Je me suis amusée de la pique de Romansée de la pique de Roman, essayant d’y voir un peu de jalousie. Certes nous n’avons rien trouvé de plus et l’organisation du bivouac c’est annoncé encore plus chaotique que ma vie sexuelle.  Entre ceux et celles qui n’ont pas pensée a prendre un couchage, moi qui n’est aucune zone de rempli pour m’attacher discrètement… autant dire que c’est de bon cœur que j’ai prêté mon sac de couchage et demandé a faire les premier tour de garde.

Je suis avec James et Roman, je ne vais pas me plaindre, pour autant, le fait que Waban ne soit toujours pas revenu est inquiétant.  Partir seul en exploration alors que l’on sait qu’il y a des zombies et d’autres humains ressemble a s’y méprendre a un mauvais scénario de film d’horreur pour ado… le genre qu’on trouve discutable en s’empiffrant de popcorn « non mais t’as vu !!? ils vont faire que des équipes de 1 !! »

« Vous ne pensez pas qu’on devrait aller le chercher ? »

Je sursaute en entant quelqu’un arriver et va vers lui :

« Waban !! On s’est inqui… »

Je me figue en avisant que ce n’est pas l’homme que je pensais voir et détail le nouvel arrivant sans avoir de mouvement de recul. Par mimétisme je montre mes mains pour bien montrer que nous ne sommes pas hostiles avant de lui parler avec ce sourire naturel que j’ai tant sur le visage que dans la voix.

« oh !! C’est vous qui vivez ici ? On est sur votre territoire de chasse je pense, on a vu vos pièges. Ne vous inquiétez pas, nous ne sommes que de passage … moi c’est Demetra… »

Avec un peu de chance, il pourra nous aider a retrouver Waban.

Spoiler:

James arqua un sourcil interrogateur à l'attention de Demetra. Mais qui donc voulait-elle aller chercher ? L'anglais avait été tellement absorbé par l'idée de mettre en place ses pièges et s'était tellement appliqué dans sa tâche qu'il n'avait pas remarqué que l'un d'eux était aux abonnés absents. D'un bref coup d'œil, il balaya les environs, comptant silencieusement chaque personne présente. Et maintenant qu'il y prêtait attention, il était évident qu'une personne n'était plus là. À en croire le genre employer par la brune, il s'agissait d'un homme. Mais duquel ? Il fronça les sourcils avant de fermer les paupières quelques secondes durant. Et le visage du natif s'imposa à lui. C'était lui qui n'était plus là.

- Peut-être souffla-t-il avant d'être interrompu par l'arrivée d'un inconnu

Le britannique fît volte-face, posant d'instinct une main sur son arme. Par réflexe, calquant toujours son attitude sur celle de son vis-à-vis, il relâcha son arme en voyant l'homme lever les mains. Pour autant, il demeurait sur la défensive.

- Et pourtant, nous sommes bien vivants dit-il en souriant Même s'il faut croire qu'on a, à peu près, les mêmes réflexes que les morts puisqu'on ne vous a absolument pas entendu arriver, malgré les pièges admit-il, un peu résigné

Il écouta Demetra parler avant d'ajouter

- Votre territoire de chasse ou peut-être votre territoire, tout court ? Dans ce cas là, vous nous en voyez désolé, on l'ignorait

Je suis au bord du feu de camp, à l’alimenter doucement et à me réconforter au craquement des branches qui se consomment lentement. Du coin de l’œil j’aperçois que les autres semblent se déplacer plus loin. Machinalement, je pose mon regard sur eux et je vois qu’ils sont en pleine discussion avec un visage qui ne me dit rien.

Est-ce que c’est quelqu’un d’autre des The Hallows qui est venu nous rejoindre ici ? Je suis curieuse. C’est simplement plus fort que moi et je me relève pour m’approcher un peu des autres. On ne sait jamais, c’est peut-être aussi quelqu’un qui nous veut du mal ! Je préfère être avec eux pour nous défendre si c’est le cas.

