disant que j'en fais beaucoup trop. Que je m'imagine tellement de choses … Mais après mon dérapage de toute à l'heure, je ne souhaite pas une fois de plus me montrer faible et lâche et mettre en péril non seulement notre survie mais aussi mon amitié avec Charlie. Bobby se décide à aller mettre Malou à l'étage. Dans un lit confortable. Un piège ? J'ai envie de le retenir mais n'en fait finalement rien. J'espère ne pas regretter mon inaction. Une nouvelle inaction. Si je savais que cette ferme deviendrait notre havre de paix et d'amour, je me laisserai aller à un compliment sur l'endroit. On débarquait rarement dans de tels endroits. Aussi bien entretenus. Surtout qu'Alair vit seul. Ca me fait un peu penser à la maison de Charlie que nous avions rangés, un brin nettoyé, barricadé. Elle était redevenue une vraie maison. J'avais été content de pouvoir y vivre quelques jours c'est vrai. Et je mets à penser que cette ferme pourrait redevenir cette maison dans laquelle nous avons séjourné. Dans laquelle on était si bien.
Alair nous invite à le suivre dans la cuisine. Une gamelle d'eau pour Gary. Il ne le montre pas mais il a sans doute soif lui aussi. Charlie, toujours aussi suspicieuse, me demande si je les accompagne. Une sorte d'ordre formulé sous une question. Enfin pas vraiment un ordre. Charlie ne m'a jamais ordonné quoique ce soit. Elle n'est pas du tout autoritaire, dirigiste ou égoïste. C'est une femme comme on n'en trouve plus sur la planète je crois. Et j'ai la chance de pouvoir vivre à ses cotés. Bien sûr je viens … Et des mots en entraînant des autres … Je … Je vous félicite Alair d'avoir gardé la ferme dans cet état. Seul qui plus est. Vous avez peut-être perdu quelques animaux ou des champs mais vous vivez relativement bien je crois. Compte tenu des circonstances. C'est agréable d'avoir un chez soi aussi beau … Je ne sais pas si vous avez idée de l'état des maison laissées à l'abandon. Pillées. Ce n'est parfois pas très beau à voir. Je … La … Comment avez-vous tenu tout ce temps ? Seul ? J'esquisse alors un regard vers Charlie. Cette femme que je connais depuis quelques semaines. Cette femme qui me connaît à présent mieux que personne. Nous ne nous étions plus quittés. Retourner à mon ancienne vie de solitaire me semble impensable. Je ne sais plus comment je faisais sans elle. Ou de Malou avec qui j'ai passé quelques jours. Je suis peut-être assez réservé mais ce n'est pas pour autant que je n'aime pas avoir de la compagnie. Je soutiens le regard de mon amie. Oubliant presque la façon dont j'ai révélé son secret. Personnellement je ne saurai plus vivre seul …
Je détourne les yeux avant de me sentir trop mal à l'aise. J'ai choisi mes mots. Mais le fond de ma pensée ressemble plus à « Je ne saurais que faire sans elle ». Seulement je ne pouvais absolument pas dire cela. Je ne devrais même pas le penser … Avant de m'excuser auprès d'Alair de cette question totalement stupide. Pardonnez-moi. Je … Oubliez ce que je viens de dire … Bobby débarque alors en sauveur de la situation et me permet de reprendre convenablement mes esprits. Beaucoup de chambres ? Combien exactement ? Et personne ? Pas une trace de vie ? Hormi Alair ? Si le britannique souhaitait faire de cette ferme un gîte, normal qu'il y ai de quoi accueillir un relativement grand nombre de personnes. Bobby qui devient rouge pivoine et qui demande si Alair a besoin d'un coup de main. Il ne le dit pas comme ça mais c'est bel et bien comme ça qu'il faut l'entendre. Il nous regarde Charlie et moi. Attends que l'on dise quelque chose sans doute. Mais quoi ? Je disais justement à Alair que sa ferme était très bien. Que ce doit être assez agréable d'avoir un endroit comme celui là. Et inconsciemment je comprends ce que Bobby souhaite. Et ma phrase va un peu dans ce sens aussi. J'attends qu'Alair reprenne la parole et je m'approche un peu plus de Charlie pour lui murmurer. J'ai du mal à l'imaginer comme quelqu'un de mauvais. Alair. Mais si tu as trop de doute et que tu ne te sens pas du tout à l'aise on ferait peut-être mieux de partir …Discret mais pas trop pour ne pas montrer nos messes basses. Et j'arrête de parler afin de ne pas me montrer trop suspect. Même s'il y a Malou et que je ne pourrais l'abandonner ici. Même si elles ne s'apprécient pas avec Charlie. Mais un jour elles s'entendront comme des sœurs. Et alors je me plairais à leur rappeler leur méfiance première. Et de leur dire que c'est parce qu'elles ont toutes les deux un caractère de cochon qu'elles ne pouvait pas s'aimer au début. Ahahah.
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Re: The Meeting of the Lost Angels
Ven 9 Déc 2016 - 17:59
Alair Wakeman
Meeting of the Lost Angels
Je continue à rester le dos droit et une attitude noble. Stoïque et surtout débordant de flegme qui est la marque de commerce de tout servant de sa majesté dans les contrées Yankees. Paisiblement je regarde le quatuor qui me fait face. Je crois que trois personnes ont enfin accepté que j'étais honnête et surtout digne de confiance. Personne ne s'endormirait chez un ennemi potentiel. Je ne crois pas que la dénommée Malou soit stupide à ce point. Le géant du nom de Robert semble à l'aise et surtout serein. Je n'ose imaginer les dommages qu'il fera si la situation se complique. Mes meubles seront sûrement réduits en brindilles et mon corps en bouillie. Comme je le dis souvent, ça fait de nombreuses années que j'ai su garder ma vieille carcasse intacte et j'aimerais bien fêter le nouvel an. Le dénommé Josh semble aussi avait compris que je suis de loin la pire menace qui rôde dans les bois. Mais Charlie est des plus prudentes et je ne peux que me ranger à sa façon de penser. Mais bientôt ses suppositions vont exploser comme un palais de verre qui tombe au sol. J'arrive pour me relever de mon fauteuil rembourré et la voix du géant m'interpelle. Bonté divine le son des griffes sur un tableau est plus harmonieux que ce ton. C'est Alair mon cher Robert. Il n'y a aucune offense de votre part. Il me demande alors s'il y a un lit de disponible. Je ne peux m'empêcher de laisser un sourire charmant, prévenant sur mon visage qui est habituellement sérieux. Au second étage mon cher ami. Il y a plusieurs chambres. Mais de grâce! La dernière à votre gauche est la mienne. Quand je l'entends dire qu'il va les vérifier, je ne peux m'empêcher de soupirer. Je laisse mon regard glissé sur les gens présents. Je me demande ce que je dois réellement faire pour leur prouver ma bonne volonté. Faites ce que vous avez à faire Robert. Vous allez voir que je suis seul sur mes terres. Mon accent pointu a perdu un peu de sa superbe. Je me lève en resta de marbre. Je vais répondre à vos interrogations ma chère Charlie après que votre fidèle compagnon de route soit abreuvé de manière convenable. Le bruit du bout de ma canne annonce ma mise en mouvement vers la cuisine.
J'entends le bois grincer sous les pas du géant alors qu'il gravit l'escalier menant au second. Je ne crois pas avoir rencontré un tel spécimen de toute ma vie. Professionnelle et personnelle confondue. Près de la cuisine j'ouvre un placard pour dénicher un bol double pour animaux. Près de cet article canin je suis enthousiasmer de voir un sac de croquettes à moitié entamé. Bloody Hell ! J'avais complètement oublié ce fond de pitance pour chien ! Je crois que je devrais remercier mon employé d'avoir laissé ce présent à titre posthume pour votre brave bête. Saisissant un broc d'eau sur le comptoir, je transvide le liquide dans le bol. Repoussant alors la nourriture à chien vers le duo, je plonge mes iris bleuté tirant sur l'acier dans ceux de la jeune femme. Voulez-vous que je goûte la nourriture dans un premier temps au cas où j'ai eu l'indélicatesse de mettre de la mort au rat? Je crois que mon inflexion de voix indique que je suis fatigué de me faire suspecter de vouloir causer leurs pertes. Je me tourne alors vers le fier gaillard et j'hoche la tête avec intérêt. Je crois que l'isolement fut une de mes alliées mon cher Josh. Je suis en montagne et ces cannibales ont autant de grâce et de dextérité que feu ma grand-mère. Donc me rejoindre ne doit pas être des plus aisés pour eux. Je fais un petit sourire encourageant. De plus je crois qu'ils adorent rester dans les zones urbaines. J'ai dû intervenir pour repousser quelques individus, mais jamais des gens ayant la fibre malfaisante. Je fais un sourire pince-sans-rire. Mais oui je suis béni d'avoir mon chez moi encore intact. J'ai dû aller au village une ou deux fois et j'ai pu découvrir l'état de décrépitude qui y régnait. Je crois. Que dis-je, j'ai la conviction que ces malotrus que vous avez dispersés aux quatre vents avec votre charge, qui me fait étrangement les Hussards de sa Majesté, m'ont suivi à bonne distance. Je fais un petit sourire de remerciement et quand la brave bête fut servie, je m'installe dos au comptoir. Ma canne de marche fait des balancements presque hypnotiques.
Je voudrais bien répondre à la dame, c'est déjà un sacrilège de la faire patienter à ce point, mais le géant revient de sa tournée d'inspection du second étage. Il ne me faut pas avoir un diplôme en psychologie pour me rendre compte que Robert aimerait rester. Je comprends alors que Josh est du même avis. Intérieurement je pétille d'anticipation et de gratitude envers la chance. Mais comme tout bon serviteur de sa majesté je cache très bien mon jeu. Je tousse une petite fois pour avoir le regard du trio sur ma personne. Bon je crois que maintenant vous êtes tous présent je peux étancher la curiosité et dans le même souffle apaiser notre chère milady. Je prend une bonne respiration pour bien débuter. Je reste comme à mon habitude polie et distinguée. Pour le code d'honneur, je ne peux que vous répondre que je suis britannique. En naissant on nous inculte un savoir-vivre et un civisme que j'essaie de maintenir coûte de coûte. Si je renie mon héritage et mes valeurs, je ne voudrais pas mieux que les cannibales et encore moins que ceux qui profitent de ce chaos pour satisfaire leur désir mesquin. Mon ton est apaisant et doux. J'essaie d'aider mon prochain. Comme je voudrais vous tendre la main si vous me le permettez.
