Du coin de l'oeil, elle voit Edward se manger une balle, pas plus mal, elle ne le porte pas spécialement dans son cœur et elle passe vite à autre chose, à commencer par sa propre survie. Ce qui vient grandement l'intéresser, c'est Ray qui s'est mangé une balle dans la tête et qui gît juste à côté d'elle. Elle va pas le plaindre lui non plus mais son fusil d'assaut, lui, il l'intéresse grandement. Sans réfléchir, elle remet le flingue dans son holster et se saisit de l'arme du militaire, il n'en a plus besoin après tout ! 

Après une grosse inspiration, elle quitte son couvert pour mitrailler les énervés, une meilleure action qu'avec son 9mm, y en a trois qui tombe sous sa pluie de balle. Dans la foulée, un cylindre métallique vient s'enfoncer contre son gilet, en plein dans le vendre, encore une fois, elle a une bonne étoile.

C'est vraiment trop dangereux de s'exposer de la sorte, elle se range à nouveau, pose le fusil en bandoulière et rampe jusqu'à la réserve d'armes et de munitions de la pièce pour zieuter ce qu'elle peut avoir sous la main dans l'espoir de renverser la situation. Dans le même temps, elle ne peut s'empêcher de penser aux renforts qui attendent en extérieur, pourquoi ils ont toujours pas rappliqué ? Personne ne les a contacté ? Bordel qu'ils sont cons, tous...

Spoiler:

Stan était passé au lit suivant sans s’apitoyer. A la guerre comme à la guerre. Il retirait la lame du crâne de sa seconde victime, qui lâcha un dernier souffle silencieux, quand le premier coup de feu résonna. En une fraction de seconde, quelques lampes s’allumaient dans le dortoir – révélant leur présence aux yeux de tous – et un nouveau type de carnage commença.

En effet, le jeune homme ne vit pas Elias s’effondrer un peu plus loin. Il ne saurait probablement même jamais comment ils en arrivèrent à ça, son attention n’était pas là. Car face à lui, un premier mec se jetait en dehors de son lit et fit basculer ce dernier pour se protéger. C’était qu’ils étaient diablement réactifs ces types ! Alors en ni une ni deux, il abandonna sa lame à moitié enfoncée dans la chevelure d’un jeune garçon, pour s’emparer de son fusil. Alors qu’il actionnait la gâchette, il sentit la morsure de l’impact d’une balle qui s’enfonçait dans la chair de sa cuisse. Il lâcha un cri rauque et tira en direction du type qui le canardait. La slave de balles le perfora violemment.

Stanley ne s’attarda pas sur ce spectacle, ni sur la douleur de sa blessure, car il se jeta à son tour au sol, pour tenter d’éviter d’autres balles qui fusaient un peu partout. C’était un vrai merdier. Parce qu’ils étaient eux-mêmes éparpillés un peu partout dans la pièce. Il rabattit le lit de sa dernière victime pour s’en faire un écran, se protégeant comme ces gens. Il grimaça en se prenant le corps du type sur sa jambe. Ce dernier lui évita toutefois de se prendre une nouvelle balle, qui alla se loger dans l’abdomen du mort. Le jeune homme leva les yeux vers ses nouveaux agresseurs et brandit une nouvelle fois son arme pour faire feu. Les deux corps s’écroulèrent.

- Mets-toi à l’abri, gueula-t-il à l’intention d’Adam qui se trouvait non loin de lui, l'invitant à le rejoindre.

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À peine le brun avait-il eu le temps de se réarmer et reporter son attention sur leurs ennemis que les deux derniers se trouvèrent à court de munitions, rapidement abattus par les siens. Au moins le toit était clean, mais il était évident au vu du boucan d'en dessous que la situation était nettement moins gérable à l'intérieur, et rester ici n'était pas une option. Il n'était ni infirme ni au bord de la mort, l'adrénaline lui permettant de ne pas trop se focaliser sur sa blessure pour l'instant même si le thanato ne se leurrait pas : il devrait s'en occuper rapidement s'il voulait éviter les risques inutiles. N'en prenait-il d'ailleurs pas déjà à simplement participer à cette foutue mission ?

