Re: Animation de mars - Protocole G.I.U (groupe 3)

Dim 8 Mar 2020 - 4:04

Comme pour beaucoup la nuit avait été longue, beaucoup trop longue. J'me porte pas volontaire pour partir dans l'état où j'suis, si j'le faisais, j'me ferais sûrement bouffer par la première petite bande de mort de faim qui viendrait à me rencontre et surprenant ou non j'avais relativement peu envie de ça. N'empêche que quand ils avaient ouverts je les avais laissé avec leur merde, hors de question que j'mette une patte dehors avec la horde qu'on avait pu voir dans les bagnoles. C'était du suicide c'qui voulait en plus que les autres étaient p'têt morts donc ça changeait pas grand chose à leurs affaires. Enfin bref, les volontaires s'étaient désignés d'eux mêmes pour sortir alors que moi, j'restais derrière en espérant les r'voir parce que vu ce qui restait s'ils revenaient pas, j'allais encore d'voir me barrer d'un groupe en laissant tout le monde crever et j'en avais un peu marre.

Et tandis que j'pensais à ça, le cri d'une p'tite me sortit de ma léthargie, y avait des morts qui sortaient aussi d'en face et ils étaient pas qu'un peu ces salopards, faut croire qu'ils sortent en bande maintenant. Sans rien faire, j'laissais les gens revenir le plus rapidement possible vers le camp avant d'aider à fermer la porte, c'était l'heure d'être un peu utile, ou de faire semblant de l'être au moins. Ceux qui devaient nous laisser là étaient déjà assez loin avant qu'on ait complètement fermé les portes.

Tout le monde s'activait autour et moi j'savais plus quoi faire, j'regarde autour de moi, j'cherche des yeux la fille qui donne les ordres, qu'est-ce qu'on peut faire maintenant ? On peut plus attendre parce que ces saloperies savent qu'on est là, on peut pas se contenter d'attendre parce qu'avec la masse qu'ils sont ils représentent un danger alors voilà, on est vraiment baisé là.

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Dim 8 Mar 2020 - 11:44

Elle ne voit pas les voitures partir, mais elle entend les râles, de l’autre côté du mur de l’infirmerie. D’abord paniquée, elle sent la peur la gagner de nouveau, la faisant suffoquer. Appuyée contre le bureau de Lisandro, elle s’efforce de chasser la terreur et les souvenirs. Elle est seule cette fois et personne ne pourra l’aider. Elle doit faire ce chemin par elle-même. Mains crispées sur la table, sa vue se brouille. A pas lents, elle rejoint le fauteuil du croque-mort et s’y installe, le temps de refouler la peur.

Devant elle s’étale un environnement familier, rassurant. La pièce s’étire en longueur, formant un couloir étriqué. Elle ne l’avait jamais vue sous cet angle, car le bureau de Lisandro est l’espace personnel du chilien. La blonde ne s’y aventure pas en sa présence et c’est la première fois qu’elle prend place dans son fauteuil. Et peu à peu, une idée émerge. Son esprit carbure, imaginant un plan fou pour garder la peur loin, très loin.

Comme un robot, elle quitte l’infirmerie pour chercher Andrea. Lorsqu’elle la trouve, elle l’entraîne à l’écart pour lui exposer son plan.

Andrea, j’ai une idée. Complètement folle, mais… Mais c’est tout ce qu’ils ont pour l’instant. Si on construit un couloir depuis la porte jusqu’à la cour, on aura un couloir suffisamment étroit pour nous permettre de les atteindre sans sortir.

Elle se baisse pour dessiner un plan rapide dans la poussière. Pleine d’espoir, elle lève le nez vers Andrea, attendant son approbation – ou non.

Il faut prévoir une solution de repli. Barricader les enfants pour les mettre à l’abri.

Ce n’est pas l’idéal, mais c’est tout ce qu’ils peuvent faire pour l’instant.

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Dim 8 Mar 2020 - 14:11

La veille

- Je n’y manquerai pas, répondit Sari avec un sourire encourageant à Lisandro - c'était un des médecins, elle se souvenait de lui - quand celui-ci lui demande de remettre son écharpe à sa fille.