Je crois quand même les doigts très fort pour que ça ne soit pas le cas. Car… je… et bien… J’ai encore du mal avec ce qu’il s’est passé à Gig Harbor. Je ne digère pas bien ce que j’ai fait. Je préfère donc croiser les bras pour ne pas me mettre à trembler bien malgré moi. Je reste de toute manière un peu en retrait, pour observer l’inconnu, pour laisser les autres parler. J’essaie de faire taire cette nervosité et d’écouter mon instinct.

Et ce que disent mes tripes ? C’est que ça semble vraiment être un chasseur cet inconnu, quelqu’un qui s’est peut-être juste inquiété du mouvement sur son territoire de chasse. Je comprends, c’est notre survie qui en dépend au fond, quand on sait où trouver le gibier.

Spoiler:

Difficile de dormir dans un endroit aussi peu protégé, même si les murs de la cabane dans laquelle elle a trouvé refuge avec Preston lui offrent un sentiment de sécurité un peu plus important que si elle se trouvait simplement sous une tente au coin du feu. Louve n’est pas habituée à la survie en extérieur, et les étranges trouvailles qu’ils ont faites avant d’aller dormir ne l’aident pas spécialement à rationnaliser les pensées affolées qui lui martèlent le crâne. Chaque bruit lui fait dresser l’oreille, et lorsqu’elle perçoit une voix qu’elle n’a jamais entendue, elle se redresse lentement pour s’asseoir dans le lit. C’est une voix d’homme, mais ce dernier ne parle pas assez fort pour que la gynécologue puisse comprendre ce qu’il raconte ; les voix de Demetra et James en revanche portent beaucoup mieux. Elle va pour réveiller le fauconnier, mais remarque qu’il a lui aussi les yeux ouverts.

Elle pose un doigt contre ses lèvres pour lui indiquer de garder le silence, et descend du lit avec lenteur pour marcher jusqu’à la porte restée ouverte, penchée pour éviter de se faire repérer par la fenêtre cassée qui donne sur le feu de camp et par laquelle elle aperçoit la silhouette imposante de l’inconnu. Par chance, elle parvient à se déplacer dans la vieille cabane sans faire grincer le plancher, indiquant du doigt à son acolyte une latte grinçante sur laquelle il ferait mieux de ne pas poser le pied. Rassurée par sa présence derrière elle, elle risque un œil à l’extérieur en direction de la forêt, comme pour s’assurer qu’ils ne vont pas tomber dans une embuscade. Elle peut entendre ses comparses discuter, et si l’homme ne parait pas ouvertement hostile, un bruissement entre les arbres lui fait vivement tourner la tête. Impossible de bien voir, mais c’est trop grand pour être un animal, et le sang de la brune s’agite dans ses veines tandis que sa main s’agrippe par réflexe à son couteau de chasse. « Pas seul. » A peine un souffle pour prévenir celui qui l'accompagne afin que ce dernier se tienne prêt.

Spoiler:

Je glisse un regard vers Wyatt avant de lui offrir une petite grimace de circonstances. Ouais, j'aurais pu commencer par autre chose, mais la question m'est venue directement alors j'ai pas réfléchi plus loin. Je hausse les épaules à la remarque qu'il fait. On se réchauffe à peine avec le feu, c'est bizarre de voir ça comme ça maintenant. Un regard vers Preston, l'homme semble sur le qui-vive. Ouais, ça fait froid dans le dos, que je réponds à Wyatt quand je vois Nascha se lever. Où tu vas ?

Y'a un problème ? Je sais pas, y'a un truc que je sens pas trop mais j'arrive pas à me l'expliquer. C'est pour ça que je me relève à mon tour : Wyatt, prend ton arme, que je lui demande fermement et sans attendre. Je pense qu'il faut qu'on soit sur le qui-vive, y'a un problème dans le coin et très franchement, je préfère éviter qu'on se fasse prendre à revers au moment où on baissera notre garde. Et quand je dis ça, les autres discutent avec un inconnu... Est-ce qu'ils vont l'inviter à manger avec nous ?

Général:

Résumé: