Ian avait tout de suite administré des antidouleurs à la blonde. Il savait qu’il leur faudrait du temps avant de faire effet, mais si ça pouvait la soulager même dans dix minutes c’était toujours ça de gagné. La réponse qu’elle lui fit ne l’étonnait pas plus que ça et vu ce que Kendale avait dit quelques minutes avant, il savait très bien de quoi il était question. Il fallait partir au plus vite. Il hochait la tête alors qu’elle parlait pendant qu’il mettait un plan en place.

- Oui, je sais, mais Finn aussi sait et je ne te laisserais pas ici.

Il ne pouvait pas l’abandonner ici. Ce n’était pas son genre de laisser des gens derrière lui surtout des gens qui comme elle avait besoin de soin. Il regarda Finn droit dans les yeux pour prendre des nouvelles. Il ne serait sans doute pas en état de conduire ni de soulever quoi que ce soit, mais il avait toujours ses deux jambes valident.

- Finn ça va mieux ? Je t’ai suffisamment donné d’antidouleur pour que tu puisses marcher ?

Alors qu’il entendait la réponse de l’homme, il se tournait rapidement vers sa femme. Le désir d’April c’était de mettre Rowen et Rosaleen en sécurité et il enverrait tout une équipe le faire. Espérant que ça rassurerait la blonde.

- Thalia part avec lui et Evelynn emmené tout ce que tu pourras. La retraite a sonné. Part avec Rowen et Rosaleen. Je te retrouverais.

Il embrassait sa femme sur le front avant de se tourner vers son père avec l’air grave. Nans n’avait pas bougé, il ne voulait visiblement pas perdre son fils une nouvelle fois et pourtant lorsque Ian prit la parole, il avait déjà pris sa décision.

- Tu sais ce que tu as à faire.
- Non…

C’est à ce moment précis qu’une balle traversa la pièce à l’endroit où son père se tenait l’instant précédent. Hors de question de partir ni même d’abandonner April. Il fallait simplement se cacher de la fenêtre et commencer son travail.

- Ceci est un ORDRE alors obéissez moi et allez vous mettre à l’abri.

Cette dernière phrase avait été prononcée pour que toutes les personnes de cette pièce l’entendent et arrête de protester. Une fois tout le monde dehors, il se désinfectait les mains avec précaution avant d’enfiler des gants et de dire à la femme devant lui.

- Je ne t’abandonnerais pas là, je vais te soigner et on repartira d’ici ensemble.

Il commençait par regarder la blessure qu’elle avait au bras étant donné qu’elle avait déjà un garrot à la jambe et que l’hémorragie avait été contenue grâce à ça. Il lui faudrait sans doute un peu de temps pour la soigner correctement et il espérait qu’on lui laisserait le temps nécessaire pour le faire avant que le groupe d’en face ne s’infiltre dans le lycée.

Spoiler:

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Résumé:

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Mauvaise pioche. Lui avait toujours des balles dans son chargeur, vu l'arme qu'il tenait braqué sur elle. Lui jetant un regard noir en écoutant brièvement ce qu'il disait, Lex se contenta de répondre brièvement. C'pas moi le fils de pute qui à tué un couple gratuitement. Resserrant d'avantage sa prise en sachant d'avance quelle serait la fin.

En moins d'une seconde, le combat avait finalement sonné son final. Un hoquet de surprise s'échappa de ses lèvres en sentant la balle la traverser de part en part alors qu'elle venait poser une main tremblante contre son flanc, ne pouvant s'empêcher de rire nerveusement. You killed me... souffla t-elle pour elle même alors que ses forces la quittaient, tombant à genoux devant le militaire en essayant de rester digne jusqu'au bout. Sa respiration s'accéléra alors que ses phalanges pressées contre la plaie peinaient à contenir l'afflux sanguin, relevant sa vue brouillée par la douleur sur son assassin. C'était à peine si elle l'entendait fanfaronner, mais elle sut piocher dans ses dernière forces pour le tirer vivement à elle, enfonçant son poignard dans son épaule gauche. Ca te fera... un petit souvenir. murmura t-elle en guise d'ultime provocation avant de basculer sur le côté, ignorant complètement ce qui se déroulait autour d'elle. Ses forces l'avaient quittées petit à petit, alors qu'elle acceptait l'idée de juste fermer les yeux. On ne se sentait jamais aussi vivant qu'au seuil de la mort cela dit. De son débardeur imbibé de son propre sang a la couleur du sol, tout lui paraissait d'un coup plus net, plus précis. Et malgré cette partie d'elle qui n'aspirait qu'à retrouver ceux qu'elle avait perdu jusque lors, une autre restait pourtant concentrée sur sa volonté de s'en tirer. Elle n'avait pas fait tout ce chemin pour mourir ici, aux pied d'un camp ennemi qui n'avait aucune morale. Alors, presque inconsciemment, elle appuya un peu plus sur la blessure en grimaçant, dans l'espoir de faire un poing de compression sans réaliser que quelqu'un qu'elle ne connaissait que trop bien était non loin d'elle.