Elle alla s’enfermer dans la garderie avec d’autres adultes, serrant avec soin le bout de tissu. Elle trouva la petite agitée. L'enfant attrapa la précieuse écharpe avec ses petits doigts potelés ; cela eu l'air de la calmer. Quelques paroles rassurantes, et Sari la laissa dans son berceau, alors qu’elle sentait une petite main lui tirer le bord de sa veste.

Se retournant, elle reconnut Cynthia, la fille de Tomas, visiblement décidée à ne pas dormir. Elle s’agenouilla à sa hauteur. La fillette lui demanda quelque chose dans son sabir, répétant plusieurs fois pour qu’elle la comprenne :

- Sari, où est mon papa ? Il me fait toujours un bisou avant de dormir. Là, il ne m’a pas fait mon bisou. Il est où ?

La gorge serrée, elle entraîna la petite un peu à part, se demandant ce qu'elle devait lui répondre. Elle opta finalement pour le mensonge. Inutile de la faire chagriner avant et... après. S’il était arrivé quelque chose à son père, elle le saurait bien assez tôt.

- Son excursion a duré un peu plus longtemps que prévu. Je suis sûre qu’il sera rentré très vite. Et si tu dors, ça passera encore plus rapidement. Viens.

***

Ça avait été une nuit agitée. Sari sortit de la garderie, ayant l’impression de n’avoir pas dormi du tout, pour se mettre au courant de la situation. Apparemment, les rôdeurs s’étaient agglutinés, comme prévu, autour du fort.

« Quelle belle journée, » songea-t-elle avec ironie en grimpant dans la tour d’observation. Elle risqua un coup d’œil discret. Les morts-vivants se pressaient contre les rondins de bois, avec des râles dégoûtants. Comment quelque chose pouvait être à la fois aussi grotesque et aussi effrayant ?

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Dim 8 Mar 2020 - 14:23

J'étais toujours en hauteur ; essayant d'en tuer un maximum . Je ne me fit pas prier pour mettre une belle flèche dans la tête du rôdeur mais de là haut je pus voir le nombre - environ - de monstres qui venaient vers nous . Sans attendre je décocher une nouvelle flèche qui fit mouche ( en même temps vu le nombre ce n'était pas difficile ) je regardais en bas on aurait dis qu'ils préparaient un plan ; et bien fallait se bouger les fesses car ils en arrivaient de plus en plus et inutile de ne plus faire de bruit les moteurs en avaient fait suffisemment. Je regardais au loin espérant ; priant presque pour que les autres reviennent en vie ; la plupart de mes proches y était Cora ; Fred ; Xander ... je ne voulais surtout pas les voir mourir. Aucun d'entre eux ; j'avais déjà perdu ma Romy ; ma lionne c'était bien suffisant ...

Je me mis à siffler pour avoir l'attention des gens en bas - Hey ! Hey les gars !! quand je vis des visages vers moi je criais alors dans leur direction - Faut se bouger le cul avec un plan ... il sont une centaine ! ok c'était pas l'information la plus rassurante mais c'était indispensable . Je regardais à nouveau les monstres arrivaient ; moi qui n'aimait pas les film d'horreur j'étais en plein dedans . - Revenez vite ... avait je murmurais pour mes amis partie avec les voitures .

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Dim 8 Mar 2020 - 15:07

Il fallait trouver une solution. Isaac faisait de son mieux pour réfléchir, ils devaient se débarrasser au plus vite de ces charognes. Alors quand la voix de Juliet interpella Andrea, le vieux Greene ne put s’empêcher d’échanger un regard quelque peu perplexe à la régisseuse. « Si on construit un couloir suffisamment solide et qu’on les attire dedans… Je pense que ça peut fonctionner. Il faudra positionner du monde tout autour pour les tuer. Ils sont trop nombreux devant la porte pour que nous puissions sortir et tous les affronter… Là, on aurait peut-être une chance… » Ils n’avaient pas vraiment le choix. Et en croisant à nouveau le regard d’Andrea, la métisse approuva le plan. Ils n’avaient pas de temps à perdre.

Alors le cavalier se tourna vers Joachim et Ruben. « Allez prévenir Shawna, il faut mettre tous les enfants à l’abri et barricader les entrées ! James, Janessa, il faut récupérer toutes les fourches, pelles et tous les outils tranchants ou pointus que vous trouverez ! On va en avoir besoin pour se débarrasser des morts quand ils seront entrés. » Le cavalier comptait faire tout son possible pour défendre le Fort, ils ne pouvaient pas perdre leur maison, pas encore.

Isaac entendit alors la voix de Daniella dire que les rôdeurs étaient nombreux. L’ancien éleveur leva alors les yeux avant d’hausser la voix pour qu’elle puisse l’entendre. « Les murs sont suffisamment solides ! Ça va nous laisser le temps de construire la palissade ! Il faut qu’on se dépêche quand même, leur attroupement risque d’en attirer d’autres ! Alors comme a dit Juliet, il faut du monde pour barricader les maisons ! Les autres, avec moi pour la palissade ! »

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Dim 8 Mar 2020 - 17:16

Entendre les râles des rôdeurs, tout autour, c'était terrifiant. Ludwig avait fait ce qu'il pouvait jusqu'à présent pour se rendre utile. Le groupe s'était finalement de nouveau scindé pour partir à la recherche de celui qui était resté à l'extérieur, probablement en danger.

Actif depuis le début, il revenait d'un pas rapide vers l'entrée, pile au moment où Juliet expliquait son idée. Une idée vraiment pas mauvaise, mais qui était à risque également.
Malheureusement, il n'y avait plus le temps pour réfléchir et pour peser le pour et le contre. Isaac lança les directives, les enfants commencèrent rapidement à être escortés à l'abri.

Sans rien rajouter, Ludwig interpella au passage Ashton et d'autres qui étaient à côté.

- Venez avec moi ! Faut ramener de la taule, des vieilles portes, tout ce qui peut nous servir à faire ce couloir !

Il se mit à trottiner. Le plan était bancal. C'était à eux de l'équilibrer à présent.
Ils traversèrent le camp pour récupérer le matériel qu'il fallait pour le mettre en pratique. Aidé d'un Diable, d'une brouette, ils entassèrent le tout comme ils le pouvaient pour ne pas avoir à faire d'allers-retours inutiles, avant de revenir vers l'entrée, là où les autres commençaient déjà à préparer le terrain.

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Dim 8 Mar 2020 - 21:13

Je descendis de ma tour de guet de toute façon ce n'était pas en tuant au compte gouttes ; seule là haut qu'on y parviendrais. J'avançais vers les autres comme je pus malgré ma jambe ; je portais avec les autres les tôles et tout ce qu'on pouvait prendre pour faire le petit couloir afin de tuer ces putains de monstres. Je fis mon maximum quand la douleur dans ma jambe se fit plus vive ; j'avais trop forcé . Je m'assis un rapide instant en grimaçant revivant la Marina ; la peur de perdre Xander ; le regard de Cora qui avait tué ses fous et surtout Lud' qui avait mis fin à God ; ce monstre ! La peur me submergeas alors et je me mis à respirer difficilement - Courage Dani ; ils vont revenir ; ça va aller ; les monstres vont mourir et ils vont revenir ! Je me redressais malgré la douleur pour aider les autres; si ils revenaient il ne fallait plus de rôdeurs s'était indispensable ! Et ils allaient bien revenir !

J'entendis un petit miaulement et regardant sous l'escalier où je m'étais assise Plutarch était là ; apeuré . - Oh petit chat .. je le pris doucement pour aller le mettre à l'abris dans la cuisine où Olivia était encore - ça va Liv ? Reste en sécurité ou va avec les enfants d'accord ? Tu ... Enfin vous devez être en sécurité . dis je en regardant son ventre . - Prends soin de Jimmy sil te plait ... On va nettoyer ces monstres. Et on pourra revivre normalement .. .Les autres vont revenir . Oui je me le disais surtout pour moi . Je lui fis un bisou sur la joue et repartit aider les autres. Hors de question qu'elle ne se batte ; pas avec un petit bébé dans le vendre !

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