Résumé:

SPoiler:

Spoiler:

Lisandro avait fini par leur révéler qu’ils n’étaient pas le groupe qu’ils attendaient. Et, Isaac ne put qu’approuver. Echangeant un regard approbateur au chilien, il écouta ce dernier avertir Liam, lui conseillant de se méfier de ces gens. D’après ce que le cavalier avait pu comprendre en parlant à Eli et Lisandro, ils étaient bien différents du portrait que l’homme venait de dresser.

La discussion continua, puis subitement des bruits de moteur se fassent entendre dans le lointain, jusqu’à se faire proche. Trois véhicules firent alors leur apparition, stoppant leur route sur le parking de la caserne et bloquant l’accès à la route. Isaac observa des hommes et des femmes en sortir. Qui étaient-ils ? Il y avait peu de doute à avoir. Et forcément, il fallait qu’ils débarquent à ce moment précis. Cela ne présageait rien de bon. Le cavalier, observa Liam échanger quelques mots avec un certain Adrian. Cela confirma les craintes du vieux Greene, malgré l’air faussement sympathique et souriant de ce type qui venait de s’adresser à Eli.

Isaac resta silencieux, se contentant d’observer les individus qui venaient de débarquer. L’atmosphère devenait tendue, les inconnus bien décidés à en savoir plus sur leur groupe. Le regard de l’homme s’arrêta sur celui de Juliet, un regard qui se voulut rassurant. Mais en tournant la tête, Isaac remarqua que Murphy s’était déjà approché des voitures, sans prévenir. L’homme sentit une profonde inquiétude s’éprendre de lui, quelle idée de partir ainsi… Fronçant les sourcils, il ne quitta pas le gamin des yeux, jusqu’à ce que Duncan intervienne finalement. Et si Isaac trouva les explications de ce dernier plutôt convaincantes, ce n’était pas sûr que les autres le croient. Mais il fallait surtout éviter que la situation dégénère. Alors, l’homme se présenta à son tour. « Isaac. Bonjour. » Avant d’appuyer les mots du musicien. « Tout ceci n’est qu’une fâcheuse coïncidence… Nous n’avons pas l’intention de chercher les ennuis. Comme l’a dit Duncan, mes amis et moi, étions simplement à la recherche d’un peu de matériel. »

Résumé:

Spoiler:

Andrea se campa sur ses jambes, droite et digne. Méfiante, mais en aucun cas inquiète. Du moins en apparence. Alors que tous les habitants de la prison cherchaient un moyen de détendre l’atmosphère qui menaçait de leur péter à la figure à tout moment, Andrea était la seule qui ne s’agitait pas. La seule qui campait, droite comme un i, semblant être sûre de leurs acquis. Il l’admirait beaucoup pour ça, Lisandro s’appliqua à imiter son attitude, puisant en elle ce qu’il n’avait pas. Il n’avait qu’une envie, foutre le camp mais ce n’était pas le moment. Murphy fit mine de partir, sans rien dire. Les autres en face les narguaient, Lisandro n’aimait pas cet air mauvais sur leur visage, et l’accent dédaigneux dans leur voix. Quand Murphy s’éloigna, le chilien repéra les coups d’œil échangés entre eux, il fallait rattraper le garçon.

« Murphy ! » Lisandro lâcha la main d’Alma à contrecœur pour se glisser jusqu’au jeune homme qui pensait avoir entrainé les autres dans sa suite.

Il posa sa main sur son épaule avec un sourire. Ne t’éloigne pas, semblait-il lui dire en silence. Mais avec tout ça, Lisandro s’était légèrement écarté du groupe en rattrapant le garçon, il était un peu trop proche des autres à son goût. Mais Andrea n’aurait pas reculé pour se mettre à l’abri, n’est-ce pas ? Il jeta un coup d’œil à la brune, à Alma derrière. Puis décida de s’appuya nonchalamment sur l’épaule du garçon.

« C’est vrai qu’il serait impoli de partir sans dire bonjour … » Il lui lança un regard entendu. Il ne fallait pas s’éloigner des autres. « Excusez-le, il est un peu timide. » Il sourit chaleureusement, comme il l’avait si bien fait auprès de Liam. Il croisa le regard de l’asiatique, charrié par Duncan quelques instants plus tôt et hocha la tête en guise de salutation, plus facile que de s’adresser au groupe, c’est donc à lui qu’il se présenta ; « Lisandro, enchanté. »

L’avantage de cette situation, c’était que son arme était dégagée, il n’aurait aucun problème à dégainer au besoin. Le problème, c’est que lui et Murphy étaient en première ligne et le chilien n’aimait vraiment pas ça. La nonchalance était son seul rempart, mais à dire vrai, il n’aimait pas du tout ce qui se tramait ici.

Spoiler:

J'arrive pas à r'trouver mon sang froid. Je n'les remets pas, mais c'est... tout ce qu'ils disent, la manière qu'ils ont d'nous empêcher d'sortir... Il y avait trop de monde ce jour là pour que je retienne tous  les visages. A vrai dire, j'n'ai encore le vague souvenir que de leur chef...

C'est pourtant pas l'moment d'se dégonfler, merde.

J'observe et écoute Isaac, Andrea, Duncan. Ils se présentent et parlent normalement. Leur assurance me réconforte à peine - ils n'réalisent pas encore, bordel. On n'fait que gagner du temps, mais en fin de compte ce sera leurs vies ou les nôtres. Et je suis bien décidé à n'pas crever aujourd'hui.

Murphy avance, bientôt rejoint par Lisandro. La tension grimpe... J'recule doucement ma main, vise le glock. Alma capte le geste et emmêle ses doigts aux miens. Autant pour freiner mon élan porté par la frayeur que pour rendre du naturel au mouvement. Elle presse sa paume contre la mienne, essaie de me calmer d'un regard partagé du coin de l'oeil. "Je suis Alma. Voici mon fils, Eli." Elle enchaîne ses yeux noirs à ceux de nos invités surprise, l'air de dire 'quiconque lui touche un cheveux mourra de ma poigne.'

"Mamá, no tiene sentido discutir." J'murmure sans vraiment articuler, la voix toujours faiblarde.  Alma, elle, ne se laisse pas décourager et me relâche pour avancer d'un pas. Elle reste stoïque, les épaules très droites, et s'adresse à Adrian en avançant vers lui. "Ces présentations ne mèneront à rien. Nous avons des ressources à trouver, probablement du chemin à faire avant d'y parvenir. Écartez vous. Maintenant."

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