Son regard se plantant sur Kaines puis May, il suivit à nouveau la troupe jusqu'en bas, grimaçant en sentant son sac de soins peser sur son épaule, accentuant la douleur dans son bras. Et en effet, sans grande surprise, c'était un foutu gros bordel. Si leur arrivée élimina quelques ennemis, nombreux étaient ceux qui les menaçaient toujours, sans compter les blessés dans leurs propres rangs. Du boulot supplémentaire pour lui. Joie. Mais là aussi, liquider les menaces était la priorité. Arme en main, Vaughn fixa un type de son canon, le concerné filant au dernier moment sous l'agitation, laissant la balle s'écraser dans le mur. Et un nouveau juron. Vivement que ce bordel se termine, qu'ils puissent rentrer et ne plus avoir le crâne complètement abruti par les détonations.

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Le vacarme d'une arme qui se déclenche non loin d'où j'me trouve me sort de l'état d'esprit dans lequel j'm'étais mis pour oublier s'que j'étais en train de faire. À peine ai-je le temps de m'diriger vers ma prochaine victime, que la situation tourne à la catastrophe. J'ai réflexe de m'lancer au sol quand j'entends tirer, et j'fais tomber mon couteau au passage. Dans un geste rapide, j'rampe vers Stanley qui s'est fait une barricade de fortune, glissant ma main sur mon arme dans la foulée. J'comprends vraiment rien à s'qui s'passe, mais j'suis ravi de voir que Stan et moi, on est devenu suffisamment pote pour qu'il m'appelle et me laisse une petite place derrière son abri.

J'lui fais un signe de tête pour lui indiquer que j'vais bien et j'peux pas m'empêcher de l'inspecter rapidement. "Tout va bien? T'es pas blessé?" Dans l'feu de l'action, j'remarque même pas qu'il a reçu une balle dans la cuisse et je n'attends pas vraiment sa réponse avant d'me redresser et de tirer en direction des ennemis. J'prends à peine que quelques secondes pour viser, et j'atteins ma cible à moitié par chance, car l'adrénaline et les balles qui fusent ne me permettent pas de rester à couvert bien longtemps. J'entends d'ailleurs une balle siffler pas très loin de mon oreille et j'me remets à couvert dès que possible.

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Toujours derrière sa cachette, le prof observe ce qu'il se passe et voit finalement les deux derniers ennemis se rendre. Ces deux cons vivent pas longtemps parce qu'ils se font abattre sans attendre, c'était pas forcément ce qu'il y avait de plus diplomatique mais ces deux abrutis venaient de tuer quelques gars à eux donc y avait pas de raison qu'ils aillent pas rendre visite à leurs petits copains et à notre chère mort adorée. Se redressant hors de ce qui fut son abris de fortune, il jeta un coup d’œil vers son gilet par balle où se trouvait encore la demoiselle de fer qui lui aurait sûrement transpercer l'estomac si elle était arrivée là où elle le voulait. Heureusement que l'apocalypse avait supprimé entièrement la technologie et qu'on pouvait encore éviter de crever comme un con sur un toit. Juste après ces mots il jeta un coup de d'oeil au corps d'Angel et il vint lui planter son couteau dans le crâne, il ignorait si les autres en feraient de même mais autant pas laisser les leur devenir des rôdeurs, y avait assez de problème comme ça sans qu'on en rajoute en plus juste pour rigoler un peu.

Toujours à genoux, il vit que le médic était blessé et soupira, "Quelle merde encore." c'était tout ce qu'il avait pu lâcher avant de reprendre la route en suivant les autres, en bas, ça tirait de partout et ça avait l'air d'être un vrai carnage. Il était juste arrivé en bas que le bruit des armes lui vrillaient déjà les tympans et qu'un mélange d'odeur de sang et de poudre lui venait au nez, dans un autre moment il aurait sûrement gerbé mais là, il avait pas trop le temps pour ce genre de préoccupation.

Il suivit Vaughn le voyant manqué sa cible, il n'hésite pas une seconde à tirer pour l'abattre à sa place, celui-là viendrait plus faire chier personne. Mais à peine avait-il eu le temps de se faire cette réflexion qu'il sentit une nouvelle douleur au niveau du ventre, le gilet par-balles venait encore de lui sauver la vie mais cette fois-ci il recula un peu plus avant d'aller se jeter à couvert, c'était certainement pas un très bon moment à passer et regardant le médic, il lui montra son flingue. "En général on vise avant de tirer le rouquin." Avant de sourire et qu'une balle vienne juste passer devant lui le faisant arrêter de dire des conneries pour une rare fois dans sa vie.

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