Je deviens un peu stoïque, mais mon flegme compense largement cette petite bévue qui va se répandre. Croyez-vous, ma chère Charlie, que si j'aurai un effectif à portée de main ou bien un équipement de défense dissimuler dans ma ferme le groupe de cannibales sera en train de pourrir au sol avant votre arrivée? Que j'aurai laissé ma pauvre Pâquerette se faire dévorer si j'avais des hommes de mains avec moi? Je souris alors grandement et j'écarte les mains en signe d'impuissance. Je suis seul depuis décembre. J'ai nommé chaque animal qui vit avec moi pour tromper mon ennui. Vous êtes les premiers visiteurs que j'ai. Des visiteurs qui peuvent respirer et qui parlent je tiens à spécifier. Je prends une bonne respiration et je me lance à l'eau. Vous pouvez m'attacher et aller visiter chaque parcelle de ma ferme. Je tends les poignets vers elle. Mais nous pourrons nous entendre à l'aimable. Voyez-vous, je suis seul pour défendre ce petit paradis. Je ne sais pas si vous êtes des voyageurs harassés, mais j'aimerais vous offrir le gîte et le couvert. Je lève les mains pour me permettre de continuer. Je sais ce que la majorité des gens penseraient à votre place. Si on veut la ferme on tue le vieux et on lui prend. Mais j'ai l'impression que vous n'êtes pas de ce groupe de sinistre individus. Sinon je serais mort près de ma vache à l'heure qu'il est. Je passe une main dans ma barbe taillée avec soin. Mais je crois qu'en se serrant les coudes, nous pourrions passer au travers de cette épreuve. Avec un peu de chance nous pourrons même commencer à récolter la terre l'an prochain. Je m'appuie alors de nouveau sur ma canne. Je me tiens droit et de manière noble. Dignement comme tout bon Britannique qui se respecte. Donc à vous de prendre votre décision mes amis. Je crois que nous pourrions bien s'entendre. Je n'ai que besoin de discussions et de thé pour être heureux. J'ai une lueur d'espièglerie dans le regard, heureux de ma dernière phrase. Je fais même un clin d’œil complice au trio qui me fait face.
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Re: The Meeting of the Lost Angels
Sam 17 Déc 2016 - 12:40
Alors que je me levais pour rejoindre Alair, attendant que Josh m’accompagne (trouillarde que j’étais), Robert demanda à notre bon monsieur une couche pour Malorie qui s’était endormie. L’instant d’après, Robert et Malou dans les bras de son amoureux filaient à l’étage pour trouver une chambre où dormir. Josh accepte ma demande, j’en suis rassurée. C’est bête pourtant… Je peux tuer des monstres morts sans trop de peine, mais j’avoue avoir peur de me retrouver seul avec Alair et de connaitre une embuscade. Je n’ai pas envie de me retrouver seule et risquer une fois encore ce que j’ai vécu à l’hôpital, et qui aurait été bien pire si Josh n’avait pas été là.
Josh se met à bavarder agréablement en indiquant qu’il trouve la maison bien entretenu. Il trouve cela formidable que le vieillard vive aussi bien malgré la situation de nos vies actuelles. Il lui demande quand même comment il a fait pour vivre autant de temps seul.
- Vous rendez-vous compte de la situation du monde actuelle ? Demandais-je poliment, réellement curieuse quant à l’état des connaissances du vieillard sur l’état du monde, avec ses monstres.
Au vu de sa situation, il n’avait pas dû sortir bien souvent de chez lui, mis à part pour prendre soin des animaux et de sa ferme, mais il n’avait pas dû explorer le monde.
- Ce qui m’amène à être impressionnée. Comment avoir survécu sans expédition aucune ? Demandais-je encore, en complément du questionnement de Josh. Alair me détrompe toutefois puisqu’il s’est déjà rendu quelquefois au village, se rendant ainsi compte de la situation.
J’essayais de me montrer le plus amical possible, malgré les appréhensions et les doutes qui m’assaillaient. Pendant notre bavardage, je jetais un œil partout, espérant voir quelqu’un ou quelque chose qui n’était pas à sa place pour parer à toutes éventualités. C’est alors qu’une phrase de Josh me surprend. Tout en me regardant dans les yeux, il avoue qu’il ne saurait plus vivre seul. Le rouge me monte aux joues instantanément, mais je souris à Josh. Mes sentiments à son égard sont similaires. Je ne saurais plus vivre tout seul, je ne saurais plus vivre sans lui, en réalité pour être plus précise. Après notre petit séjour à la cuisine, où je constatais avec suspicion qu’il n’y avait strictement rien de suspect. Alair avait sorti une gamelle d’eau et des croquettes qu’il avait là d’un de ses employées à ce que je compris. Je manquais rire lorsque le vieillard me demanda si je souhaitais qu’il goute la nourriture afin de vérifier qu’il n’y ait pas de mort au rat, limite prête à accepter cette demande. Nous revenions dans le salon, portant la gamelle pour Gary.
- Ne prenez pas la peine de gouter les croquettes, je suis sûre que votre cuisine regorge de nourriture mille fois meilleures que la nourriture pour chien, soupirais-je avec bonhomie.
Alair explique que l’éloignement et la solitude étaient en parti une explication dans sa survie. Puis, Robert décida à ce moment-là de redescendre pour porter les nouvelles. Selon lui, il n’y avait rien en haut, à part Malou maintenant. J’aurais voulu lui demander s’il en était sûr et s’il avait bien vérifié chaque chambre, chaque pièce, chaque recoin de la demeure de ce vieillard, mais je ne voulais pas paraitre impoli et cette demande aurait été tout sauf polie. Puis, Robert prétend qu’il a sans doute besoin d’aide pour cette grande demeure et nous lance un regard. Je ne comprends pas réellement cette demande jusqu’à ce que Josh ajoute en direction de Robert qu’il disait à notre hôte qu’il trouvait sa demeure agréable à vivre. Mes deux compagnons veulent peut-être s’arrêter ici, plus ou moins longtemps, pour y vivre… C’est ce que j’en conclus alors que Josh me murmure à l’oreille qu’il n’imaginait pas Alair comme quelqu’un de mauvais, bien au contraire. Il me laisse le choix toutefois de partir si j’avais encore de doute. En direction de Josh et toujours aussi bas, je murmurais :
- Je crois que tu as raison, Josh. Je pense qu’on pourrait être bien ici… Avouais-je. Puis, lançant plus haut, je soulignais l’agréabilité de cette maison. Il est vrai que votre maison est tout à fait charmante.
Alair finit par me répondre quant à son code de l’honneur et cela me rassure légèrement. Le récit de sa vie continue à me faire croire qu’il est effectivement seul. Du moins, rien ne me prouve le contraire, mais je me dois d’être prudente et de vérifier toutes les possibilités. Toutes les paroles de l’homme vendent du rêve. En nous serrant les coudes, de belles choses pourraient en recoudre et je suis surprise de voir un homme encore plus bavard que je le suis.
- Pour la discussion, je pense que ça pourra le faire. Pourquoi pas… ? Lançais-je en lançant un regard à mes compagnons, pour la première fois, relativement sereine à l’idée que nous venions de trouver un abri solide et protecteur.
Josh se met à bavarder agréablement en indiquant qu’il trouve la maison bien entretenu. Il trouve cela formidable que le vieillard vive aussi bien malgré la situation de nos vies actuelles. Il lui demande quand même comment il a fait pour vivre autant de temps seul.
- Vous rendez-vous compte de la situation du monde actuelle ? Demandais-je poliment, réellement curieuse quant à l’état des connaissances du vieillard sur l’état du monde, avec ses monstres.
Au vu de sa situation, il n’avait pas dû sortir bien souvent de chez lui, mis à part pour prendre soin des animaux et de sa ferme, mais il n’avait pas dû explorer le monde.
- Ce qui m’amène à être impressionnée. Comment avoir survécu sans expédition aucune ? Demandais-je encore, en complément du questionnement de Josh. Alair me détrompe toutefois puisqu’il s’est déjà rendu quelquefois au village, se rendant ainsi compte de la situation.
J’essayais de me montrer le plus amical possible, malgré les appréhensions et les doutes qui m’assaillaient. Pendant notre bavardage, je jetais un œil partout, espérant voir quelqu’un ou quelque chose qui n’était pas à sa place pour parer à toutes éventualités. C’est alors qu’une phrase de Josh me surprend. Tout en me regardant dans les yeux, il avoue qu’il ne saurait plus vivre seul. Le rouge me monte aux joues instantanément, mais je souris à Josh. Mes sentiments à son égard sont similaires. Je ne saurais plus vivre tout seul, je ne saurais plus vivre sans lui, en réalité pour être plus précise. Après notre petit séjour à la cuisine, où je constatais avec suspicion qu’il n’y avait strictement rien de suspect. Alair avait sorti une gamelle d’eau et des croquettes qu’il avait là d’un de ses employées à ce que je compris. Je manquais rire lorsque le vieillard me demanda si je souhaitais qu’il goute la nourriture afin de vérifier qu’il n’y ait pas de mort au rat, limite prête à accepter cette demande. Nous revenions dans le salon, portant la gamelle pour Gary.
- Ne prenez pas la peine de gouter les croquettes, je suis sûre que votre cuisine regorge de nourriture mille fois meilleures que la nourriture pour chien, soupirais-je avec bonhomie.
Alair explique que l’éloignement et la solitude étaient en parti une explication dans sa survie. Puis, Robert décida à ce moment-là de redescendre pour porter les nouvelles. Selon lui, il n’y avait rien en haut, à part Malou maintenant. J’aurais voulu lui demander s’il en était sûr et s’il avait bien vérifié chaque chambre, chaque pièce, chaque recoin de la demeure de ce vieillard, mais je ne voulais pas paraitre impoli et cette demande aurait été tout sauf polie. Puis, Robert prétend qu’il a sans doute besoin d’aide pour cette grande demeure et nous lance un regard. Je ne comprends pas réellement cette demande jusqu’à ce que Josh ajoute en direction de Robert qu’il disait à notre hôte qu’il trouvait sa demeure agréable à vivre. Mes deux compagnons veulent peut-être s’arrêter ici, plus ou moins longtemps, pour y vivre… C’est ce que j’en conclus alors que Josh me murmure à l’oreille qu’il n’imaginait pas Alair comme quelqu’un de mauvais, bien au contraire. Il me laisse le choix toutefois de partir si j’avais encore de doute. En direction de Josh et toujours aussi bas, je murmurais :
- Je crois que tu as raison, Josh. Je pense qu’on pourrait être bien ici… Avouais-je. Puis, lançant plus haut, je soulignais l’agréabilité de cette maison. Il est vrai que votre maison est tout à fait charmante.
Alair finit par me répondre quant à son code de l’honneur et cela me rassure légèrement. Le récit de sa vie continue à me faire croire qu’il est effectivement seul. Du moins, rien ne me prouve le contraire, mais je me dois d’être prudente et de vérifier toutes les possibilités. Toutes les paroles de l’homme vendent du rêve. En nous serrant les coudes, de belles choses pourraient en recoudre et je suis surprise de voir un homme encore plus bavard que je le suis.
- Pour la discussion, je pense que ça pourra le faire. Pourquoi pas… ? Lançais-je en lançant un regard à mes compagnons, pour la première fois, relativement sereine à l’idée que nous venions de trouver un abri solide et protecteur.
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Re: The Meeting of the Lost Angels
Lun 19 Déc 2016 - 15:00
Le colosse balafré se concentra comme jamais. Des rides de réflexions intenses s’étaient vallonnées sur son front. Les yeux bleutés de Robert s’illuminèrent quand il comprit que Josh partageait son point de vue sur la ferme. Que lui aussi aimerait s’installer et profiter d’un repos bien mérité! Apprendre à vivre au milieu de toute cette folie, de ce chaos. Ne plus chercher à survivre, à combattre pour voir le soleil le lendemain. Juste avoir un endroit où la bête de foire pourra aimer son ange, lui prodiguer amour, paix et tendresse. Pour le bonheur de Malorie, de sa dulcinée et de sa raison de vivre, le mastodonte à l’armure de chair rapiécé pourrait tout faire. Si le propriétaire des lieux lui demandait de sauter en bas d’un pont, il le ferait sans hésiter. Mais bientôt l’accent pointu et calme, chargé d’une assurance phénoménale, caressa l’ouïe de l’être inférieur. Il semblait aller dans ce sens, d’ouvrir l’hospitalité pour quelques menus travaux. Le sourire du mineur s’agrandit alors d’une manière exponentielle à son bonheur. Ce qui veut dire que les lèvres de la gargouille à peine sculptée lui chatouillaient presque les oreilles. Même Charlie, si intelligente et gentille, semblait mettre de côté sa méfiance naturelle. Le golem de chair tendit déposa une main sur l’épaule de l’enseignante et du massif bucheron. Il irradiait d’un bonheur et d’une joie presque tangible, faisant ressortir sans peine la magnificence de l’âme pure de la chose immonde. Sa voix rauque et caverneuse, mais dont les mots semblaient teintés d’une gentillesse qui devrait être étrangère pour ce réceptacle cauchemardesque s’éleva en douceur dans l’atmosphère redevenue plus saine.
Robert- Euh… Moi j’aimerais ça rester ici… Euh… Mais je vous fais confiance pour discuter… Euh… Moi pas trop intelligent et je dis plein de conneries.
Regardant ensuite le vieux docteur, le regard de la chose immonde se fit reconnaissant. Une certaine lueur de confiance, de douceur et surtout d’apaisement dans le regard du vieil homme certifia à l’empathique créature qu’il était un être de lumière lui aussi. Ce qui relégua le colosse balafré à être la seule ombre à ce tableau de luminosité surnaturelle et céleste. Tendant sa main immense et rugueuse vers le vieil homme distingué, la lie de l’humanité parla de nouveau.
Robert- J’ai toujours voulu travailler sur une ferme… Euh… Si on reste, je vais faire tout le travail… Euh… Je peux vous demander un truc?
Alair serre la grosse paluche de Bobby avec franchise et surtout un tact que la bête n’avait jamais eu à son égard. Le bon docteur hocha la tête invitant le chainon manquant à poser sa question qui lui brûlait les lèvres.
Robert- Euh… Malou dort et vous allez surement parler de choses compliquées… Euh… Je peux aller dehors et travailler un peu?
Le Britannique lui demanda alors de nourrir les poules et de nouveau le bonheur de Bobby put se lire sur ses traits atypiques. Passant près de Charlie, il ajouta alors tout bas dans l’oreille de celle-ci.
Robert- Je vérifie aussi les bâtiments… Euh… Pas de mauvaise surprise… Euh… Je couvre tes arrières et ceux de Josh et de Malou OK?
Robert- Euh… Moi j’aimerais ça rester ici… Euh… Mais je vous fais confiance pour discuter… Euh… Moi pas trop intelligent et je dis plein de conneries.
Regardant ensuite le vieux docteur, le regard de la chose immonde se fit reconnaissant. Une certaine lueur de confiance, de douceur et surtout d’apaisement dans le regard du vieil homme certifia à l’empathique créature qu’il était un être de lumière lui aussi. Ce qui relégua le colosse balafré à être la seule ombre à ce tableau de luminosité surnaturelle et céleste. Tendant sa main immense et rugueuse vers le vieil homme distingué, la lie de l’humanité parla de nouveau.
Robert- J’ai toujours voulu travailler sur une ferme… Euh… Si on reste, je vais faire tout le travail… Euh… Je peux vous demander un truc?
Alair serre la grosse paluche de Bobby avec franchise et surtout un tact que la bête n’avait jamais eu à son égard. Le bon docteur hocha la tête invitant le chainon manquant à poser sa question qui lui brûlait les lèvres.
Robert- Euh… Malou dort et vous allez surement parler de choses compliquées… Euh… Je peux aller dehors et travailler un peu?
Le Britannique lui demanda alors de nourrir les poules et de nouveau le bonheur de Bobby put se lire sur ses traits atypiques. Passant près de Charlie, il ajouta alors tout bas dans l’oreille de celle-ci.
Robert- Je vérifie aussi les bâtiments… Euh… Pas de mauvaise surprise… Euh… Je couvre tes arrières et ceux de Josh et de Malou OK?
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